Chapitre 31_ Sicile & Cosa Nostra
* Point de vue Naëlle*
Nous étions arrivés en Sicile la veille en début de soirée, complétement décalé vu le décalage horaire et le temps de vol. Cela était une grande première pour les enfants que nous avions embarqués, et forcément leurs excitations les avaient tenus éveillé une grande partie de la nuit. Angelo, Cole, Ritchi, Hakane, Uta, Aaron, Nino, Santana et les faucons étaient aussi de la partie. Une grande partie pour en profiter pour se reposer un peu, d'autres pour bosser. Au final nous étions pas mal mais cela semblait satisfaire les Napoli de voir leur demeure pleine de vie.
J'avais profité d'être réveillé tôt et des températures pas encore trop hautes pour me baigner dans la piscine avec Iris, Angelo m'ayant rejoint très vite. Mon samurai avait lui été faire sa séance de sport quotidienne. Lorsqu'il revint il passa m'embrasser avant de se poser dans le transat et l'on en profita pour sortir de la piscine avec Angelo. Angelo embarqua Iris pour en profiter pour la laver et l'habiller, me conseillant d'en profiter pour me poser moi aussi.
Je rejoignis mon samurai sur son transat, m'installant entre ses jambes pour m'appuyer contre son torse alors qu'il téléphonait. Il enroula son bras autour de moi, et je posais ma tête en souriant.
— Bonjour Dino, c'est John. Nous sommes de retour pour la semaine et nous voudrions passer vous voir. Carla souhaite voir Elena... Non, rien... Un repos d'une semaine... Vous êtes sûr ? On ne voudrait pas... Bon. Très bien. Je préviens tout le monde.
Il raccrocha puis enroula son deuxième bras, m'embrassant dans le cou avant de soupirer de bien-être.
— Tu n'as pas trop chaud ? Me souffla John.
— Hm... Si je dis oui, tu m'accompagne à la douche ? Demandais-je en tournant ma tête vers lui avec un sourire en coin.
— Ça tombe très bien, je devais y aller. Sourit John.
— C'est parfait ça. Soufflais-je avant de l'embrasser longuement.
Après une « petite » douche, on redescendit pour prendre le petit-déjeuner. On salua Carla et Jo qui avait fini par sortir de la chambre et j'observais en amusement Vincent qui avait repris ses habitudes.
— Il se fait plaisir Vinvin dis donc. Il a l'air de s'éclater à pouvoir recommander son petit monde. Ricanais-je
— C'est une grande partie de sa vie. Sourit John.
— John. On peut t'emprunter une voiture ? J'ai envie de faire visiter le coin à Jo. Demanda Carla en souriant.
— Oui. Bien sûr. Prenez celle que vous voulez. Tant que c'est Jo qui conduit. Ricana John.
— Tu as pus avoir le chef de la Cosa au fait ? Demanda Jo
— Oh oui... J'allais oublier. On est invité ce soir pour diner. Pour 18h30, si ça va à tout le monde.
— Il y aura qui du coup ? Demandais-je l'air de rien en observant Vincent.
— Et bien... Tout le monde. Ricana John en se frottant la tête.
— Oui. Là-bas quand il parle de diner, c'est toutes les familles qui seront présentes. Sourit Carla. Ça veut dire tenue chic ! S'enthousiasma Carla.
Je tournais lentement vers la tablée, finissant par croiser le regard de Jo. Un long regard de « je compatis » s'échangeant entre nous.
— Eh bah vas falloir buter personne. Marmonnais-je. Cigarette... Vincent ! Terminais-je en me levant.
Vincent arriva avec un paquet de cigarette et un briquet, me tendant le tout en souriant.
— Izanami ? S'interrogea John.
— Merci Vinvin. Tiens tant que t'es là. Assieds-toi et tu déjeunes. Ordonnais-je
— Eh bah chérie, qu'est ce qui se passe ? M'interpella Hakane en arrivant avant de saluer tout le monde.
— Chou. Je vais regretter ce que je vais dire mais tant pis. Ce soir on est invité à la Cosa Nostra.
— Et tu veux une tenue pour les pétasses ? Ricana Hakane.
Je claquais des doigts en hochant la tête tout en le regardant.
— Je te trouve ça vas. Assieds-toi maintenant, c'est pas bon dans ton état de t'énerver comme ça.
Je repris place, fumant avant de sourire à mon samurai, sous le ricanement de Jo et Hakane.
— Alors pour éclairer la lanterne du sicilien paumé. Intervint Hakane. Dame devant vous, trèèès jalouse déjà dans la normale. Mais là.... Pouuuuf pire. Et s'il y a tout le monde, cela devrait vouloir dire que... Comment dire ça ?
— La poufiasse a qui t'étais promis sera là aussi ? Terminais-je
— C'est ça ! Ria Hakane.
— C'est un détail que je règlerais dans les règles de la Cosa. Puis-je avoir le nom de la famille ? Répondit John en fronçant les sourcils.
— Tu vas...
— C'est la règle. Répondit John. Je verrais ça avec Dino.
— Dino acceptera. Ajouta Vincent.
— Izanami ? Le nom de la famille ? Relança John.
— Basini. Marmonnais-je
— Elle ne devait rien. Je règlerais ça ce soir. Répondit John en fronçant les sourcils.
Il tourna ensuite la tête vers moi.
— Tu n'auras pas à gérer cette famille. La Cosa a ses propres règles et je peux t'assurer que ni le père ni la fille ne sauront ravi de me voir arriver.
C'est quoi la règle dans ces cas là ? Demandais-je plus sérieuse. Dino avait pas aimé l'apprendre quand j'ai été le voir avec Diego. Je sais que la Cosa Nostra a des règles bien spécifique mais je ne connais que celle en rapport avec le boulot en soit. Avant les Ganterha nous n'avions que peu de contact avec la Cosa.
— La Cosa Nostra est une famille regroupant en premier lieu, cinq grandes familles, rattachées elle-même à d'autres plus petite. Les règles sont strictes à l'extérieur comme à l'intérieur. Concernant l'affaire qui nous regarde, Basini a négocier une vie qui ne lui appartient pas... La mienne. Je suis donc en droit de réclamer réparation. Et c'est ce que je compte faire. Je suis le nouveau Chef du Clan Napoli et l'erreur est d'autant plus grave.
— En plus simple, ça veut dire que John peut réclamer, l'humiliation, l'exclusion de la famille et peut aller jusqu'à demander la mort. Expliqua Carla.
— Ça ressemble assez bien aux règles que tu as imposé au clan. Commenta Hakane avec sérieux. Tu laisserais aussi la personne ayant subit l'outrage décider de la réparation.
— C'est surtout formellement interdit ce genre de pratique chez nous. Depuis Diego déjà. Répliquais-je en fronçant les sourcils. Quand il a pris les rênes de la famille Gomora après avoir grandit hors du cadre familial parce qu'enfant bâtard, il n'allait clairement pas suivre les règles archaïques d'une famille qu'il ne respectait pas. C'est la grande différence entre Luciano et Diego. Les passifs. Beaucoup de règles au sein du clan sont celle instaurés par Diego en réalité.
— Les hommes de la famille se retrouveront à part pour régler ça. Je les rejoindrais à notre arrivée avant que le diner ne commence. J'aimerais que tu te joignes à moi... En tant que Chef de clan et en tant que femme de Chef de Clan. Cet affront te concerne aussi. Ajouta John très sérieusement en me regardant.
— D'accord je m'y joindrais.
— Bien. Maintenant que tu peux te détendre un peu. Profite du petit-déjeuner, sinon tu risques de réveiller l'acrobate sicilien. Ricana John.
— Ça c'est trop tard. Ricanais-je en caressant mon ventre.
John posa alors la main sur mon ventre, le sourire aux lèvres et m'embrassa tendrement dans le cou.
— Y en a plus pour longtemps... Sourit tendrement John
— Un bon mois serait l'idéal. Intervint Ritchi avant de saluer tout le monde.
Je câlinais Uta avant qu'il n'aille câliner Hakane, restant avec lui pour prendre son petit-déjeuner.
— Tiens d'ailleurs Ritchi. Ils ont un gros repas ce soir. Je pense que tu devrais les accompagner si on veut pas que la patronne accouche ou égorge quelqu'un par erreur. Demanda Hakane l'air de rien.
— Je me maitrise très bien ! M'offusquais-je
— Et si une des filles vient tourner autour de John.
— Je l'égorge et je répands ses morceaux partout à cette pute de....
Je me stoppais avant de marmonner en croisant les bras.
— OK ok, va pour riri. Soupirais-je sous le rire des autres.
— Bon. Nous on y va. On sera de retour dans l'après-midi. Sourit Carla en attrapant le bras de son homme.
— Pas de retard pour ce soir Jo. Prévins-je.
— Juré. Souffla t-il avant de m'embrasser sur la joue. Repose toi.
Je ricanais en les observant partir. Secouant la tête.
— Ils font un joli couple. Sourit Vincent tout en tentant de débarrasser la table.
— Oui oui. Mais tu reste assis.
— D'ailleurs, il faudra que tu t'occupes d'une chose après le petit déjeuner. Laisse le personnel gérer la villa. Lança John un sourire en coin.
— Une chose ?
— Oui. C'est dans mon bureau. Je pense que tu sauras quoi en faire.
— Très bien. Répondit Vincent en levant le sourcil. Je m'en occuperais après.
John tourna ensuite la tête vers Naëlle.
— Je ne sais si tu serais d'accord mais j'avais pensé à la villa pour le mariage. C'est ici que nous nous sommes retrouvés. Ça donne une valeur très spéciale à la villa. Sourit John.
— Je n'y vois pas d'inconvénients, par contre niveau invité... Ça risque de coincer non ?
John leva le doigt face à Naëlle, le sourire aux lèvres avant de partir rapidement dans la villa et je l'observais partir en ricanant.
— Tu vas voir qu'il a déjà anticipé ça. Ricanais-je
Il revint avec des plans qu'il plaça sur la table.
— Qu'en pense-tu ?
J'observais les plans, prenant le temps de calculer dans ma tête tout en pianotant, essayant de n'oublier personne.
— Ça serait parfait. Par contre j'ai une demande assez spéciale à faire mais je ne suis pas sûre que ce soit possible. Finis-je par répondre en relevant la tête du plan.
—Spéciale ? Dis-moi. Sourit John.
— Soke. Répondis-je en Sicilien. J'aimerais que nous allions le voir afin de l'inviter.
— Soke ? Je crois qu'il n'a jamais quitté l'école. Mais, oui. Nous pouvons toujours aller lui demander. Répondit John en Sicilien.
— Vas falloir lui annoncer ça aussi. Ricanais-je en tapotant mon ventre.
— Euh... Oui. Ricana John en se grattant la tête. Va falloir.
— Ménage le avant de lui annoncer que tu l'as conçu chez lui. Ria Hakane.
— Merde... Oui. T'as raison. Répondit John en tournant la tête vers Hakane. Comment j'vais lui dire ça... Putain. Il va encore faire un caprice.
— Nous verrons bien. Ricanais-je. En l'état je ne peux pas m'y rendre, donc nous avons encore quelques mois avant de pouvoir nous y rendre. Tiens, pour février ce serait amusant. Je ferais une exception pour lui en lui présentant l'enfant.
— Comme tu veux. Sourit John. Nous verrons en Février alors...Oh, pendant que j'y penses. Je vais avoir surement besoin de Peter au fait. Entre le nouveau bâtiment et la sécurité pour le mariage, il ne serait pas de trop.
— De toute façon si on veut être certains qu'il n'y ait aucun risque le mieux reste encore de passer par nos sociétés pour être certains de la sécurité. Il pourra bosser dessus avec Vincenzo, il sera content lui qui trouvait que ça manquait de sécurité ici. Ricanais-je
— Oui. Ria John. J'y ai eu le droit dès notre première rencontre. Très bien, je lui donnerais les plans en rentrant à la demeure.
On passa le reste de la journée à profiter des enfants, finissant par monter nous préparer vers 17h30. Hakane expulsa carrément mon samurai de sa chambre, râlant en disant qu'une heure c'était limite pour me préparer. Heureusement que mon samurai était bonne patte pour le coup, me laissant la chambre après m'avoir embrassé.
Après m'être douché, Hakane m'aida à enfiler la robe qu'il m'avait choisi, réajustant la robe pour qu'elle soit bien moulante. Il avait choisi une longue robe sirène en dentelle noire dont le tissu du dessous de couleur chaire me faisait craindre la réaction de mon pauvre samurai. Entre le décolleté en V prodigieux et le dos nu échancré pour mettre en valeur mon tatouage, je ne pouvais pas nier qu'Hakane s'était fait plaisir sur ce coup là. J'observais l'échancrure dans mon dos s'arrêtant en bas de mes reins, haussant les sourcils sur le regard d'Hakane.
— Eh bah chou ?
— Pardon. S'excusa Hakane en secouant la tête. Tu es juste réellement bandante là. J'en plains même John. Elles ont vraiment aucune chance ces pétasses.
Il finit par me maquiller, me coiffant avant qu'on ne rejoigne tout le monde dans le hall. Hakane m'aida à descendre les escaliers, voulant vraiment éviter une chute.
— Putain de merde ! Hakane ! ... Naëlle, t'es une bombe ! S'exclama Carla
Je relevais le visage une fois que je fus descendu de l'escalier, découvrant le large sourire de Carla alors que John semblait... Avoir bugué. Mais pour sa défense c'était pas le seul l'air de rien.
— Bordel Hakane... Soupira Ritchi. Tu... Sérieux ?
— J'avoue. Ricana Hakane.
— Vinvin... C'est quoi le souci avec ta porte de cuisine ? M'inquiétais-je en m'approchant.
— J'essaye de garder le personnel en vie. Sourit Vincent en continuant de refermer la porte chaque fois qu'un employé essayait de sortir.
— C'est quoi le rapport ? Pourquoi ils mourraient ? Demandais-je en m'approchant de Vincent.
J'en profitais pour ouvrir sa veste, lui piquant une cigarette et son briquet, m'allumant une cigarette.
— Tu vas les garder enfermé là longtemps ?
— Juste le temps que vous quittiez la villa. Ricana Vincent en montrant du doigt John à Naëlle.
— Bah... Il dira rien. Il est tout bugué là.
— On pourrait en laisser un sortir mais je ne suis pas sûr qu'il vive très longtemps. Grimaça Vincent.
Je haussais les épaules, m'approchant de mon samurai afin de claquer les doigts devant son visage.
— Faut que tu redémarre mon amour, on est attendu je te rappelle. Souriais-je
John commença par secouer la tête, ramenant son regard vers moi.
— Tu es... incroyablement belle... Tu... Commença John en se frottant le visage.
J'attrapais ses mains, l'embrassant avant de me reculer.
— Merci mon samurai, tu es à croquer aussi mais Cosa Nostra. Vincent va finir par avoir mal au bras à force de reclaquer cette porte.
— Hein... Oh, oui. Dino. Réagit John. Je... Tu... Euh.. On y va... Vincent ?
— Les voitures sont prêtes. Ricana Vincent. Partez devant, je vous suis.
— Heu c'est pas John qui conduit quand même ? Il est tout cassé là...
— Non, non. Je peux... Je vais conduire. Répondit John en prenant la main de Naëlle pour la conduire vers la voiture.
Après une trentaine de minute de route où mon samurai sembla enfin se reconnecter grâce à sa concentration sur la route, on arriva à la Cosa Nostra, se garant avant que Nino ne vienne m'ouvrir la porte, m'aidant à sortir de la voiture avant de laisser la place à John.
— Naëlle le vol plané on peut ?
Je me tournais vers Jo en arquant un sourcil, me demandant ce qui lui prenait.
— Ça dépend. Tu peux ranger cro-magnon et me rendre le bras droit pour voir ?
— Ouais ouais. Soupira Jo en s'allumant une cigarette.
J'attrapais le mélange d'Aaron, prenant quelques bouffées avant de lui rendre, n'en revenant pas de la capacité de Carla de faire sa... Fille.
— Mon cœur ! S'écria Carla en lui faisant signe de la rejoindre.
— Ma chieuse ! Ricana Jo. Tes vocalises étaient impressionnantes.
— Désolé. On ne s'était pas vu depuis longtemps. Répondit Carla avant d'enrouler ses bras autour de celui de Jo. Mon cœur, je te présente Elena. Mon amie d'enfance. Elena voici...
— Monsieur Beau brun. Ricana Elena. Monsieur Gomora, enchantée de vous rencontrer. Vous venez de réussir là où beaucoup ont échoué.
— Enchanté. Répondit Jo en reprenant son sérieux, enroulant l'air de rien son bras autour de Carla. C'est un honneur de vous rencontre mademoiselle Castello. Merci de nous recevoir.
Bon il doit y avoir un loup dans la bergerie mais au moins, il a repris son sérieux. C'est déjà bien.
John m'embrassa dans le cou, me souriant tendrement.
— Tu es magnifique... Me souffla John en me présentant son bras. On y va ?
— Merci. Souriais-je en prenant son bras. Attends viens là.
Je l'attrapais par le col, l'embrassant avant de le relâcher.
— Allons-y.
John leva alors la tête fièrement et s'avança avec Naëlle jusqu'à Elena.
— John Napoli. Ça faisait un moment. Sourit Elena en venant l'embrasser sur la joue. Et vous devez surement être Madame Gomora. Enchantée de vous rencontrer.
— Enchanté aussi. C'est un plaisir de vous rencontrer. Souriais-je.
— Je comprends mieux pourquoi John a quitté sa longue vie de célibataire. Sourit Elena. Vous êtes magnifique et très certainement unique.
— Et plus encore. Sourit John.
— Vu ta tête je veux bien te croire. Ricana Elena. Félicitations aux faites, pour le mariage et pour votre futur enfant. Entrez, papa vous attends.
— Merci beaucoup. Souriais-je.
Je laissais Jo et Carla en premier, observant attentivement ce qui allait arriver vu le regard et l'attitude de Jo.
Ils entrèrent dans la demeure et se firent accueillir alors par Dino.
— Bienvenue. Lançant Dino en Sicilien.
— Bonjour Dino. Merci pour l'invitation. Vous avez déjà rencontré ma femme. Répondit John en Sicilien.
— Oui. Pas forcément dans les meilleures conditions. Mais on va rattraper ça. Sourit Dino. C'est un plaisir de vous recevoir Madame Gomora.
— C'est un plaisir de vous revoir Monsieur Castello, comment allez vous ? Merci de nous recevoir. Répondis-je en sicilien dans un sourire.
— Et bien moins bien que vous il me semble. Félicitations. Sourit Dino en regardant mon ventre.
— En effet. Ricanais-je. Compliqué à masquer.
— Et ce serais dommage de le cacher. Ricana Dino.
Il tourna ensuite la tête vers Jo, lui tendant la main.
— Vous devez être... Beau Br..
— C'est John tonton Dino. John Gomora. Sourit Carla.
— Oh oui. Excusez-moi. Faut les suivre ces deux-là. Et bien enchanté et bienvenue.
— Enchanté Monsieur Castelo, c'est un honneur d'être reçu chez vous. Répondis Jo en sicilien tout en lui serrant la main.
J'observais son autre bras ne pas quitter les hanches de Carla et je finis par me rappeler que le parrain de la Cosa Nostra avait un fils. Fils qui doit aussi connaitre Carla.
Je me penchais vers Vincent, l'attrapant pour l'amener vers moi, me penchant à son oreille.
— C'est à cause du fils Castello qu'il est tendu mon frère ? Murmurais-je
— Il m'a demandé ce qu'en termes d'homme ça donné. J'ai préféré le prévenir. Fabio est ce qu'on appelle, un séducteur maladif. J'ai averti Jo que Fabio appréciait beaucoup Carla.
— Au pire je vais lui couper les couilles il fera moins le mariole. Marmonnais-je en russe. Ok... Donc ça promet. Soupirais-je. Merci Vincent.
Je me redressais, souriant l'air de rien à mon samurai. alors que Vincent s'approchait pour prendre Dino dans ses bras.
— Elena ! Emmène nos invités au jardin. Je vous rejoins. On doit voir certaine chose avec Vincent.
— Voir ou boire ? Ricana Elena. Bien suivez-moi.
— À plus tard Vinvin. Ricanais-je avant de suivre la fille Castello.
Elena nous amena alors jusqu'au jardin où se trouvait une multitude de table dressées ainsi qu'un grand bar de réception.
— Je vous conduis jusqu'au bar. Vous désirez boire quelque chose ?
— Une vodka pour moi. Répondit Carla.
— Nous prendrons une vodka aussi. Répondit John.
Je laissais mon regard observer les personnes présentes, mon regard se faisant plus noir alors que je croisais le regard de Monsieur Basini. Je sentis une main se poser sur mon épaule et je tournais la tête, rencontrant le regard interrogateur d'Aaron.
— C'est bon t'inquiète. Le rassurais-je.
— Izanami ? Un souci ? Demanda John.
— Aucun. Ça va ne t'en fait pas. Souriais-je avant de l'embrasser.
— Alors tout d'abords, je vais en reprendre un peu. Souffla John en l'embrassant. Et ensuite... Quel est le problème ?
— Aucun. J'ai juste croisé le regard de Monsieur Basini et vu notre seule rencontre, je ne peux pas nier que je ne l'apprécie pas. Expliquais-je avant de l'attraper pour l'embrasser. Bordel recule toi tu me donne trop faim.
— Moi, j'ai faim depuis que je te vu descendre les escaliers. Me sourit John en se penchant vers moi pour m'embrasser dans le cou.
Il se redressa ensuite lentement puis tourna la tête vers Carla.
— À côté de la troisième table. C'est facile, c'est celui qui se pisse dessus depuis qu'on est arrivé.
— Très bien. Je reviens. Répondit John les sourcils froncés avant de partir dans la direction de l'homme.
J'attrapais un mélange dans la poche d'Aaron, l'allumant en tentant de freiner mes hormones. Jo s'approcha de moi, gardant Carla contre lui, attrapant mon mélange pour en prendre quelques bouffées avant de me le rendre. John arriva vers l'homme, le dos droit et les mains dans les poches puis s'arrêta face à lui. L'homme tenta de lui tendre la main, visiblement mal à l'aise et se retrouva au sol sans même comprendre ce qu'il venait de se passer. John venait de lui envoyer son poing dans la figure. Il se pencha ensuite vers l'homme au sol avant de lui parler et l'homme se releva pour partir. J'observais revenir mon samurai, continuant de fumer le mélange alors que John finissait son verre, mon regard se promenant l'air de rien sur les femmes, ayant déjà repéré le cas qui énervait par avance Jo, tentant de repérer celle m'intéressant à l'heure actuelle.
Ah merde quand on parle du loup.
— Jo. Le fils Castello arrive.
— Carla Napoli ! Sourit l'homme en s'approchant d'elle.
— Fabio Castello. Sourit Carla avant de lever la tête vers Jo. Mon cœur. Si tu continues, je vais devoir demander une chambre à Elena.
— Tu es de plus en plus ravissante. Lança Fabio en l'embrassant sur la joue.
— C'est gentil. Merci. Fabio je te présente John Gomora mon futur époux. Mon cœur, voici Fabio Castello, fils de Dino.
Je me pinçais les lèvres pour me retenir de rire, devinant à l'attitude de Jo que la poignée de main allait être sympa.
— Enchanté. Répondit Jo d'une voix glaciale en lui serrant la main
— Sacrée poignée de main. Ricana Fabio en secouant la main.
Je ne pus retenir mon ricanement, le masquant derrière une toux.
— Alors ? Toujours à faire le coq dans toute la Sicile ? Demanda Carla.
— Il faut profiter tant qu'on est jeune. Sourit Fabio.
— C'est toute la différence entre toi et Jo. Lui à réussi dans les affaires et c'est un homme respectable.
— Chacun sa notion de profiter surtout, la jeunesse n'a rien à voir là-dedans. Lâcha Jo
— Incisive et ambitieuse. Vous avez attrapé une femme difficile à tenir. Ricana Fabio.
— Oh non. Je suis bien pire maintenant. D'ailleurs en parlant de tenir... Mon cœur, j'ai vraiment très envie que tu me retire ma robe. Ça t'embête si on s'absente un peu ? Lâcha Carla sans calculer Fabio.
— Ce que femme veux. Souria Jo en attrapant Carla pour la porter.
— J'adore cet homme ! S'écria Carla.
Je les suivis du regard, riant avec les autres alors que le dénommé Fabio semblait ne pas tout comprendre.
Fabio regarda partir Carla en se grattant la tête puis ramena son regard vers moi, élargissant alors aussi vite un grand sourire avant de s'avancer vers moi.
Oh bordel non pitié.
— Bonjour. Je crois que nous ne nous connaissons pas. Je suis Fabio Castello. Et vous êtes ?
— Ma femme. Râla John en se rapprochant de moi. Et si tu regardes autre chose que ses yeux je te tue sur place. Dans le doute, je te conseille d'aller voir ailleurs. Je pourrais avoir envie de t'ajouter à Basini. Qu'en dis-tu Fabio ?
— John, je... Répondit Fabio en reculant d'un pas. Toutes mes excuses, je ne savais pas que c'était...
— Ma femme et la future mère de mon enfant. De quoi largement mettre un terme à ta vie sans intérêt. Mais ça pourrait être pire...
— Pire ?
— Oui. Je pourrais aussi te laisser avec elle... Madame Gomora pour toi.
— La femme au dra...
— Voilà. On y est.
— Izanami ? Tu souhaites rajouter quelques choses ?
— J'apprécie et ai beaucoup de respect pour votre père et la Cosa Nostra en général. Donc je vais juste vous avertir que la prochaine fois que votre regard se posera sur le décolleté de la fiancée de mon frère, je le laisserais vous montrer que sa poignée de main... C'était vraiment rien. Suis-je claire ?
— Oui, Madame. Je... Je vais vous laisser. Répondit Fabio en reculant de quelques pas avant de tourner les talons.
— Brave petit. Marmonnais-je en russe.
— Petit quoi ? Demanda John
Je me tournais vers lui, ricanant avant de l'embrasser.
— J'ai dit brave petit. Expliquais-je
— Ah ok. Sourit John en se grattant la nuque. J'ai pas encore tout assimilé.
— C'est normal. Souriais-je en l'embrassant dans le cou. Mais tu as déjà fait de gros progrès.
— J'essaye. Sourit John.
Elena vint nous rejoindre, annonçant à John que tout était prêt.
— Très bien. On te suit Elena.
Je hochais la tête, suivant Elena à travers le jardin. Ritchi et Nino se stoppèrent à la délimitation d'une haie, Aaron me suivant en restant à distance.
— Elena.
— John ?
— Aaron est autorisé.
— Pas de souci, John. Sourit Elena. Monsieur Aaron, je vous en prie. Vous pouvez vous rapprocher.
Je fis signe à Aaron de s'approcher et il s'avança pour se poser derrière moi, les mains dans le dos. John m'embrassa dans le cou puis s'avança vers Dino, le rejoignant pour se placer face à tous les hommes s'y trouvant.
— Bien. Commença Dino d'un ton grave. Vous savez tous pourquoi nous sommes ici. Les Basini ont enfreint l'une de nos règles. John Napoli, Chef du clan Napoli est là pour décider du sort des Basini. Quelqu'un a-t-il quelque chose à dire ?
Je laissais mon regard naviguer sur les personnes présentes, finissant par le reposer sur John.John attendit le hochement de tête de Dino puis prit la parole quand celui-ci lui donna le signal.
— André Basini. Commença John d'une voix froide. L'homme s'avança alors vers John, la tête baissée.
John commença à retirer sa veste, la donnant à Dino avant de commencer à déboutonner sa chemise, laissant alors apparaitre une rangée de lame dans son dos, puis tendit la chemise une nouvelle fois à Dino.
— Ça c'est du tatouage... Souffla Elena en levant les sourcils. Il a drôlement changé le petit John.
— C'est ce qu'on appelle sortir couvert ? Murmura Aaron à mon oreille.
Je lui donnais un coup dans le ventre, lui lançant un regard amusé avant de reporter mon attention sur John. John prit ensuite une lame et commença à tourner autour de l'homme, lui signifiant ce qui lui été reproché et tout ce que cela aurait pu engendrer comme problème entre sa famille et la Cosa Nostra.
Lorsqu'il eut fini de parler, il lança alors une série très rapide de coup de lame, faisant aussi vite tomber la chemise de l'homme en lambeaux.
— Je ne me lasserais jamais de son doigté. Soupirais-je
Aaron cacha son rire derrière un toussotement et je me pinçais les lèvres.
— Impressionnant, je dois dire.
— Il s'échauffe surtout là.
— Bien. Maintenant, tu vas découvrir que je ne suis pas mon père et de ce qu'il en coûte de me faire affront et de me considérer comme marchandable.
Il attrapa alors une deuxième lame, fit danser ses lames dans le dos de l'homme, lui lacérant totalement le dos, finissant par lui planter une lame sur chaque épaule.
—Tu étais prêt à vendre ta propre fille pour une contrepartie financière... Tu n'es pas digne d'être père, tu n'es pas digne d'être un époux... Tu n'es pas un homme d'honneur.
Il attrapa une nouvelle lame dans son dos et agrippa violemment la gorge de l'homme en pleure puis tourna la tête vers Elena, le regard noir.
— Amène-moi les Basini !
Elena hocha la tête est reparti chercher la femme et la fille de l'homme. Je suivis du regard Elena, mon regard observant chacune des réactions l'air de rien alors que j'attrapais une lame cachée dans ma robe, la masquant en posant ma main sur mon ventre. Lorsque Elena revint, elle amena la femme et la fille près de John puis retourna à côtés de moi.
— Etiez- vous au courant ? Demanda John à la femme, la main toujours agrippée à la gorge de l'homme, sa lame placée près de l'un de ses yeux.
Je crispais ma main sur ma lame, sentant la main de Aaron sur mon épaule pour me conseiller de ne pas intervenir. La femme tremblante de peur ne répondit pas et se mit à pleurer, implorant John de pardonner à son mari.
— Vous ne répondez pas à ma question. Lança froidement John avant de planter lentement sa lame dans l'œil de l'homme, affichant alors un sourire sadique à l'entente de ses cris de douleurs.
Fabio et quelques autres des hommes tournèrent la tête pour ne pas regarder la scène.
— Mon frère me fait honte. Grogna Elena en voyant l'attitude de Fabio.
J'inspirais un coup, virant la main d'Aaron avant de m'avancer de quelques pas.
— Je croyais que les hommes de la Cosa Nostra ne détournaient jamais le regard. Cinglais-je. C'est ça l'exemple que vous êtes ? Regardez ! Et toi Fabio Castello, tu fais honte à ton nom et à ton père ! Ça suffit à vous faire détourner le regard ? Répondez donc Madame Basini sinon je vous fais parler moi-même en me servant de votre très chère fille.
La femme tourna la tête vers moi.
— Je... Mon mari a pensé que ce serais bien pour notre fille. John est l'ainé d'une famille respectable... Et...
— Ça suffit ! Cria l'une des hommes qui avait tourné le regard.
John retira rapidement sa lame de l'œil de l'homme et la lança vers l'homme qui venait d'intervenir, lui plantant directement dans le crâne, déclenchant aussi vite des nausées à Fabio qui se retourna pour vomir.
—Vous étiez donc au courant. Lança d'une voix glaciale John en reprenant une lame dans son dos.
— Aaron, fait sortir le gamin avant qu'il ne fasse plus honte encore à son père s'il te plait. Hophop. Toi t'as le mari. Moi je garde la mère. Prévins-je mon samurai en le pointant du doigt avec ma lame.
— C'est ton droit de mère. Répondit John en ramenant son regard noir vers l'homme.
Je me mis à jouer avec ma lame, m'approchant de la fille pour l'attraper par les cheveux, les tirant en arrière d'un coup sec avant de me pencher à son oreille.
— Dit merci à Papa et à Maman. Je ne tolérerais jamais qu'on convoite ce qui est à moi.
Je posais ma lame sur sa gorge, relevant le regard pour défier tous les hommes autour de nous alors qu'Aaron venait tenir la femme.
— Que cet avertissement serve de leçon à tous. Personne ne touche à la famille Napoli sans se faire les Dragons comme ennemis. Personne ne convoite mon homme sans subir ma colère.
Ma lame vint trancher la gorge de la fille, Aaron forçant la mère à regarder. Je lâchais la fille une fois que le sang avait finis de couler, m'approchant de la mère en léchant le sang sur la lame. Aaron força la femme à se relever et j'enfonçais ma lame dans son ventre, donnant un grand coup afin de l'éventrer, recommençant jusqu'à atteindre ses organes.
— Tu as vendu ta fille pour avoir une place confortable. Tu as vendu ta propre fille comme une marchandise, c'est d'un gerbant sans nom. Comment peux tu te regarder dans un miroir en ayant permis ça ? Jamais je ne comprendrais ce genre de chose.
J'enfonçais ma main dans son ventre, sortant ses organes un par un, les coupant avant de les jeter au pied du mari. Finissant par attraper le cœur avec un grand sourire, l'arrachant lentement sans la lâcher du regard.
— Mes salutations au diable Madame Basini. Soufflais-je avant de tirer un coup sec.
Je me tournais vers mon samurai, lui tendant le cœur en souriant.
— C'est ce qu'on appelle avoir le cœur sur la main. Souriais-je
John se pencha alors vers moi puis vint lécher lentement le sang que j'avais sur le bord des lèvres.
— Son rouge te va si bien. Souffla John avant de m'embrasser passionnément tout en tenant l'homme par les cheveux.
Je poussais un gémissement, agrippant mon samurai par la nuque en lui rendant son baiser passionné.
— Bordel, arrêtes je suis trempée. Soufflais-je en Japonais.
— Finissons ça et rentrons à la villa alors. Répondit John en Japonais, le sourire aux lèvres.
Je hochais la tête lentement, l'embrassant avant de me reculer, retournant auprès d'Aaron qui me tendit une cigarette en se léchant les doigts. John ramena ensuite l'homme vers le centre en le tirant par les cheveux puis pointant de sa lame tous les hommes qui avaient tournés le regard.
— Avancez ! Ordonna John avant de tourner la tête vers Dino qui hocha aussi tôt la tête.
John tendit alors sa lame au premier homme et attendit qu'il la prenne avant de lui présenter Basini.
— La Cosa Nostra n'est pas un club que l'on intègre par confort. Je vous laisse l'opportunité de prouver à Dino que vous méritez votre place. Termina John en présentant Basini à l'homme.
L'homme tourna la tête vers les autres hommes que John avait fait avancer puis planta la lame dans le ventre de Basini, la tendant au suivant, avant de retourner vers le groupe derrière lui. Le deuxième fit de même puis transmit la lame à son tour. Lorsque le troisième prit la lame, il planta la lame d'une main tremblante tout en détournant le regard et tomba aussi vite au sol une balle dans la tête. John tourna alors rapidement la tête, voyant Vincent ranger son pistolet en lui souriant.
— Suivant ! Ordonna John.
Je m'approchais l'air de rien de Vincent, m'appuyant contre lui en souriant.
— Joli tir. Soufflais-je
— J'apprécie le compliment. Sourit Vincent en m'embrassant sur la tête.
Je restais appuyé contre Vincent, lui souriant avant de reporter mon regard sur mon samurai.
— J'insulterais très certainement John si je disais qu'il est le digne fils de son père. Il a bien plus de valeur. C'est le genre de fils qu'un père devrait être fier d'avoir. Commenta Dino.
— C'est pour ça que je le garde. Ricana Vincent.
— C'est clair que tu as de quoi être fier de l'homme que tu en as fait. Confirmais-je en sicilien sans lâcher John du regard. Il a eu de la chance d'avoir un père comme toi.
— On est deux chanceux. Sourit Vincent.
John termina le tour des hommes, laissant ensuite Dino prendre la décision finale les concernant puis tendit la lame en direction d'Elena.
— On dirai que John vient de nommer ta fille comme future Chef de Clan. Sourit Vincent.
— Une femme à la tête de la Cosa Nostra. Ça c'est de la révolution. Ricana Dino.
— Comme si ce n'était pas déjà ce que tu avais prévu. Ricanais-je
— Chtt... Grâce à John, c'est maintenant officiel. Sourit Dino.
Elena prit alors la lame de John et se plaça en face de Basini avant le l'égorger lentement tout en fixant John qui hochait la tête. Il lâcha ensuite l'homme et Elena le remercia avant de l'embrasser sur la joue.
— Merci John Napoli. Sourit Elena.
— C'est à toi de jouer maintenant. Lui sourit John.
Il retourna ensuite vers Dino, lui tendant la main pour la serrer.
— Tu nous excuses mais nous allons devoir rentrer.
— Aucun problème. La soirée était faite pour ça. Répondit Dino en lui faisant un clin d'œil.
— Je vais rester et profiter un peu. Je vous retrouverais à la villa plus tard. Sourit Vincent.
— Aaron, tu reste avec Nino. Je préviens Santana pour qu'il vous prépare une voiture à vous amener pour votre retour.
— D'accord Patronne. Je vais prévenir Nino. Acquiesça Aaron avant de s'éloigner.
— Bien. Nous n'avons plus qu'à rentrer. Sourit John en proposant son bras à Naëlle.
— Jo ? Interrogeais-je tout en attrapant le bras de mon samurai.
— Nous allons rester afin que Carla puisse encore profiter de ses retrouvailles. Expliqua Jo
— D'accord, bonne soirée à vous alors. Souriais-je. Dino, j'espère que nous aurons l'occasion de nous revoir cette semaine. Merci pour cette soirée. Terminais-je en Sicilien
— Je l'espère aussi. Sourit Dino. Bonne soirée.
On quitta l'arrière-jardin, John saluant de la tête les autres invités pour leur dire au revoir.
— Madame Gomora ? M'interpella une femme.
Je m'arrêtais, tournant ma tête vers la femme m'ayant interpellé.
— Oui ?
— Puis-je voir votre bague ?
— Pardon ? De un je ne me rappelle même pas que vous vous soyez présentés, de deux je peux savoir pourquoi ?
— Serena ! Hurla Elena en arrivant derrière elle. Celui qui t'intéresse est juste derrière toi, et tu n'as aucun droit de t'adresser à un Chef de Clan. Vire tes fesses de là !
Elena baissa la tête devant Naëlle.
— Je suis vraiment désolée. Je vais m'en occuper.
— Elle en avait après qui au juste ? Me renseignais-je en faisant signe à Elena que ce n'était pas de sa faute.
— Elle fixe votre garde depuis votre arrivée. Répondit Elena en regardant Nino. Excusez-moi je n'ai pas retenu votre nom. Continua Elena en regardant Nino.
— Nicolino. Répondit Nino sous le ricanement d'Aaron. Nicolino pas intéressé surtout. Termina Nino dans un grand sourire. Encore moins quand on passe par ma patronne pour faire son approche.
— Je suis désolée du comportement de Selena. Garde ou pas vous êtes considéré comme nos invités. Personne n'est autorisé à venir vous voir de la sorte. Je vais faire en sorte que cela ne se reproduise pas Monsieur Nicolino.
— Ça fait quoi d'être un steak sur patte Nino ? Ricanais-je
— Je me croirais en Colombie ou à ta place. Eurk. Frissonna Nino. Ce n'est pas de votre faute Mademoiselle Castello, ça arrive partout. Termina Nino en souriant à Elena.
— Je vous remercie Nicolino... John, Madame Gomora... Au plaisir de voir revoir.
— Je pense qu'on devrait se revoir dans la semaine. Souriais-je. Bonne soirée à vous et félicitation pour votre nomination.
— Merci. On aura évité au moins Fabio. Ricana Elena. Mon père avait l'air soulagé. Rentrez bien.
— Fabio... Le puceau ? S'étonna Nino sans le vouloir. Oh je pense qu'il doit pleurer dans sa chambre là... Il a croisé Jo après son expulsion de votre petite fête.
— Ça fera des vacances à tout le monde. Ria Elena.
— Allez. A plus tard Elena. Sourit John en reprenant la marche vers voiture.
Je saluais Elena, Ritchi nous suivant l'air de rien. Après trente minutes de route on rentra à la demeure, Ritchi nous souhaitant une bonne soirée avant d'aller retrouver Uta. J'en profitais pour attraper mon samurai par le col, l'embrassant dans le cou.
— Enfin seul donc Monsieur Napoli... Soufflais-je
— Enfin seul... Sourit John avant de venir lécher lentement mon cou encore couvert de sang tout en retirant lentement les bretelles de ma robe.
— Oh bordel. Gémis-je. Je vais jamais tenir jusqu'en haut si tu commence comme ça.
Il se redressa doucement, un sourire en coin sur les lèvres et me prit la main, m'amenant dans son ancien bureau.
— Pourquoi attendre de monter. On a pas encore baptisé ton nouveau bureau. Souffla John avant de poser ses lèvres dans mon décolleté.
Je défis doucement le haut de ma robe avant de défaire sa chemise d'un coup sec, laissant mes doigts se balader sur ses épaules.
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