Chapitre 32_ Les excuses de Fabio


Cela faisait quatre jours que nous étions en Sicile, nous étions le mardi matin, juste avant le petit-déjeuner. Les enfants avaient vite fini par demander de faire quand même des entrainements, et je les avais donc amenés dans la salle d'entrainement. Aaron, Nino et Santana venant m'aider afin de faire les démonstrations avec les enfants. Uta restait celui qu'on ne pouvait déjà mettre que face à des adultes vu le savoir qu'il avait emmagasiné depuis sa plus « tendre » enfance. Avec l'accord d'Hakane et de Ritchi, il avait même fini par faire certains entrainements avec John.


J'avais accepté de les entrainer, choisissant de ne pas leurs apprendre de nouvelle chose mais de leurs faire réviser ce que nous avions déjà vu. Les trois adultes m'accompagnant ne pouvant pas nier qu'ils s'éclataient bien dans ce genre d'exercice.


Je tournais la tête quand j'entendis entrer, observant mon samurai entrer alors que les trois faisaient des combats ensembles.



— La piscine fut bonne ? Souriais-je en l'observant arriver.

— Oui, très bonne. Sourit John en posant un baiser dans mon cou en arrivant près de moi. Les jeunes Dragons sont en forme. Ria t-il.

— Très. Ils se sont habitués à des entrainements réguliers, surtout Uta donc ça fait beaucoup d'énergie à dépenser pour eux. Surtout l'occasion de se défouler vraiment. Même si Santana a vraiment besoin de se concentrer l'air de rien, il a l'air de bien s'éclater avec Uta. Même Aaron et Nino ont l'air de s'amuser comme des petits fous avec mes deux aliens.

— Ça fait du bien à tout le monde. Sourit John. Tu as pu t'entraîner un peu aussi ?

— Non j'ai préféré éviter. Dans mon état s'ils me faisaient mal sans le vouloir cela leurs feraient vraiment peur. J'ai fait quelques exercices avec eux mais pas de quoi se défouler vraiment pour moi. Ricanais-je.

— Demain matin si tu veux on se fera une petite séance. Même si tu as l'avantage du nombre je devrais pouvoir m'en sortir. Ricana John. Je ferais attention et ça te fera du bien.

— Ça me va. Soufflais-je avant de l'embrasser. Il va être l'heure de déjeuner c'est ça ?

— Oui. Vincent m'envoie vous chercher. Et je dois vous parler d'une visite qu'on va avoir. Carla et Jo sont concernés aussi.



Il leva ensuite la tête vers le tapis d'entraînement, le sourire aux lèvres.


— Viennoiserie et petit-déjeuner pour jeunes dragons ?


Je hochais la tête avant de siffler un coup, faisant s'arrêter les combats.


— Douche en premier, et on va manger.

— Je m'occupe des deux petits. Prévins Santana en attrapant leurs affaires. Allez les mômes, à la douche pour se laver.


Je les observais partir vers les douches, souriant à mon samurai.


— Si tu ne siffle pas, ils restent concentrés dans l'exercice. Uta a vraiment beaucoup progressé. Quand on se dit qu'il ne rentrera là bas que dans 3 ans... Il va avoir un niveau hallucinant comparé aux autres... Soke va adorer le défi.

— Oui. Même sur nos séances et il arrive à me surprendre. Une faculté à enregistrer chaque nouvelle leçon. Il aura déjà un niveau très supérieur aux autres en allant là-bas. Soke va surement modifier sa formation juste pour lui.




On se dirigea ensuite vers la terrasse, rejoignant Jo et Carla qui s'étaient déjà installés, les saluant avant de prendre place à la table. Le reste des personnes arriva dans la foulée, prévenu que le petit-déjeuner était servi.


— J'ai eu un appel de Dino tout à l'heure et nous allons avoir une visite. Commença John.

— La suite logique... Commenta Carla.

— C'est ça.

— Oh non non non. Me dis pas qu'on va avoir la visite de l'autre incapable ? M'offusquais-je

— Il va venir avec sa maman peut-être. Ricana Nino.

— Déconne pas, ça m'étonnerait même pas. Ricana Jo.

— Elena l'accompagne, c'est une visite officielle. Il doit présenter ses excuses. Il y a juste une règle à suivre. Le laisser parler et présenter à chacun ses excuses pour son comportement et son manquement de respect. Ensuite chacun de vous pourra lui répondre et lui accorder ou pas.

— Hm.. D'accord. Dis moi Vincent, petite question. J'ai le droit de le mettre à l'épreuve ou pas ? Demandais-je l'air de rien en m'allumant une cigarette.

— Chacun de vous peut s'il le souhaite lui demander une chose avant de lui accorder le pardon. Répondit Vincent en hochant la tête.

— Chacun peut décider de lui poser une question ou de le mettre à l'épreuve avant de lui répondre. Il ne vient pas voir des amis de la famille. Il vient voir des officiels de deux clans. Pas de serrage de main et pas d'embrassade non plus. Continua John.

— Hm. Hakane, Ritchi, me permettez vous d'utiliser Uta au cas où ? Je m'assurerais qu'il ne lui arrives rien.



Hakane croisa les bras, soupirant en s'appuyant contre son dossier de chaise, observant Uta avec sérieux.


— Si je ne dois écouter que mes émotions, je te dirais non. Avoua Hakane. Mais je connais les capacités de mon fils et son niveau, j'ai confiance en lui pour s'en sortir de tes épreuves. Alors je suis d'accord si Uta s'en sent capable.

— Je suis du même avis. Répondit Ritchi. S'il se blesse, je pourrais toujours le soigner et faire disparaitre celui qui l'a blessé.



Je ricanais avant de hocher la tête, posant mon regard sur Uta qui hocha vivement la tête.


— Bien. Alors nous recevrons le fils Castello accompagné de l'héritière de la Cosa Nostra et nous entendrons ce qu'il a à dire. Décidais-je. En tant que patronne, cela se fera devant mes hommes.

— Elena sera là pour surveiller le bon déroulé. Si vous avez des questions concernant cet entrevue, posez-les-moi. Nous ne devons faire aucune erreur dans le procédé. Ajouta John. Carla, j'aimerais que tu te changes. Enfile une tenue plus... Sportive s'il te plait.

— D'accord. Comme tu veux. Répondit Carla en levant un sourcil.

— Bien et pour après. Car après tout on est d'abord en vacances. J'ai prévu une grande balade en mer pour tout le monde. Vincent termine de préparer les repas. Tout le monde est d'accord ?

— Évidemment. Souriais-je. Pourrais tu en profiter pour énoncer les règles que l'on devra suivre ?

— Oui, bien sûr. Aucun de nous ne dois le toucher, sauf si cela fait partie d'une épreuve. Une seule question avant de prendre une décision ou une seule épreuve. S'il réussi l'épreuve, le pardon est accordé automatiquement par contre si c'est une question vous restez seule décisionnaire de l'accord ou pas. Il devra décider l'ordre dans lequel présenter ses excuses et comme je l'ai dit tout à l'heure on ne doit pas l'interrompre, pas de commentaire, pas de ricanement. Il refera ensuite le tour de chacun de le même ordre de départ pour écouter votre décision. Elena n'interviendra pas, elle sera juste là pour vérifier que tout aura été fait dans les règles. Dans le doute, vous pouvez aussi lui poser des questions.

— Merde je vais avoir besoin de ton mélange Aaron alors. Soupira Nino.

— En soit, il reste le fils du parrain de la Cosa Nostra. Même si je n'ai absolument aucun respect pour ce truc, j'en ai pour sa famille donc on le recevra avec le respect qu'on doit à sa famille. Commenta Jo. Si je me réfère à ce que j'ai compris, mon pardon dépendra de ce que tu réclameras John. Pour le reste, les manques de respect les plus important restent envers toi ou la Patronne puisqu'elle a fait virer le mec de votre réunion. C'est exceptionnel de sa part clairement.

— C'est pour cela que l'ordre dans lequel il va présenter ses excuses sera important. A lui d'estimer l'ordre d'importance de manquement à ce respect. Te concernant, c'est en tant que futur mari qu'il te devra des excuses et c'est une chose avec laquelle on ne blague pas à la Cosa. Mon pardon est une chose, mais le tiens aura tout autant de valeur.

— Si je dois être honnête, pour accorder mon pardon face à son attitude, il faudrait que j'aie un minimum de respect pour cette personne et que son comportement ne soit qu'une erreur qu'il ne recommencera plus. Et je ne suis pas assez con pour ne pas avoir déjà compris que ce genre de comportement est son attitude. L'envie de lui emplâtrer la tête est vraiment présente je ne le nie pas mais c'est surtout la façon dont il a traité Carla qui m'énerve. Donc ma condition sera la même que la tienne quoi qu'il arrive. Carla n'est pas une chose qu'on peut reluquer comme si ce n'était que ça, et la draguer comme on drague une pute au coin d'une rue. Elle est PDG d'une multinationale, sœur du chef de la famille Napoli, et j'en passe. Je n'ai jamais toléré ce genre d'attitude et je ne vais pas commencer parce que ce bouffon est fils de.

— En gros, ça l'énerve encore. Ricanais-je. Fume un coup Jo. T'es tout tendu.

— Ils arrivent dans combien de temps ? Demanda Carla un sourire en coin.

— Dans une heure. On se retrouve dans une heure à la salle de réunion. Je les accueillerais avec Naëlle, nouvelle maîtresse officielle de la demeure.

— Une heure... Ok. Beau brun ? Tu viens m'aider à choisir ma tenue ? J'ai toujours du mal à me décider. Sourit Carla.

— Pour une tenue de sport ? S'étonna John. ... Oh non. J'ai rien dit. Ricana-t-il après avoir compris l'idée de sa sœur.

— Oui oui vas donc aider Carla. Ça te détendra. Vas y même maintenant. Elle a beaucoup de tenue. Ajoutais-je



Jo se leva avec son café, suivant Carla dans la villa.



— En soit. Intervins Ritchi. Il n'a jamais toléré ce genre de comportement, donc il ne risque pas de les tolérer maintenant. Que ce soit sa femme ou pas. Si vous lui aviez demandé, le manque de respect à ses yeux c'est plus envers Carla. Mais c'est pas le seul. En janvier et février j'avais dû aller sur Washington parce qu'avec Jarod ils avaient fait du ménage chez les avocats ces cons là. Une histoire de...

— Oh ça devait être les mecs qui draguaient chez Carla ça. Ricana Santana. Le mieux c'était le premier... Comment il s'appelait cet abruti... Oh Mike Vauhn. Bordel il avait énervé Jarod lui. Ria Santana. Le mec se pensait en terrain conquis dans le cabinet de Carla, il l'a dragué puis a été draguer une autre bécasse. Il s'est fait plaisir quand il l'a eu en tête à tête. John est même venu dans le cabinet de ce mec avec les avocats. Je crois qu'on en entends plus parler de ce cabinet d'ailleurs...

— Il est un peu excessif parfois. Ricanais-je

— On dirais que j'ai loupé ce passage. Ricana John. Je suis moi-même un peu excessif parfois. Je peux comprendre.

— Je crois pas qu'il ait raconté ça à Carla non plus ! Riais-je.

— Je sais que Carla sera heureuse avec lui. Ça d'ailleurs déjà le cas. Je suis heureux pour elle et fier de la manière dont elle gère sa vie. Jo est un homme bien. Sourit John en finissant son café.

— C'est sûr qu'il veillera toujours à son bonheur. Et il est assez têtu pour lui tenir tête.

— C'est aussi ça qu'elle aime chez lui. Ricana John. Oh Ritchi, je peux te voir 5 minutes ? Ajouta John en se levant.

— Bien sûr.



Je les observais s'éloigner avant de reporter mon regard sur Nino.



— En parlant de femme. Ça dit quoi avec Malvina Nino ? Demandais-je avec un sourire en coin.

— En tant que chef elle a vite appris, elle est respectée par ses...

— Hmhm. Je sais ça. Je te parles pas de ça. Ricanais-je

— De quoi alors ? S'étonna Nino.


Je m'appuyais sur la table, posant mon menton sur ma main alors qu'un sourire moqueur s'étirait sur mes lèvres.



— Tu sais que la petite Malvina frétille comme pas possible quand on parle de toi ?

— Oooh ça. Soupira Nino. Oh bordel Matriochka ! Pas toi aussi !

— Quoi ? Je viens aux nouvelles c'est tout !

— Il a dû mal à sen dépêtrer. Ria Aaron.

— Nan mais elle est gentille, super dans son taff et tout. Mais elle a l'âge de ma petite sœur ! Je vais pas toucher à une gamine qui a l'âge de ma petite sœur ! En plus elle est pote avec ma petite sœur et tout, c'est sale !

— Outchhh la pauvre.


Je ne parvins pas à empêcher mon fou rire, secouant la main pour m'excuser face à la tête dégoûtée de Nino.


— J'ai loupé quelque chose ? Nino ça va ? Ricana John en revenant s'asseoir

— J'ai... Demandé si... Il couchait avec Malvina... Tentais-je d'expliquer entre deux rires

— Arrêtes c'est dégueulasse bordel ! S'offusqua Nino. Bordel mais non quoi ! Je l'ai connu môme et tout. C'est pas bien ! On fait pas ce genre de choses !



Je repartis de plus belle,  Aaron finissant par expliquer à John la situation.



— Malvina est la chef du Santa Sangre sur New-York. La dame a passé quelques années en prison, et c'est son père qui avait fondé le Santa Sangre sur New York avant que Logan n'en prenne la tête. Donc quand Malvina est sorti de prison, la patronne l'a mis à sa place légitime. Forcément vu qu'on s'occupe de New-York avec Nino, Jo et Luc, on la croise souvent. Apparemment Malvina est la meilleure amie de la petite sœur de Nino, et elle est aussi complétement dingue de Nino. Donc elle passe son temps à essayer de l'attirer.... Sans succès. Ricana Aaron.

— Je vois bien le problème. Ria John. Mais du coup princesse, c'est quoi ton genre de femme alors ?

— La question à un million. Riais-je de plus belle.

— Quoi ! Si j'ai un type de femme !

— Vas y, nous t'écoutons ! Rétorquais-je en tentant de reprendre mon sérieux.

— Heu.... Avec qui je me verrais vraiment ou juste pour...

— Faut pas avoir beaucoup d'exigence pour l'alimentaire. Non, quel genre de femme te donnerais envie de te mettre en couple.

— Hm. Ça se jouerait vraiment sur sa façon d'être et de penser en fait. Commença à expliquer Nino en réfléchissant. Faudrait que je sois sûr de pouvoir avoir confiance en la personne, qu'elle ait la tête sur les épaules et des principes comme les miens. Que sa famille passe avant tout, qu'elle soit dans le milieu et qu'elle sache se débrouiller sans moi. Je peux pas nier qu'elle devrait être capable de me faire rêver aussi mais que je sois le seul à en profiter. Franchement vu les femmes que j'ai dans mon entourage, en trouver une qui me paraisse pas fade sur du long terme... C'est compliqué. Finit-il par avouer.

— C'est en étant exigent que l'on trouve la perle rare. Elle se présentera à toi un jour et ce sera une évidence pour toi. Sourit John. Bon, vous m'excuserez mais je ne peux pas recevoir Elena et son frère en boxer de bain hein. Je vais me changer. Termina John en se levant.



Je le suivis du regard, le ricanement des autres s'élevant aussi vite.


— Fais gaffe chéri, tu bave. Ricana Hakane.


Je leurs tirais la langue avant de terminer mon petit-déjeuner avec eux, Angelo m'apportant mon violon alors qu'il emmenait les enfants jouer avec Cole.

J'en profitais pour jouer un peu, posant mon violon quand j'entendis arriver, souriant à mon samurai qui revenait sur la terrasse.



— Ils ne vont pas tarder. J'aurais quelque chose à te dire après. Sourit John en m'embrassant dans le cou.

— Un souci ?

— Non. Ne t'inquiète pas. Sourit John. Une décision que j'ai prise. Mais tu es concernée donc je t'en parlerais.

— D'accord.



J'attrapais mon violon, me remettant à jouer en attendant que les Castello arrivent. Vincent arriva une dizaine de minutes plus tard, nous annonçant la voiture d'Elena arrivant devant le portail.


Je rangeais mon violon, remerciant Vincent avant de me lever, suivant mon samurai dans le hall.


— Au faites. Pendant que nous serons sur le bateau, Il y aura un nouveau piano qui sera livré et mit dans ton bureau. C'est en attendant les nouveaux aménagements. J'ai commandé le même modèle que le mien. J'espère que ça t'ira. Sourit John en m'amenant sur le perron.


Je tournais le visage vers lui, étonnée.


— Oui bien sûr, c'est parfait. Merci mon samurai. Soufflais-je avant de l'embrasser.


Elena sortit de sa voiture, laissant son frère à l'intérieur sous bonne garde et s'avança le sourire aux lèvres vers nous.


Bordel j'en connais un qui va vraiment avoir besoin du mélange d'Aaron. Je comprends mieux pourquoi il va fumer.


Je m'avançais vers Elena, lui souriant avant de l'embrasser.


Bonjour Elena, comment vas-tu ?

Encore une fois, on se voit pour de mauvaises circonstances. J'espère qu'on pourra se voir pour le plaisir avant que vous repartiez. Bonjour Madame Gomora. Bonjour John. Répondit Elena.

Bien sûr, on compte bien vous inviter à diner avant de repartir tout de même.

Ce sera avec plaisir. Sourit Elena.

Protocole ? Lança John.

Dans les règles.

Très bien. Allons à la salle de réunion. Nous enverrons des hommes pour aller le chercher.

Merci.



On retraversa le hall, et je profitais d'arriver sur la terrasse pour siffler un coup, faisant signe aux concernés d'aller dans la salle de réunion. Angelo et Cole s'éloignèrent avec les enfants, Uta se joignant à nous avec Ritchi et Hakane. J'observais Nino et Aaron arriver, prenant des mains de Nino le mélange.


— Salle de réunion Messieurs.

Bonjour Mademoiselle Castello. Saluèrent Nino et Aaron avant de s'éloigner vers la salle de réunion.

Messieurs Nicolino et Aaron. Heureuse de vous revoir. Répondit Elena en hochant la tête en leur souriant.



Je terminais le mélange, rejoignant tout le monde dans la salle de réunion. Elena alla embrasser Carla et serrer la main de Jo puis se plaça en bout de table.


Bien. J'imagine que John vous a expliqué le déroulé de cette réunion. Avez-vous des questions ?

L'ordre des personnes à qui il va parler, c'est lui qui en aura décidé ainsi ? Demanda Nino en se postant derrière moi

Oui. Ça va vous orienter sur l'ordre de priorité qu'il aura choisi. Il doit faire les choses en respectant l'importance des fautes qu'il a commis. S'il se loupe dès son choix, je devrais en référer à mon père qui prendra ensuite la décision de ce qui devra suivre. Lui sourit Elena en lui répondant. Vous ne devez pas l'interrompre, même si personnellement je ne le laisserais pas parler. Mais bon, les règles sont les règles. Avez-vous d'autres questions ? Termina Elena en regardant tout le monde.

Ton père a-t-il émis des demandes vis-à-vis de cette situation ? Me renseignais-je. Il nous connait assez bien pour savoir comment nous fonctionnons donc il sait les risques. Je ne voudrais pas me fâcher avec ton père pour les erreurs de son fils.

Il vous remercie d'ailleurs d'avoir accepté cette réunion et oui il connait les risques et m'a expliqué votre façon de fonctionner. De ce que j'ai compris, nous avons pas mal de règles en commun. Mon père n'a émis aucune demande, il m'a désignée comme seule juge.

— Très bien. Je pense que tout est dit alors. Allons-y. Santana, va chercher Monsieur Castello dans la voiture avec un faucon s'il te plait. Dis lui que nous sommes prêt.



Elena alla alors s'installer autour de la table, laissant la place libre à son frère. Lorsqu'il arriva dans la salle, il se plaça en bout de table et resta debout face aux autres, le regard posé vers le sol puis ramena son regard face à lui.


Ok il va vraiment tenter ça ?



Bonjour. Tout d'abord merci de me recevoir. Commença Fabio.

Continu abruti. Ils sont au courant des règles. Grogna Elena.


Magnifique foutage de gueule pour commencer.


Madame Gomora. Je vous présente mes excuses pour mon comportement et la légèreté avec laquelle je me suis adressé à vous. Je ne savais pas qui vous étiez et n'avais pas conscience de vous avoir manqué de respect. Commença Fabio en baissant la tête.


Il la releva ensuite et tourna le regard vers John.


Oh donc c'est son ignorance le plus gros souci pour lui ? Quoi qu'un membre de la Cosa Nostra, fils du parrain, héritier potentiel qui ignore qui sont les dragons qu'il reçoit.... Ok deux en une allez !


Il la releva ensuite et tourna le regard vers John.


Monsieur Napoli... J'ai très mal réagit face à la réunion avec les Basini. Je n'étais pas préparé à ça et je m'excuse pour mon comportement face à votre femme.


Ouais donc... Qu'il se soit comporté comme une fiotte et que j'ai dû le sortir moi... Ok


Il prit une profonde inspiration avant de tourner le regard vers Carla.


Carla. Notre relation d'enfance m'a fait oublier que je devais avoir une certaine tenue. Je ne savais pas que tu étais en couple et... Je m'excuse sincèrement pour cela.


Bordel... Sérieux mec ? Tu... Putain j'en suis à combien d'erreurs déjà.


8... Oh bordel.


Il termina par regarder Jo.


Monsieur Gomora. Je vous dois des excuses pour mon comportement avec votre future femme. Je ne savais pas pour vous et Carla et je vous assure que je ne me serais jamais permis cela si j'avais été au courant. C'est une grosse erreur de ma part. Je vous demande pardon.


Hm. Bon bah le score est explosé.


Il plaça ensuite ses bras le long du corps et attendit le retour des autres.



Je pris une profonde inspiration, étirant mon cou alors que je sentis les mains de Nino venir me masser les épaules.



Fabio Castello, fils cadet de Dino Castello et de Paola Castello, âgé de 33 ans. Membre de la Cosa Nostra, aime à se présenter comme l'héritier du parrain de la Cosa Nostra auprès des femmes. C'est comique de se prétendre être de telle chose quand son savoir se cantonne à comment foutre une femme dans son lit. Je ne sais pas ce qui me choque le plus, le fait que vous ignoriez qui je suis, que vous ne vous soyez pas donné la peine de connaitre les alliés de votre famille, que vous réduisiez les femmes de mon clan comme de simple paire de seins se baladant pour votre bon plaisir, que vous détourniez le regard dès qu'il y a un peu de sang, que vous vomissiez même face à une assemblée de haut dirigeant... Non vraiment j'ai un éventail de choix tellement large... On peut commencer par votre arrivée déjà, votre attitude, votre tentative tellement insultante pour nous faire briser les règles, le fait que l'ensemble de vos excuses soit d'une connerie tout à fait remarquable vraiment. Je pense que si je ne m'étais déjà pas sentie insulté lors de notre première rencontre, vous viendriez juste d'empirer la chose de la pire manière qu'il soit. Cinglais-je d'une voix glaciale. Je rencontre des milliers de personnes à travers le monde, de tous les horizons et de toutes les classes sociales. Et je pense que l'on ne m'avait jamais autant manqué de respect de toute ma vie. Que ce soit envers moi, mon clan, ou mes alliés, vous n'êtes même pas capable de comprendre l'étendue de vos erreurs et de vous en repentir correctement. C'est pitoyable. Je vais laisser les autres faire leurs commentaires avant d'exposer ma requête.


C'est à moi je crois. Commença John en croisant les bras. Tu te présentes face à nous comme un enfant qui aurait fait une bêtise. Je n'ai pas le sentiment de parler à un homme aujourd'hui. Peut-être trop couvé ou pensant que tout t'était acquis de par ta naissance, tu n'as aucune idée de qui sont les gens face à toi aujourd'hui. Tu as grandi tout comme moi dans ce monde mais tu n'as rien vécu de similaire. Ton père et ta mère ont tout fait pour toi et ce que tu as fait samedi est juste insultant pour la position sociale à laquelle ils sont. Je n'ai jamais reçu personne chez moi sans connaitre totalement qui ils étaient, ni le comportement que je devais avoir envers eux. Il faut avoir des valeurs et prouver par des actes que l'on est un homme. Tu n'en aies pas un et tu n'aies même pas au niveau des femmes que je peux connaître. Ta sœur a plus de respect de ma part que tu n'en auras jamais. Quant à Madame Gomora. Ma femme. C'est le respect que j'ai pour ton père qui te vaut d'être encore en vie. Tu veux briller à la lumière mais notre monde, celui dans lequel nous vivons est loin d'être lumière. L'obscurité et le sang m'accompagne depuis tellement longtemps et c'est valable pour toutes les personnes présentes aujourd'hui. J'ai déjà choisi une épreuve pour toi mais je vais laisser ma sœur et John Gomora te répondre à leur tour.


J'attrapais une cigarette que me tendis Nino, le remerciant à en hochant la tête, reportant mon regard sur l'abruti devant nous.


Fabio... Que puis-je ajouter. Tu n'as pas changé. Tu n'as pas évolué. Tes excuses sont justes à chier. Désolé de mon langage mais tu n'es qu'un abruti fini. Je ne vais pas prendre de gants pour te parler car ce serait te montrer du respect et je n'en ai pas. Elena est ma sœur de cœur et ton père et ta mère sont des gens que j'aime énormément. Ce n'est même pas pour moi que je suis en colère, c'est pour eux. Mon père et ma mère n'ont pas fait le quart de ce que tes parents ont fait pour toi. Je n'accepte pas tes excuses qui n'en sont pas d'ailleurs. C'est tout ce que je dirai.


J'observais Jo se redresser, soupirant lourdement en se frottant les tempes.


Donc, que puis-je ajouter que ma sœur n'ait déjà dit... Je me suis présenté au sein de la Cosa Nostra, dans la demeure de vos parents, pour être présentés auprès de votre famille. Les Dragons ne sont pas un si petit clan que ça pour que des membres de la famille du parrain ignorent qui sont les personnes haut placés que vous recevez. Mademoiselle Napoli, ici présente, n'est pas une jeune femme qui écarte les cuisses dans la rue pour gagner un peu d'argent que vous auriez connu à cette occasion. Au cas où je devrais le rappeler, puisque apparemment c'est le cas, c'est juste la dirigeante d'une entreprise internationale d'avocats dont la réputation n'est plus à faire. C'est la sœur du chef de famille Napoli. Quoi qu'il arrive, et qu'elle que soit son lien ou non avec moi, votre attitude à son égard est juste gerbante. Vous êtes arrivé et avez déballé votre numéro, je vais passer sur ça parce que j'ai toujours envie de vous écraser la tête. Et puis, vous avez été faire du charme à ma sœur donc. Dans la foulée. Autant être un abruti jusqu'au bout tu me dira. Le mieux étant que vous vous êtes fait virer d'une réunion de la Cosa Nostra à cause de votre attitude, par ma sœur toujours hein, et que cette humiliation n'a semblé vous perturber que le temps d'aller fourrer les dindes laissées seules. Comment dire ça.... Vos excuses si je dois les nommer ainsi, ont autant de valeurs à mes yeux qu'un courant d'air.



Eh bah ça c'est fait...


Bien. Vu que le tour semble fait. Venons-en aux requêtes. Monsieur Fabien Castello, puisque vous vous présentez devant moi comme membre de la Cosa Nostra, je vous jugerais comme telle. Ma requête va être simple si vous avez le niveau que vous prétendez avoir. Je n'accorderais mon pardon que si vous battez en combat la personne que je vais vous désigner.

Pour ma part. Continua John. Ma requête sera similaire à celui de ma femme et je vais me faire le plaisir de t'annoncer qui tu vas devoir affronter. Cosa Nostra ou pas, tu te penses être un homme. Tu penses que faire quelques heures dans une salle de gym pour gens friqués te suffit pour ressembler à un homme. Tu vas combattre, quoi que je doute de la durée pour vraiment appeler ça un combat. C'est Carla que tu affronteras et je peux te promettre cher Fabio que l'évidence pour laquelle elle ne s'est jamais intéressée à toi va t'exploser au visage. Voilà ma condition. Bats Carla et tu auras mon pardon.

Ma condition est la même que celle de John. Annonça simplement Jo.

Bien. Allons à l'extérieur et finissons-en, nous avons d'autres choses plus agréables à faire aujourd'hui. Elena ?

Je suis d'accord John. Fabio. C'est parti.


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