Chapitre 24_ Balade & Fête
— On dirai que c'est décidé alors. Ria John. Bon... On est dimanche et le chevaux ne sont pas sortie depuis un moment, J'aurai besoin de quatre volontaires. Sourit John. Peut-être qu'on pourrait faire un petit tour avec les enfants ? Ajouta-t-il en me regardant.
Les hurlements collectifs des enfants répondirent à la question. Bien évidemment, Luc et Arno furent les premiers volontaires et se fut Carla et Angélina qui levèrent joyeusement la main pour les suivre.
— Et bien je crois que nous avons nos volontaires. Ria John. On a plu qu'à faire les équipes. Si tout le monde est en tenue, je vous propose d'y aller maintenant.
John prit alors ma main après m'avoir embrassé dans le cou et se mit en route, suivit de très près par le petit groupe de cavaliers volontaires. En chemin vers l'enclos à chevaux, John donna quelques instructions aux enfants, leurs demandant ne pas crier en présence des chevaux pour ne pas les effrayer.
— Si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser. Leur sourit John.
— Ils s'appellent comment ? Demanda Mila
J'en profitais pour m'éloigner un peu, allant préparer le nécessaire pour monter avec Luc et Arno. Un coup dans mon dos me fit me retourner et je ricanais en enlaçant le cheval de John, le saluant en l'embrassant tout en le caressant.
— Bonjour Ashkii, comment tu vas ? On va faire une ballade aujourd'hui. Faudra faire attention avec les enfants.
J'observais ses oreilles tourner et je penchais la tête, tendant la main vers Uta pour l'amener vers moi.
— N'ai pas peur, viens contre moi Uta.
Je me baissais pour porter Uta, le présentant à Susanoo qui prit le temps de l'observer avant de se laisser caresser.
— C'est le plus rapide de tous. Expliquais-je à Uta. C'est lui le chef des autres chevaux. C'est celui de John. Tu vas prendre qui aujourd'hui Ashkii ?
— Eh les diablotins ! Hurla Luc en s'amenant avec un seau. Venez là. Je vous montre un truc amusant.
Il se baissa pour prendre une pomme dans le seau, Susanoo venant vers lui aussi vite pour prendre la pomme devant le regard des enfants. Luc leurs donna une pomme, leurs expliquant comment la tenir pour la donner aux chevaux, vérifiant qu'ils la tenaient bien avant de les laisser partir avec leurs pommes vers les autres. Luc me relança une pomme et je l'attrapais, la mettant dans la main d'Uta alors que Susanoo revenait vers nous. Je guidais sa main, rassurant Uta alors que Susanoo venait manger sa deuxième pomme. Un sourire s'étira sur les lèvres d'Uta et je l'embrassais sur la joue en souriant.
Susanoo repartit et je laissais redescendre Uta qui se précipita aussi vite vers Hakane et Ritchi pour leurs parler. J'eus juste le temps de tourner la tête de nouveau que Susanoo venait lâcher son tapis dans mes mains.
— Au moins cette fois, il a choisi. Ria mon samurai en s'approchant.
— Apparemment. Ricanais-je en caressant son cheval.
Je m'approchais de mon samurai, l'enlaçant avant de l'embrasser.
— C'est une magnifique journée. Me sourit tendrement John. Et les enfants ont l'air heureux... Presque autant que moi.
Il me serra contre lui puis m'embrassant tendrement avant de relever sa tête vers les autres, le sourire large.
— Tout le monde a choisi ? On va pouvoir y aller alors.
Tous montèrent alors sur le cheval qu'ils avaient choisi et attendirent le choix des enfants. Après concertation des enfants, Arthur se dirigea vers Luc, Aldino vers Arno, et James vers Angelina. Mila alla vers Carla, prenant le temps de caresser Dolce, le cheval qu'avait choisi Carla. Aylan lui s'approcha de John et de Naëlle, un sourire timide sur les lèvres.
— Maman, est ce que je peux monter avec John ?
— Ça ne me dérange pas mon alien, mais faut demander à John aussi. Souriais-je.
Je baissais la tête quand je sentis une main saisir la mienne et je souriais à Uta qui rougissait à vue d'œil.
— John, est-ce que je peux monter avec vous ? Demanda Aylan
— Avec un grand plaisir. Répondit John le sourire très large.
J'embrassais John avant de me pencher pour embrasser Aylan.
— Tu obéis bien à John et tu écoutes ce qu'il te dit mon alien d'accord ?
— Promis Maman.
Je m'éloignais pour me rapprocher de Susanoo, lui mettant son tapis avant de me tourner pour attraper Uta, me retournant en le portant en hauteur pour le mettre sur Susanoo. Je fronçais les sourcils alors qu'un éclat de rire de la part d'Uta se faisait entendre, et je penchais la tête sans comprendre, découvrant Susanoo avec les genoux pliés.
Ah bah ouais forcément j'ai l'air bien con tiens.
Je posais Uta sur Susanoo, montant derrière lui pour l'entourer de mes bras.
— C'est bon Ashkii, tu peux te lever.
Je renforçais ma prise pour que Uta ne bouge pas, me réinstallant en expliquant à Uta comment se tenir, bloquant ses jambes avec les miennes. Je me redressais finalement, faisant avancer le cheval pour rejoindre mon frère plus loin.
Mon samurai me rejoignit avec Carla juste à côté et je tournais la tête vers lui.
— Izanami, je crois que c'est toi qui vas devoir ouvrir la marche. Me sourit-il en se référant au besoin constant de Susanoo à être le premier.
— En effet. Allez Ashkii, on montre c'est qui les patrons. Ricanais-je en me mettant en position.
Je ne retins pas mon rire quand Susanoo partit aussi vite au galop, laissant à peine le temps aux gardes d'ouvrir le portail.
Je finis par faire ralentir Susanoo, riant avec Uta alors que Susanoo commençait à faire le beau en marchant, voyant arriver quelques minutes après le groupe. John et Carla se mirent de chaque côté de Susanoo pour que les enfants puissent parler avec nous, Angélina arrivant avec Arno et Luc quelques secondes plus tard.
— C'est un sacré cheval que tu as John. Sourit Angélina.
— Ne le dis pas trop fort. Ria John. Il est déjà assez fier comme ça.
Je me contentais de ricaner alors que les enfants parlaient entre eux, comparant la rapidité des chevaux et leurs ressentis.
La promenade dura plus de deux heures et c'est dans un dernier grand galop qu'on rentra tous à la demeure. Alors que les autres se dirigeaient vers l'enclos, Susanoo continua son galop autour de la demeure avant de daigner nous faire revenir vers les autres quelques minutes plus tard, toujours aussi fier de lui.
Uta alla voir ses pères juste après qu'il eut donné une pomme à Susanoo, et je me dirigeais vers l'abri pour prendre de quoi nettoyer Susanoo.
— Papaaaaaaaa ! C'était trop bien ! S'écria Mila.
Je riais doucement en la voyant courir dans les bras de Cole, voyant Aylan discuter avec mon samurai alors que je nettoyais Susanoo, prenant mon temps pour le brosser. Cole arriva avec Mila dans les bras, m'observant avec Mila. Je répondis aux questions de Mila, lui expliquant pourquoi je le nettoyais et je le brossais, finissant par lui tendre la brosse. Cole la posa au sol, l'observant refaire mes gestes avec tendresse avant de regarder dans la direction de mon samurai.
— Il a l'air complètement fondu aussi.
— Ils ont eu des enfances très solitaires l'air de rien. Soufflais-je. Ils ont l'air d'aimer découvrir ce genre de famille.
— Quand on a dû grandir seul, ça fait étrange au début, mais on a beaucoup de mal à s'en passer ensuite de cette famille. C'est quelque chose d'unique où je n'échangerais ma place pour rien au monde. Même eux, ils ont l'air de s'y être fait à ce joyeux bazar.
Aylan vint nous rejoindre quand il eut terminé de donner les soins au cheval avec mon samurai et je me baissais pour l'enlacer, lui demandant si ça lui avait plu. Il profita de l'occasion pour demander s'ils pouvaient remonter avec Mila et Cole me devança en répondant que si ça ne dérangeait pas John, il n'y voyait pas d'inconvénients. À conditions que les deux obéissent bien à celui-ci.
— On refera une ballade vous en faites pas. Promis-je aux deux.
Je caressais Susanoo en me relevant, prenant le matériel de soins pour aller le ranger, tournant la tête en entendant le ricanement de Cole.
— C'est pire qu'un chien ce cheval bordel. Ria t-il
Susanoo l'ignora superbement, se contentant de se tenir la tête bien droite en restant derrière moi. Je me contentais de hausser les épaules en souriant, trouvant mon samurai dans la remise.
— Monsieur le samurai. Souriais-je. Comme on se retrouve.
— Ma belle cavalière... Sourit-il en venant m'enlacer. Les enfants ont l'air d'avoir apprécié.
— Oui. Les aliens négociaient déjà la prochaine ballade. Les enfants ont eu l'air de vraiment avoir aimé ce moment, et vu la tête des papas, ils sont contents de voir leurs enfants comme ça. Merci pour la proposition. Souriais-je en l'enlaçant.
— Le chevaux sont là, autant que tout le monde en profite... Et puis c'est pas les chevaux qui vont s'en plaindre. Ricana t-il.
— C'est pas Luc et Arno qui vont s'en plaindre apparemment. Je ne m'étais jamais rendu compte que ça pouvait leurs manquer vue le temps qu'ils y passent depuis que tes chevaux sont arrivés.
— Je leur ai dit qu'ils pouvaient les monter quand ils voulaient. Pas besoin que je sois là pour ça. Même Susanoo les a adoptés. Ricana John. D'ailleurs, il a l'air de ne pas vouloir te lâcher. Lança John en penchant la tête derrière moi.
Je tournais la tête pour suivre son regard, fronçant les sourcils aussi vite en le désignant du doigts.
— Mais il monte la garde en plus ! M'exclamais-je
— Qui est-ce qui lui a appris ça encore. Ria John.
— Pas moi. Surtout que je suis la seule à subir ça ! C'est injuste.
— Il m'a toujours suivi mais jamais comme ça. C'est comme son caprice de la dernière fois. Ria John. Y a un truc avec toi.
— Je peux pas t'aider, j'ai jamais vu ça avec mon père. Maikan ou Neko pourrait le dire peut-être. Peut-être que Diego saurait du coup.
— Oui. Faudra lui demander. Sourit-il avant de m'embrasser dans le cou. Oh, au fait... Aylan m'a demandé pour une prochaine ballade. Je lui ai dit oui. J'aurai dû demander à toi et Cole d'abord. J'espère que ça pose pas de problème.
— Oui il nous a demandés ça quand il nous a rejoint. Cole a dit que ça ne lui posait pas de souci tant que tu étais d'accord et qu'ils t'obéissaient. Ricanais-je.
— Ils ont tous été très sage. C'était agréable de voir leur visage aussi joyeux... Une verre mon Izanami ?
— Avec plaisir.
Je posais mes lèvres dans son cou, l'embrassant doucement avant de me détacher, me posant devant l'entrée en haussant un sourcil.
— Je peux sortir Ashkii ?
Susanoo s'écarta alors de l'entrée de la remise et nous laissa sortir, continuant ensuite de me suivre jusqu'à l'entrée de la demeure sous les rires des autres. Je finis par m'arrêter, tâtant mes poches pour vérifier que j'avais pas de nourritures dedans. Me grattant la tête en réclamant une pomme à Luc en me disant qu'il réclamait peut-être sa récompense. Luc m'en lança une et je m'approchais à nouveau de Susanoo, lui donnant la pomme en le caressant, le remerciant pour la ballade.
Je fis donc demi-tour, retournant vers la demeure alors que les rires reprenaient de plus belle. Lorsqu'on rentra les préparatifs de la soirée étaient bien avancés et j'en profitais pour attraper Diego, l'amenant avec nous au salon.
— Faut que tu m'explique un truc. Susanoo, son cheval, me suis absolument partout. Apparemment, il passe même en mode chien de garde devant les portes. Je n'ai juste pas le droit de monter ou d'approcher les autres chevaux parce que monsieur m'en empêche ! Et je suis apparemment la seule à subir ce traitement de faveur. Débitais-je en me servant un verre de vodka.
Je vis mon verre disparaitre, remplacé par un verre de jus de fruit sous le grand sourire d'Angelo.
— Je te déteste. Maugréais-je en prenant le verre.
— Il se comporte comme ça qu'avec elle ? Demanda Diego à John.
— Et bien, il m'a toujours suivi mais depuis quelque temps, il ne le fait qu'avec elle.
— Depuis quand ?
— Depuis quand ? Réfléchit alors John. Début Mars, il a fait un caprice... Mais pour avant je ne suis pas sûr. Ça date peut-être d'avant... Izanami, y a que toi qui peut le dire. Finit-il de répondre en tournant la tête vers moi.
Je m'allumais une cigarette, tapant sur la main d'Angelo qui tentait de me la prendre. Réfléchissant en même temps.
— Début d'année peut-être... Quand je suis rentrée du voyage en Asie il était plus présent autour de moi chez John, mais depuis qu'il est arrivé ici il est encore plus protecteur. Au début je me suis dit que c'était le temps qu'il s'acclimate.
— Faudrait voir je pense. Réfléchit Diego. Y'a qu'en testant qu'on saura le pourquoi.
Vincent arriva au salon, nous souriant puis alla chercher un verre au bar.
— Alors cette ballade avait l'air pleine d'émotion pour les enfants. Sourit Vincent en nous regardant.
— Vincent. Tu connais les chevaux plutôt bien. Lança John.
— Je ne suis pas un expert. Ricana Vincent. Mais je m'y connais un peu. Pourquoi ?
John lui expliqua alors le comportement de Susanoo envers moi, précisant la période où nous avions pu le constater, laissant alors Vincent réfléchir quelques secondes à la question.
— J'ai peut-être une idée, mais il faudrait la tester. Répondit alors Vincent. Ça vous embête de sortir pour un petit combat ? Finit-il dans un sourire.
— Quel rapport avec Susanoo ? S'étonna John.
— Vous voulez une réponse à son comportement... Je pense que le combat vous la fournira. Ricana Vincent.
Ouais mon cul, ça pue le piège.
Je me contentais de fixer Vinvin, arquant un sourcil.
— Bon... Bah allons-y alors. Je dis jamais à une baston perso. Baston contre qui ? Demandais-je
— Avec John ce serait moins risqué. Sourit Vincent.
— Heu... Parce que je tape fort ou... ? Non réponds pas Vinvin tu vas mentir encore.
Je me contentais de me lever, sortant dans le hall avant de sortir par l'avant, fumant ma cigarette tout en marchant. On se stoppa sur le côté de la demeure, se mettant en garde.
— Bon... Allons-y. Lança John perplexe.
Je haussais les épaules avant de lancer le premier coup, commençant le combat avec mon samurai. John bloqua le coup puis amorça son contre alors qu'un bruit de sabots en pleine vitesse se rapprochait de nous. On n'eut pas le temps de tourner la tête qu'un violent coup de tête dans le ventre projeta mon samurai en arrière. J'eus à peine le temps de comprendre que Susanoo calait sa tête sur mon ventre devant mon air abasourdi.
Vincent se rapprocha alors de moi, le sourire aux lèvres puis caressa Susanoo.
— On vient d'avoir la réponse. Ricana Vincent.
— Heu laquelle ? On pourrait m'expliquer ? Bordel mon samurai ça va ?
John revint en se frottant les fesses d'une main et se grattant la tête de l'autre, totalement égaré par ce qu'il venait de se passer.
— Euh... Oui. Ça va...
— Regardez ce que fait Susanoo. Où place-t-il sa tête ? Lança Vincent en souriant.
— Bah il la met toujours là. Répondis-je en gratouillant le cheval.
— Il cale sa tête sur votre ventre, mais a-t-il toujours posé son nez de cette façon ?
Je haussais les épaules en faisant un bruit de bouche, marquant le fait que je ne savais pas sous le rire d'Angelo et Diego. Je tentais de m'approcher de mon samurai, grognant alors que Susanoo suivait mon mouvement de mes pas de côté.
— Il lui sent le ventre ? Lança John en observant son cheval.
— Et ? Lança Vincent en levant les sourcils.
— Et...
— Vous êtes désespérant parfois. Lança Vincent en secouant la tête tout en riant. Elle a quoi dans son ventre grand nigaud ?
— Notre enfant ! S'exclama John le sourire large.
— Bon... Ca y est ? Vous comprenez ?
— C'est parce que je suis enceinte qu'il me fait chier comme ça ? M'étonnais-je en continuant de contourner Susanoo. C'est possible ça ? Mais bordel Ashkii laisse-moi aller voir mon samurai !
Susanoo me laissa enfin aller voir mon samurai puis se repositionna contre moi.
— Il n'a pas était dressé. Susanoo a gardé son instinct sauvage. En ayant sentit cette petite vie qui grandi en vous, il est instinctivement passé en mode protecteur. Ça arrive parfois quand un cheval apprécie quelqu'un. Tout comme il a protégé John lors de l'attaque du sniper.
— Je ne connaissais pas. Ma mère n'allait jamais avec mon père s'occuper des chevaux. Reconnus-je en caressant Susanoo. Je ne l'aurais peut-être pas cru si je ne le vivais pas. Tu l'avais déjà vu avant Vincent ?
— J'ai eu le cas avec Sofia à l'époque. Mais je n'étais pas sûr pour Susanoo. Il doit beaucoup vous apprécier pour réagir comme ça. Sourit Vincent en caressant le cheval.
— Oh... Et sur la totalité de la grossesse ça va être ça ?
— Non... Il sera de pire en pire en fait. Ricana Vincent. Pensez à lui présenter l'enfant quand il sera là. Sa réaction vous étonnera aussi.
J'ouvrais grand la bouche, tournant la tête vers mon samurai.
— Mais... Mais comment ça pire ?
— Allez... Je me suis assez amusé... John. Donne ton tee-shirt à Naëlle. Répondit Vincent en riant.
— Hein ? ... euh, Ok. Répondit John en retirant son haut.
— Naëlle, retirez le vôtre et mettez celui de John. Ensuite rentrez dans la demeure. Je vais vous montrer quelque chose qui pourrait vous aider. Sourit Vincent.
Vincent se tourna pour me laisser retirer mon haut et attendit.
— Tout ça pour que je me déshabille ! C'est une jolie technique Vinvin ! Riais-je en m'écartant tout en ôtant mon haut.
Je me mis le haut du samurai, l'embrassant avant de rentrer dans la demeure. Restant sur le palier de la porte tout en m'allumant une cigarette. Vincent fit alors sentir mon haut à Susanoo puis commença à marcher. J'observais alors Susanoo suivre Vincent tranquillement tout en calant sa tête vers la main de Vincent qui tenait le haut.
— Ça peut toujours aider au moment de « pire en pire ». Précisa Vincent en me regardant tout en continuant de marcher.
— Et si je mets que des hauts du samurai ? Tentais-je
— Ça pourrait fonctionner mais juste le temps que votre odeur prenne le dessus et qu'il vous voit surtout. Répondit Vincent en revenant vers moi.
— Ah. Et c'est quoi précisément de pire en pire ? Redemandais-je en plissant les yeux
— Le pire en pire... Ricana Vincent. Et bien... Il serait capable de vous attraper pour vous faire rentrer à la demeure... Botter le premier qui serait trop proche à son goût et même, et ça je pense que Salomon n'apprécierait pas, venir vous voir dans la demeure.
— Heuuu... Pardon hein... Mais... Tu te fous de ma gueule là rassure moi ?
— Attend... Y a une autre solution. Lança John. Et si je lui prenais une copine ?
— AH mais prends lui-même un doudou ou un chien si tu veux mais c'est hors de question que ça m'arrive hein ! T'imagine le bordel avec Salomon si j'ai un cheval qui surgit dans la demeure ! Nan mais c'est hors de question ! Achète-lui un teckel si tu veux même !
— Va falloir aller au ranch pour voir s'il y en a une de disponible et en pleine ovulation bien sûr. Ça vous laissera 11 à 12 mois de tranquillité. Répondit Vincent en acquiesçant de la tête.
— J'appelle Maikan pour voir s'il a ça. Ricana Diego en sortant son téléphone.
— Ouais fait ça ouais. J'en ait déjà assez de vous pour m'énerver à l'intérieur, me rajoutez pas un cheval sicilien dehors ! Grognais-je. Merci Vinvin pour l'explication et ton aide. Maintenant je vais à la douche.
— Je peux venir ? Demanda John en souriant.
— Depuis quand t'as besoin de demander ! Répliquais-je en rentrant.
Après une longue douche dans la chambre de John, celui-ci s'habilla, prenant ensuite son temps pour me... « contempler » pendant que je m'habillais
— La vue te plait ? Ricanais-je en m'approchant de lui.
— Énormément. Sourit John en me regardant m'avancer.
Je finis par me stopper devant lui, passant ma main dans ses cheveux en souriant.
— À quoi penses-tu mon samurai ?
— Que tu es magnifique et que je ne me lasse pas de graver ton image dans ma tête. Je n'ai pas de cadeau à la hauteur de celui que tu me fais avec notre enfant.
— Je sens que ça va te faire étrange l'écho dans un mois... Et que je vais pas échapper aux travaux d'agrandissement de la demeure je crois bien. Ça en fait des nouvelles choses à caser.
— Je vais découvrir chaque étape de cette vie qui va grandir en toi avec impatience. Pour les travaux ou autres choses que je pourrais t'aider dis-moi... Je ne veux pas que tu gères ça seule.
Il m'attrapa doucement par la taille et me fit s'assoir sur ses genoux avant de m'enlacer tout contre lui.
— Je veux être là pour toi. Peu importe le besoin que tu auras. Un démon au paradis, je ne pensais pas que c'était possible.
— Je pense qu'on va faire une grande réunion de toute façon. Ce sera l'occasion de faire des changements pour ceux qui veulent. On va procéder à la création de plusieurs extensions je pense. Tu voudras un appartement avec moi ? Demandais-je en me calant contre lui
— C'est une vraie question ? Ricana t-il. Bien sûr que je le veux. C'est même non négociable. Me sourit-il en me serrant contre lui.
— D'accord, on regardera pour le réaménagement de l'appartement en même temps. Souriais-je avant de l'embrasser dans le cou
— Tu souhaites connaitre le sexe du bébé ?
— Je n'ai pas préférence, mais ce qu'il y a de bien c'est que Ritchi a de quoi faire l'écho donc j'échapperais aux contrôles complets à H.O.P.E avec lui, mais on pourra faire les échos tranquillement ici de façon plus intime.
— Ça veut dire qu'on pourra voir le bébé quand on veut ? Sourit John.
— Si tu es raisonnable. Riais-je. Même si à mon avis tu va déjà passer ton temps collé à mon ventre.
— C'est très possible. Ria John.
Je l'embrassais dans le cou avant de laisser mes lèvres se balader sur son visage, souriant en entourant son visage de ses mains.
— Bien Monsieur Napoli, il va falloir descendre avant qu'on ne lance un avis de recherche nous concernant.
— Je pourrais rester comme ça indéfiniment. Me susurra John en plongeant son regard dans le mien. Allons-y avant que je ne cède à cette envie. Sourit-il.
— Faut que je finisse de m'habiller.
Il relâcha son étreinte, gardant les bras en l'air tout en souriant. Je me levais, finissant de m'habiller tout en ricanant.
— Tu surveille que je tombe pas ? Ou tu matte purement et simplement ?
— Je crois que je matte... Sourit John.
— Tu crois ? Demandais-je avec un sourire en coin tout en le regardant. Vu comment tu bandes mon samurai... Ta queue a répondu plus vite que toi.
— C'est une partie que j'ai énormément de mal à contrôler en ta présence.
— Tu peux pas descendre dans cet état. Soufflais-je
Je m'avançais vers lui, m'agenouillant pour défaire son pantalon.
— Tu sais que ça va pas me calmer. Souffla John, la tête en arrière et les deux mains bien accrochées aux accoudoirs.
Il me laissa faire un moment puis céda finalement, m'attrapant pour me faire monter sur lui. Une deuxième douche fut du coup nécessaire, et on parvint enfin à s'habiller puis à sortir de la chambre. On descendit donc vers le hall, croisant étrangement Jo et Carla qui venaient seulement de sortir de leur appartement.
À priori on n'était pas les deux seuls à avoir eu du mal à choisir nos tenues.
— Tu vois, on n'est pas les derniers. Sourit John.
— Heu... Ils sont toujours en retard aussi eux... Répliquais-je en arquant un sourcil.
— Pas de ma faute, j'avais du mal à me décider sur son haut. Ricana Jo.
— Oui, mon beau brun a été très indécis. Ria Carla.
— J'ai pas ce problème. Sourit John.
— Non toi tu préfères sans les vêtements alors forcément. Ricanais-je
— J'allais dire que tout te va mais sans c'est bien aussi. Ria John en se grattant la nuque.
On rejoignit enfin le hall, découvrant que nous étions encore une fois les derniers arrivés alors que tout était prêt, et le rez-de-chaussée rempli de monde forcément. Les femmes de mes hommes qui étaient revenus de leurs journées de travail et avaient appris la nouvelle par leurs maris vinrent nous féliciter. Je remerciais Salomon qui vint nous donner de quoi boire, remerciant ensuite tout le monde pour leurs présences. Je finis par profiter que Ali et Jarod viennent discuter avec mon samurai pour m'éclipser, rejoignant la cuisine. Je ne pus retenir mon ricanement en voyant Vinvin s'affairer avec Salomon, croisant les bras en m'appuyant contre le mur.
— Vous savez que sinon y'a du monde qui peut le faire hein...
— Ça me fait plaisir. Et les habitudes sont parfois tenaces. Ricana Vincent. Vous arrivez à gérer notre futur papa ? demanda Vincent en souriant.
— Pour l'instant ça va, je pense qu'il posera ses questions au fur et à mesure surtout.
— C'est surtout quand il l'entendra la première fois qu'il réalisera je pense. Commenta Salomon. Ça doit lui paraitre un peu surréaliste pour l'instant.
— Le connaissant, il passera des journées entières à se documenter. Ricana Vincent. Je ne sais pas si c'est possible qu'il ait le sourire plus large que celui qu'il a eu tout au long de la journée.
— Première écho. Ventre qui pousse. Coup... Si si, il va être pire. Ricana Salomon.
— C'est pas faux. Ricana Vincent. Y a au moins une question qu'il ne posera pas.
— Laquelle ? Demandais-je en m'approchant
— Le sexe du bébé... Sourit Vincent. Il ne parle que de son enfant, pas de sa fille ou de son fils.
Je m'assis à l'ilot, l'observant de loin tout en m'allumant une cigarette.
— Je n'aurais jamais cru que ça le mettrait dans cet état.
— Je ne le savais pas moi-même... De mémoire, le sujet n'a été abordé qu'une seule fois. C'était important pour moi de savoir comment il pouvait se projeter dans l'avenir et il n'y avait jamais répondu. J'ai été agréablement surpris de voir son visage aussi heureux quand il est venu me l'annoncer ce matin.
— Oui il avait du mal à tenir en place. Ricanais-je. Moi je voyais juste le côté de lui imposer quelque chose qui n'était pas prévu. Il aurait pus ne pas en vouloir du tout. Terminais-je plus sérieusement.
— Avec l'image qu'il avait de ce qu'était des parents, pour ne pas citer leur nom, je crois qu'il se refusait d'y penser. Mais avec vous, il est très différent et je pense qu'en vous voyant avec vos enfants, l'image qu'il en avait à disparu aussi vite. C'est pas comme si la femme du Japon n'avait pas été la seule femme dont il m'ait jamais parlé. Ricana Vincent.
— J'avais fugué du clan à l'époque où je l'ai rencontré. Je parcourais le monde et j'apprenais d'autres choses pour oublier une rupture très douloureuse. Je ne comprenais pas l'avis de Peter qui me disait que si un homme n'aimait qu'une partie de moi, il ne m'aimait pas vraiment. Je m'oubliais dans tout ce que je voulais apprendre, et je suis arrivée un peu par hasard à Shinjuku. J'ai plu au maitre qui m'a prise comme disciple et j'ai rencontré le démon blanc.
Un sourire s'étira sur mes lèvres alors que je ne lâchais pas mon samurai du regard.
— C'était une rencontre tellement dingue et surréaliste qu'en rentrant j'en ait parlé avec Peter. Mais j'étais persuadé ne jamais le recroiser.
— Et t'avais déjà cet air d'ado amoureuse. Ricana Peter en m'enlaçant avant de s'asseoir. J'ai dû en entendre parler pendant des semaines et des semaines bordel. Puis t'as arrêté d'en parler. J'ai cru que tu l'avais oublié jusqu'à ce que tu reviennes avec ce tatouage à ton bras.
— Il a parlé de vous pendant plusieurs semaines aussi après son retour et lui aussi était persuadé qu'il ne vous recroiserait jamais. Il était heureux d'avoir déjà pu vous rencontrer. Ricana Vincent. Et une chose est certaine, ce n'est pas une partie de vous qu'il aime... C'est juste vous. Votre histoire est incroyable et le destin vous a réservé bien des surprises à tous les deux, mais je trouve qu'il s'est bien rattrapé.
Carla arriva accrochée aux bras de son beau brun dans la cuisine, le lâchant avant d'aller embrasser Vincent sur la joue.
— Comment vas le futur papi ? Ria-t-elle
— Papi ? S'exclama Vincent.
— Bah si j'attends un enfant de John... Ça fait de vous le futur papi oui. Ricanais-je
— Mais je ne suis pas...
— Un papi ? Non, t'as encore 7 mois avant que ça arrive. Eclata de rire Carla.
— Heu Jo... tu peux lui filer un tabouret... Il est blanc le papi là. Demandais-je aussi vite
Je me penchais en arrière, un grand sourire sur les lèvres.
— Mon samurai ! Hurlais-je
Je le vis arriver en courant, se demandant ce qu'il se passait en arrivant vers moi aussi vite.
— Izanami ? Ça va ? Tu m'as appelé.
— Vinvin. C'est bien le futur papi ? Demandais-je dans un grand sourire.
— Oui, pourquoi ? S'étonna John.
— Parce qu'il l'avait pas compris comme ça Vinvin.
— Pas compris ? Pas compris quoi ? Lança John en levant un sourcil. T'es mon père donc le futur papi. Y a rien de compliqué. Bon, y a Luc qui m'attend, il a les photos de notre dernière sortie à me montrer. Lança John avant de m'embrasser dans le cou et de repartir vers le hall.
Je l'observais partir en me pinçant les lèvres avant de reporter mon regard sur Vincent. Salomon l'avait forcé à s'asseoir, lui versant un verre d'alcool.
— Mm... Merci Salomon. Lança Vincent avant de boire une gorgée. Je pense que je vais rester assis encore un moment.
Carla se plaça derrière lui, l'enlaçant tendrement tout en posant sa tête sur son épaule.
— On t'aime Vincent. Tu as toujours été un père pour nous, c'est normal que tu sois maintenant le grand père de nos enfants. Et puis je suis pas sûr que tu puisses négocier avec John. Ricana Carla avant de l'embrasser sur la joue.
— Je vous aime aussi... Répondit Vincent en laissant quelques larmes couler.
— Alors pourquoi on en discute encore ? Ricana Carla. Allez, je retourne embêter John. Continua Carla en repartant de la cuisine.
Je me levais, allant enlacer tendrement Vincent en l'embrassant sur le haut du crâne.
— Vous avez été un père merveilleux et vous serez un merveilleux grand-père. Soufflais-je
— Merci Naëlle... On dirai que le destin s'amuse avec moi maintenant. Ricana doucement Vincent. Y a-t-il une excuse encore valable pour les yeux qui coulent ?
— Moi je pourrais accuser les hormones... Le pollen ?
— Je prends le pollen alors... Sourit Vincent.
— Oh bordel... Putain c'est vrai que ça va encore être le bordel avec tes hormones ! Oh bordel. S'écria Jo en repartant de la cuisine.
— Vincent ! Tu viens ? S'écria Angélina depuis le hall. Tu t'assois à côté de moi ?
— Vinvin, le tombeur de ces dames. Riais-je en le relâchant.
— Et sans la technique ultime. Ricana Vincent en se levant. Je m'améliore avec le temps.
— Le charme ne se fane jamais voyons.
Je les laissais ressortir de la cuisine, attrapant des serveurs au vol en leurs demandant de prendre le relais, embarquant Salomon.
— Y'a un chef cuistot, y'a une brigade. Y'a des serveurs. Tu viens asseoir ton cul. Allez hop.
Je tirais Salomon par le bras, l'amenant avec moi vers les tables avant de le faire s'asseoir à côté de Diego.
— Tiens, je te confie Salomon, tu le laisse pas se relever et retourner bosser.
— Bien M'dame. Ria Diego. Tiens, j'ai eu Maikan, il aurait plusieurs femelles à nous proposer.
— Il faut que tu y aille avec John alors, ce sera l'idéal pour lui choisir je pense. Merci Diego.
Je l'embrassais sur la joue, allant finalement prendre place, vérifiant que tout le monde était assis avant de faire signe aux serveurs de lancer le service sous l'œil attentif de Salomon.
Je me penchais finalement vers mon samurai, l'embrassant dans le cou.
— Diego a eu Maikan au téléphone, ils ont plusieurs femelles qui correspondent à ta recherche, tu pourras aller choisir avec lui celle que tu veux.
— Je verrais avec Diego quand on peut partir. Tu vas pouvoir respirer un peu. Sourit-il avant de m'embrasser dans le cou.
— C'est sûr qu'il aura de quoi s'occuper Ashkii avec une copine de chez Maikan. Ricanais-je. Tu vas voir que Diego va racheter du terrain en plus pour leurs donner encore plus d'espace.
— Il va falloir que je lui en trouve une digne de ce nom. Sourit John.
— T'as pas le choix, s'il la trouve pas à son goût c'est moi qui serais emmerdé. Et si je suis emmerdé... grève du sexe.
— Grève de... ! S'exclama John avant de baisser la tête, l'air abattu.
— Je veux pas d'un Susanoo dans mon hall ! Marmonnais-je.
Il releva ensuite la tête, le sourire large tout en me regardant.
— Et si j'en trouve une à son choix ?
— Marathon du sexe. Proposais-je en haussant les épaules
— Oh... Bordel... Diego ! On part demain matin ! S'écria John très motivé.
— Heu... D'accord. Répondit Diego.
— Super ! Répondit John. J'adore les marathons. Me susurra t-il le sourire large.
— Faudrait s'établir un record en plus... Murmurais-je
Le diner se passa sous la joie et la bonne humeur jusqu'au dessert, régalant adultes et enfants avant de passer au café que je commençais à boire après m'être allumée une cigarette, la fumant tranquillement tout en observant le tour de table. John se leva un instant et s'éloigna de la table montant ensuite sur une petite estrade, se faisant alors rejoindre par Cole, Aaron et Jo qui laissèrent John se placer derrière un micro pendant qu'ils s'installaient avec leur instrument.
— Heu... C'est quoi encore ça... Murmurais-je
— J'aimerais avoir votre attention s'il vous plait. Commença John. Mon amour. Tu veux bien me rejoindre ? Me sourit-il
Je plissais les yeux avant de me lever, rejoignant la joyeuse troupe d'un air méfiant. Il attendit que je monte le rejoindre, puis me donna un micro, le sourire jusqu'aux oreilles alors que Cole et les autres commençaient à lancer la musique.
— Tu voulais chanter mes compos avec moi ? Qu'est-ce que tu en dis ?
— Allons-y alors. Ricanais-je
Cole lança alors la mélodie et John commença à battre la musique sans me lâcher du regard, le sourire large, lançant les premières paroles. Je joignis ma voix à la sienne aussi vite, posant nos deux voix sur « Straight up ». Nous amusant clairement tout en chantant alors que mon regard ne quittait pas le sien.
La chanson suivante commença et je lançais les paroles en première, jouant avec mon samurai alors que nous chantions « Skin ». Il vint se placer derrière moi, m'enlaçant tout en avançant sa tête pour chanter dans le même micro que le mien.
Lorsque la chanson se termina, il posa un tendre baiser dans mon cou puis revint à mes côtés, tapant le rythme de ses mains, bougeant la tête sur « Can't Complain » puis me laissa commencer, me donnant ensuite la réplique tout en plongeant ses yeux rieurs dans les miens, me laissant ensuite continuer la chanson pendant qu'il faisait les chœurs.
Je l'embrassais une fois que la chanson se termina, le remerciant pour le cadeau. Je me dirigeais vers Cole, lui parlant à l'oreille. Il se recula, réfléchissant avant de commencer les accords et je hochais la tête en souriant.
Commençant à chanter à « Ain't No Other Man » tout en tournant autour de mon samurai, m'arrêtant finalement devant lui tout en chantant.
Lui chantant tous les mots que je pensais si fort sans le lâcher du regard.
À la fin de la chanson, il me prit par la taille puis me souleva en m'amenant tout contre lui, m'embrassa longuement juste ensuite. Me faisant clairement oublier tout le monde autour. Il recula ensuite sa tête, les yeux pétillants et le sourire large.
— Aucune autre femme ne peut se mesurer à toi. Me souffla t-il alors.
— Je t'aime. Soufflais-je avant de l'embrasser
John descendit de l'estrade en me gardant dans ses bras, retournant ensuite vers la table, s'essayant avec moi, continuant de me serrer. Je me tournais alors légèrement, plaçant mes jambes sur un côté tout en restant blotti contre lui.
— C'était quoi les premières chansons ? Je ne les avais jamais entendus. Interrogea Carla.
— Euh... commença John.
— Fais pas celui qui sait pas. Tu les connais, Naëlle les connait et même Jo les joue... Alors ?
— Objection votre honneur. L'avocate avance des arguments sans aucune preuves ! C'est de l'acharnement ! Ricanais-je
—Vous faites bien la paire tous les deux. Grogna Carla en croisant les bras, tout en faisant la moue.
— Ohh ma chérie. Ricana Jo en venant l'enlacer. T'es toute mignonne quand tu boude. On dirait Mila.
—Tu tombes bien John Gomora... C'est de qui ces chansons ?
— Je sais pas. J'ai fait que jouer la musique. Répliqua t-il dans un grand sourire
— C'est un complot ! ... Cole, Aaron ! Oh attendez ! ... PETER ! toi tu sais, j'suis sûr !
— Moi je sais tout mais je dis rien. Sauf à ma déesse.
John éclata de rire puis se pencha vers elle en souriant tout en me gardant bien serré tout contre lui.
— Ce sont mes chansons. Je les ai composés et écrites. Elles sont pour Naëlle. Voilà la curieuse. Ricana John.
— Tu les as écrites ? Donc tu composes, tu chantes... Tu prévois un concert aussi ? John Napoli en rock star.
—Tu vois, c'est pour ça que je ne t'ai rien dis. C'était juste pour moi. Je les ai faites à mon retour du Japon.
— Pas rock Star. Après il aura encore plus de groupies de merde là... Non non. Hors de question. Maugréa Naëlle
—Pas de concert, pas de groupies. C'est personnel pas pour tout public. Et c'est grâce à Cole qu'elles ont pris vie, je ne les avais pas chantés avant. C'est bon ? L'interrogatoire est fini ? Demanda John en ricanant.
— Tu caches beaucoup de choses monsieur John Napoli.
— À toi... Oui. Ria John.
— L'avocate est de retour. Ricanais-je
Carla reparti s'assoir à sa place en reprenant sa moue, se calant en arrière contre Jo qui avait repris aussi sa place. La soirée continua un bon moment, puis on abandonna tout le monde pour monter à l'étage se coucher avec au programme, l'entrainement au marathon
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