Chapitre 33_ Les épreuves de Fabio
Je me levais, laissant tout le monde aller dehors afin d'avoir la place pour ce qui allait suivre. Je retins Uta, laissant passer tout le monde avant de m'asseoir pour lui parler.
— Bien mon bébé dragon. Je vais te demander de combattre le monsieur. Sérieusement, sans retenir aucun de tes coups. Je te demande juste de t'arrêter quand il sera au sol et surtout de ne pas le tuer. La femme que tu ne connais pas, Elena Castello, ce sera elle qui dira quand le combat est terminé. Tu devras à tout prix t'arrêter quand elle le dira. Tu t'en sens capable ? Demandais-je en japonais.
— Oui. Répondit fermement Uta.
— Bien. Fais attention à toi d'accord ? Demandais-je en l'embrassant sur le front.
Je me levais, l'amenant dehors pour rejoindre les autres déjà placé.
— Pardon, me voilà. Donc Fabio Castello. Dans le doute de ton niveau, pour te montrer ma bonne foi à pardonner ton écart, je vais te faire combattre Uta. Le membre le plus jeune de mon clan. Uta, voici ton adversaire pour ce combat. Est-ce que cela te convient Elena Castello ?
— Aucune règles contre. Je valide le combat. Répondit Elena en hochant la tête.
— Donc, si je comprends bien, vous voulez que je combatte un enfant et une femme ?
— C'est là que tu fais une nouvelle fois une erreur Fabio. Tu vas combattre un jeune Dragon et une Napoli.
— Les règles sont simples. Pas d'os brisé, ni de coup mortel. C'est bon pour tout le monde ? Ajouta Elena
Uta se tourna vers moi, haussant un sourcil et Hakane lui traduisit ce que venait de dire l'homme et John. Autant dire que mon petit dragon ne sembla pas apprécier du tout.
— Pas d'os brisé non plus Uta. Tu ne le brise pas et tu ne tues pas. Ordonnais-je
— Je vais l'humilier le play-boy il va voir qui est l'enfant. Marmonna Uta en japonais.
— J'adore ce gosse. Ricana John.
Il étira ses muscles avant de s'avancer, se tournant vers Elena pour la saluer respectueusement, s'avançant finalement vers Fabio. Je le vis clairement hésiter, mais il finit par céder à son éducation, saluant Fabio avant de se mettre en position.
— Par contre, pourrions nous siffler le début et la fin du combat ? Uta ne parle pas Sicilien donc il risque de ne pas comprendre. Demandais-je en sicilien auprès d'Elena.
— Je vous ferais signe pour la fin. Je vous laisserai siffler. Me sourit Elena. Fabio, ce sera un sifflement au début et à la fin du combat. Tu valides ?
— Très bien. J'acceptes. Répondit Fabio.
— Uta. Je sifflerais au début et à la fin du combat. N'oublie pas les règles. Cites les moi.
— Pas d'os brisé et je ne le tue pas. Mais je peux l'humilier. Répondit Uta en japonais sans lâcher son adversaire du regard.
— Ok. On est bon. Signalais-je à Elena.
— Alors... Madame Gomora. Vous pouvez lancer le combat.
Je vérifiais que les deux étaient prêts puis je sifflais le début du combat, observant Uta bondir aussi vite pour enrouler ses jambes autour de Fabio, l'enchainant de coup au visage tout en l'accompagnant au sol, bondissant en arrière dès que Fabio fut au sol pour se remettre en position, attendant qu'il se relève.
Je retins mon sourire, croisant les bras sans lâcher du regard Uta, observant Fabio se relever et s'avancer pour taper Uta qui l'esquiva sans mal, venant le frapper dans le bas du dos avec son coude avant de le pousser au sol dans la foulée, entrainant la chute en avant de Fabio qui parvint à ne pas chuter à la dernière seconde.
— Même Mila se bat mieux. Marmonna Uta.
Fabio se redressa, pestant tout en se précipitant vers Uta qui le laissa venir, l'enchainant de coup avant de le faire chuter de nouveau, le bloquant cette fois-ci au sol tout en enroulant son bras autour de la gorge de Fabio, résistant sans grand mal sans faillir pendant quelques secondes. Je vis venir l'énervement d'Uta, le voyant à deux doigts de céder à son envie et je sifflais la fin du combat aussi vite.
Uta le relâcha, se redressant en grognant pour aller saluer Elena, revenant vers moi. Je m'abaissais pour être à sa hauteur, passant ma main dans ses cheveux en lui souriant.
— Tu as été grandiose mon bébé dragon. Je suis très fière de toi. Merci de ton aide.
Un grand sourire s'étira sur ses lèvres et il enroula aussi vite ses bras autour de mon cou, me câlinant avant de retourner vers ses pères. Je me redressais avec l'aide de John, posant mon regard sur Fabio.
— Non seulement je ne pardonnerais aucun des affronts que vous avez commis, mais en plus je ne reconnais même pas votre place au sein de la Cosa Nostra Monsieur Castello.
— Ça nous fait deux refus Fabio. Tu as la possibilité en un dernier combat de valider deux pardons.
— C'est jouable. Répondit Fabio en secouant la tête.
Ou pas. Mais alors vraiment pas.
Hakane plaqua la main sur la bouche d'Uta, baissant la tête alors que je devinais d'ici qu'il était mort de rire avec Ritchi et les autres autours d'eux.
John se rapprocha de Carla tout en regardant Fabio.
— Tu n'as pas l'air en très grande forme Fabio, mais tu as l'air encore sûr de toi. Je suis d'humeur généreuse et avec l'accord de Jo, je vais te donner un avantage.
— J'ai toute confiance en Carla. Répondit Jo en haussant les épaules
— Qu'est-ce que tu vas me faire faire toi encore ? Demanda Carla.
John ricana tout en retirant sa chemise, la déchirant pour en récupérer un bandeau.
— Technique aveugle. Sourit John en plaçant le bandeau sur les yeux de Carla.
Je me frottais les yeux en secouant la tête, sentant venir la connerie à des kilomètres.
— Sérieux John ! Ria Carla.
— Ça me saoule tellement cette histoire, autant rire un peu. Sourit John avant d'embrasser le front de sa sœur.
— Mademoiselle Castello, est-ce que cela vous convient ? Demandais-je
— Et bien, ce n'est pas habituel mais tant que c'est l'adversaire qui décide de se mettre un handicap, je n'y vois pas d'objection.
— J'ai envie de faire encore un geste tiens. Sourit John en croisant les bras. Ton père y verra m'a bonne foi et une réelle envie de lui donner toutes ses chances.
— Hm... Avec toi je crains le pire... Je t'écoute. Sourit Elena.
— Valides-tu le combat si nous le faisons en deux étapes ?
— Développe.
— Cinq coups chacun. Fabio commence. Il a cinq tentatives pour toucher Carla. Puis, ce sera au tour de ma sœur. Celui qui touche l'autre le plus de fois gagne le combat.
— Hm... Fabio ?
— Cinq coups sur une aveugle ? Pourquoi je refuserai. Sourit Fabio.
Parce que ça pue le piège abruti ?
— Et bien nous avons nos règles. Carla ?
— Je suis prête.
— Très bien. Alors commençons.
John revint près de moi, le sourire aux lèvres et croisa les bras pour observer.
— Même en rampant elle peut le battre. Il sait pas se battre ! Râla Uta.
Je ne parvins pas à retenir mon ricanement, glissant ma main dans le dos de mon samurai.
Carla se mit en position, prenant une profonde inspiration puis souffla lentement. Fabio s'avança lentement, essayant de ne pas faire de bruit puis lança son poing vers le visage de Carla qui rapidement se décala sur le côté, se stoppant le poing vers le visage de Fabio en riposte.
— Oups. Désolé. Pas frapper. Sourit Carla avant de se remettre en position.
Fabio se recula alors de Carla puis commença à tourner autour d'elle, cherchant à lui faire perdre ses repères. Lorsqu'il arriva dans son dos, il relança une attaque, le poing armé au-dessus de son épaule. Avec l'élan qu'il avait pris, Carla n'eut qu'à se baisser à hauteur de la ceinture de Fabio et le fit basculer en avant, le faisant chuter au sol. Il se releva aussi vite, commençant à être vexé et lança alors une double attaque, envoyant ses poings tour à tour vers Carla qui ne fit que balancer son corps à gauche puis à droite avant de bondir en arrière un pas.
— Plus qu'une tentative Fabio... Souligna Elena.
Outch la réplique va faire mal.
Je regardais en coin Jo, un grand sourire ne quittant pas ses lèvres.
— Bah alors, ce n'est qu'une femme non ? Provoqua Jo en sicilien
— Ok, ok. Une tentative hein ? Ok. S'encouragea Fabio.
John tourna la tête vers Jo, le sourire aux lèvres.
— Son niveau est excellent. Bon boulot Jo.
— Elle était déjà forte au départ. Mais elle est vraiment devenue terrible. Acquiesça Jo sans lâcher Carla du regard avec un grand sourire.
Fabio prit le temps de réfléchir quelques secondes tout en observant les positions et gardes que prenaient Carla sur les mouvements qu'il pouvait faire puis s'avança d'un pas plus tranquille vers elle et s'arrêta. Il lança alors son poing sur le côté de la tête de Carla qui détectant qu'il ne la toucherait pas, ne bougea pas d'un centimètre.
— Je considère ça comme un coup ou tu voulais juste faire un test. Sourire Carla.
Il lança alors une vraie attaque vers le ventre de Carla, qui fit aussi vite un bond en arrière.
— Ça fait cinq ! À moi ! Lança Carla dans un grand sourire.
— Fais toi plaisir ma chieuse. Ricana Jo.
Carla s'élança rapidement vers Fabio, le bras armé et alors qu'il ne fixait que le poing, elle leva le genou d'un coup sec et le percuta au ventre, le faisant plier aussi vite avant de mettre un genou à terre.
— Et de Un ! t'as vu mon cœur ?
— Et bien Fabio ? Qui est aveugle ? Ricana John.
— Il est genou à terre pour toi dis donc. Ricana Jo. Pas mal pour des préliminaires ça.
— Ça vaut pas les tiens mon cœur.
— Nous avons zéro pour Fabio et un pour Carla. On peut considérer que le combat est terminé. Mais j'ai bien envie de voir la suite... Lança Elena en levant un sourcil
Fabio se releva, frottant son ventre rapidement avant de lever la tête en entendant le bruit de Carla se jetant sur lui, un sourire carnassier aux lèvres, lui envoyant un uppercut au visage avant d'enchaîner trois frappes consécutifs et violent, le faisant projeter en arrière.
— Fini ! Lança Elena. 5 pour Carla. 0 pour Fabio. Aucun pardon n'est accordé. Est-ce que quelqu'un serait assez aimable pour ramasser cet abruti et le foutre dans la voiture s'il vous plait ?
Jo s'avança aussi vite pour attraper Carla par le ventre, attrapant son menton pour l'embrasser passionnément avant de reculer son visage.
— Emmenez ça à la voiture. Soupirais- je. Elena, un verre ?
— C'est pas de refus. Merci. Sourit Elena. Vous pouvez signaler au chauffeur de le ramener directement. J'ai vraiment pas envie de rentrer avec lui.
— Je vous ferais déposer vous en faites pas. Santana, tu peux transmettre au conducteur s'il te plait ?
Santana hocha la tête tout en emmenant Fabio sur son épaule, repartant avec. J'attrapais Uta, ébouriffant ses cheveux avant de m'accroupir à son niveau alors que Vincent accompagnait Elena et les autres à la terrasse. Nino resta avec moi, observant Uta.
— Je sais que tu es frustré, parce que tu as l'impression que je me suis moqué de toi avec ce combat. Commençais-je. Mais tu dois combattre que ce que tu ressens maintenant, tu le ressentiras beaucoup sur les années à venir. Parce que le niveau que tu obtiens au fur et à mesure, peu de personne en face de toi auront le même. La majorité du temps, tu commenceras à peine que le combat sera déjà fini, et je sais que c'est frustrant et que ça énerve. C'est difficile, mais tu vas devoir faire aussi avec ça, à ne pas toujours pouvoir y aller à fond. C'est pour ça que Hakane avait peur que tu apprennes autant de choses, parce que c'est des choses que nous avons dû apprendre de nous-même. Je t'apprendrais d'accord ?
Uta hocha la tête, la moue toujours boudeuse.
— Je vais demander à John pour qu'il fasse un combat avec toi en récompense. Ça te convient ?
Il hocha vivement la tête, m'embrassant sur la joue et je me relevais, rejoignant tout le monde à la terrasse alors qu'Angelo et Cole revenait justement avec les enfants. Aylan et Mila en profitant justement pour me montrer leurs dessins.
— Dites bonjour à Mademoiselle Castello, les enfants.
Les enfants allèrent saluer Elena puis revinrent se placer sur mes genoux, en profitant franchement pour faire un câlin. Vincent, lui, en profita pour tendre une chemise à John.
— Oh merci Vincent. Sourit John en l'enfilant.
— Hey Vincent ! Toujours d'accord pour demain ? Demanda Elena en souriant.
— Et comment. Ria Vincent. Que voulez-vous boire ?
— Y'a quoi demain Vincent ? Tu fais pas un défi sniper sans moi quand même ? Ayé je te suffit déjà plus tu vas voir ailleurs ? S'offusqua faussement Nino. Voilà, ils sont comme ça les hommes, au moindre nouveau petit fusil qui passe, paf ils t'abandonnent... Voilà j'ai le cœur brisé.
— Oh vous tirez ? S'intéressa Elena. Si Madame Gomora n'y voit pas d'inconvénient, je serais heureuse que vous vous joignez à nous. Lui sourit Elena.
— Ils sont en congés aussi donc il fait ce qu'il veut. Je vais pas lui refuser un jeu comme celui-là. Surtout qu'on doit avoir un nouveau match entre lui et Vinvin. Mais vinvin a peut-être peur de la défaite. Provoquais-je
— Grave. T'as vu comment il m'abandonne ! Je me sens blessé et bafoué !
— Pour ma défense, le match avec Elena existe depuis ses dix ans. Ricana Vincent.
— Vincent m'a mis un fusil dans les mains à mes cinq ans. Et les concours ont commencés quand j'ai eu mes dix ans. Sourit Elena. Si vous êtes en match avec lui ça veut dire que vous devez avoir un bon niveau.
Nino posa son regard sur Elena, reprenant son sérieux.
— Je me défends on va dire plutôt. C'est plus les circonstances qui ont amenés le concours avec Vincent sur cibles réelles. C'est une autre façon de faire et c'est toujours sympa de s'entrainer avec lui. Souria Nino. Même s'il est ingrat et que je te boude hein Vincent ! Termina t-il en pointant du doigt Vincent sous notre rire.
Vincent éclata de rire en regardant Nino.
— Tu restes ma préférée, princesse. Se lâcha Vincent.
— C'est ton côté John Travolta en toi qui parles c'est ça ? Contre-attaqua Nino en croisant les bras. Je suis pas comme Sandy moi hein. Il en faudra plus pour m'amadouer.
— You're the one that i want... ouh ouh ouh .. Chantonna Vincent en partant chercher les boissons en riant.
Je le regardais partir en riant, secouant la tête doucement.
— L'ambiance est très agréable ici. Ria Elena.
— C'est très souvent comme ça. Ricana Cole. On s'y fait vite.
— Je vous crois. Ricana Elena. Oh par contre Monsieur Nicolino, demain ce sera sur cible vivante aussi, si vous êtes d'accord.
— Encore les Mexicains ? Demanda John.
— Oui. Apparemment ils adorent se faire tirer comme des lapins.
Nino me regarda du coin de l'œil et je me contentais de hocher la tête.
— Pas de souci pour moi. Confirma Nino. J'ai pris mon bébé donc ça posera pas de souci. Le sniper suffira ou il faudra du renfort terrestre ?
— Pas besoin de renfort, mais c'est très aimable de le proposer. C'est juste une trentaine de trafiquant qui vienne vendre sur notre territoire, ils tentent le coup une fois par an. Nous devions être deux avec Vincent mais avec vous ça ne fait qu'une dizaine chacun pas de quoi réveiller les troupes. Lui sourit Elena.
— Ça sera réglé assez vite en effet. Comment vous faites ensuite pour les corps ?
— Et bien, nous sommes en Sicile. La Cosa Nostra est présente sur toute l'île. Nous serons postés à plus de 400 mètres, on recule à chaque concours avec Vincent. Les corps seront ramassés et brûlés une fois qu'il n'y aura plus aucun trafiquant. Ne vous étonnez pas si vous avez l'impression que ce sont des civiles qui les ramasseront.
Nino croisa les bras, un sourire narquois sur les lèvres alors que Ritchi se mettait à ricaner.
— Oh croyez moi, niveau nettoyage y'en faut plus pour m'étonner avec celui qu'on a. 400 mètres ça reste simple mais ça fera un jeu sympa.
—C'est parfait dans ce cas. Vincent à le lieu de rendez-vous. Je sens que cela va être très drôle avec tous les deux. Ricana Elena.
Le téléphone d'Elena se mit à vibrer et après s'être excusé, elle s'éloigna de la table pour répondre à l'appel.
— On dirai que tu vas passer une bonne après-midi. Sourit John en regardant Nino.
— Je dis jamais non à ce genre de jeu. Ricana Nino. En plus s'exercer avec Vincent est toujours instructif, il a très vite repris ses instincts et ses habitudes.
— Je ne connais pas le niveau qu'il avait à l'époque mais d'après Dino c'était l'un des meilleurs. Sourit John.
— Oui. Il est sincèrement vraiment redoutable. Confirma Nino en hochant la tête.
Elena revint vers la table, s'excusant à nouveau avant de s'assoir.
— C'était mon père. Il voulait savoir comment ça c'était passé. Il ne comprenait pas ce que racontait Fabio.
— Tiens, tant qu'on y est. Je vais le rappeler. Si je l'invites demain soir ça irait mon samurai ? Demandais-je
— Oui. Pas de soucis. Sourit John.
— Faisons ça alors. Les enfants, s'il vous plait.
Je les embrassais avant de les faire descendre, me levant avant de me pencher vers mon samurai.
— Je reviens alors.
Je l'embrassais doucement, allant dans le bureau afin d'appeler Dino.
— Oui ?
— Bonjour Dino, c'est Madame Gomora. Comment allez vous ?
— Bonjour. Et bien, couvert de honte, mais Elena fera relever le niveau. Fabio m'a dit qu'il avait combattu contre un enfant et Carla.
— La honte ne vous concerne pas. Elle concerne juste votre fils. Il a bien combattu contre un enfant de onze ans oui mais qui a le niveau de certains adultes déjà de mon clan. Et Carla avait même un handicap, John lui avait bandé les yeux. Nos jugements ne sont qu'envers Fabio, pas envers la Cosa Nostra ou votre famille, loin de là Dino. Mais je ne vous appelais pas pour ça, je voulais en profiter pour vous inviter à venir diner demain soir à la villa avec votre femme et votre fille, qu'en dites vous ?
— Oh. C'est très aimable. Ce sera avec plaisir. Voulez-vous que nous emmenions quelque chose ?
— Votre cuvée spéciale. Ricanais-je. Ça devrait faire plaisir à Vincent et me le garder à table sans qu'il tente de servir.
— Il ne bougera plus après le deuxième verre. Ria Dino. Il a perdu l'habitude. Je vous emmène ça. Ma femme va être ravie.
— Ce sera parfait alors. À demain soir Dino. Souriais-je
—À demain Madame Gomora.
Je raccrochais en souriant, fière d'avoir pus coincer Vinvin en sortant du bureau. Je rejoignis tout le monde sur la terrasse, restant derrière mon samurai en posant mes mains sur ses épaules.
— J'ai eu votre père Elena, vous viendrez manger ici demain soir. Souriais-je.
— Nous allons enfin nous voir pour une raison plus agréable. Merci beaucoup pour l'invitation. Ils ne sortent pas beaucoup. Ma mère va être ravie.
Je ricanais en voyant la tête de mon samurai tressauter légèrement, finissant par comprendre le pourquoi en me concentrant.
— Ton fils te fait un massage crânien mon samurai. Ricanais-je
— On communique. Sourit John. Il est déjà en plein entraînement.
— Tant qu'on me le fournit pas avec le katana... C'est gérable. Riais-je
— En parlant de communiquer... Carla m'a dit que tu chantais, John Napoli... T'as bien caché ton jeu. Sourit Elena.
— Seulement pour ma femme... Et... Bon Carla exceptionnellement par chantage.
— Un homme plein de surprise. Confirmais-je avec un sourire en coin.
— J'ai l'impression oui. Ria Elena. Bien, je vais vous laisser. Encore merci pour nous avoir reçu aujourd'hui.
Elle se leva, me tendant la main puis à John.
— Vous embrasserez Carla de ma part, je pense qu'elle est encore occupée. Ricana Elena. Je vous dis à demain... Monsieur Nicolino, début d'après-midi ?
— Pas de souci. Confirma Nino dans un sourire. J'y serais. Bonne journée Mademoiselle.
Je serrais la main à Elena, la raccompagnant avec John alors que tout le monde la saluait. Elle monta alors dans la voiture que son père lui avait envoyée, nous faisant signe de la main puis repartit en direction de chez elle.
— Bien, Monsieur Napoli, tant que nous sommes seuls. Puis-je en profiter pour réclamer un en-cas ? Souriais-je en l'attrapant par le col de la chemise pour l'amener à l'étage.
— Je vous suis Madame Gomora. Sourit John.
— Oh, tant que j'y pense. Tiltais-je en montant l'escalier. Tu pourras faire un combat avec Uta ? Un vrai. Je lui ai promis comme récompense. S'il te plait.
— Le pauvre a dû être frustré. On fera ça mais après l'encas de Madame. Sourit John.
— Très. Mais il est temps que je commence à lui apprendre vu son niveau. Il apprendra d'autant mieux à se gérer si je lui fais connaitre maintenant. Il n'a toujours combattu que contre des chefs du clan ou contre moi ou encore toi, pour lui le niveau acceptable c'est le nôtre. Mais je devais lui apprendre que ce n'est pas forcément la réalité. Mais oui... Il était vraiment frustré et vexé sur le coup.
— Oui, c'est une chose par laquelle il va devoir passer et gérer. Mais vouloir se surpasser et apprendre est une qualité chez un combattant. Il doit garder cette volonté. Il faut juste qu'il comprenne que la normalité n'est pas forcément la même chez tout le monde.
— Il évolue depuis toujours dans ce monde, il a toujours tenu sa route jusqu'à parvenir à convaincre Hakane et Ritchi de le laisser poursuivre sur cette voie. Je ne me fais vraiment pas de souci sur ce qu'il deviendra. Il faut juste le guider le mieux possible.
— On est tous là pour ça. Sourit John.
On arriva devant la porte de la chambre.
— Maintenant nous allons nous occuper de votre encas Madame Gomora, je ne voudrais pas avoir à gérer votre frustration. Lança John en ouvrant la porte.
— Grosse frustration. Confirmais-je en arrachant sa chemise avant de l'attirer dans la chambre.
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