Chapitre 43_ Dernier jour en Sicile

* Point de vue Nino*



On ressortit du bureau quelques temps plus tard, la demoiselle s'étant effectivement changé, et l'on rejoignit la salle privée où Carla, Jo ainsi que Cole et Aaron se trouvaient.


— Tu as changé de robe ? S'étonna Carla.

— La première a eu un souci. Et vous votre visite ? Répondis-je en souriant

— Un soucis ? ... Oh. La visite... Je sais pas... Mon cœur, tu as aimé la visite ? Sourit Carla.

— Très belle salle en effet. Ricana Jo. Le reste de l'étage, tu m'as demandé de regardé le sol alors bon. Ria t-il

— Oh bon. C'était le moment où c'était pas très intéressant hein... répondit Carla en croisant les bras.

— Oh ça doit être la zone avec les danseuses de lap dance. Ricana Cole. Y'en a de très jolies d'ailleurs.

— Un problème de jalousie Carla ? Ria Elena.

— Oh eh... Commence pas. Parce que toi t'es pas jalouse peut-être ? Lui répondit Carla avant de lui tirer la langue.

— Je ne sais pas. Ria Elena.

— Non Aaron. On ne teste pas. Grognais-je. Bouges ton cul de là et je t'étripes.



Aaron reprit place aussi vite, haussant les épaules.


— Je voulais juste aider moi.

— Vous vouliez aider comment monsieur Aaron ? Sourit Elena. Je suis curieuse du coup.


Je me frottais le visage en soupirant, secouant la tête.


— La première idée aurait été d'amener l'une des demoiselles qui semblait bien apprécier la vue pendant votre...Danse... Mais sinon, je peux le redescendre dans la fosse au lion. Répondit Aaron.



Ou pas. Mais vraiment ou pas.


— Je suis curieuse de voir ça. Ricana Elena. Je suis très joueuse monsieur Aaron.


Elle tourna la tête vers moi en levant un sourcil.


— Tu veux redescendre mon Dragon ?

— Non. Mais si je le fais pas, ça laisse x interprétations. Soupirais-je. Eh bien allons-y. Je vois pas l'intérêt mais bon.



J'embrassais Elena, me levant après avoir bu mon verre. Cole et Jo ne se retenant clairement pas pour rire vu ma tête alors que Aaron était déjà à l'entrée. Je fourrais mes mains dans mes poches, soupirant en secouant la tête, suivant ce sale gosse.


— Tu m'explique ? Grognais-je alors qu'on descendait les marches.

— Juste envie de voir si la sicilienne est territorialiste ou pas. Répondis Aaron en haussant les épaules.


Je soupirais, traversant la piste de danse avec lui avant qu'on ne s'arrête, se mettant à danser.


Et ça tenu... Deux chansons. Deux putains de chansons avant que certaines se rapprochent, aussi discrète que des putains d'éléphants.


— Putain on ressemble à des steaks ou quoi !


Aaron se contenta de rire, acceptant de danser avec l'une des filles et j'envoyais chier gentiment celle qui vint me demander en premier. Commençant sérieusement à en avoir marre à la troisième qui ne demanda même pas mais vint directement se frotter.


Je levais les mains en l'air, hallucinant franchement tout en faisant craquer ma nuque et Aaron la tira juste à temps pour qu'elle ne se prenne ma baffe.


— Tu m'as pris pour un poteau ou quoi ? M'énervais-je. Va te frotter ailleurs putain.


J'inspirais fortement en tentant de garder mon calme, fusillant la nana du regard. Je tournais vivement la tête quand je sentis un contact, découvrant Elena qui vint enrouler ses bras autour de mon cou. Je me penchais pour l'embrasser, l'entourant de mes bras avant de lancer un regard menaçant à la gonzesse qui était venu se frotter. Elena tourna la tête vers Aaron, qui s'approcha d'elle.


— Avez-vous votre répondre monsieur Aaron ? Moi, j'ai la mienne.

— Du tout. Mais la suite des événements me répondra. Répondit Aaron dans un sourire.


Je tournais le regard vers lui, soupirant.


— Tu m'accompagnes fumer dehors ? Sinon là je vais buter des pétasses.

— Je te rejoins. J'ai une petite chose à faire avant. Me sourit Elena.


Je hochais la tête, l'embrassant avant de sortir avec Aaron, m'allumant aussi vite une cigarette en m'essuyant.


— Putain tu fais chier avec tes tests de merde ! Je déteste qu'on me touche sans me demander en plus. Déjà subir d'être un morceau de viande sur pattes ça me gave alors si tu empire ça.


Aaron me tendit son mélange en ricanant, s'appuyant contre le mur en prenant ma cigarette.


— J'avoue la dernière elle avait pas peur. Mais la baffe que t'allait lui foutre allait la tuer mec.

— Et alors ? Elle avait qu'à pas se frotter putain ! Tu voulais prouver quoi là ?

— Avec toi ? Rien. C'est la demoiselle que j'observais.

— T'es chiant mec. Soupirais-je. Ça n'aurait rien prouvé du tout.


Je pris quelques bouffées, étirant ma nuque avant de m'appuyer contre le mur à côté de lui, passant ma main dans ses cheveux en les frottant.


— Mais merci de t'inquiéter pour moi.


Plusieurs minutes plus tard il sortit son téléphone, lisant un message avant de se mettre à ricaner.


— Je me disais bien aussi. Plus vicieuse mais du même bois.

— Hm ?

— Elle est en train de faire un sashimi de la dernière gonzesse, ta copine.


J'arquais un sourcil, dévisageant Aaron qui haussa les épaules en me montrant le texto de Jo et la photo.


— Faut vraiment pas l'énerver cette nana. Ricanais-je en me redressant.


Je m'allumais un autre mélange avec lui, prenant le temps de le fumer avant de rejoindre les autres dans la salle privée. Je me versais un verre, regardant en coin Carla avant de boire une gorgée.


— Tu sais pas où est Elena, Carlita ? Elle devait me rejoindre dehors.

— Elle a dû aller prendre une douche et se changer. Sa robe blanche était plus vraiment présentable.

— Hm. Ok.


Je continuais de boire mon verre, observant les allés et venues des faucons nous accompagnant tout en discutant avec Aaron de New-York. Elena arriva dans une nouvelle robe quelques minutes plus tard, le sourire aux lèvres et s'excusa pour son absence avant de s'assoir sur mes jambes.


— Alors. Tu as réussi à te détendre ? Me demanda Elena.

— J'ai pus fumer oui. Souriais-je en l'enlaçant. Nouvelle robe ?
— Oui. L'autre était un peu trop sale. Certaines touristes sont très maladroites. Sourit Elena.

— Certaine touriste. Relevais-je en arquant un sourcil. Un verre renversé ?

— Non. Elle est tombée sur une lame. Répondit Elena en haussant les épaules. C'est des choses qui arrivent.

— Quelle maladroite dis donc. Ricanais-je

— Oui. Entre Ricardo et elle tu vas finir par penser que tous les siciliens sont maladroits. Ricana Elena.

— Le hasard total serait que celle qui a trébuché soit la danseuse chaudasse de la piste. Mais vraiment, ce serait pas de bol. Dis-je avant de l'embrasser dans le cou.

— Le hasard ? Possible. Elle avait l'air d'avoir besoin de s'appuyer sur quelque chose tout à l'heure. L'alcool, des talons, un Dragon... Beaucoup de chose peuvent faire trébucher ce genre de fille.


Je me mis à rire, l'embrassant avant de me redresser.


— Faut vraiment pas t'énerver toi. Riais-je

— Pourquoi tu dis ça. Je suis quelqu'un de plutôt calme. J'ai l'air énervée ? Ricana Elena.

— C'est vrai. Elle était super calme quand la demoiselle a.... Comment elle a dit ? Ah oui, trébuché plusieurs fois sur la lame. Ma préféré reste la dernière. Ricana Jo.


Je penchais la tête vers Jo, haussant un sourcil avant de reposer mon regard sur Elena. Elle se tourna aussi vite vers Carla qui haussa les épaules en souriant.


— Sérieux ? En fait, vous êtes tous au courant... c'est ça ? Ricana Elena.

— Non non, j'étais vraiment en train de fumer avec Aaron moi. Jo nous a juste dit que tu discutais avec la dame en nous envoyant la photo de loin. Après, pas besoin d'être un génie pour deviner que la demoiselle a pas dû ressortir vivante de cette... Discussion si tu as eu besoin de changer de rober. Répondis-je

— Bah en fait...

— Elena. Elle est en place. Interrompit Carlos.

— Merci Carlos. Répondit Elena en hochant la tête.

— Heu Carlos... Qu'est ce qui est en place ?


Carlos regarda Elena qui haussa les épaules puis ramena son regard vers moi en souriant.


— Bah la frotteuse. Ricana Carlos.

— Ok ça par contre je suis curieux. Répondis-je en attrapant la demoiselle pour la porter. Montres moi ça mec.


Carlos se mit alors en chemin et entra dans un couloir puis ouvrit une grande trappe avant de descendre un escalier. On arriva alors dans une grande salle où on trouva la fameuse danseuse attachée sur une croix en forme de X. Aaron s'approcha alors que je tenais toujours Elena, et je m'excusais en la posant au sol.


— Putain mec elle a une lame dans la chatte ! S'écria Aaron

— Elle a bien trébuché là.... Dis-je avec sérieux en croisant les bras.


Elena leva la tête vers moi, un sourire d'enfant prit sur le fait tout en haussant les épaules.


Je m'approchais de la gonzesse, observant le travail fait sur elle avant de relever le regard pour croiser celui de la fameuse victime.


— Ça a l'air de faire mal.

— Bah à chaque spasme de douleur, ça doit être sympa ouais. Commenta Aaron toujours accroupi. Après vu la perte de sang, faut pas trainer des jours non plus quoi.

— Comme quoi, faut pas se frotter sans demander. Rétorquais-je en haussant les épaules.


Je revins vers Elena, lui embrassant le front avant d'attraper son menton pour relever son visage et l'embrasser.


— Ça me fait moins mal à voir que quand elle s'occupe d'un homme. Grimaça Carlos.

— Je compatis. Ma patronne est super créative aussi en torture. Répondis Aaron qui se mit à toucher le manche. Sa passion dans ces cas-là c'est d'ôter la peau en premier. Super classe mais un peu long. Elle crie bien quand même.

— Oui, elle est devenue sensible à certains endroits depuis tout à l'heure. Ricana Carlos.

— Aaron tu vas faire tomber la lame. Grognais-je.

— Mais no... Oups.


Je me mis à ricaner en voyant la lame à terre, lâchant Elena pour retourner ramasser la lame alors que Aaron avait du mal à se retenir de rire.


— Bordel t'es pire qu'un gosse !


J'attrapais la lame, l'essuyant sur Aaron avant de poser l'une de mes mains sur l'épaule de la demoiselle.


— Tu sais quand on dit ça fait mal que la première fois ? Demandais-je à la fille.


J'enfonçais ma lame d'un coup sec entre ses jambes, remontant avant de reculer ma main.


— Bah on t'as mentit. Terminais-je en léchant mes doigts pour enlever le sang. Et touche pus à ça toi.

— Bah vu comment t'as enfoncé ça.... Ça va pus se barrer. Ria Aaron.

— Vous êtes pas possible tous les deux. Ria Carla.

— J'ai juste remis la lame ! Voilà, je rends service et je prends pour toi. Arrête de te rouler par terre abruti t'es plein de sang. Riais-je

— Ça tiendra jamais jusqu'à la fermeture. Souffla Elena.


Elle alla vers une armoire et l'ouvrit, ressortant une grosse agrafeuse puis s'approcha de la femme puis lui pinça les lèvres vaginales avant de les agrafer autour de la lame.


— Voilà. Là ça bougera plus. Lança Elena en penchant la tête pour vérifier.

— Elle fait le même au mec ? Demandais-je en tournant la tête vers Carlos. Tu m'étonne que Carlita adore Ali avec une pote pareille.

— Le mec c'est par... Arf. Je peux même pas le dire. Répondit Carlos.

— On frotte pas les clients. C'est tout. Ajouta Elena en haussant les épaules.

— Oh. Serre les fesses ça va aller. Aaron a de la vaseline si tu veux. Riais-je. On te montrera pas les jouets de la patronne hein. Elle aime bien jouer longtemps sur certains cas.


Je me grattais la nuque en observant Aaron, soupirant.


— Tu peux pas remonter comme ça mec.

— Carlos. Emmène monsieur Aaron au premier et donne-lui de quoi se changer.

— Monsieur Aaron... Lança alors Carlos en lui faisant signe de le suivre.

— Aaron tout court. Grimaça Aaron en se levant. Allez y, je vous suis et je gardes mes mains rangés je le jure Nino.

— J'espère bien. Ricanais-je en le regardant partir.

— On en profites pour remonter aussi. Ria Jo en embarquant les deux autres.


Je hochais la tête, m'allumant une cigarette en allant voir l'armoire de la demoiselle, observant son outillage.


— Eh bah. Tu plaisante pas en jouet toi. Ricanais-je

— Désolé que tu aies vu ça. C'est pas une chose que je partage. Sourit timidement Elena.


Je tournais la tête vers elle, reposant mon regard sur l'armoire.


— Tu es désolé parce que c'est supposé me choquer ou parce que je n'aurais pas dû descendre ici ?

— Surtout que tu vois cette facette de moi. Grimaça Elena. Je comprendré qué tou foui cét foua.



Je me redressais, me frottant le menton en réfléchissant à sa phrase puis je me tournais vers elle.


— J'ai tendance à oublier que notre normalité est pas celle des autres. Remarquais-je. Tu as conscience que tu parles à un des plus hauts gradés du clan du dragon ? Que je suis au service de la femme au dragon depuis un peu plus de dix ans ? Tu crois vraiment que ça suffirait à me faire peur ce genre de salle ? Le dragon que tu vois sur nous, sur Jo, sur Aaron, sur moi ou sur d'autres mec, c'est pas juste une marque du clan, c'est ceux qui sont aussi directement lié à elle. Et les mecs qui arborent cette marque là, on est pas réputé pour être les plus sains d'esprit de tous tu sais. Je vis entouré de personne qui ont le goût du sang et de la souffrance, et crois moi que Naëlle est celle qui excelle là-dedans. Et ça ne m'as jamais choqué chez elle. Tu appartient à la Cosa Nostra depuis toujours, tu prends les rênes de la Cosa Nostra, tu diriges X boites de nuits, et tu exerce une multitude d'activité. Hm. Et donc, que tu aies pour loisir de torturer des personnes qui t'ont énervés, est supposé me choquer ? Tu peux recadrer cela dans le contexte de la personne à qui tu demandes ça pour voir ? Souriais-je finalement

— Je ne voyais pas ça comme ça. Sourit Elena en haussant les épaules. Tu es vraiment un homme à part monsieur Nicolino. Ajouta Elena en s'approchant de moi.


J'attrapais la demoiselle, caressant son visage.


— Ma meilleure amie est une dingue psychopathe qui dirige les Etats-Unis. Il va falloir trouver mieux pour me faire fuir. Ricanais-je doucement. Je comprends que ça puisse choquer d'autres hommes, mais je ne vais pas être choqué par qui tu es Elena.


Elle enroula ses bras autour de mon cou, puis m'embrassa longuement avant de reculer son visage en me souriant.


— On rejoint les autres ?

— Allons-y. Répondis-je en l'embrassant dans le cou.

On remonta voir les autres, prenant place alors qu'Aaron servait un verre à Carlos.


— Tu essayes de saouler Carlos ? Lança Elena en regardant Aaron.

— Non avec vos alcools j'y arriverais jamais. Je fête la fin de son service. Ricana Aaron.


Elena ria en regardant Aaron.


— Vous voulez la cuvée spéciale de mon père ?

—Vas y ! S'exclama Aaron

— Heu.... Non. Pas bonne idée. Pas un Aaron bourré pitié. Gémit Cole

— Aaron ? Tu es sûr ? Ria Elena.

— Vas y j'ai des seringues dans la voiture au pire. Soupirais-je. Carlos, méfie toi quand il est bourré il est très... Tactile.

— Grave. Putain tu déconne pas et tu l'endors hein ! Prévins Cole.

— Je ne prendrais pas ça pour des avances alors. Ria Carlos.

— Évites son mec est très jaloux. Ricana Cole.

— Il est pas... Bon un peu ok. Grimaça Aaron.


Elena partit alors chercher une bouteille derrière le bar et revint avec de nouveaux verres puis posa le plateau sur la petite table.


J'attrapais la demoiselle, l'enlaçant alors que les deux se lançaient dans un concours à la con. Avantage clair pour Carlos, sans surprise.


— Je sens qu'on va pas tarder à perdre Aaron. Ria Elena.


Cole attrapa l'une des mains d'Aaron, soupirant.


— Aaron commence pas à le tripoter bordel. On va t'arrêter là d'ailleurs.


Elena éclata de rire en voyant l'état d'Aaron et les têtes que faisait Cole en tentant de le freiner.


— Te marre pas toi sinon je le lâche sur ton garde du corps et vous vous débrouillez. Ricana Cole.

— Fais pas ça mec après on a du mal à le décoller. Riais-je

— Je crois qu'il est temps que vous le rameniez. Ria Elena.

— Bonne idée. Ricana Jo. Allez ma chieuse, ranges ton téléphone on y va avant qu'il se serve de Carlos en casse-croûte.

— Et un dossier. Un. Ria Carla avant de ranger son téléphone. Ils se levèrent des canapés et sortirent de la salle.



Ils se levèrent des canapés et sortirent de la salle. Carlos les aida à transporter Aaron qui ne mettait plus un pied devant l'autre et le mirent dans la voiture tout en éclatant de rire.


J'enlaçais Elena, l'embrassant dans le cou.


— Merci pour la soirée, c'était vraiment très sympa. Soufflais-je

— Merci pour la surprise. Ça m'a fait plaisir. Lui sourit Elena.

— Tu vas retourner jouer avec ton invité je présume ? Ricanais-je

— Faire le tour du Club. Ranger un peu et après détente, oui.

— D'accord. Bon courage et bonne détente alors. Souriais-je avant de l'embrasser longuement. Carlos, bonne journée à toi et à la prochaine. Le saluais-je en tendant la main. Désolé pour Aaron, mélange et alcool c'est pas bon chez lui.

— Aucun problème. Bon retour à vous. Sourit Carlos en lui serrant la main.

— Une chance que les hommes en couple ne t'intéressent pas. Ria Elena.

— Des emmerdes en moins. Ria Carlos.


On reprit la route du retour, arrivant à la Villa aux alentours de 7h du matin. On monta Aaron dans sa chambre, le laissant en l'état avec Cole avant de redescendre boire un café avec lui. Sans grand étonnement on trouva Naëlle déjà réveillé, John étant sûrement parti s'entrainer.


Je l'enlaçais, l'embrassant sur la joue avant de me poser, remerciant pour le café qu'on nous apportait.


— Tu vas mieux ? Demandais-je

— Oui, je dois juste éviter de trop forcer si je veux pas accoucher avant. Grimaça Naëlle. Je vais devoir rester plus posé dès que je rentre.

— Je me doute, t'as galopé comme une gazelle à Marsala. Tu nous aurais éclaté si t'avais pus grimper.

— À voir, faudra qu'on se le refasse pour voir. Ricana Naëlle. Et vous la soirée ?

— Très sympa. Souriais-je

— Il y avait bien la demoiselle alors clairement il va pas se plaindre. Ricana Cole.

— D'ailleurs en parlant de la demoiselle. Elle doit venir sur New-York, et sa durée de séjour est passé à quinze jours. Elle comptait loger à l'hôtel pendant son séjour.

— C'est débile pourquoi elle vient pas à la demeure de New-York ? Marmonna Naëlle en sortant son téléphone.


Je m'allumais une cigarette alors qu'elle composait un numéro, et je ricanais clairement.


— Bonjour Mademoiselle Castello, Naëlle Gomora à l'appareil. Je ne vous dérange pas ?


Je vis Naëlle arquer un sourcil, regardant le portable avant de me regarder.


— Nino je crois que la demoiselle elle torture quelqu'un.

— Oui, une nana qui s'est frotté à Nino. Ria Cole.


Je me concentrais sur ma tasse, Naëlle se mettant à ricaner.


— Pardon Elena. Donc, Nino vient de me dire que vous veniez prochainement à New-York pour quinze jours ? ..... Mais vous allez pas loger à l'hôtel ! C'est quoi cette connerie. Avec tout ce qui peut arriver c'est hors de question. Nous avons une demeure sur New-York, en face de Central Park, ça vous assurera toujours une meilleure sécurité qu'un hôtel !

Naëlle se mit à rire, s'appuyant sur son menton en me regardant.

— Elle crie bien dis donc celle là. Oui je crois bien qu'il a pas eu le temps de finir son explication. Donc vous venez à la demeure à New-York, le responsable vous y accueillera sûrement avec un très grand plaisir. Vous aurez combien de personne à loger ?


Elle attrapa un papier, remerciant Vincent pour le crayon.


— Donc Elena Castello et Carlos... Vous avez son nom ?.... Carlos McKinnon. Ok. Je te cache pas que Cole fera sûrement une enquête sur lui au cas où mais vos badges et vos appartements seront prêts. Vous venez quand sur New-York ?


Elle continua de noter, hochant la tête avant de tendre le papier à Cole qui ricana.


— M'étonne pas que vous vous entendez bien. Ricana Cole en regardant le papier avant de me regarder.

— Pourquoi ?

— Ancien Mili. S'il a fait le même genre de truc que toi ça m'étonnera même pas.

— Pour quand donc ?

— Le 5. Répondit Naëlle.

— Ok j'appelle les hommes là-bas. Préférence sur l'appart ? Demandais-je

— Mon chef me demande si vous avez des préférences pour l'appartement ? Répéta Naëlle avec un grand sourire. .... La dame me dit aucune préférence. M'informa Naëlle.



Je hochais la tête en ricanant, sortant mon téléphone afin de prévenir les mecs de New-York, m'éloignant un peu de la terrasse. Je passais vers le gymnase en téléphonant, apercevant Marco se prendre une sacrée dérouillé par John et je repartis l'air de rien, donnant mes instructions avant de raccrocher. Je revins m'asseoir à la terrasse, me rallumant une cigarette tout en consultant mon téléphone.


— Putain mais elle me casse les couilles l'espagnol là. Vas chier putain. Je vais aller te la calmer lors de ma visite elle va arrêter son cirque, c'est le vingtième message que je reçois en deux jours.

— Je suis déçue de manquer ça. Ricana Naëlle.

— Tu devrais emmener Elena. Pour la présenter au Santa Sangre. Tsais officiellement tout ça tout ça... Intervins l'air de rien Cole.

— Oh oui ! Un petit tour des gangs de New-York pour présenter la nouvelle dirigeante de la Cosa. Ooooh ! S'excita Naëlle en tapant dans ses mains. Comme ce sont des partenaires, que la Cosa est présente sur New-York... Ça passe nickel !

— Je lui proposerais si elle a le temps pendant son séjour. Soupirais-je



J'observais quelques minutes plus tard Vincent passer avec Marco sur l'épaule.


— Besoin d'aide Vincent ? Demandais-je en me levant

— Ce serait pas de refus. Il pèse son poids. Sourit Vincent.


Je m'approchais de Vincent aussi vite, attrapant Marco pour le foutre sur mon épaule.


— Je le mets où ?

— Au premier dans sa chambre. Il prendra une douche quand il pourra se relever. Au moins il ne lui a rien cassé cette fois. Merci Nino.

— Ok Chef. Profites en pour t'asseoir et arrêter de courir. Ricanais-je


Je montais pour poser le mec dans sa chambre, tapotant sa joue pour voir si ça allait avant de ressortir de sa chambre. Je redescendis, me posant derrière Naëlle pour lui masser les épaules.



— Oui oui je sais ça te manque aussi de casser des gueules. Bientôt. Ricanais-je en la massant.

— Grave. Bientôt. Soupira Naëlle.


Cole alla dormir un peur et on observa un peu plus tard passer Angelina et je soupirais en continuant de masser Naëlle.


— Eh bah... Ils vous ont vraiment énervés les deux.

— Ça c'est juste de la part de John. Souligna Naëlle l'air de rien. Moi je m'occupes des deux en rentrant.

— Oh....



J'observais John arriver, lui laissant la place alors que j'allais m'asseoir en m'allumant une cigarette. J'en tendis une à John, le regardant en coin.


— T'as l'air très énervé mec.

— Putain. Je leur ai demandé une seule chose... Souffla John en prenant la cigarette. Merci Nino.

— T'en fait pas. Mes frères vont s'occuper de son cas. Et Angelina... je me suis pas encore décidée. Souffla Naëlle.

— Marco doit reprendre les entrainements aussi. Il a pas était capable de me toucher une seule fois bordel. Je lui laisse jusqu'à Février. Il aura droit aux 24h à la Napoli. Grogna John.

— Alors il aura le droit à l'entrainement à la Jo et Luc par la même occasion. Rétorqua Naëlle en haussant les épaules. Ça sera toujours moins pire que s'il passait entre mes mains.

— Moi perso je préfère passer entre tes mains. Sourit John en se penchant vers Naëlle pour l'embrasser dans le cou.

— Comme c'est étrange. Ricana Naëlle avant de l'embrasser.

— C'est surtout que te connaissant, quand tu vas pouvoir te remettre aux entrainements tu vas foutre une raclée aux deux. Ricanais-je l'air de rien.

— En effet. Confirma Naëlle.



Le reste de la journée nous servit à tout remettre en valises, faire les aller / retour pour charger l'avions. On partit finalement de la villa vers dix-neuf heures, arrivant vers vingt heure à l'Aéroport et j'envoyais un message à Elena en fumant.


« Bonsoir Mademoiselle, nous sommes quasiment prêt à embarquer. J'espère que ta journée s'est bien passée et que tu as pus te reposer. À bientôt sur New-York chez les Dragons. Je t'embrasse. »


— Et si tu le faisais en vrai. J'allais pas te laisser partir sans venir te dire au revoir.


Je sursautais, me retournant aussi vite en rangeant mon téléphone, attrapant la demoiselle en souriant.


— Bonsoir Mademoiselle. Soufflais-je avant de l'embrasser longuement. Ça c'est de la surprise très plaisante.


Je la portais, la serrant contre moi en l'embrassant dans le cou.


— C'est quand même plus agréable qu'un message. Me sourit Elena.

— Clairement. Confirmais-je dans son cou.

— Je te préviens on peut pas l'embarquer. Cria Naëlle. Son père va pas être content après.


Elena éclata de rire en regardant Naëlle puis ramena son visage vers moi.


— Oun pétite sémaine et on sé voua à New York.

— C'est vrai. Vu le boulot qu'on a ça devrait passer vite. Souriais-je avant de l'embrasser.

— Oui. Très vite. Me sourit Elena en jouant avec mon bouc.

— J'ai l'impression que tu aimes bien ce bouc. Riais-je

— C'est très sexy sur toi. Ricana Elena. Je l'aime beaucoup.

— Hm... Soufflais-je dans son cou en laissant mes lèvres effleurer sa peau. Tu as pus terminer de jouer avec ta frotteuse comme tu voulais ?

— Oh oui. Mais elle a pas aimé mon accessoire à frottage. Répondit Elena en haussant les épaules.

— Vraiment difficile cette fille dis donc. Ricanais-je contre sa peau.

— Elle servira pour halloween comme les autres. C'est toujours ça de gagné. Ricana Elena.

— Soirée Halloween ?

— Oui. Une fois par an, Le Club reçoit une convention... Des gens qui se prennent pour des vampires, des gothiques... Tu vois le genre. Du coup, la trappe que tu as vu sous la croix, c'est... Comme une broyeuse. Et pendant la soirée... Les gens sont arrosés du sang que j'ai cumulé. Ils sont bizarres mais ils adorent ça. On a des clients très spéciaux avec des demandes tout aussi spéciales.

— Oh... Chacun son truc en effet. Le seul avantage que je vois à la limite ce serait ta tenue.

— Tu veux voir ? Ricana Elena en sortant son téléphone, me le tendant.


J'observais les deux photos, fermant les yeux en inspirant.


— Très... Sympa. Soufflais-je. Clairement très sympa. Bordel.

— Je pourrais la mettre juste pour toi à l'occasion si tu veux. Ricana Elena en posant sa main sur ma joue.

— Je suis pas certains de te la laisser longtemps sur la peau vu les images que ça me provoque déjà. Murmurais-je contre ses lèvres.

— Intéressant. Me sourit Elena.

— Il faudrait peut-être le laisser partir. Sourit Carlos en arrivant vers nous.


Je penchais la tête, apercevant Naëlle et John qui, en effet, semblait m'attendre.


— Oh. En effet.

— Repose la dame avant de t'avancer. Je te vois venir. Cria Naëlle en tapant du pied.

— Mais... Bon ok... Soupirais-je


J'embrassais longuement Elena, la reposant finalement au sol tout en l'embrassant.


— Merci d'être venue. J'ai adoré te revoir avant de partir. À bientôt sur New-York ma belle. Murmurais-je à son oreille avant de l'embrasser dans le cou.


Je me redressais, me tournant vers Carlos en lui tendant la main.


— Je te dis à bientôt sur New-York Carlos. Bonne semaine à toi. Souriais-je

— Merci. A toi aussi. Bon retour à vous. Sourit Carlos en lui serrant la main.


Je me tournais vers la demoiselle. Caressant sa joue avant de l'embrasser.


— Nous viendrons vous chercher à l'aéroport pour vous conduire à la demeure. L'informais-je. Cela sera plus simple.

— D'accord. On fait comme ça. Sourit Elena en attrapant mon bouc, le tirant doucement pour m'approcher de ses lèvres. Oun pétite semaine. Me susurra Elena tout en caressant mes lèvres avec les siennes.


Je passais ma langue doucement sur ses lèvres, agrippant sa nuque pour l'embrasser plus sauvagement avant de me reculer.


— À très vite alors Mademoiselle Castello. La provoquais-je avec un sourire en coin avant de rejoindre John et Naëlle.



John et Naëlle firent signe à Elena, Naëlle me faisant signe de monter fissa dans l'avion, et j'y courus en ricanant.

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