Chapitre 37_ Combats Siciliens.
*Point de vue Nino*
Dès que les filles furent prêtes on sortit de la boite, rejoignant nos véhicules afin de nous rendre à l'adresse que nous avions eu pour les combats. Il nous fallut une vingtaine de minutes pour arriver sur place, parvenant à rentrer grâce à un John Napoli qui menaça de tuer le vigile s'il continuait de regarder la patronne. Hakane se chargea d'aller nous inscrire, revenant avec des bracelets rouges à mettre pour les combattants. Je mis mon bracelets, surveillants du coin de l'œil que les mecs entouraient bien Naëlle alors qu'on se rapprochait de l'arène, finissant par observer les combats se déroulant.
— Qui commence ? Demandais-je
— Nino, je croyais que tu adorais les préliminaires ? Ricana Naëlle.
— Ok Matriochka, si c'est toi qui demandes, je peux rien te refuser. Ricanais-je avant d'enlever mon tee-shirt.
Je le tendis à Aaron, rejoignant l'entrée de l'arène en échauffant mes muscles, m'étirant avant d'entrer dans l'arène quand on me donna le signal. J'observais le combattant face à moi, le voyant déambuler et je levais les yeux au ciel aussi vite.
Bon bah ça va être court les préli désolé.
J'attendis le signal, restant impassible en suivant du regard le mec, m'approchant tranquillement quand le gong retentit, esquivant sans mal ses coups avant de lui coller mon poing. M'étirant alors qu'un grand sourire s'étirait sur mes lèvres.
— Pardon je vais faire rapide.
J'attaquais le mec aussi vite, ne lui laissant pas le temps de répondre, finissant par me reculer pour le voir chuter au sol mort.
— Merde il est déjà pété le con. C'est nul. Marmonnais-je en revenant vers la sortie de l'arène.
Je rejoignis le groupe, haussant les épaules face à Naëlle.
— Pardon Matriochka, il était fragile celui-là.
— J'espère qu'ils ont autre chose à proposer, sinon on va vite s'ennuyer. Grogna John en croisant les bras.
— Au pire on fera des brochettes. Souriais-je. Je suis trop gourmand comme mec.
— Mouai. Faut éviter le un contre un pour nous. Souffla John. Hakane, tu pourrais demander au gérant de les mettre minimum trois par trois pour commencer. Je suis pas venu pour voir des combats plus court qu'une page de pub.
— J'y vais. Nino, tu prends ma place ?
Je me plaçais à la place d'Hakane, le laissant aller voir le gérant. Je retournais auprès d'Aaron et Cole quand Hakane revint, observant les combats en continuant d'échauffer mon corps. Je surveillais autour de nous, voyant du coin de l'œil des mecs commencer à s'approcher de trop près de la demoiselle Castello. Je donnais un coup de coude à Aaron, voyant Carla se diriger vers l'arène alors qu'on passait derrière Jo, se mettant devant les mecs en les fixant.
— Tentes et je te butte connard. Prévins-je
L'un des mecs commença à sourire, regardant ses potes avant de s'avancer, son sourire s'effaçant aussi vite alors que j'attrapais sa trachée, resserrant ma main autour jusqu'à le faire crever alors que je lui lançais un regard noir. Je relevais le regard sur ses potes, les défiants de s'approcher alors qu'Aaron faisait craquer son cou. Les mecs préférèrent faire demi-tour et on choisit de rester de ce côté alors que Santana et les faucons qui nous avaient accompagnés en boite se répartissait derrière le reste du groupe.
On observa la fin du « combat » de Carla, l'attitude de Jo montrant clairement à quel point il rongeait son frein pour ne pas aller dégommer tous les mecs maintenant. Il attrapa Carla dès qu'elle arriva, l'embrassant longuement avant de se reculer, défaisant sa chemise lentement avant de la tendre à Carla.
— Tu peux me tenir ça mon amour s'il te plait ? Je reviens.
Il embrassa Carla, se dirigeant vers l'entrée de l'arène, faisant rouler ses muscles avant d'entrer.
— Que ceux qui veulent toucher à la nana qui vient de combat entrent. Provoqua Jo en écartant les bras. Je vous prends tous.
— Il est vraiment énervé dis donc. Ricanais-je. Ça va être beau.
— Grave. Confirma Aaron avec un grand sourire
Une dizaine de mec entra dans l'arène, continuant de provoquer Carla en face de Jo et clairement même Naëlle s'était redressé en fronçant les sourcils.
Ouais clairement là... Ça allait être sanglant.
Jo continua de s'étirer, son attitude changeant au fur et à mesure et dès le gong il s'élança, ne donnant même pas aux autres le temps de comprendre qu'il laissait partir ses poings à tout va, brisant des jambes avant de se stopper sur ceux qui avaient le plus ouvert leurs gueules. Il se redressa, semblant se déployer réellement alors que l'on devinait tous, vu la tête des mecs en face, qu'il avait une tête de dingue.
Venant leurs briser les articulations avant de les terminer au sol, ne s'arrêtant que quand les mecs étaient méconnaissables. Il se redressa, couvert de sang, se tournant lentement pour poser son regard sur ceux qui étaient au sol, s'approchant d'eux lentement, en écrasant un à coup de pieds avant de changer de cible, éliminant chaque homme de la façon la plus brutale qu'il connaissait avant de se redresser. Regardant autour de lui avant de relever le regard, défiant la foule autour de nous.
— C'est tout ce que vous êtes capable ? Personnes d'autres veut se taper ma femme ? Venez je vous attends ! Hurla t-il
— Carla... Vas le chercher. Demanda Naëlle. Il va nous vider l'entrepôt qu'il sera pas calmé là.
— Grave. Le dragon est de sortis. Confirmais-je.
Carla partit alors vers l'arène puis y entra, le sourire carnassier tout en se mordant la lèvre. Elle s'avança vers Jo et agrippa violemment ses cheveux, l'attirant vers elle, l'embrassant fougueusement avant de reculer sa tête, le sourire bien large.
Ok elle vient juste d'empirer son état....
Elle parla à Jo à l'oreille, et celui-ci se contenta de l'attraper pour la porter, sortant de l'arène avant de se diriger vers la sortie. Santana envoyant deux faucons au cas où et je me mis à rire en voyant leurs têtes.
— Ils vont mettre un peu de temps à revenir je crois. Ricanais-je. Blondinette, t'y vas ?
— Et si Marco y allait plutôt ? C'est l'occasion de nous montrer tes progrès. Demanda dans un sourire Naëlle.
Demande qui n'en est pas une en fait...
Marco tourna la tête vers Naëlle, hochant la tête avant de retirer sans sweat, se dirigeant directement vers l'arène. Il échauffa ses muscles après y être entrer, craquant légèrement sa nuque puis attendit ses adversaires. Trois hommes entrèrent et se mirent en position.
— Sa garde n'est pas bonne. Grogna John. Il va s'en prendre une.
Le gong retentit alors et les hommes se jetèrent sur lui. Marco esquiva le premier et prit un crochet du deuxième, le faisant reculer rapidement avant de s'élancer pour distribuer ses coups à son tour, laissant les deux premiers rapidement au sol. Il se concentra ensuite sur le dernier debout, secouant la tête pour se remettre du coup qu'il avait pris au debout puis repartit à l'attaque, esquivant son adversaire tout en lançant ses coups, finissant par un uppercut qui fit projeter son adversaire en arrière.
— Esquives, pas de contre... Aucun coup mortel. Je suis en train de regarder un combat à la télé. Grogna John en croisant les bras.
Je regardais en coin Naëlle, me pinçant les lèvres avant de reporter mon regard sur le combat.
— Il nous a énervé les deux patrons cet abruti. Grognais-je.
— Elle se contient ouais. Souffla Aaron. Ça va piquer sévère quand elle va se mettre à parler.
Je soufflais, faisant signe à Aaron de rester là avant de m'approcher de l'arène, hurlant à Marco de s'approcher. Il s'approcha de moi et je l'attrapais par la nuque en le foudroyant du regard.
— Tu t'es cru face à des potes ou quoi abruti. C'est tes patrons qui te regardent là, et pour l'instant ils sont pas content du tout. C'est des putains de combats à mort mec. Et tu joue vraiment ta vie face aux regards de la Patronne alors tu te ressaisie abruti.
Je relâchais sa nuque, repartant me poster à côté de la demoiselle Castello, croisant les bras en posant mon regard sur l'arène.
— Un problème avec le combat ? S'étonna Elena en regardant Nino.
— Il a été en formation auprès d'homme de la patronne, et dans son combat là, il se prend des coups, il ne fait aucune mise à mort, aucun coups mortel. Il a pas le niveau qu'elle attendait de lui vu l'attitude de la patronne. Et John est clairement pas content non plus. Donc il a vraiment intérêt à se ressaisir parce que Matriochka est pas la plus... Indulgente quand il s'agit de ce genre de chose.
Les trois adversaires de Marco se relevèrent, faisant ensuite craquer leur nuque puis s'élancèrent sur Marco qui reprit une posture plus ferme, contrant le premier coup avant de lancer son pied sur le genou de son adversaire, lui brisant aussi vite la jambe puis attrapa la tête du deuxième, lui brisant rapidement la nuque avant de se concentrer sur le dernier qui termina avec la cloison nasale enfoncée, le tuant instantanément. Il finit par revenir sur le premier, se tenant encore le genou au sol puis d'un coup de pied brutal, lui brisa le crâne. Il ressorti ensuite de l'arène et rejoignit le groupe.
— Putain on a eu chaud... Soupirais-je.
John l'observa revenir puis ramena son regard vers l'arène sans aucun commentaire, gardant ses remarques pour plus tard lorsqu'ils seront rentrés à la demeure.
— Angie ! C'est à toi. Ordonna alors John en fronçant les sourcils.
Angélina acquiesça de la tête et retira son débardeur, laissant apparaitre un tatouage couvrant la totalité de son dos, d'une panthère noire et d'un tigre blanc s'affrontant. Elle s'avança jusqu'à l'arène, le regard déjà fixé sur les trois hommes déjà présents qui esquissaient des sourires de pervers en la regardant arriver.
— Il est tout mignon le chaton. Hein les gars ? Commenta l'un des hommes.
Angélina resta concentrée et fit juste craquer sa nuque de chaque côté, se mettant tranquillement en position. Elle ferma les yeux quelques secondes, prenant une profonde inspiration puis les rouvrit.
— Tss, bande de sale connard. Marmonnais-je
— Zen ma noiraude, elle va pas leurs laisser le temps de comprendre à mon avis. Ricana Aaron.
— Pourquoi ils se croient tous obligés d'être aussi con dès qu'il y a une gonzesse ?
Le gong retentit et un homme s'avança tranquillement vers elle et sûr de lui. Elle glissa légèrement son pied pour un appuie plus ferme et sans que l'homme eu le temps de réagir, elle lui avait attrapé la trachée d'une main avant de glisser légèrement son genou fléchit juste derrière lui, lui projetant le crâne dessus, laissant l'homme mort aussi vite.
— Putain... Voilà ce que je voulais voir. Souffla John dans un regard satisfait.
Angélina se redressa ensuite, s'avança vers les deux autres, penchant la tête en leur souriant.
— Miaaouu... les blaireaux... Lança Angélina dans un sourire carnassier.
— On va s'occuper de toi p'tite chatte. Ragea l'un des deux.
L'homme lança alors son poing sur Angélina qui se décala rapidement, agrippant le bras de l'homme avant de lui casser d'un coup de genou violent, lui brisant la nuque juste derrière.
Le dernier homme ne resta pas bien plus longtemps en vie et après lui avoir enfoncer ses doigts dans les yeux d'un geste sec et violent, elle lui brisa la nuque, ressortant de l'arène tranquillement avant de rejoindre le groupe.
— Un sur deux. C'est déjà pas mal. Souffla Naëlle d'une voix froide.
— Blondinette ?
— Ouais j'y vais.
Aaron se précipita vers l'entrée de l'arène, y entrant avant de défaire son haut. S'échauffant en étirant ses muscles. Il s'approcha de l'autre côté de l'arène, allant parler aux hommes et je devinais d'ici qu'il provoquait les hommes en face. Je me mis à ricaner, le voyant reculer par de petits bonds alors qu'il faisait le con, observant plusieurs mecs entrer.
— Huit c'est bien pour commencer pour lui. Ricanais-je. Une bonne entrée ça.
Aaron continua de provoquer ses adversaires, et je ne pus retenir mon rire en le voyant faire.
— C'est que t'as faim ma blondinette ! Criais-je. Ça va te suffire ou je devrais te terminer encore ?
Aaron pencha la tête vers moi, un grand sourire sur les lèvres, me faisant un clin d'œil avant de reposer son regard sur ses adversaires. Attendant le gong avant de s'élancer, arrachant la trachée sur le premier qui passait sous sa main, venant briser des genoux alors qu'il se léchait les mains.
— Sweetie est de sortie dis donc. Ricana Naëlle.
Comment détendre la patronne en une fois.
Aaron prit le temps de s'occuper des mecs un par un, esquivant les coups des autres tout en terminant les mecs au sol, éclatant des crânes avant de se redresser pour les derniers. Il se lança aussi vite sur eux, s'occupant de leurs cas en leurs brisant les os à tour de rôle, finissant par se lasser visiblement quand il leur écrasa la trachée avant de se redresser, ressortant de l'arène en se léchant les mains. Il revint vers moi avec un grand sourire, s'arrêtant devant moi.
— Tu vas devoir me terminer ma noiraude.
— Je vois ça. Riais-je.
— Très beau combat monsieur Aaron. Lui sourit Elena.
— Oh un combat c'est quand ton adversaire rend les coups. Ricana Aaron. Ça c'était pas du combat. J'ai juste encore plus faim c'est nul.
— On se fera ça en rentrant. Ricanais-je
— Toi tu sais me parler ma noiraude. Répondit Aaron dans un grand sourire. Tu me fais un effet... Pfiouuu.
— Sexe et combat, même tension. Ricana Elena.
— Les deux en même temps c'est encore mieux. Rétorquais-je dans un grand sourire
— Grave. Pour ça que j'adore combattre Arno. Ricana Aaron en s'allumant un mélange.
Jo et Carla revint dans l'entrepôt, l'air plus détendu et rejoignirent le groupe.
— On a loupé quelque chose ? Sourit Carla, les bras enroulés autour de celui de Jo.
— L'air frais fait du bien ? Ricana Naëlle
— Oui. Beaucoup de bien. Ricana Carla.
John s'avança vers Elena, posant sa main sur son épaule, un sourire en coin.
— Je crois que c'est à ton tour... Toujours partante ?
— Tu rigoles. Ricana Elena. Le spectacle est sympa mais c'est toujours mieux de participer.
— Hâte de voir si vous vous battez comme vous tirez. Souriais-je
— J'espère que je ne vous décevrais pas alors. Sourit Elena en partant vers l'arène.
Elle retira son débardeur et entra dans l'arène en treillis et brassière de sport. Prenant le temps de s'étirer tout en guettant l'arrivée de ses futures adversaires.
Je me concentrais de l'autre côté de l'arène sous le rire de Aaron et Naëlle, m'allumant un mélange en les ignorants. Trois mecs entrèrent aussi vite et je grognais en les fixant. Devinant d'ici que c'était de beau abruti.
— Sérieux ma beauté, tu veux pas plutôt qu'on ailles s'amuser dans ma voiture ?
— Moi, je me glisserais bien entre ses jambes.
— Ooouais, bandante.
— Et très gourmande, abrouti di fouilli dé mérdé. Répondit Elena en se mettant en position.
— Hé la demoiselle. Criais-je. Castre nous ça putain !
Le gong se mit à retentir et les hommes se placèrent alors tout autour d'Elena, l'un d'eux se frottant son membre par-dessus son pantalon.
— Putain, je vais tellement te baiser que tu pourras plus marcher pendant des jours.
— Pour l'instant, je ne vois que des vantards... Sourit Elena. J'attends que vous finissiez de vous exciter ou vous allez vous décider à me montrer ce que vous savez faire ?
Le plus vantard s'approcha alors d'elle, tenant une garde des plus approximative, laissant alors des grandes ouvertures d'attaques pour Elena qui se laissa glisser sous les jambes de l'homme, passant derrière lui avant de se relever tout en lui agrippant les couilles, tirant alors violemment vers elle pour le faire chuter au sol avant de s'assoir dessus pour lui rompre la nuque.
Un large sourire s'étira sur mes lèvres et je l'observais avec attention, ne la lâchant pas du regard.
— C'était tellement petit que j'ai failli les louper. Ricana Elena en regardant les deux autres.
Les deux hommes la prirent un peu plus au sérieux et lancèrent leurs poings vers elle. Elena contra alors le premier, encaissant le poing de l'autre dans le ventre. Elle recula rapidement, tournant sa tête derrière elle puis s'élança vers le grillage, sautant dessus pour se projeter violemment sur eux, donnant alors un coup sec de chaque bras dans leur trachée, les tuant aussi vite. Elle se positionna au-dessus des corps en souriant puis ressortit de l'arène, retournant vers moi.
— Jé croua qu'ils ont plou dé péti crou. Ricana Elena.
— Je crois surtout qu'ils étaient pas à votre hauteur. Ricanais-je
— La première erreur d'un combattant monsieur Nicolino c'est de sous-estimer son adversaire. Je ne fais jamais cette erreur. Mais j'ai encore du travail pour arriver à vos niveaux.
— T'as assurée ma belle ! S'exclama Carla en lui souriant.
— Je pense que les combattants d'ici ne sont pas vraiment à votre niveau. Mais je me suis bien amusée.
— Vous avez l'air de vous débrouiller déjà pas mal. Pardon j'y retournes. Ça m'a donné faim.
Je me dirigeais vers l'entrée de l'arène, étirant mes muscles avant d'entrer dans l'arène. Observant entrer trois mecs avant que je ne me mette à rire.
— Les autres crèvent de peur ou quoi ? Ça me fait même pas deux minutes ça putain. Alors les peureuses ? Vous vous pissez dessus ou quoi ? Que de la gueule les Siciliens. Provoquais-je dans un grand sourire. Ça fait les malins et ça combat que les demoiselles.
Je continuais de m'étirer, un grand sourire s'étirant sur mes lèvres quand je vis d'autres mecs entrer, un grand bien musclé se joignant à la partie.
— Eh bah vous voyez quand vous voulez. J'ai cru qu'il y avait que les siciliennes qui avaient des couilles dans ce pays.
J'étirais mon cou en me mettant en position.
— Tu dis combien ma blondinette ?
— Cinq minutes ! Hurla Aaron
— Quatre. Répondis-je. Oublie pas le chrono.
Le gong sonna et je m'élançais aussi vite, brisant la nuque du premier avant de briser le bras du second, enchainant sur des genoux éclatés avant de me diriger vers le grand.
— Putain je te garde pour la fin toi. J'espère que tu fais pas que vendre du rêve.
Je retournais vers les autres, enfonçant mon poing dans un visage, accompagnant le mec au sol avant d'enfoncer mon pied dans sa cage thoracique, relevant la tête pour me mettre à courir après les autres, brisant leurs nuques pour retourner à ceux avec les genoux brisés, venant m'asseoir sur eux afin de les terminer avec mes poings.
Je stoppais mes gestes alors que je sentais un picotement, tournant la tête en regardant le gros.
— Pardon j'arrive. Ricanais-je.
Je me redressais aussi vite, me précipitant pour l'enchainer de coup, finissant par me reculer en un bond, l'observant chuter au sol raide mort.
— Bon bah... Toujours pas.
Je ressortis de l'arène, me dirigeant vers Aaron.
— 4h30... Ricana Aaron.
— Merde encore égalité. Grognais-je
— Ça aurait été mieux avec des Siciliennes. Hein princesse. Marmonna John.
Je me tournais vers John, un grand sourire sur les lèvres.
— Je dis pas non avec des siciliennes en effet. Tu t'es pas senti visé par la paire de couille manquante rassure moi ?
— Je suis tranquille concernant mon équipement de Sicilien, enfoiré. Ria John.
— Oufff me voilà rassuré. Ricanais-je
J'attrapais mon tee-shirt le remettant avant d'attraper une cigarette, me postant tranquillement à côté d'Aaron.
Je vis Naëlle parler avec John, puis il retira sa chemise et la posa sur une chaise, craquant sa nuque tout en enroulant ses muscles en partant vers l'arène.
— Alors là, je suis curieuse. Sourit Elena.
— Et voilà, elles en ont toutes après le samurai. Me plaignis-je faussement auprès d'Aaron.
— Tu peux pas concurrencer que veux tu. Ricana Aaron. Je te consolerais en rentrant va. Une ptite pipe et au lit.
John arriva sur l'arène alors que des sous-vêtements atterrissaient sur le grillage, accompagnés des cris de femmes. Il tourna la tête tout autour de l'arène tout en levant un sourcil avant de hausser les épaules, attendant ses adversaires. Voyant trois hommes arrivaient, John secoua la main devant eux tout en regardant le gérant.
— Mettez-moi les combattants restant. Qu'est ce que vous voulez que je fasse de ça ! Grogna John.
— Oh bordel. Riais-je.
Je me précipitais vers Naëlle, caressant son ventre en la fixant avant qu'un sourire ne s'étire sur mes lèvres.
— C'est gentil de pas avoir planqué ça ailleurs. Soufflais-je avant de l'embrasser sur la joue.
Je repartis aussi vite, lançant une lame à Aaron avant de faire le tour de l'arène, égorgeant les pétasses en passant, revenant tranquillement vers Naëlle en lui tendant sa lame.
— Merci Matriochka.
— Merci mon beau. Ricana Naëlle avant de lécher le sang sur la lame.
Le combat de John commença réellement avec une quinzaine de mecs, et je restais à côté de Naëlle avec Aaron, devinant bien qu'il allait falloir la tenir au cas où.
Forcément le combat fut une mise à mort, John ressortant tranquillement de l'arène pour se diriger vers Naëlle. On s'éloigna avec Aaron dès que John fut à portée de la dame. Repartant nous poster plus loin au cas où.
— C'est pas ouf sérieux le niveau ici quand même... Soufflais-je. Même pas de quoi s'amuser vraiment en fait.
Je me tournais vers la demoiselle Castello, haussant un sourcil.
— Vous avez pas mieux en niveau ?
— C'est une adresse qui vient de Ricardo, alors surement que oui. Il faudrait que je passe un appel pour en avoir une autre si vous voulez.
— C'est clairement que des amateurs là. Si vous trouvez mieux ce sera avec plaisir. Souriais-je
Elle prit alors son téléphone et s'éloigna un peu du bruit pour passer son appel. Au bout de quelques hochements de tête, elle revint vers le groupe et leur proposa un autre endroit.
— Il y a un tournoi qui commence dans trente minutes si vous voulez. Il ne s'organise qu'une fois par an mais c'est du haut niveau. Combattants internationaux. Je ne sais pas si ça peut vous convenir. Demanda Elena à Naëlle et John.
— Ça peut pas être pire qu'ici et vu comment les deux sont excités... C'est pas de refus. Confirma Naëlle
— C'est à une quinzaine de minutes. Sourit Elena. J'espère que vous vous amuserez plus monsieur Nicolino.
— C'est celui qui autorise les lames ? S'excita Carla.
— Oui. Combats dans plusieurs disciplines. Acquiesça Elena de la tête.
— Putain ! Depuis le temps que je voulais le voir. Sautilla Carla
— Il fait son difficile sur trop de choses ma noiraude. Ricana Aaron. Allons-y.
— Y'a pas de mal à être difficile. Grognais-je. Merci pour votre trouvaille Mademoiselle. Remerciais-je dans un sourire la demoiselle Castello.
— C'est surtout une chance que la date soit aujourd'hui. Mettons-nous en route.
On se dirigea vers la sortie, évitant les gonzesses en grimaçant avant que je ne me mette à pester sous le rire des faucons.
— Putain on m'a mis la main au cul ! Hallucinais-je. Nan mais c'est des dingues !
— Ça s'appelle tâter le terrain. Ria Santana
— Est-ce que je les tâte comme ça moi ! Nan mais... Pays de dingue.
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