Chapitre 42_ Dernière soirée Sicilienne

* Point de vue Nino*




Je me redressais, emportant mon sac afin de rentrer chez Elena, le posant à l'entrée avant de la rejoindre sur la terrasse les mains dans les poches.



— Plutôt agressif comme management. Ricana Elena. Tu as pu savoir ce qu'il y avait comme problème ? Demanda Elena en enroulant ses bras autour de mon cou.

— Oui oui. Il devrait retenir la leçon s'il est pas trop con. Souriais-je avant de l'embrasser.


Je passais ma main dans mon dos, posant les lames sur la table avant d'enrouler mon bras autour de son corps. Elle pencha la tête vers le chef des gardes qui observait Guiseppe en faisant un signe de croix. Elle leva alors un sourcil en ramenant son regard vers Nino.


— Quelle leçon dot il retenir ? Pourquoi mon chef de garde fait une prière pour Guiseppe ?


Je me penchais à mon tour, ricanant avant de reposer mon regard sur Elena.


— Je lui ai promis de me servir de ses organes en déco s'il était encore repris à te mater. C'est pour ça que tes gardes lui font la misère. Il bosse bien, mais il te trouvait aussi à son goût. Alors j'ai offert le recadrage. Souriais-je.

— Jé lé paye pas pour mater mon cou. Grogna Elena.


Elle attrapa une des lames sur la table et la lança aussi vite, la plantant en travers de la gorge de Guiseppe. Puis regarda le chef de garde.


— Tu me trouves un remplaçant pour ce soir et la prochaine fois, je m'occupe de toi si tu ne gères pas ce genre de merde ! C'est compris ? Lui cria Elena.


Eh bah on sait pourquoi il priait au moins...


Elle replaça ses bras autour de mon cou, me souriant.



— Bien. Je crois que c'est le moment où tu allais m'embrasser... Me souffla t-elle.


Je me penchais pour la porter, m'emparant de ses lèvres aussi vite avant de descendre mes lèvres dans son cou.


— Il va falloir que je te laisses aller te préparer. Murmurais-je en l'embrassant dans le cou.


Elena regarda alors sa montre avant de grogner.


— Pourquoi faut que ça tombe un samedi...


Elle l'embrassa fougueusement puis recula rapidement son visage.


— Sauve-toi avant que je ne craque mon Dragon.


Je rentrais avec la demoiselle, la posant sur le comptoir en continuant de l'embrassant. Je posais finalement mes mains sur le côté, soufflant en reculant le visage.


— Je vais filer avant de défaire tout ça sans délicatesse. Tu fais attention à toi ?

— Oui. Y a Carlos encore avec moi ce soir. Ça va aller.

— Parfait. Répondis-je avant de l'embrasser.


Je grognais avant de lever les mains, me reculant de quelques pas puis je soufflais, secouant la tête.


— Lames. Lames et sac.


Je repartis sur la terrasse, attrapant les lames pour les ranger dans mon pantalon, revenant dans le salon pour attraper mon haut et ma veste. Je remis ma veste, rangeant mon haut dans mon sac avant de revenir vers la demoiselle. Je posais mes mains sur son visage, l'embrassant longuement.


— Bon courage pour ce soir ma belle. Soufflais-je

— Rentre bien mon Dragon. Tu m'envoie un message quand tu arrives ?

— D'accord je fais ça. Souriais-je avant de l'embrasser. Bordel faut que je te laisse aller te préparer désolé.


Je l'embrassais une dernière fois, me reculant en ricanant.


— Pardon juré j'y vais.


J'attrapais mon sac, sortant de chez elle pour rejoindre ma voiture. Je rangeais le sac dans le coffre, souhaitant une bonne soirée aux gardes.


— Tou a vraiment oun bo péti cou mon Dragon. Me sourit Elena de son balcon.


Je me retournais en riant, tapant sur mes fesses en la regardant.


— Merci mademoiselle, mais je préfère le vôtre.


Je montais en voiture, saluant la dame avant de prendre le chemin du retour. Arrivant à la villa après un peu de route. J'aurais bien tenté le retour discrétos mais clairement... Je suis juste arrivé quand tout le monde était à table. J'envoyais un message à Elena pour la prévenir que j'étais bien arrivé, rangeant mon téléphone en rejoignant tout le monde.


Niveau discrétion : foiré totale dans les grandes largeurs.




Je saluais tout le monde, prenant place dans un coin alors qu'un des serveurs m'apportait un café. Je le remerciais, attrapant un mélange d'Aaron afin de l'allumer en reculant ma chaise. Carla m'observa, se contentant de me sourire en me faisant un clin d'œil puis continua son repas.


— Tu as pus te reposer Matriochka ?

— Et toi ? Rétorqua t-elle dans un grand sourire.

— Oui oui. Répondis-je l'air de rien.


Aaron tira sur ma veste, ricanant de plus belle.


— Sont dangereux les lits siciliens dis donc... Ils griffent fort hein.

— Lâche ça abruti. Grognais-je.

— Chou. Il fait pas loin de 25 degré, tu te ballade toujours torse nue, et là... Tu as une veste sur toi... Sérieusement ? Ria Hakane.


J'enlevais ma veste en levant les yeux au ciel, tapant sur les mains d'Aaron alors qu'il regardait l'état de mon dos.


— Eh bah.... C'est vraiment sauvage les siciliennes. Ricana Ritchi.

— Oui mais on peut quand même nous apprivoiser. Sourit Carla. Laissez-le prendre son café tranquille. Ricana Carla.

— Merci Carla !


Je fumais mon mélange, discutant de tout et de rien avec les autres.


— Du coup si on repart demain soir, vous sortez pas ce soir ? M'étonnais-je

— Ce serais sympa. Sourit Carla. Une dernière soirée avant de rentrée. Mon cœur ?

— Ça serait un bon moyen de se détendre une dernière fois avant la fin des vacances oui. Sourit Jo.

— Malheureusement sans moi. Souffla Naëlle en se massant le ventre. La course poursuite n'était pas au goût de l'athlète sicilien vu le bordel qu'il fait.

— Outch. Grimaçais-je

— Perso je dis jamais non. Cole ? Intervins Aaron

— Pourquoi pas.

— Excellent ! Sourit Carla. Vous voulez aller où les garçons ?

— C'est toi l'experte de l'île. Rétorqua Aaron.

— Hm... Réfléchit Carla quelques secondes. On est Samedi... Y a pas mieux que « L'Exclusive » dans toute la Sicile. Mais c'est à 45 minutes d'ici.

— C'est quoi comme boite ? Demanda Cole

— Comme le VIP mais en bien plus grande. Même ambiance, même qualité. Juste un peu plus de touristes.

— C'est pas la fameuse plus grosse boite d'Elena ? Demandais-je l'air de rien

— Oui. Tu connais ? L'Exclusive est son plus grand Club.

— Non Carla, ce regard là chez Nino, ça veut surtout dire qu'il y a quelqu'un qui l'intéresse là-bas. Ria Naëlle

— Balance. Marmonnais-je. Elena m'en a parlé tout à l'heure en effet, parce qu'elle y bosse ce soir.

— Oh ok... Bah comme vous voulez. Sinon on retourne au VIP. Ricana Carla.

— À vous de voir. Répondis-je en haussant les épaules, continuant de fumer.

— Boude pas ma noiraude. Ricana Aaron. Vas pour L'Exclusive.

— Alors bougez vos fesses messieurs. Tenue correcte exigée. Sourit Carla.

— Merde je voulais sortir mon slip léopard justement. Grognais-je en me levant.



Je montais dans ma chambre, allant me prendre une douche afin de me changer, redescendant un peu plus tard habillé. Je m'allumais une cigarette, remerciant Vincent pour le verre.



— Tu as fait du bon boulot pour les cours de cuisine. J'ai goûté un plat d'Elena, elle cuisine vraiment bien.

— Elena est une élève particulièrement appliquée. Si elle se lance dans quelque chose, elle fera tout pour atteindre un bon niveau. Elle ne cuisine que pour elle d'habitude. Tu marques de sacrés points dis-donc. Sourit Vincent.

— Je ne cuisine que pour ma petite sœur d'habitude donc je comprends le principe. Oui j'ai cru comprendre qu'elle non plus n'emmenait jamais quelqu'un chez elle. C'est à cause de leurs places qu'elles ont dû être aussi méfiante ?

— Oui. Ce n'est jamais simple pour elles de savoir ce qui amène les hommes à s'approcher d'elles. Mais Elena et Carla sont aussi très exigeantes concernant les hommes, elles veulent qu'on les regarde pour ce qu'elles sont et pas pour leur physique.

— Jamais simple en effet... Soupirais-je.

— Tu as clairement eu les bons mots et les bons regards pour qu'elle se laisse approcher. Je suis content pour vous deux.

— Ce n'était pas volontaire sincèrement. Elle m'a plu clairement dès la première rencontre parce qu'elle avait l'air d'avoir un sacré caractère, mais je me serais pas permis de l'approcher trop. J'ai juste vu lors de notre discussion qu'elle avait mal interprété mes fuites alors j'ai expliqué les choses franchement. Au moins, même si je m'en prenais une, elle comprenait le pourquoi les fois suivantes sans croire que je suis un lâche. Mais ça a pas été sa réaction. Ricanais-je. Et... Je peux pas nier qu'elle sait ce qu'elle veut et que c'est vraiment très plaisant d'avoir la chance de la connaitre plus. Souriais-je

— Aucun homme n'a jamais fui devant elle, bien au contraire. Du coup tu as titillé son intérêt sans t'en rendre compte. Sans oublier que tu as beaucoup de qualités. Tu t'en rendras compte rapidement mais elle est très observatrice et je suis sûr qu'elle ne t'a jamais pris pour un lâche. Carla ne te cherche même pas. C'est pour te dire. Ricana Vincent.

— J'avoue. J'avais peur que Naëlle m'engueule en me disant que je mêlais les affaires et le privé, mais elle ne l'a même pas évoqué au final. Mais je dois reconnaitre que depuis qu'on se connait elle et moi, je n'ai jamais fréquenté réellement les femmes. En alimentaire en cas vraiment de besoin, mais c'est tout. C'est compliqué quand on a un exemple comme Matriochka dans sa vie, ou ma mère, de tomber sur des femmes qui peuvent vraiment nous impressionner. Et Elena parvient à impressionner sans même s'en rendre compte.

— Elle est comme ça oui. Ricana Vincent.



Carla arriva changée, le sourire large.


— Bon, on y va ?


Je penchais ma tête, voyant arriver les autres derrière elle.


— Allons-y. Répondis-je en me levant.



On prit la route à trois voitures, laissant Carla nous indiquer le chemin. Après un peu plus de quarante minutes de route, on arriva à la boite. Le garde reconnu Carla, nous amenant directement dans le parking privé. Je m'allumais une cigarette en descendant de voiture, observant le lieu.


— Sacré bébé en effet.

— C'est son premier achat. On a choisi le nom ensemble. Sourit Carla avant de m'embrasser sur la joue.


Je passais ma main sur sa tête, la caressant en souriant.


— Très bon choix. Je sens que Jo va pas te lâcher toi. Par contre, y'a déjà deux femmes qui le matte Carlita.

— Quoi ? Hurla Carla en se retournant, se dirigeant directement vers les deux femmes. Venez là les pétasses, je vais m'occuper de votre vue...

— Putain Nino merde ! Grogna Jo avant de courir pour attraper Carla. Viens là ma chieuse.

— J'vais les buter, j'vais les buter... Putain on se voit quand je ressors les pouffiasses...

— Moins sanguine hein. Riais-je.



Jo se contenta d'attraper le visage de Carla, l'embrassant longuement avant de reculer son visage.


— On peut y aller maintenant ?

— Tant pis pour les pouffiasses. Répondit Carla en haussant les épaules.


Elle prit la main de Jo et alla vers une entrée privée, saluant les hommes postés devant.


— Oh ! Bonsoir Mademoiselle Napoli. Ça faisait longtemps. Sourit l'un des hommes.

— Grave ! Je viens faire la fête avec mon fiancé et mes amis.

— Oh félicitations à vous deux. Entrez, la patronne est au bar.


Je ricanais en secouant la tête, suivant le duo infernal avec les autres. Je saluais les vigiles, entrant dans la boite. Je laissais mon regard parcourir le lieu, observant avec attention.


La musique battait son plein et les clients affluaient de partout. On s'avança un peu puis on aperçut Elena derrière le bar central, préparant et servant les cocktails aux clients. Carlos, que j'avais rencontré au VIP se trouvait aussi derrière le bar, les bras croisés, surveillant les clients. Tous deux semblaient parler ensemble sans se regarder et le service se faisait entre deux éclats de rire.


J'observais la demoiselle, un sourire s'étirant sur mes lèvres aussi vite alors que tout comme moi elle était revêtue tout de blanc. Je m'avançais jusqu'au bar, m'accoudant tout en saluant Carlos. Attendant que la demoiselle finisse de servir plus loin.


— Si vous êtes là, je peux reprendre mon poste. Me sourit Carlos. Bonne soirée et prévenez moi si vous refaites du lancer de connard.


Je me mis à ricaner, lui faisant signe de s'approcher.


— Reste à ton poste, les autres pourraient avoir besoin de toi et tu dissuades très bien les abrutis de faire les cons.


Carlos ricana puis alla voir Elena, se penchant pour lui parler à l'oreille, laissant alors un sourire s'élargir sur le visage d'Elena qui tourna aussi vite la tête vers moi. Je la saluais de loin, mon sourire ne quittant pas mes lèvres alors que je ne bougeais pas d'un pouce. Elle se tourna vers l'un de ses barmans, lui parlant puis se dirigea vers moi.


— C'est une surprise. Sourit Elena en arrivant face de moi. Bonsoir mon Dragon. Souffla-t-elle en se penchant sur le bar pour m'embrasser.


Je posais mes mains sur son visage, savourant un moment le baiser puis je reculais mon visage.


— Comme on repars demain soir, on s'est dit que c'était bien d'en profiter avant de retourner au boulot.

— Vous avez bien raison. Ça m'a fait plaisir de vous avoir ce soir.


Elle leva alors la tête.


— Bonsoir à vous. Avancez. La patronne paye sa tournée. Leur sourit Elena.


Le groupe s'avança, Carla se penchant pour saluer Elena alors que Jo surveillait clairement les regards autour de nous.


— Je me suis dit que L'Exclusive serait parfaite pour notre dernière soirée. Lui sourit Carla.

— T'aurais pris cher si tu avais été ailleurs. Ricana Elena.


Elena prit ensuite les commandes de tous puis sortit de derrière le bar, attrapant mon bouc pour m'embrasser avant de nous amener dans un coin privé.


— Pièce spéciale. Garde à la porte. Porte ouverte ou fermée c'est vous qui décidez. Vous pouvez boire tranquille et presque au calme. Ricana Elena.

— Merci beaucoup. Ça se prend toujours d'avoir un espace privé vu le monde privé. Votre boite est vraiment superbe. Répondit Cole.


Je me plaçais dans le dos de la demoiselle, l'enlaçant avant de poser ma tête sur la sienne. Elle répondit à Cole tout en plaçant ses mains sur les miennes.


— J'aime que mes clients soient tranquilles. Les femmes peuvent danser sans être embêtée par les hommes et les hommes peuvent en faire autant. Musique et respect, tout un concept. Ricana Elena.

— Clairement. Y'a des boîtes où c'est très compliqué. Confirma Cole.


Je me penchais à l'oreille d'Elena, l'embrassant juste en dessous.


— Penses tu que je pourrais te kidnapper dans la soirée pour danser avec toi ? Soufflais-je

— C'est même une obligation. Me sourit Elena.

— Top ça. Soufflais-je avant de l'embrasser.

— Oh. Pour « lé péti crou ». Sourit Elena. Pour ceux qui seraient intéressé, le premier étage est réservé pour ça. Pôle Dance, Danse privée... etc. Je vais voir où en sont vos boissons et je vous envoie un serveur.

— Merci ma belle.


Je l'embrassais avant de la laisser filer à son boulot, prenant place avec les autres.


— Bon Carla, on se doute que tu vas faire visiter le premier étage à Jo. Ricanais-je. Cole ?

— Ça peut être sympa si y'a de bonne danseuse.

— Hey ! Recruter par Elena et moi ! Grogna Carla. Y a que de bonne danseuse. Et oui. Mon beau brun aura droit à la visite. Ricana-t-elle.

— Ouais fin Carlita... Ricana Aaron. La première danseuse pole dance qu'on a vu c'était Naëlle à New-York. Le level est... Haut.


Cole se contenta de ricaner en hochant la tête et je me mis à rire à mon tour.


— Ouais bah en même temps si vous devez comparer les danseuses à Naëlle, y a peu de chance que vous soyez satisfait. Ricana Carla. Elles sont bonnes et jolies. Y a pas de comparaison possible bande de difficile.

— Hmhm. Le mieux, c'était son championnat. Souffla Aaron.

— Putain le championnat. Confirma Jo.

— Le pire c'est qu'il cherche encore où elle est passée dans le milieu. Ricana Cole.

— Bon messieurs les nostalgiques, nous on a une visite à faire. Sourit Carla en prenant la main de Jo. A plus tard.


Je les regardais partir en riant, Jo nous saluant avec un grand sourire.


— Un vrai gosse. Riais-je.


Nous étions en train de discuter quand un serveur arriva rapidement dans l'alcôve, attirant aussi vite notre attention.


— Monsieur Nicolino. Désolé de vous déranger mais Carlos m'envoie vous chercher. Il voudrait que vous le remplaciez derrière le bar le temps que...


Je bondis aussi vite sur mes pieds, ne laissant même pas le temps au mec de terminer que je rejoignais le plus rapidement possible le bar central. J'y retrouvais Carlos tenant un mec par le col, visiblement pas content.


— C'est quoi encore ce vieux mec ? Il a fait quoi ?

— Un américain un peu trop entreprenant. Il a apparemment du mal à comprendre quand la patronne dit non. Vous pouvez rester avec elle le temps que je teste le lancer de con ?

— Pas de souci. Fais le voler loin cet abruti parce que si je retombe dessus il va comprendre le mot non. Grognais-je en faisant le tour pour passer derrière le bar.


Je me mis en position, croisant les bras en observant les clients accoudés.


— Mon garde du corps officiel ? Sourit Elena. Tu veux boire quelque chose le temps que Carlos revienne ?


Je tournais la tête vers elle, lui souriant avant de secouer la tête.


— Non merci ma belle. Après avec plaisir.


Elena reparti servir ses clients l'air de rien, et je continuais à observer les clients, veillant à leurs attitudes. Quelques minutes plus tard, Carlos revint derrière le bar et s'adossa prêt de moi, se penchant légèrement vers moi.


—J'étais à deux doigts de vous battre. Ça s'est joué de peu. Sourit Carlos avant de se redresser.


Je me mis à rire, le regardant en coin.


— J'étais énervé contre le mec, ça aide bien. Riais-je. Mais je pense que le vol a dû être beau aussi pour celui-là.

— Beaucoup plus en hauteur qu'en longueur. Ricana Carlos.


Trois jeunes hommes appelèrent Elena au bout de bar, lui faisant signe de se penchant pour lui parler. Elena alla les voir et se pencha légèrement puis se tourna légèrement, me montrant du doigt avant de leur sourire et de repartir servir les clients qui continuaient de s'amasser au bar. Les jeunes hommes se déplacèrent et allèrent se mettre face à moi, me faisant alors signe pour que je m'approche.

Je m'approchais sans décroiser les bras, regardant la bande d'abrutis devant moi d'un œil méfiant.


— Oui ?

— La dame nous a dit qu'il fallait voir avec vous pour une danse avec elle. Se lança l'un des hommes.



J'inspirais un coup, dépliant mon corps afin de poser mes mains sur le comptoir, un sourire carnassier s'étirant sur mes lèvres alors que j'approchais mon visage du leurs.


— À ton avis, je mets combien de temps à vous foutre en morceaux ? Tu t'es cru au supermarché crevard ? Allez chasser ailleurs ou je te promets que tu vas plus chasser du tout. Ça te va ça comme réponse ?


Les trois hommes se regardèrent avant de ramener leurs regards vers moi, reculant lentement de quelques pas avant de tourner les talons, repartant vers un autre bar plus loin. Je soufflais en me redressant, revenant à côté de Carlos en croisant les bras.



— Abruti de crevard. Marmonnais-je pour moi-même. Ça fait le mec et ça se pisse dessus.

— Toujours un grand moment les touristes. Souffla Carlos en levant les yeux. Les joies du Samedi soir.

— Ça doit être dur de s'empêcher de leurs faire goûter le bar au bout d'un moment. Ils se pensent au supermarchés les mecs... Tu m'étonne que Hakane les tapent directement maintenant.


Elena revint vers eux, s'essuyant le front et posa sa main sur le torse de Carlos.


— Tu peux y aller. Je prends ma pause avec mon Dragon.


Carlos acquiesça de la tête et reparti dans la salle.


— On se le boit ce verre ? Me sourit Elena.

— Avec plaisir. Souriais-je


Elle attrapa deux verres, me regardant avant de choisir une bouteille.


— Vodka ?

— Ça me va. Ricanais-je. Ça va tu as pas trop été emmerdée ?

— Rien de bien méchant. Ricana Elena. Les premières consommations sont toujours un peu difficiles à gérer. Les emmerdeurs sont ceux qui n'auront pas su s'arrêter à temps. Ça me laisse le temps de profiter. Et puis j'ai Carlos.



Elle attrapa alors la bouteille de Vodka et sortit de derrière le bar avec moi, se dirigeant directement vers la salle privée. Les faucons nous ayant accompagnés étaient partis danser, Cole et Aaron sûrement en visite du fameux premier étage.


— Ah j'en déduis que Cole est quand même partis voir le premier avec Aaron. Ricanais-je

— Le but est qu'ils profitent de leur soirée. Ricana Elena en servant les verres avant de tendre le sien à Nino. Je te ferais visiter si tu veux.

— C'est surtout de la curiosité pour eux. Répondis-je en prenant le verre. Merci, oui ça doit être sympa une visite avec toi. Terminais-je avec un sourire en coin.

— L'ambiance est plus calme qu'en bas. C'est... Différent. Sourit Elena. Carla est partie faire visite à fiancé ?

— Connaissant les deux, on les reverra pas avant un moment.

— Je n'en connais qu'une sur les deux, mais oui je pense. Ria Elena.

— Et dire qu'ils vont se marier bordel. Soufflais-je. J'aurais jamais cru assister à ça.

— J'ai cru qu'elle me faisait une blague au début. Mais vu comment elle m'en parlait, y avait peu de chance qu'elle refuse. John c'est autre chose. Je le connais beaucoup moins et il a toujours était très distant avec les femmes. On avait tendance à se moquer de lui parce qu'aucune femme ne lui convenait. Alors marié, ça c'est une surprise. Ricana Elena.

— Fiancé officieusement en fait. Ricanais-je. Ils doivent passer par le vrai mariage encore. Mais de ce qu'on a compris, John et Naëlle se connaissent vraiment depuis longtemps. Ils devaient avoir la vingtaine et chacun a continué sa vie avant de se recroiser pour les Ganterha. C'était pas une période très rose chez nous, et il est vraiment revenu à temps. Pour Jo et Carla... Vu les débuts bordéliques qu'on a eut entre ces deux là... Pour nous c'était pas une si grande surprise. Mais il l'a bien fait tourner en bourrique pour sa demande en mariage. Riais-je

— Oui, elle m'a dit qu'elle avait eu un jeu de piste. C'est très original. Ria Elena.

— Il l'a bien fait courir. Je crois qu'elle est passé dans tout les bureaux pour récupérer les enveloppes. Par contre on va pas se mentir, il avait vraiment fait les choses bien. On était pas au courant de ce qu'il tramait mais il se foutait vraiment la pression.

— Elle râle un peu mais elle adore ça. Ria Elena. Il prend soin d'elle et ne la change pas. Ils vont bien ensemble. Je suis heureuse pour elle.

— Ils ont appris les leçons de leurs erreurs avec Naëlle. Répondis-je plus sérieusement. John a connu Carla au bon moment de sa vie, quelques années plus tôt, cela n'aurait peut-être pas accroché pareil. Et maintenant qu'il a Carla dans sa vie, il n'est pas prêt de la lâcher c'est clair. Ricanais-je.

— Il y a un bon moment pour chacun. Le destin s'amuse parfois à lancer des opportunités à nous de les voir et de les saisir.

— Pas faux. Comment ça va se passer pour toi ? Tu vas prendre ton poste au fur et à mesure ?

— Oui. Progressivement. Papa me laisse le temps de faire le tour pour que je prenne mes marques. New York est la première étape. Je ne devais pas y rester plus d'une semaine mais l'annonce officielle de mon futur poste va me demander de rester une semaine de plus.

— Sur New-York ? Tu vas résider où ?

— À l'hôtel.


Je reposais mon verre pour éviter de le recracher, arquant un sourcil alors qu'un sourire s'étirait sur mes lèvres.


— À l'hôtel ? Sinon je connais un immeuble sur New-York, bon c'est rempli de dragons je te le cache pas... Mais c'est quand même vachement plus sûr que l'hôtel. Et il y a la place pour accueillir tes hommes aussi.

— Un immeuble rempli de Dragons ? Je... Je ne sais pas... C'est votre Clan. Je ne peux pas me permettre de... Et puis il faudrait peut être que tu vois ça avec Madame Gomora. C'est vraiment très gentil de le proposer mais je ne veux pas que tu aies des problèmes. J'accepte que si votre chef est d'accord. La Cosa Nostra n'est pas chez elle à New York et nous respectons chaque territoire. Tu comprends ?



Je me mis à rire doucement, attrapant la demoiselle pour l'asseoir sur moi, caressant son visage.


— La demeure sur New-York contient aussi des amis du clan. Donc je peux demander à ma patronne en effet, mais je sais qu'elle préférera aussi savoir que tu as un lieu où vous serez en sécurité au cas où, plutôt que de vous laisser aller à l'hôtel. Je sais que nous sommes réputés pour être parano sur la sécurité, mais tu vas sûrement rencontrer des personnes qui n'accepteront pas de se faire commander par une femme, alors tu auras déjà assez à gérer pendant tes journées pour pouvoir rentrer dans un endroit où tu pourras vraiment te relaxer non ? Ce n'est pas juste une proposition en tant que petit ami Elena, c'est surtout mon avis de chef chez les Dragons.

— Oui les personnes qui n'acceptent pas, c'est mon rendez-vous surprise de la deuxième semaine. Grogna Elena. Très bien, dans ce cas j'accepte avec plaisir. Me sourit-elle en posant sa main sur mon visage.

— Merci. Je préviendrais Naëlle demain et on préparera ça. Nous avons encore de la place de libre de toute façon. J'aurais juste besoin de la liste des personnes qui t'accompagneront pour les transmettre à Peter et à Cole.

— Très bien je t'enverrais ça. Une quinzaine en plus de Carlos, ça vous fera pas trop ?

— Non ça devrait aller. Souriais-je.


Je passais mes mains dans son dos, l'amenant contre moi avant de l'embrasser dans le cou.


— Tu veux que ma Patronne te confirme aussi ?

— Ça t'embête si je te dis oui ? Demanda Elena timidement. Je serais plus tranquille. Ce sont les règles que l'on m'a apprise.


Je relevais le visage pour l'observer, me mordant la lèvre aussi vite.


— Cette bouille est absolument craquante tu sais ?


Je secouais la tête, m'excusant avant d'embrasser son nez.


— Non c'est normal, c'est la règle ne t'en fais pas. Encore heureux que tu ne te fie pas qu'à ma parole. J'irais la voir demain matin et elle t'appellera de toute façon dans la foulée.

— C'est ma base de conduite. Répondit Elena en haussant les épaules tout en faisant une petite grimace. J'ai été élevée avec beaucoup de principe. Merci de comprendre. Finit-elle en souriant.

— Je suis déjà content que tu accepte de venir chez les Dragons à New-York pour te loger. Soufflais-je. La proposition officielle, ça sera de ma patronne.

— D'accord. J'attendrais sa confirmation. Sourit Elena avant de m'embrasser.


Elle recula ensuite son visage, le sourire large.


— Et si je t'offrais la danse que je t'ai promis. Personne n'est venu me chercher, ça a dû se calmer au bar.

— Avec très grand plaisir Mademoiselle.


Elle se leva de mes genoux, me prenant la main afin de nous amener directement sur la piste. Elle leva ensuite la main vers le DJ qui hocha la tête, lançant une nouvelle musique. Je haussais les sourcils face à la musique, inspirant en me disant que là clairement, j'allais prendre cher.

Elena recula de deux pas, me fixant le regard gourmand et le sourire large et plaça ses mains sur sa robe, tirant d'un petit coup sec pour agrandir l'ouverture de sa robe pour faciliter la danse qu'elle semblait me réserver puis détacha ses cheveux, secouant la tête pour les replacer.


Un sourire joueur s'étira sur mes lèvres et je ne la lâchais pas du regard, veillant tout de même à ce que les crevards restent loin. Elle se rapprocha ensuite puis se tourna lentement, se collant dos à moi et commença à onduler son corps, descendant lentement puis remonta, glissant ses mains derrière ma nuque tout en bougeant sensuellement son bassin, ondulant son corps au rythme de la musique.


Je laissais mes mains glisser le long de ses côtes, les arrêtant finalement sur son bassin alors que mon corps se calait sur le sien, suivant le rythme de la musique alors que je la tenais fermement contre moi.


J'observais des hommes arriver autour de nous, venant empêcher les autres danseurs de s'approcher, les voyant nous tourner le dos et je me mis à rire doucement, cherchant Carlos du regard avant de le remercier d'un mouvement de pouce avec un grand sourire.


Bien puisque nous sommes tranquilles, on peut se concentrer sur la demoiselle.


Je relâchais ma prise sur la demoiselle, gardant une main posée sur le bas de son ventre alors que de l'autre main j'attrapais son menton, le relevant tout en me penchant pour l'embrasser tout en dansant contre elle. Elle me rendit alors mon baiser, tirant un peu plus sur ma nuque pour garder mes lèvres sur les siennes tout en guidant la main que j'avais mis sur son ventre vers sa poitrine, frottant son bassin contre le mien.


Je grognais en laissant ma main effleurer sa poitrine, venant mordiller doucement sa lèvre. Une autre chanson s'enchaîna et j'appuyais mon bassin contre le sien, suivant son rythme alors que j'allais placer ma main sur le haut de sa cuisse dénudée. Je m'amusais à jouer avec ses lèvres, laissant ma langue venir les caresser entre deux baisers, m'amusant clairement à attiser le brasier autant qu'elle.


D'un mouvement rapide, elle se retourna, posant une main sur mon torse, glissant sa jambe entre les miennes, lançant alors une nouvelle danse, descendant en ondulant son corps, remontant lentement avant de tirer un coup sec sur ma chemise, laissant ensuite un doigt griffer mon corps lentement de haut en bas.


Je posais ma main sur ses fesses, ne la lâchant pas du regard tout en dansant, finissant par agripper sa nuque alors que l'une de mes jambes venait se glisser entre les siennes, relançant la danse de plus belle en m'emparant de ses lèvres. Elle glissa alors une main sur mes fesses, les agrippant fermement et posa son autre main sur ma joue, jouant de sa langue, la faisant caresser ses lèvres, s'en emparant aussi vite.


Bordel encore heureux qu'elle n'a pas dansé comme ça la première fois, j'aurais jamais pu me calmer.


La musique prit fin et elle fit aussi vite signe au Dj de reprendre sa série sans me quitter des yeux. Carlos fit alors repartir les hommes à leurs places et Elena approcha ses lèvres des miennes.


— Pas dé fouite ? Me sourit-elle.

— Non, mais je dirais pas non à une cigarette sinon je risque de céder à la tentation de t'ôter cette robe. Soufflais-je à son oreille.

— Problème, solution. Je dois changer de robe, celle-ci est un peu déchirée. Tu pourras fumer pendant que je me change. Me sourit Elena avant de se mettre tranquillement en route pour son bureau à l'étage.


Je l'observais s'éloigner en ricanant, secouant la tête avant de la suivre.


— Je suis bien plus curieux de voir ta séance de changement de robe étrangement.


Elle ricana tout en montant les escaliers, tendant une main derrière elle pour prendre ma main, m'amenant dans son bureau. Je la suivis sagement, refermant la porte derrière nous en entrant avant de m'avancer vers elle.


— Donc, cette robe... Soufflais-je.


Je me penchais pour attraper le tissus des deux mains, tirant d'un coup sec pour la déchirer totalement. Je posais mes mains sur son corps, la caressant doucement en descendant le long de son corps, m'emparant finalement de ses fesses afin de la porter pour la poser sur son bureau après avoir écarté des feuilles.


— Et je dois t'avouer que je vais franchement céder à mon envie première. Murmurais-je avant de l'embrasser.


Je l'embrassais en descendant le long de son corps, prenant le temps de m'occuper de chaque zone lors de ma descente tout en m'accroupissant. J'écartais sa lingerie, plongeant mes lèvres entre ses cuisses, bien décidé à prendre mon temps pour savourer la demoiselle.


Elle agrippa ma tête d'une main et je redoublais d'effort.


— J'espère que tu as prévu ce qu'il faut. Gémit de plaisir Elena. Je ne compte pas te laisser partir comme ça.


Je n'eus même pas le temps non que l'on tapât à la porte, et je vis des préservatifs glissés sous la porte.


— Merci Carlos ! S'écria Elena en riant.


Je ricanais avant de me remettre à ma dégustation, agrippant les cuisses de la demoiselle qui se cambrait au fur et mesure, serrant de plus en plus fort mes cheveux tout en poussant des gémissements de plaisir avant d'atteindre son premier orgasme.


Elle se mordit alors la lèvre, relevant mon visage entre ses mains et s'empara de mes lèvres aussi vite, redescendant ses mains pour dégrafer mon pantalon, y glissant ensuite une main pour le caresser.


Je poussais un grognement, revenant placer ma main entre ses cuisses tout en l'embrassant.


— Bordeel Elena. Grondais-je.


Je me reculais de quelques pas, me léchant les doigts tout en allant ramasser ce qui se trouvait devant la porte pour les poser sur le bureau. J'ôtais ma chemise, le posant sur une des chaises, avant d'ôter mon pantalon et mon boxer, les posant avec ma chemise. Je revins enfin vers Elena, lui ôtant son tanga. Je mis un préservatif, prenant le temps de la pénétrer tout en l'embrassant puis je posais mes lèvres dans son cou alors que mes mains venaient s'accrocher à ses fesses. Je lançais aussi vite des coups de rein plus francs, tenant fermement Elena.


— Plou fort... Gémit Elena en enroulant ses jambes autour de mon bassin tout en griffant fortement mon dos.


J'obéis aussi vite, venant donner des coups de rein beaucoup plus brutaux, renforçant ma prise sur ses fesses. Je relevais le visage, l'observant avec délice quelques secondes avant de m'emparer de ses lèvres. Elle agrippa alors mes cheveux, plaquant fermement ses lèvres conte les siennes, resserrant ses cuisses autour de mes hanches alors qu'un sourire de plaisir s'étirait sur son visage.


Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top