Chapitre 4_Honneur & Passion


Un bruit à la porte me fit me lever, me faisant m'extirper en douceur d'un samurai endormi mais pourtant fermement accroché à moi. Et après c'est moi qu'on appelle le koala...

J'enfilais ma nuisette avant de mettre mon peignoir, ouvrant la porte avant de sortir de la chambre à toute vitesse. Refermant la porte aussi vite alors que j'apercevais une sicilienne vraiment très peu vêtue et visiblement hors de contrôle.


Oh ? Ça sent le premier gage de John Gomora ça.


Je m'approchais à toute vitesse. L'attrapant aussi vite dans une prise pour la faire chuter au sol, l'immobilisant.


— On ne touches pas à mes hommes. Grondais-je avec une colère froide. Explique-toi.

— Un espèce d'enfoiré m'a pris toutes mes fringues ! Et ces enfoirés de garde savent forcément qui c'est !!


Ohhhhh...

Je ne pus retenir mon sourire, retenant de peu mon rire en comprenant la situation. Je lançais un regard aux gardes, grimaçant avant de revenir à la sicilienne en colère.


— Suis-moi. J'ai de quoi faire ton bonheur en attendant que je trouve le coupable. Mais mes gardes ne te répondront pas.


Je la relâchais, baillant tout en l'entrainant dans mon appartement, l'emmenant dans mon dressing avant de m'assoir sur mon lit.


— Amuses toi, choisis. Lui dis-je.


Je fermais les yeux en soupirant en entendant ses exclamations, secouant la tête en ne comprenant pas pourquoi « putain de bordel de merde. Le paradis existe » était ce qu'elle répétait...


Bordel je plains son mec plus tard.


J'allais me prendre une douche, laissant Carla s'exciter dans mon dressing. Ressortant ensuite pour me rediriger vers mon dressing. Attrapant des sous-vêtements avant de les enfiler alors que Carla était concentrée à s'habiller. J'enfilais des bas, les attachants avant d'enfiler une jupe et un chemisier. Je ressortis de mon appartement, me dirigeant aussi vite vers la cuisine pour attraper un café, sortant pour me poser sur la terrasse. Santana venant prendre place à côté de moi pour me faire son rapport habituel, me posant des dossiers que je me mis à lire tout en l'écoutant. Remerciant Salomon qui me reversait du café avant de s'éloigner.


J'attrapais le stylo que me tendit Santana, annotant les feuilles tout en continuant de lire, transmettant mes consignes avant qu'il ne reparte avec le tout sous le bras.


Je tournais la tête, arquant un sourcil en voyant arriver Peter précipitamment. Je m'allumais une cigarette, lui demandant deux secondes pour inspirer et expirer, comprenant sans mal vu sa tête que je n'allais pas aimer ce qu'il allait me dire.

Je lui fis signe de parler, et il se contenta de s'avancer, me tendant sa tablette.


— J'ai cela qui circule sur trois téléphones de gardes actuellement en poste. Vu les circonstances je me suis dit que tu voudrais en être avertie.


J'avisais les photographies, ma mâchoire se crispant alors que je découvrais que certains gardes avaient profité de la situation plus tôt pour prendre des clichés de Carla. Des clichés du fessier de Carla avec le miens apparaissant dessus...


Des clichés qui, au vu du rang de Carla, étaient clairement une faute grave à mes yeux et un manque de respect plus qu'évident.


Je me levais en gardant la tablette en main, reportant mon regard sur Peter.



— Je te les amènes.


Il repartit aussi vite, et je rentrais à mon tour, me dirigeant aussi vite vers la salle d'entrainement. J'y entrais en fureur, les hommes se figeant aussi vite.


— CARLA ! Amène-toi.


Je ressortie aussi vite du gymnase, scrutant le hall avant de voir John Gomora rentrer. Un grand sourire sur les lèvres qui se fana quand il croisa mon regard.


— Un souci ? S'inquiéta t-il


Je lui lançais la tablette qu'il rattrapa tant bien que mal avant de regarder ce qui pouvait me mettre dans cet état. Sa réaction ne se fit pas attendre, les muscles de sa mâchoire tressautant quand il comprit.


— Je m'en occupes.


Il tourna la tête vers les trois gardes, leur faisant signe de le suivre alors qu'il attrapait le poignet de Carla qui semblait ne plus rien comprendre.


— Peter, amènes moi Santana s'il te plait.


Il hocha la tête, repartant à l'étage alors que j'étirais mes muscles, attendant patiemment que Santana arrive. Je le vis descendre les escaliers en courant, les sourcils froncés.


— Trouves moi trois autres gardes pour remplacer ceux qui vont mourir.


J'étirais mon cou, le voyant reculer d'un pas.


— Tu as grandement intérêt à rappeler à tous les gardes de cette putain de demeure que le prochain qui se permet de manquer de respect à mes invités, je m'occupe de son cas en personne. Hurlais-je. Si je dois vous rappeler à tous un par un les règles de cette demeure, je vais m'y employer ! Compris ?


Il hocha vivement la tête, repartant sans avoir l'air de comprendre. Peter repartant avec lui, semblant lui expliquer le souci vu la tête de Santana qui changeait.

Je me retournais, Salomon me montrant le couloir d'un signe de tête et je repassais par la salle d'entrainement.


— Stop. Vous me suivez. Tous autant que vous êtes. Articulais-je avec une rage froide.



Je ressortis de la salle, traversant le couloir avant de sortir dans la zone d'entrainements extérieur servant pour l'entrainement aux tirs. Y découvrant sans surprise un John Gomora déjà torse nue qui se défoulait sur le premier garde alors qu'il avait attaché les deux autres.

Les hommes qui s'entrainaient se dispersèrent en silence, se demandant visiblement ce qu'il se passait. Arno se posta à côté de moi, écarquillant les yeux face à l'état de rage de John. Il était vraiment très difficile de mettre John Gomora dans une colère noire, au point qu'il choisisse ce type de mise à mort.


— Bordel... Murmura Arno. Il a quoi ?

— Il rétablit l'honneur de sa protégée.


Je m'allumais une cigarette alors qu'Arno me massait les épaules, s'inquiétant visiblement de mon attitude, ma rage ne redescendant pas.

Je lui fis signe de s'arrêter, m'avançant pour tourner autour de John. Je tournais le visage vers les deux autres gardes attachés, marchant jusqu'à eux pour en détacher un alors qu'ils me suppliaient de les pardonner. Je me contentais de pousser l'homme vers John qui releva un regard fou pour le poser sur l'homme devant lui, se redressant lentement alors qu'il étirait chaque muscle de son corps.


— Vous osez implorer le pardon ? Tonna t-il. Mais il n'y a que votre mort sous mes poings pour laver vos affronts. Le prochain qui ose encore manquer de respect à Carla, je lui ferais une visite personnalisée dans le sous-sol. De sombre merdes comme vous ne méritez en rien de rester en vie. Encore moins chez moi ! Finit-il dans un cri. Qui a pris la photo en premier ? Qui ?


L'homme devant lui leva la main en tremblant, essayant vainement de se fondre dans le sol tellement il se tassait sous le regard luisant de rage de John Gomora.

J'observais John se retourner, allant chercher la tablette, la déverrouillant avant de s'avancer vers mon samurai.


— Arno. Va chercher la mallette et le Katana de la Patronne.


Je hochais la tête alors qu'Arno me lançait un regard incertain, repartant aussi vite pour aller chercher ce qu'on lui demandait.


— Monsieur Napoli, hier soir ou plus précisément dans la nuit, j'ai fait une plaisanterie à votre sœur. Une plaisanterie à priori sans conséquence, où j'ai subtilisé toutes ses affaires. Lui laissant le nécessaire de toilette dans la salle d'eau. Il semblerait qu'à son réveil, elle ait découvert la blague... De ce que j'en déduis au vu de ce que je connais du personnage, elle a dû sortir de sa chambre afin de trouver le coupable de la plaisanterie. Je n'aurais jamais pensé, et croyez-moi que cela m'affecte, que mes gardes se permettent ce que vous allez voir.


Il tendit la tablette à mon samurai, se retenant visiblement du mieux qu'il pouvait, de retourner finir les mecs lui-même vu sa gestuelle. Impressionnant de se dire qu'il venait pourtant de parler d'une voix posée à mon samurai vu l'état de rage dans lequel il était.


Il se tourna vers Carla, s'agenouillant devant mon air ahuri.


— Carla Napoli, au nom de la famille Gomora et du clan, je te présente mes plus sincères excuses pour ce qu'il vient de se passer.


Je reposais mon regard sur Arno qui revint en courant, m'avançant vers lui pour me saisir de la mallette et du katana, posant la mallette au sol avant de l'ouvrir en grand, faisant signe à mon samurai de choisir son instrument.

Le petit cri d'Arno me fit sursauter et je me retournais aussi vite, écarquillant les yeux avant de faire quelque pas sur le côté. Clignant des yeux face à une Carla embrassant un John clignant des yeux.


Ah. Bah... Ok.


Samurai. Samurai c'est mieux. Je piges plus rien pour ces deux là de toute façon. Mais à priori, John non plus il pige que dalle.

Je croisais le regard de mon samurai, voyant son regard se baisser sur mon katana que je tenais toujours dans ma main et je m'avançais vers lui, lui tendant le manche en souriant.


— Izanami ? Tu es sûre ?

— Évidement, sinon je ne te le proposerais pas. Répondis-je en fronçant les sourcils.


Il sortit la lame du fourreau, jouant avec tout en se dirigeant vers les deux gardes restants. Je tournais le regard quand je sentis quelqu'un se mettre à côté de moi, découvrant John dont les muscles semblaient toujours aussi tendus. Visiblement il était très loin d'être calmé.

Je reposais mon regard sur mon samurai, l'observant faire avec un visage impassible. Quand il sembla « satisfait », je le vis se diriger vers nous avant de se stopper devant John. Il lui serra la main en inclinant la tête.


—Je veillerais à ce que ce genre d'incidents ne se reproduise plus. Prononça John

—Je vous remercie de prendre soin de ma sœur. Vous avez toute ma confiance.


Mon samurai se retourna ensuite vers moi, me tendant mon katana, le regard et le sourire reconnaissant puis revint vers John.


— Il me tarde de pouvoir travailler avec vous.


Je l'observais rentrer dans la demeure reposant mon regard sur John. J'observais Carla venir tapoter son épaule, un grand sourire sur les lèvres.


— Et si tu me rendais mes affaires maintenant, beau brun.

— Bien sûr, je t'y conduis. C'est dans... Mon appartement.


Il secoua la tête avant de rentrer à son tour, mon sourcil s'arquant alors qu'un sourire moqueur s'étirait sur mes lèvres.

Je crois qu'il va se faire dévorer...


— Viens, j'ai une idée pour te détendre moi.


Je tournais le visage vers Arno, haussant un sourcil alors qu'il rangeait son téléphone avec un grand sourire. Je le suivis, le voyant m'amener dans la salle de musique. Laissant grand ouvert la porte alors même que j'entendais courir dans le couloir. Je secouais la tête avant de me mettre à rire quand je vis quelques minutes plus tard arriver un Aaron en caleçon. L'avantage c'est que j'avais eu le temps de chauffer ma voix.


Cole arrivant avec Noz l'air de rien. Me saluant avant de s'installer chacun avec un instrument alors que Arno et Aaron s'amusait déjà avec leurs batteries.


— Mon dragon... Hells Bells. Souffla Cole


Il commença l'intro aussi vite, et j'allumais le micro que j'avais pris, laissant l'autre à Cole alors que la musique emplissait la salle, s'échappant doucement dans le couloir. Je fermais les yeux, mon pied battant le rythme en même temps que ma tête avant que nos voix ne s'élèvent, nos sourires s'étirant aussi vite alors que nos regards se croisaient.

Quelques chansons plus tard je fus surprise d'entendre l'introduction de « Nothing Else Matters », et je m'appuyais contre le dos de Noz, ma voix s'élevant doucement alors que mes yeux se fermaient. Me laissant porter totalement dans la mélodie.

Un sourire s'étira sur mes lèvres alors qu'ils entamaient ensuite « What About You ? », la voix de Cole s'élevant. Je me redressais, le scrutant tout en jouant avec mon micro avant de joindre ma voix avec la sienne. Nos sourires montrant bien le plaisir qu'on prenait dans l'instant.


Lorsque la chanson fut finie, Aaron appela Cole avant de lui parler à l'oreille. Un ricanement sortit des lèvres de Cole et il hocha la tête avant de se reculer de quelques pas, commençant une intro qui me fit ricaner aussi vite avant que je ne fasse quelques pas en arrière, portant le micro à mes lèvres, laissant mon corps onduler alors que je chantais « I Love Rock'N Roll ». Mon regard croisa celui de mon samurai et mon attitude changea aussi vite alors que je m'approchais de lui, l'attrapant par sa chemise pour le tirer vers le centre de la pièce. M'amusant à danser contre lui tout en chantant.

Je ne pus retenir un nouveau rire quand Cole lança l'intro suivante, et je me léchais les lèvres en hochant la tête doucement avant de me retourner vers mon samurai. Commençant à jouer avec lui tout en chantant « Bad Things », ne laissant place à aucun doute quant au fait que je l'allumais clairement.

Je l'embrassais longuement à la fin de la chanson avant de me reculer, posant mon regard sur Noz qui se mit à ricaner avant de lancer le titre aux autres, « Feel Invicible ». Mon attitude changeant alors que je me mettais à chanter sans le quitter des yeux. Sentant la rage m'habiter, oscillant pourtant avec une attitude de défi extrême. Défiant le monde avec un sourire carnassier alors même qu'il arborait le même.

Mon visage se tournant vers Cole alors même qu'il enchainait sur une intro que je ne connaissais que trop, voyant mon frère arriver en courant aussi vite. « Highway to Hell » était la tentation de trop pour lui apparemment.

Je me collais contre le torse de mon samurai, me mettant à chanter tout en ondulant, m'amusant à chanter avec Cole ces paroles qu'on connait tous par cœur.


On allait recommencer une autre chanson quand un raclement de gorge attira notre attention, nous tournant tous vers l'entrée de la salle pour y découvrir Salomon.


— Si vous me permettez, le repas est prêt.


Je laissais tout le monde sortir, éteignant mon micro avant d'aller le ranger. Gardant soigneusement mon samurai prêt de moi en ne relâchant pas son poignet que j'avais saisi. Je me tournais finalement vers lui, glissant mes bras autour de son cou.


— Ça va mieux ? Tu as pus te calmer ? Demandais-je

— Tout dépend de ce que tu entends par calmer. Sourit mon samurai tout en plongeant son regard dans le mien. Mais le désir de sang est passé, si c'est ta question.


Ses mains se posèrent sur mes hanches, amenant mon corps à se coller encore plus contre le sien avant qu'il ne s'empare de mes lèvres. En un baiser je compris le message caché et toute l'envie le brûlant, me retournant complétement le cerveau. Il se recula, le sourire aux lèvres.


— Y a-t-il une chose que tu ne saches pas faire mon Izanami ?

— La cuisine... Soufflais-je en clignant des yeux. Malgré mes efforts je suis la pire cuisinière du monde... Lamentable.


Je plissais le nez alors qu'il éclatait de rire, visiblement surpris de ma réponse. Je finis par l'entrainer jusqu'à la salle à manger, nous installant pour prendre notre repas.


— Quelqu'un aurait vu Carla ?


Je suspendis mes gestes, regardant en coin Salomon. Il s'approcha de moi, puis se pencha à mon oreille, m'informant que John avait demandé à ce que le repas lui soit apporté dans son appartement, pour deux personnes. Un sourire en coin s'étira sur mes lèvres et je remerciais Salomon.


— À priori elle ne pourra se joindre à nous pour le repas, mais je ne doute pas qu'elle aille bien. Elle est avec John. Répondis-je


Heureusement les hommes présents se retinrent de tout commentaire, et surtout de rire. Se concentrant étrangement sur leurs assiettes.


— Avec John ? Bon, ok. Surement leur histoire de vêtements à régler.


Oh merde.


Le fou rire prit la table entière sans que je ne puisse l'empêcher, et je tentais tant bien que mal de cacher ma propre hilarité dans mes mains.


— Oui... Oui... Une affaire de vêtement. Bégayais-je entre deux rires.

— Mais... Il s'est passé quoi ? J'ai loupé un épisode ? Demanda mon samurai


Je tentais de réfréner mon rire, essayant de reprendre mon sérieux en me pinçant les lèvres.


— Je crois... Que tu veux pas savoir qui a fait quoi pour en arriver là. Riais-je.

— Oh pas besoin ! Je connais ma sœur ! C'est juste que je ne l'ai pas vu venir celle-là. Sourit alors John entrainait par les fous rires qui ne cessaient d'augmenter.

— Oh John non plus assurément. Ricana Arno.


Le repas se déroula ensuite entre les rires et les plaisanteries des autres. Amenant une ambiance détendue qui nous changeait des derniers mois.


Je profitais de la fin du repas pour m'éclipser, prévenant mon samurai que je revenais avant de monter à mon appartement. Je laissais glisser ma jupe au sol avant d'ôter mon chemisier, allant chercher dans mon dressing ce que je voulais avant de revêtir un kimono m'arrivant mi-cuisse. Kimono qui me permettra de me déplacer tranquillement dans la demeure l'air de rien. Je fis une retouche maquillage avant de finalement ressortir de mon appartement, prenant le temps d'échauffer mes muscles avant de m'allumer une cigarette. Je croisais Salomon dans le hall alors que je venais de redescendre qui en profita pour me faire comprendre de le suivre dans la cuisine.


— Juste pour t'informer que ton invité semble avoir prévu trop court au niveau des vêtements, j'ai dû lui en apporter. Murmura t-il


Je le remerciais avant de rejoindre mon samurai qui prenait son café dans la salle à manger. Je repris place, savourant mon café tout en fumant, croisant le regard d'un samurai intrigué. J'observais l'état de sa chemise avec un sourire en coin, à priori il avait eu un souci de café quand il m'avait vu entrer le pauvre.


J'attendis patiemment qu'on finisse nos cafés, savourant clairement l'état d'étonnement de mon samurai. Me retenant même de lui filer un bavoir.


Si tu savais ce qu'il t'attend mon pauvre.


Je finis par me lever, lui faisant signe de me suivre alors que je me rallumais une cigarette, l'amenant finalement devant la seule pièce qu'il n'avait pas visité la veille. J'ouvris la porte, laissant entrer mon samurai avant d'entrer à mon tour, verrouillant la porte. Je le laissais découvrir ma salle de danse alors que j'allumais le système de son, programmant les musiques avant de me retourner vers lui.


— Installe toi. Lui proposais-je tout en lui indiquant les sièges.


Je lançais la musique, marchant lentement jusqu'au centre de la pièce tout en défaisant la ceinture du kimono, la laissant chuter sur le sol. Mon sourire s'étirant alors que je m'emparais des bords de mon kimono avant de le faire glisser le long de mes épaules. Faisant quelques pas vers lui avant d'ôter totalement mon kimono, lui tendant. Il venait sûrement de reconnaitre sa chemise que j'avais embarqué « par erreur » de Sicile, son propre sourire s'étirant. Je revins vers la barre de pole dance, fermant les yeux tout en inspirant profondément. Sentant son regard me suivre avec attention alors qu'il avait l'air de ne plus rien comprendre. Je m'élançais finalement sur la barre, oubliant dans un premier temps la présence de mon samurai alors que j'échauffais mon corps en le laissant s'exprimer à travers différentes figures.

Je rouvris les yeux à la fin de la mélodie, mon attitude changeant aussi vite alors qu'une mélodie tout à fait différente s'élevait à présent. Je reposais mon regard sur mon samurai, mes mouvements devenant tout à coup beaucoup plus suaves. Le laissant découvrir à quel point la danse sur son Yatch n'était qu'un aperçu de ce que j'étais capable.

Je finis même par ôter un par un les boutons de la chemise que je portais à chaque pas que je faisais vers lui. Lui dévoilant l'ensemble rouge transparent à dentelle que je portais, le porte-jarretelle venant porter mes bas. Je vins frôler ses lèvres avant de retourner vers la barre, laissant glisser la chemise sur le sol alors que je retournais jouer avec la barre de pole dance.

Je m'envolais sur la barre de pole dance avant de me laisser glisser lentement contre elle, ne lâchant pas du regard un samurai qui avait l'air d'avoir déjà très chaud. Continuant encore et encore à l'embraser sur quelques chansons avant de me décider à revenir vers lui. Posant chacune de mes mains sur l'accoudoir tout en le défiant du regard avant de finalement ôter un par un les boutons de sa chemise. Je laissais mes mains parcourir son torse avant de me pencher contre ses lèvres, jouant à les effleurer avant de finalement l'embrasser. Laissant le baiser devenir bien plus sauvage très rapidement.


Il ne me faut pas longtemps pour saisir que mon très cher samurai est bien décidé à me faire « payer » mon petit jeu, prenant un très grand soin à me pousser encore et toujours plus loin dans ma capacité à résister avant de finalement céder à sa propre envie.


C'est en fin d'après-midi que nous ressortons finalement de la salle de danse, allant nous doucher chacun de notre côté avant de se rejoindre dans la cuisine. Le temps de prendre un en-cas et de boire quelque chose.


— Quel est la suite du programme ? demanda John en souriant.
— Il semblerait que nous ayons une priorité avant de continuer le programme. Cela nous fera une ballade. Répondis-je en souriant.


Shopping pour le samurai. Puis ensuite, découverte de ma ville


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