Chapitre 34_ Balade en bateau
On redescendit fin de matinée de la chambre, et mon samurai alla trouver Uta afin d'effectuer avec lui le combat promis. Uta resta concentré dans son combat contre John, montrant son meilleur niveau face à lui. Je fus impressionnée de voir son niveau réel, ne le quittant pas du regard et l'observant attentivement afin de voir ses progrès. Je pus constater les techniques que lui avaient appris John, remarquant la facilité avec laquelle Uta les avaient déjà assimilés.
Il était déjà clairement redoutable pour un « enfant » de onze ans, même pour un enfant de notre clan.
John se tourna vers moi à la fin du combat, un sourire aux lèvres, visiblement très satisfait lui aussi de ce combat alors qu'Uta m'observait avec anxiété.
— Il apprend vraiment vite. C'est vraiment plaisant de travailler avec lui.
— Tu as vraiment fait d'énormes progrès Uta, je suis impressionnée. Certaines techniques que tu as apprises sont difficiles à maitriser pour d'autres et tu les a déjà maitrisé avec une grande facilité. Tu es déjà très fort, tu peux être fier de toi. Moi je le suis. Le félicitais-je
Un grand sourire s'étira sur ses lèvres et il me remercia avant de sortir de la salle d'entrainement. Je me tournais vers mon samurai, lui souriant.
— On dirait pas mais il est fou de joie. Il aime vraiment travailler avec toi. Merci beaucoup de lui apprendre ce que tu sais, ça compte pour lui. Remerciais-je mon samurai.
— Je prends autant de plaisir. Il est sérieux et investit. N'importe quel maître serait heureux de pouvoir lui enseigner.
— Il assimile vraiment rapidement. C'est vraiment impressionnant. On ne peut pas nier qu'il a ça dans le sang comme Hakane. Clairement de famille... À ce rythme là ça me fait me demander le niveau des miens à son âge.... Murmurais-je
— Je suis sûr que tu en as déjà une petite idée. Ricana John.
John remis son sweat et l'on quitta la salle de sport, rejoignant les autres qui nous attendaient devant la villa afin de monter en voiture. Nous avions convenu aujourd'hui de passer l'après-midi sur le bateau appartenant à John, voulant en profiter pour faire découvrir aux enfants l'île vu de la mer.
Arrivé sur le quai on monta à bord et je laissais John faire visiter le bateau alors que je rejoignais l'avant du bateau, souriant en me rappelant la soirée que nous avions fait.
Le bateau démarra, sortant du port avant qu'on ne s'arrête au bout de quelques minutes et Angelo m'appela afin que je les rejoignes pour manger. Je descendis au pont inférieur, rejoignant tout le monde à l'ombre alors que le repas avait été disposé, prenant place avec mon samurai en souhaitant un bon appétit à tout le monde.
— Je crois que le bateau n'est jamais sorti avec autant de monde à son bord. Sourit Carla
— Ça aurait été difficile. Répondit John. Un bateau familial pour une famille qui n'en était pas une. Il prend au moins toute sa valeur aujourd'hui.
— Pardon mais... Ça a toujours été ça ? Même avant le drame qui a touché votre famille ? S'étonna Nino.
— Un père marié à son travail et une mère qui, passé les trois premières années de ses enfants, estimait pouvoir ressortir pour des galas et autres festivités mondaines. Le drame a été juste une excuse de plus... Répondit John. Je pourrais te montrer des photos de famille, très convaincantes d'ailleurs si tu oublis le fait que ce n'était que pour donner l'illusion pendant des réceptions. Père dévoué, mère aimante, les commentaires ne manquaient jamais. Ricana nerveusement John.
— C'est chaud... Souffla Nino. Dans nos quartiers on croit toujours que les riches sont tous heureux mais au final si je compare, j'ai eu enfance clairement plus heureuse que la vôtre. Mais bon le père dévoué... De ce que j'en ait vu quand il est venu... Non c'est pas la première impression que j'ai eu. Après, je me suis dit que c'était de la pudeur mais vu l'attitude de Matriochka avec... Je me suis bien douté que ce n'était pas ça. C'est malheureux de passer à ce point là à côté des choses importantes. Au final, Vincent a joué tous les rôles. Vraiment impressionnant quand on se contente juste de l'observer.
— Vincent à fait bien plus que ça. Père, mère, il a aussi fait en sorte que Carla soit inscrite dans les meilleures écoles. Il m'avait promis qu'il s'occuperait d'elle en mon absence, et elle n'a jamais eu besoin ni de notre nom ni des finances de la famille pour prouver qu'elle valait déjà mieux qu'eux.
— Tu as réussi sous le nom de Moore. T'es pas moins méritant que moi. Lui sourit Carla. Nous avons tous deux montés notre empire et grâce à Vincent, nous avons maintenu un équilibre.
— Il est vraiment remarquable c'est clair. Toujours très discret pourtant.
— Tu le respecte beaucoup. Devinais-je en fixant Nino.
— Je le reconnais oui. Avoua Nino. La personne qu'il est fait que j'ai énormément de respect pour lui, et j'apprécie vraiment passer du temps avec. Il a toujours des choses à m'apprendre. J'aime assez les différentes facettes qu'il peut avoir, c'est très amusant de passer du temps avec. C'est aussi pour çà que leurs virées m'a intéressé, je suis vraiment intrigué de voir ce que donne quelqu'un qu'il a formé depuis si longtemps. Elle doit avoir un niveau vraiment remarquable.
— Oh, tu vas être très surpris. Sourit Carla. Elena est redoutable. On ne le devine pas quand on la voit, mais met lui une arme à feu dans les mains ou un arc et c'est une toute autre personne. C'est la seule amie que j'ai toujours eue et c'est aussi grâce à Vincent.
— Oh Nino est bien le dernier à se fier à ce genre de chose. Le physique et compagnie je veux dire. Expliquais-je à Carla. Il faut déjà qu'il estime beaucoup une personne pour qu'il reconnaisse ouvertement qu'il la respecte. Il est réellement curieux de voir le niveau d'Elena, mais il ne s'attend pas à voir une débutante, il n'aurait pas proposé d'y aller sinon. Il respecte assez Vincent pour ne pas prendre à la légère sa disciple.
Le repas continua sous la bonne humeur et les rires des enfants et après un bon café préparé par Vincent, John se leva de table, le sourire aux lèvres en regardant les enfants.
— Bien. Si tout le monde à finit de manger, les cabines sont disponibles pour enfiler vos maillots de bain. Sourit John. Qui veut se baigner en pleine mer ?
On attrapa les enfants, et je les changeais pendant que les hommes se mettaient en maillot. Leurs rendant les enfants quand ils étaient en maillot de bain avant que je ne puisse me changer.
Je revins finalement quand tout le monde était à l'eau, attrapant Iris pour laisser Angelo rejoindre les petits dans l'eau. Je descendis sur le ponton, m'asseyant avec Iris tout en observant les enfants jouer, veillant à ce qu'elle soit tout de même à l'ombre. Je regardais John en coin, m'amusant de le voir s'assurer X fois que tout le monde avait bien tout ce qu'il faut.
— Tu fous ton cul à l'eau ou t'as besoin d'aide ? Ricanais-je
— Je vais y aller. Ria John. Je veux juste être sûr que les enfants aient tout ce qu'il faut.
— Ça a l'air oui ne t'en fait pas. Allez à l'eau.
Il m'embrassa alors Naëlle dans le cou, me complimentant sur mon maillot de bain puis exécuta un plongeon.
Je ricanais en l'observant dans l'eau, finissant par capter qu'Iris s'était endormis je me levais, remontant dans le bateau afin de nous poser à l'ombre pour que je m'allonge, la gardant contre moi pour la laisser dormir.
Au bout d'un moment je relevais le regard, observant un samurai trempé arriver.
— Je vais rester avec elle si tu veux. Va te rafraichir, ça te fera du bien. Me proposa John.
— Je n'ai pas rêvé, tu as fait un concours de plongeon ? Demandais-je avec un sourire en coin
— Oh... Le concours... Sourit John en se grattant la nuque. Juste un petit.
— Qui a gagné du coup ? Ricanais-je en me redressant
— Mila. Ria John. Elle a travaillé une technique de ce qu'elle m'a dit. C'est surtout la technique, je saute en même temps que mon frère pour faire plus de vague.
— Oui ils ont surtout bossé leurs conneries ensemble. Riais-je. Pas jumeaux pour rien.
— Le manque de règles établies leur a donner l'avantage. Ria John.
— Tu t'habitueras va. On finit vite par anticiper leurs conneries. Le pire c'est quand ils sont en groupe.
Je me levais, embrassant longuement mon samurai avant de lui tendre Iris.
— Tu es sûr ? Sinon je peux rester et me baigner plus tard tu sais.
— Je suis sûr. Va profiter. Me sourit John en prenant Iris soigneusement dans ses bras.
— T'en fais pas elle n'a pas le sommeil léger. Souriais-je avant de l'embrasser dans le cou.
Je redescendis sur le ponton, allant dans l'eau avant que mes deux aliens ne se ruent sur moi, me montrant comment ils sautaient trop bien sous le rire de Cole et Angelo.
Je finis par remonter dans le bateau, cherchant mon samurai avant de le trouver à l'écart avec un Jo qui semblait lui expliquer comment changer Iris. J'attrapais mon téléphone, filmant un peu avant d'envoyer la vidéo à Vinvin avec le message « Premier cour clandestin de John ».
Je vis Jo rire, voyant John se mettre à stresser et je ne pus retenir mon ricanement avant de m'approcher.
— Ah oui ? C'est quoi le temps qu'il faut. Je peux m'entrainer sur un poupon ? Attend je vais pas commander un poupon bordel. Comment j'vais faire ? Putain... Répondit John.
— Sinon, tu restes réaliste et tu te dis que ça viendra. Mais tu as réussi à rendormir Iris. Ricanais-je en m'approchant. En soit tant que la couche est bien mise et que ce n'est pas trop serré, c'est bon. Mais tu pourras demander à Angelo si tu veux t'entrainer encore. Il a une bonne expérience avec les trois.
— Izana... Sursauta John en tournant la tête. Je... Jo me montrait... Je crois que c'est bon, j'ai fais attention. Tu as pu te rafraichir ? Tente d'esquiver John.
— C'est pas trop serré ? Feignis-je de m'inquiéter en me penchant vers Iris.
— Tu crois ? Paniqua John en se penchant rapidement vers Iris. Je peux recommencer... Attend je prends une autre couche, elle attache pas plus celle-là hein...
Je me mis à rire en attrapant Iris, secouant la tête devant la tête de mon samurai.
— Pardon c'était trop tentant. Riais-je.
— C'est pas drôle Izanami... Sourit John la main derrière la nuque. C'est super technique. T'es sûr que c'est pas serré ?
— Tant qu'elle est pas bleu... C'est que non. Ricanais-je en la reposant avant de vérifier la couche.
Je resserrais un peu, vérifiant qu'elle était bien mise.
— Bon au pire tu prendras des cours avec Angelo si ça te stresse tant que ça. Souriais-je
— Oui... Angelo. C'est bien ça. Tu te rends compte, y a même un temps à respecter... Ils le disent pas ça dans les vidéos. Je vais voir avec Angelo, t'as raison.
Je portais Iris contre moi, regardant Jo en coin qui était complétement mort de rire.
— Rassure moi. Tu n'as pas regardé de vidéo d'accouchement hein ?
— Pas encore, Pourquoi ? Faut que je regarde ?
— Surtout pas. D'ailleurs, je vais te priver d'internet et de vidéo hein. C'est mieux.
— Non... Attend j'en étais au bain du bébé...
Jo s'éloigna complétement mort de rire, rejoignant les autres alors que je soupirais.
— John. Juste. Plus de vidéo. Tu veux apprendre pour ton fils, c'est très bien. Mais tu peux aussi demander conseil et apprendre avec Iris. On va pas te lâcher dans la nature ou te juger sur ce que tu va faire. Juste, respire mon samurai.
Je m'approchais de lui, l'embrassant dans le cou.
— Ça viendra tout seul avec les bons conseils. Et puis tu as un bon instinct. Le rassurais-je
— Je veux juste faire bien et pouvoir m'en occuper. Mais ok, plus de vidéo. Je verrais avec ton père. Sourit John.
— Merci.
Je l'embrassais, souriant avant d'amener Iris vers les tables pour lui donner son goûter.
— Tu peux appeler les petits pour leurs goûter s'il te plait ?
Les enfants arrivèrent peu de temps après et John sembla en profiter pour proposer une chasse sous-marine à sa sœur, entrainant Jo avec eux. Ils revinrent plusieurs minutes plus tard, comparant leurs prises avant que les enfants ne débarquent pour voir leurs poissons.
Après avoir stocké les poissons et rangé son matériel, John revint près de moi.
— Si tu as fini avec les enfants, j'ai une petite activité qui pourrait te plaire. Me Sourit John après m'avoir embrassé.
— Bien sûr. Je te suis. Souriais-je
Il me prit la main et m'amena sur le ponton avant de me demander de rester sur le côté, se dirigeant directement derrière lui. Il ouvrit une grande porte puis commença à sortir le premier Jet-Ski.
— Oh excellent. Souriais-je
— On pourra emmener les enfants après mais je voulais en profiter en peu avec toi d'abord. Me sourit John en sortant le deuxième.
— Oui c'est une très bonne idée. Confirmais-je. Moi qui suis privée de moto pour l'instant !
Il mit alors les véhicules à l'eau, me tendant la main pour m'aider à m'assoir, m'installant le cordon de sécurité au poignet avant de monter à son tour sur le sien.
— En cas de chute, le cordon coupera le moteur directement. Le reste, c'est comme une moto. Tu devrais pouvoir te faire plaisir.
— D'accord. Eh bien testons ça ! Lançais-je avant de démarrer le jouet. Le temps de prise en main et on se fait une course ?
— Je me demandais quand tu allais le proposer. Ria John.
— Eh bien qu'est ce qu'on attend alors ? Ricanais-je en lançant le jet-ski
Je pris le temps de bien manier le jet-ski, finissant par le lancer vraiment à pleine vitesse, poussant des cris alors que je m'envolais avec le jet-ski sur les vagues.
— Putain c'est trop bien ce truc ! M'écriais-je.
Je m'amusais ainsi un moment, riant à chaque vague me faisant m'envoler.
— On la fait cette course ou tu veux battre le record de saut en hauteur à Jet-ski ? Eclata de rire John.
— Y'a un record ? C'est quoi le record ? M'écriais-je en prenant une vague
— Ne lui répond pas ! Hurla Angelo
— Vas y je vais tenter quand même ! Je suis sûre y'a moyen !
Je me mis à contre courant après être reparti un peu plus loin, me remettant en position avec un grand sourire.
— Allez ! À fond la caisse !
Je donnais un grand coup d'accélérateur, poussant des petits cris d'excitation alors que je percutais une des vagues faites par mon samurai, décollant pour passer au dessus de lui avant d'atterrir quelques mètres plus loin.
— Putain c'est trop bien ! Oh je la refais !
Je fixais mon samurai qui avait tendu le bras, prenant la grosse vague à pleine puissance. Je poussais des petits cris en passant au dessus de mon samurai, atterrissant plus loin avant d'écarter les bras avec un grand sourire.
— C'est qui le patron ?
— Aucun doute. Ria John. C'est toi mon amour.
Je me rapprochais du bateau, tendant la main vers Uta.
— Viens Uta. Mets un gilet au cas où.
Hakane enfila un gilet à Uta, l'aidant ensuite à monter pour le mettre devant moi.
— Tu te tiens au guidon surtout. Souria Hakane avant de se reculer.
Je calais Uta avant de relancer le jet-ski, le laissant s'habituer à la vitesse progressivement.
— Attention, on teste le saut maintenant. Ricanais-je.
J'accélérais totalement, faisant plusieurs sauts avec lui alors qu'il riait de bon cœur avant de finalement revenir vers mon samurai.
— J'en connais deux autres qui n'attendent que ça. Ria John. Merci pour ces beaux sourires.
— Tu prends Mila ? Elle va vouloir sauter aussi je te préviens. Ricanais-je
— Oh ça, c'est pas un problème. Ria John en relançant le jet-ski en direction du bateau.
Je fis encore quelques sauts avant de ramener Uta vers le bateau, lui demandant si ça lui avait plu. Il confirma avec un grand sourire, aidant ensuite Aylan à venir prendre place. Je vérifiais son gilet, lui demandant de bien se tenir alors que je le bloquais avec mon corps. Je finis par démarrer, prenant de la vitesse au fur et à mesure.
— Tu es prêt mon alien ?
— Ouiii !
Je riais avant d'enclencher les pleins gaz, prenant plusieurs vagues avec lui alors qu'il riait de plus belle. Je me rapprochais finalement du bord, Cole attrapant Aylan avant de m'aider à descendre.
— Nino, je vois que t'en meure d'envie. Ricanais-je en lui montrant d'un geste de bras. Épate nous donc.
— Avec plaisir ! Merci !
Nino monta sur le jet-ski, mettant le bracelet de sécurité avant de démarrer, et je m'assis au bord du ponton, ricanant en le voyant s'amuser.
— Attention les têtes ! Hurla John en passant en dessus de nous
Je me baissais juste à temps pour voir passer un jet-ski au dessus de nous, clignant des yeux en voyant John atterrir plus loin.
— Ayé j'ai vu un alien volant. Riais-je
Il revint finalement vers nous, et Cole fit descendre Mila, mon samurai proposant à Jo d'essayer avant de venir s'asseoir à côté de moi.
— Ils vont vraiment bien dormir avec toute ces émotions. Merci pour la journée.
— J'ai un accord avec eux. Faire sourire leur maman. Sourit John en regardant Jo et Nino s'amuser. Là c'est même mieux, tout le monde sourit. Ce sont des images très agréable que vous me donnez. Merci à vous.
Je m'appuyais contre lui, l'enlaçant après l'avoir embrassé.
— J'ai prévu une soirée à deux sur le bateau, j'espère que tu n'es pas trop fatiguée. Je laisse notre deuxième bateau à Jo, il avait l'air heureux de la proposition.
— Non c'est parfait. Souriais-je. Cela nous fera aussi du bien.
— Je ferais tout pour te rendre heureuse. Je te le promets. Me susurra John en inclinant sa tête contre celle la mienne.
Je relevais la tête, m'emparant de ses lèvres en caressant sa joue avec ma main.
L'après-midi passa ainsi très vite, et il fut vite temps de retourner au port pour ramener tout le monde. Le trajet du retour servit ainsi à tout le monde de se changer, et Hakane en profita lui pour me tendre mon sac avec un sourire en coin.
— Tes affaires de rechange.
J'avisais le sac avec un œil méfiant, soupirant avant d'aller me changer, prenant une douche avant d'aviser la tenue. Hakane avait pris soin de prendre une robe rouge très échancrée, autant au niveau des cuisses que de la découpe en haut, et il vint m'aider pour la mettre correctement.
— Allez hop, on va rejoindre tout le monde. Décida-t-il en m'entrainant avec lui.
J'embrassais mes enfants, souriant en les voyant bailler de plus belle, Uta ayant déjà sombré dans les bras de Ritchi. Je promis d'ailleurs à Ritchi que je l'appelais s'il y avait un souci, souhaitant une bonne soirée à tout le monde.
On quitta ensuite le port de nouveau, John nous éloignant de tout alors que j'en profitais pour me fumer une cigarette.
Lorsqu'on fut assez loin pour être tranquille, John coupa les moteurs, enclenchant l'ancre du bateau avant de revenir me trouver sur le pont, me tendant un verre.
— Tu es encore une fois magnifique. Je ne me lasse pas de te regarder.
— Surprise d'Hakane surtout. Ricanais-je. Apparemment tu dois être son cobaye favori.
— Clairement. Ricana John. Mais je ne vais pas m'en plaindre
Il posa ses avants bras sur le rebord du bateau, le regard fixant l'horizon.
— Ce matin je t'ai dit que j'avais une chose à te dire concernant une décision que j'avais pris mais qui nous concernait tous les deux.
— Oui en effet. Qu'est ce qui se passe ?
— J'ai longuement réfléchis ces derniers temps et me marier avec toi, avoir un enfant de de toi, je crois que je ne pourrais jamais être plus comblé que ça. Commença John et plongeant son regard dans le mien. Je me suis renseigné... et oui, encore sur internet. Ricana John. Mais c'était surtout concernant les moyens dont les femmes disposent pour la contraception. Tout ce que j'ai pu voir, n'est pas sans conséquence sur le corps et je refuse que tu refasses une intervention, tout comme je ne veux pas t'imposer une autre grossesse.
Il lui prit les mains, lui souriant tendrement.
— J'ai vu qu'il y avait un moyen pour les hommes qui ne demande que dix petites minutes et ce n'est même pas une intervention chirurgicale. J'ai vu avec Ritchi et je devrais avoir rendez-vous quand nous rentrerons à Los Angeles. Une vasectomie est pour moi la solution idéale pour nous deux.
— Tu.... Vasectomie... Mais tu es sûr de toi ?
— Je ne décides rien sans y réfléchir et c'est sans conséquence. La seule différence est que je ne pourrais plus faire d'enfant et toi, ça ne touchera pas à ta santé. Ritchi me programme ça à HOPE. Il n'y vraiment rien de grave. Lui sourit John. Pourquoi serait-ce toujours à la femme de subir la contraception. Je peux le faire alors je le fais. Tu es la seule femme pour qui j'ai envie de la faire.
— Mais... Et si tu reveux un enfant plus tard ?
— Pourquoi ? Tu en veux un autre ? Ricana John. Si ce n'est pas de toi, je n'en voudrais pas d'autres. On va se marier, ce n'est pas un engagement que je prends à la légère. Je ne vois pas comment te montrer que je ne veux que toi. J'aurais adopté si tu n'étais pas tomber enceinte. Je ne veux aucun enfant si ce n'est de toi.
Je pris une profonde inspiration, passant une main dans mes cheveux en réfléchissant à ce qu'il venait de m'annoncer.
— Si tu as pris cette décision c'est que tu es sûr de toi, tu ne prendrais pas ce genre de décision à la légère. Je trouve ça dingue comme décision même si je la comprends Je respecte ton choix même si tu as pas besoin de ça pour me prouver tout ça. Mais je ne peux pas nier que quatre enfants à éduquer et à aider à grandir ce sera déjà du travail et du temps.
— Et je serais là pour t'aider. Et oui, ce n'est pas une décision à la légère ni d'ailleurs pour te prouver quoi que ce soit. Tu me connais et tu sais à quel point je t'aime. C'est juste un acte qui ne me demande rien et qui sera un plus pour ta santé. Bon y a deux mois à attendre pour que ce soit viable mais après nous serons tranquille. Câlin illimité sans un risque de 2,5 pourcents. Ricana John. Cette solution n'a pas de pourcentage d'erreur. Ça me semble parfait.
— D'accord.
Je m'approchais de lui, l'embrassant doucement avant de reculer mon visage.
— Et si nous profitions de cette soirée mon samurai ? Souriais-je
— Vincent nous a préparé un festin. Installe-toi à table, je vais faire réchauffer notre repas. Répondit John avant de m'embrasser dans le cou.
J'allais m'installer à table, attendant sagement le retour de mon samurai. Il revint en souriant, leurs deux assiettes chaudes en main et les posa sur la table.
— Alors ne me demande pas pourquoi, mais d'après le mot que je viens de lire dans le sac repas, c'est des tagliatelles aux bœuf Stroganov. Je ne connais pas mais Vincent a écrit que c'était une spécialité russe.
— Du grand Vinvin. Riais-je. Bon appétit alors.
On commença à manger, savourant le petit plat que Vincent leur avait préparé. On parla de beaucoup de chose, savourant le moment pleinement. Lorsqu'on eut fini nos plats, John alla chercher le dessert et encore une fois, Vincent avait préparé une surprise.
— Bon, je crois que Vincent a choisi un diner à thème. Ria John. C'est du... Un... Syr... niki. Annonça John en lisant le mot de Vincent. Des Syrnikis. C'est ça. Bon c'est aussi une spécialité russe. Ria John.
— Bordel il a fait des recherches ! Riais-je. Eh bien goûtons ça.
— Sa capacité à surprendre est toujours aussi développée. Ria John. Oh, il m'a envoyé un message, ton piano est en place et il l'a accordé lui-même après avoir montré sa surprise à Cole. Cette semaine lui fait vraiment beaucoup de bien aussi. Sourit John.
— Clairement. Ricanais-je. La surprise de Cole ?
— La surp... Euh... Oui. J'ai voulu le remercier pour mon deal avec Carla et... Je voulais te faire la surprise aussi mais il me donne quelques cours de guitare. Je lui ai fait installer un studio d'enregistrement au sous-sol. Comme ça même en vacances il pourra composer ou enregistrer s'il en a envie.
— Ohh... Bordel les connaissant ils doivent déjà le tester avec Aaron... Il doit être heureux comme pas possible.
— Si c'est le cas c'est parfait. Ça veut dire qu'il a aimé. Sourit John.
Il se pencha sur le côté de la table puis se redressa avec deux flûtes et une bouteille de champagne.
— Ritchi m'a dit que tu pouvais boire un verre. Ça te dit ?
— Bien sûr. Souriais-je
Il versa alors deux verres de champagne, me tendant mon verre avant de présenter le sien pour trinquer, le sourire aux lèvres.
— À notre magnifique semaine de vacances.
— À notre semaine de vacance et à ce ptit bout qui va bientôt arriver. Trinquais-je
— Oui. À notre enfant.
On but tranquillement notre verre puis John se leva pour débarrasser, m'embrassant avant de repartir à l'intérieur du bateau.
— Je crois que tu sais où se trouve la musique si tu en veux. Ricana John.
Je ricanais avant de me lever, me dirigeant vers la chaine pour enclencher la musique avant de me mettre à danser. Quelques minutes plus tard John vint poser ses mains sur mes hanches, commençant à danser avec moi tout en suivant mes mouvements. Je dansais avec lui un moment, un sourire en coin finissant par s'étirer sur mes lèvres.
— Tu as l'air tendu mon samurai...
— Il y a une question qui me travaille depuis un moment. Répondit John en posant une main sur ma cuisse, la remontant doucement.
— Laquelle ? Soufflais-je
Il continua de remonter sa main, se faufilant directement entre mes jambes.
— Je crois que je viens d'avoir ma réponse. Souffla John en commençant de me caresser.
— Oh bordel. Gémis-je. J'en déduis que la réponse te plait.
— Énormément. Répondit John avant de plonger ses lèvres dans mon cou.
Je glissais ma main derrière moi, venant défaire son pantalon afin de m'emparer de son sexe, le caressant doucement. Il plaça alors ses mains de chaque côté de la robe et la souleva lentement avant de parcourir doucement les courbes de mon corps du bout de ses lèvres, me faisant ensuite tourner lentement face à lui avant de m'embrasser longuement.
— Et si tu me prenais ?
Il retira son sweat avant de laisser tomber son pantalon au sol, m'attrapant par les hanches tout en reculant jusqu'au canapé avant de me faire m'assoir sur lui, me pénétrant aussi vite.
Je m'agrippais à lui aussi vite, passant mes doigts dans ses cheveux pour les tirer en arrière, alors que je plongeais mon visage dans son cou, venant le mordre violemment.
— Putain. Tu m'excites... Gémit John en agrippant mes hanches avant d'intensifier ses coups de rein.
J'enfonçais mes ongles dans son crâne, renforçant ma prise dans son cou en le mordant plus sauvagement tout en gémissant. Il me renversa alors sur le canapé, venant mordre sauvagement ma nuque tout en agrippant mes cheveux, me pénétrant plus brutalement encore.
On revint finalement à la villa aux alentours de 11h, Vincent nous accueillant le sourire aux lèvres en nous proposant de boire un café sur la terrasse.
— Le repas vous a plu ?
Je m'approchais aussi vite, enlaçant Vincent.
— C'était parfait. Merci beaucoup
— Ça m'a fait plaisir. Allez vous installer je vous emmène les cafés.
— Tout le monde est là ? Demanda John.
— Cole et Aaron sont retournés au sous-sol, Nino prépare son fusil et... Jo et Carla refont un tour de l'île. Ricana Vincent.
— C'est une grande île. Ricanais-je. Faut le temps de bien la visiter. De nuit on voit pas si bien..
— C'est surement ça. Ria Vincent.
Ils allèrent s'installer en terrasse, saluant Angelo et les enfants qui finissaient leur baignade dans la piscine. Vincent arriva avec les cafés et leur posa sur la table avant de s'excuser, devant aller lui-même préparer son fusil.
— Vinvin, tant que je te tiens. Tu sais que ce soir, tu as interdiction de travailler ? Demandais-je l'air de rien.
— Interdiction ? Mais... Y a Dino et sa femme... Faut bien que...
— La maitresse de maison a parlé. Ricana John. Y a suffisamment de personnel. Donne-leur tes directives et ça ira très bien.
— Tu reçois un ami de longue date, tu ne vas pas passer ta soirée à bosser quand même ? Au pire je m'occuperais de régler leurs cas à ton personnel s'ils bossent pas correctement. Terminais-je plus fort.
Vincent se mit à rire en voyant le personnel détaler, et je bus mon café l'air de rien.
— Je crois que le message est passé. Je vais vous laisser maintenant. Oh tant que j'y pense, John si tu veux voir le sous-sol...
— Oui. On va aller voir ça. Merci Vincent.
— Bon nettoyage, et bon jeu si je te recroise pas Vinvin. Souriais-je
— Elena nous a invité à manger avec elle ce midi. Nous partirons directement de chez elle pour le petit jeu. Bonne après-midi à vous et pensez à tester le piano. Répondit Vincent en repartant.
Je ricanais en le regardant partir, observant finalement Nino qui nettoyait son arme plus loin sous le regard attentif d'Uta.
— C'est qu'il est vraiment motivé Nino dis donc. Ricanais-je
— Trois tireurs avec un esprit compétitif... Oui, clairement tous motivés. Ricana John.
— Niveau défi il s'est vite ennuyé avec ceux du clan. Vincent lui apporte de la nouveauté donc il aime ça. Il était un sniper vraiment très apprécié dans les commandos, mais il n'aimait pas laisser sa famille sans surveillance avec les guerres de gang qu'il y avait... Enfin, dans les nombreuses raisons. Notre première rencontre fut spéciale mais j'ai vite appris à l'apprécier. Il est d'une loyauté sans faille, je suis vraiment chanceuse de l'avoir croisé sur New-York.
— Oui. C'est un homme de valeurs. Je l'aime bien ma princesse. Sourit John en regardant Nino.
— Lui et Aaron en ont vraiment bavés pendant quelques années au clan. Ils m'étaient fidèle avant tout et la période était vraiment délicate. Quand j'ai disparu pendant trois ans, ils n'ont jamais lâché ce qu'ils savaient. Aaron est celui qui a le plus pris sur lui, il a tenu son rôle envers des amis qu'il haïssait, et la majorité des chefs n'ont pas compris pourquoi il avait ma marque sur lui. Après tout ce qu'il y a eu, ça n'a au final fait que renforcer le lien qu'il avait avec Cole car Cole lui a prouvé qu'il ferait tout pour ne jamais le perdre. Nino lui, quand on prend le temps de creuser derrière sa carapace, c'est vraiment un homme remarquable qui met du temps à s'attacher aux gens.
— Je pourrais facilement leur confier ma vie. Je ne pense pas trouver des hommes aussi fidèle et fiable qu'eux. Tu as su t'entourer d'hommes remarquables. Ils ont tous une histoire à eux mais quand je les vois à la demeure, c'est une vraie famille que j'ai en face de moi pas seulement les hommes de la femme au Dragon.
— Ils ont tous des raisons qui les a amenés dans le clan oui. Certains y ont grandis tout comme Jo, Santana ou Ali. D'autres c'est parce que j'ai croisé leurs routes et qu'ils ont décidés de me suivre. Il y a toujours des vécus plus complexes que d'autres. Aaron par exemple, il aurait pus nous haïr profondément. Sa famille a été tué par des hommes qui faisait partie du clan à la base. J'avais lancé un grand nettoyage, et les hommes ont fuis, semant des morts sur leurs routes. Le temps qu'on les rattrape, la famille d'Aaron avait déjà péri. J'ai appris que le fils qui avait survécu cherchait les coupables à travers le pays, alors je lui ai fait amener. C'était sa première rencontre avec des Dragons et Santana. Ça a suffit à le faire vénérer ce clan et à chercher ma trace pendant des années. De mon point de vue il aurait dû m'en vouloir, parce que moi je considérais ça comme de ma faute. C'était des hommes qui m'avait fui qui avait fait ça. Aaron ne l'a jamais vu ainsi lui.
— Et je ne le verrais jamais ainsi. Souffla t-il en arrivant derrière moi, m'embrassant sur l'épaule. Je t'ai trouvé encore plus hypnotisante à chaque rencontre que j'avais avec toi. Merci beaucoup pour le studio John, c'est un magnifique studio. Cole en est fou. Ricana Aaron. Il va sûrement y passer la journée.
— C'est pas grand-chose et ça me fait plaisir que ça lui plaise. Sourit John. C'est une partie qui ne sera pas touchée par les travaux. Elle est à lui.
— Bien, alors je vais en profiter pour tester ce fameux piano. Décidais-je en me levant.
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