Chapitre 23_ « 2.5% »



On resta un moment dans la douche, puis il veilla à me changer l'esprit le restant de la soirée, me gardant contre lui quand on alla se coucher. Forcément le lendemain matin je me réveillais en sursaut, me rendant compte du pourquoi quand je vis qu'il était déjà levé. Je m'enveloppais dans un peignoir avant de traverser l'appartement, suivant l'odeur pour arriver vers la cuisine, le voyant cuisiner. Je m'approchais doucement, glissant mes bras autour de son torse tout en posant ma tête contre son dos.


— Je me sens arnaquée d'un câlin manquant.

— Tu es déjà réveillée ? Je voulais juste te laisser encore dormir un peu. Sourit John en se retournant pour me prendre dans ses bras. J'ai préparé le déjeuner mais si tu te sens arnaquée d'un câlin, il me faut réparer cette erreur. Me murmura t-il avant de parcourir mon cou de ses lèvres.

— Un câlin clairement oui. Après on déjeunera. Soufflais-je avant de m'emparer de ses lèvres, glissant mes mains le long de sa nuque.
— Tes désirs sont des ordres... Répondit John en se baissant pour me porter. Allons réparer ce préjudice. Me sourit il en se dirigeant vers la chambre.


Quand on ressortit de la chambre afin de prendre le petit déjeuner, je fus étonné de voir Cole sur la terrasse, buvant un café, fumant surtout un de mes mélanges tout en se frottant les yeux.


— Je te laisse aller le voir. Me susurra John à l'oreille avant de m'embrasser. Petit-déjeuner pour trois. J'emmène tout sur la terrasse.

— Merci mon samurai. Lui souriais-je



Je rejoignis Cole sur la terrasse, posant ma main dans son dos avant de m'accroupir pour croiser son regard.


— Hey le glaçon. Murmurais-je

— Bonjour sale chieuse.


Il tenta un sourire absolument pas convaincant, soupirant en se frottant les yeux.


— T'as pas passé ta nuit dessus quand même ?

— Si. Souffla t-il. Tout retranscrire à l'écrit, vérifier chaque chose avec Peter, tout organiser avec Mike et les flics pour ce soir. Envoyer des hommes dans les aéroports pour tout bloquer au cas où. Et là, je fume un de tes mélanges parce que sinon je vais aller m'occuper de ce sale putain de pourris moi-même. J'ai donné l'interrogatoire à l'écrit à Carla, chez Hakane, il y a même un exemplaire sur la table du salon.


John arriva avec le plateau et le posa sur la table basse de la terrasse tout en saluant Cole.


— On s'assoit et on mange. Tout le monde a besoin de reprendre des forces. Lança John en remettant le niveau de café dans la tasse de Cole.


Je m'assis à côté de John, le remerciant pour le petit-déjeuner tout en prenant ma tasse de café. Cole remercia John, buvant son café.


— Appelles les enfants quand ils seront levés. Proposais-je

— Je vais aller composer avant je pense. Putain de bande de tarés. Merci pour le petit-déjeuner John.

— Je vous en prie. Sourit John en regardant Cole. Ce soir on stoppe ces malades et on s'en occupera après leur procès. Croyez-moi, ils vont savoir ce qu'ont pu ressentir leurs victimes.

— Ouais, clairement hâte de les avoir au sous-sol ces mecs là. Répondit Cole avant de me tendre mon mélange.


Cole partit vers la salle de musique et John se leva pour débarrasser la table, ramenant le plateau à la cuisine avant de revenir me voir sur la terrasse.


— J'enfile un pantalon de jogging et on va se faire une séance de sport ? Ça ne peut que nous faire du bien.

— Avec plaisir.


Je le suivis dans la chambre, allant enfiler une tenue de sport avant de l'amener à l'étage où se trouvait la grande salle de sport prenant l'étage.


— Cette salle rendrait jaloux n'importe quelle salle de sport. Ricana John en parcourant des yeux la pièce.

— On s'est clairement fait plaisir j'avoue. Ricanais-je


On passa plusieurs heures dans la salle de sport, allant ensuite étudier le dossier afin de préparer au mieux l'intervention du soir, décidant finalement d'y aller en bateau afin de pouvoir empêcher toute fuites au cas où.


Quand il fut l'heure on utilisa le bateau de John pour se mettre à portée de mon sniper, surveillant la scène de loin. Je dû prendre sur moi, renvoyant les images d'où elles venaient pour rester concentrer en attendant que l'assaut soit enfin donné. Forcément l'assaut ne fut donné que quand ils furent certains que la situation allait dégénérés, et l'un des porcs tenta même de s'enfuir. Rencontrant une de mes balles dans son épaule.

On laissa l'arrestation suivre son cours, Mike transmettant les images en temps réel à Cole et à Peter par le biais d'une caméra, je savais que le logiciel de reconnaissance était déjà lancé. Le temps de rentrer à l'immeuble, Cole nous donnait la liste et Hakane lançait les recherches dans les pays concernés.



— Mon réseau fait au plus vite pour nous fournir les informations.

— Combien de temps tu penses ? Demandais-je

— Faut le temps d'écumer et de trouver ce qu'on cherche. Répondit pensivement Hakane. Pas avant deux, trois jours je dirais.

— On fera avec alors. Espérons qu'on va les retrouver.


Je m'allumais un mélange, tendant mon paquet à Cole avant de m'appuyer contre le mur.


— Combien de temps pour le procès tu penses Carla ?

— Les chefs d'accusations sont pratiquement bouclés, il me reste à intégrer les noms et déposer tout ça à notre cher juge. La mise en accusation va être immédiate et je vais m'arranger avec lui pour fixer une date pour le procès. A la vue de la gravité du dossier et des hommes impliqués, je dirais un mois maxi, c'est le minimum obligatoire pour laisser la défense préparer leur dossier.

— J'ai le droit d'emmerder leurs avocats ? Demanda Cole l'air de rien

— Si on peut éviter de leur fournir de quoi se défendre, je préfère éviter. C'est moi qu'ils vont avoir en face et je peux te garantir que ça va déjà pas mal leur compliquer la vie.

— On peut pas jouer avec ces porcs, on peut pas jouer avec leurs avocats. On peut rien faire en fait. Marmonna Cole s'allumant mon mélange.

— Et les femmes sur le bateau... Ils vont en faire quoi ? Demanda Hakane

— Pour le moment, elles ont toutes été emmenées à l'hôpital. Soins, examens et dépistage de drogues. Les enquêteurs devront ensuite recueillir leurs témoignages que je devrais ajouter au dossier avant de les contacter pour qu'elles viennent témoigner à la barre.

— Mais, elles vont être sous protections, suivis et tout quand même ? Insista Hakane

— Avec le statut des hommes en accusations, elles vont être placées sont la protection des témoins après je suis comme toi, je n'ai pas du tout confiance en ça. Peut-être que l'on peut négocier avec les agents une protection plus... privée. On peut le justifier par les relations que les hommes ont.

— On doit pouvoir proposer nos services gratuitement pour renforcer leurs équipes oui. Confirma John Gomora. On l'a déjà fait par le passé avec des affaires sensibles donc ce ne serait pas la première fois.

— Je vais remplir le formulaire pour en faire la demande. Je la joindrai au dossier. Considère que c'est déjà accepté. Lui sourit Carla.

— On fait ça alors. Je préviens mes hommes pour qu'ils soient prêt

— Tu viendras avec moi, voir ses femmes. Je suis sûr que tu sauras trouver les mots pour les convaincre d'accepter.


Jo me lança un regard incertain et je me contentais de sourire.


— Mais si tu peux le faire. Ricanais-je. Je sais ce que tu penses mais tu arriveras très bien à trouver les mots pour les rassurer. Tu ne leurs parlera pas comme à des gosses, ou à des débiles. Je sais que tu vas y arriver.
— Si tu le dis. Marmonna Jo. Bien, j'irais avec toi alors chérie. Sourit-il à Carla

— C'est leur vie qui est en jeu. Tu auras les arguments pour les convaincre. J'ai une confiance aveugle en toi mon cœur. Lui sourit Carla avant de l'embrasser.

— Bien, je sais pas vous, mais moi j'aimerais que l'on rentre à Los Angeles. C'est possible ?

— Rester là ou rentrer pour dormir avec mes gosses ? Réfléchis Cole à haute voix. Terrible choix. Mais je pense qu'on va prendre l'option rentrer quand même.



Je ricanais en secouant la tête, me contentant d'appeler mon pilote pour le prévenir.




On émergea le dimanche en début de matinée, descendant pour prendre notre petit-déjeuner. On prit le temps de le savourer, prenant notre mal en patience en attendant les résultats des recherches. À la fin du petit-déjeuner mon samurai me prévint qu'il allait voir les chevaux et je lui promis de le rejoindre, devant faire quelque chose avant.

Je montais ensuite voir Ritchi, devant voir avec lui les résultats de mon bilan de santé. Je pris place dans son appartement, m'allumant une cigarette alors qu'il me tendait mon dossier, me laissant le lire sans intervenir.


— Heu c'est... Non. Hmhm. Non non non non ! Comment c'est... C'est une putain de blague ? Dis moi que c'est une putain de blague ? M'exclamais-je

— Eh bien... Ils t'ont parlé des 2.5% de marges d'erreur ou... ?

— Hmhm. Non non non ! Non mais non ! Impossible. Juste. Non non non ! C'est une blague. C'est une blague c'est ça ?

— Non. Grimaça Ritchi


Je le regardais avant de regarder le dossier, alternant mon regard entre les deux pendant plusieurs longues minutes.


— Je vais sortir de là, et aller m'aérer la tête parce que sinon je vais buter tout le monde là. Expliquais-je calmement. Donc vraiment. Préviens les de me foutre la paix.


J'attrapais mon dossier en me levant, sortant de l'appartement de Ritchi en trombe. Je croisais Vincent sur le chemin alors que je pestais en russes contre le monde entier en tenant mon dossier. Je descendis aussi vite, traversant le rez-de-chaussée tout en attrapant mes cigarettes, me dirigeant vers le garage afin de prendre ma moto. Je pris juste le temps de m'équiper et de la sortir que je partais de la demeure à toute vitesse, roulant à toute allure avant de finalement me garer devant le bâtiment où se situait le temple. Je sortis ma clé, rentrant dans le bâtiment afin d'aller m'asseoir sur le perron du temple. J'ôtais mon équipement de moto, le posant plus loin tout en gardant mon dossier à portée de main, m'asseyant pour tenter de retrouver mon calme afin d'analyser la situation plus calmement.



Mon surnom hurlé me fit ouvrir les yeux et je fixais mon samurai plus loin.



— Quoi ? Hurlais-je

— Tu... Tu vas bien ? Angelo est venu en courant et il avait l'air inquiet. Et j'avoue qu'il m'a fait peur... Tu veux que je reparte ? Je peux rentrer lui dire que tu vas bien... Tu vas bien hein ? S'inquiéta-t-il tout en s'avançant vers moi.

— Ce dossier-là. Indiquais-je en tapotant ledit dossier. Dit que je vais bien ouais. Tiens. Lis-le. Tu vas peut-être comprendre pourquoi je suis plantée là.


John vint prendre le dossier, perplexe tout en la regardant et l'ouvrir.


— Taux de... HCG ? Je... Désolé. Je ne comprends rien... Tu me dis que tout va bien... Explique-moi. C'est quoi le problème ? C'est quoi les HCG ?


Je tournais lentement mon regard vers lui, me rallumant une cigarette pour prendre plusieurs bouffées.


— Alors, en résumé, ça me dit que je suis enceinte. Sauf que je suis pas censé pouvoir retomber enceinte vue que je m'étais fait ligaturer les trompes en accouchant d'Iris. Sauf que à priori, le spermatozoïde sicilien, ça arrive à passer dans 2.5 putain de pourcent de marge que ça arrives ! Donc là tu vois.... Dans mes centaines de schémas hein... Je t'avoue que ça... Ça y était pas.

— Sperma... sicil... Attend... Tu... Commença John en se mettant à marcher en rond tout en regardant alternativement le dossier et moi. Tu es... Enceinte ? Et... Putain de merde... Je... vais être père ? Je... vais être père de...


Il s'arrêta enfin de tourner et vint s'agenouiller devant moi, un sourire large sur le visage et les yeux brillant de bonheur.


— Tu portes mon enfant... Izanami... Je suis l'homme le plus heureux du monde.

— Mais... C'était pas prévue putain ! Et merde je sais même pas ce que tu pensais d'être père, de...

— Être père ? De ton enfant ? Mon amour, c'est une chose que je voulais tout en sachant que ce n'était pas possible. Je suis désolé que ça t'embête autant mais je ne peux pas faire comme-ci cette nouvelle ne me rendait pas fou de joie...



Je me frottais le visage, secouant la tête avant de reprendre ma cigarette pour la terminer avant de plonger mon regard dans le sien.

Non clairement, avoir un quatrième enfant n'aurait jamais dû arriver. Tout comme mes trois autres enfants si je devais être honnête. Sept ans de différence avec mes deux ainés, deux avec Iris...



— Je te préviens, tu viens d'écoper d'une putain de rallonge d'assignation à la demeure. Même si tu sors, tu porte un gilet pare-balle et un casque. Marmonnais-je finalement

— Un casque ? Ricana John. Tu y va fort non ?

— Nan. L'armure sinon. C'est bien l'armure.

— Bon, je crois que je vais prendre l'option casque au final. Ricana John avant de poser sa main tendrement sur ma joue. Je suis tellement heureux...



Il m'embrassa tendrement, reculant ensuite sa tête lentement, le sourire large.


— Tu sais de combien de mois ?

— Alors... Pages deux... Je te laisse calculer hein.


Il ouvrit à nouveau le dossier et alla rapidement lire la page, apercevant le nombre de jours. Il commença alors à faire son calcul puis ramena son regard vers moi.


— Deux mois ? ... Ça fait... C'est depuis le Japon ? Tu es enceinte depuis le Japon ? Sourit-il.


Il se figea ensuite, rebaissant la tête vers le dossier.


— Attend... Ça veut dire que j'ai... Combien... 7 mois pour tout préparer... Non... C'est bon. Je vais y arriver. Je vais me documenter, je vais... Je serais prêt... promis.

— Sinon... Au pire... Ça pullule de père dans cette connerie de demeure hein. Pis, tu vas surtout avoir sept mois à apprendre à supporter une femme enceinte. Une femme enceinte à qui tout le monde va faire royalement chier.

— Je suis prêt à tout supporter... Tu n'as aucune idée d'à quel point je suis heureux. Je t'aime et je ferais ce qu'il faut pour que ça se passe bien. Je n'ai pas forcément eu de bon modèle, mais je pense que je peux être un bon père... J'ai envie d'y croire.

— Tu regretteras pas ? J'ai l'impression de t'imposer ça...

— M'imposer ? Izanami... Je sais pas comment te faire comprendre... Je viens de t'avouer que c'est une chose que je désirais... Tu viens juste de me faire le plus beau cadeau... Regretter ? Mais comment peux tu imaginer ne serais ce qu'une seconde ce genre de chose. Répondit-il, les yeux plongés dans les miens. Putain de merde, je t'aime comme un dingue ! Je ne sais pas comment te le dire autrement. Ce temple était une autre façon de te le dire... Je...



Il prit une grande inspiration et posa sa main doucement sur mon visage.


— Tu veux pas être un peu heureuse pour nous ?

— Mais je réalise pas. Je flippe. Je flippe de te perdre. Qu'il t'arrive quelque chose. Que...



Je pris une inspiration, posant mon front contre le sien tout en l'enlaçant.


— Je n'aurais jamais pu imaginer que tu voulais un enfant de moi. Que ça puisse te rendre si heureux... Bien sûr que je suis heureuse de porter un enfant de toi. Je ne l'avais pas prévu mais je suis heureuse qu'il soit là. Je t'aime.

— Je t'aime Izanami... Je ferais ce qu'il faut pour que tu aies le moins peur possible... Plus de risque. Plus de précipitation... Je suis prêt à tout faire pour te tranquilliser. Je te le promets.



Il me prit dans ses bras, me serrant contre lui un long moment puis revint poser son regard dans le mien.


— Le seul risque que je vois... Sourit-il. C'est Angelo. Je crois qu'il va me tuer non ?

— Heuuu... Il va sûrement te poser des questions.

— Ça devrait être gérable alors. Ricana t-il. Tu veux faire comment pour l'annoncer aux autres ? À moins que tu préfères qu'on ne dise rien pour le moment.

— Faut que j'en parles aux aliens. Tu veux sûrement en parler à Vincent... Quand annoncer ça. Je sais pas. Tu préfères quoi ?

— Moi ? J'ai envie de le crier au monde entier. Ricana John. On fera comme tu veux...

— On va rentrer... Je vais voir mes aliens... Et puis... Bah on va improviser hein.

— Très bien... Rentrons alors.



Je l'embrassais longuement, posant ma tête dans son cou en le savourant encore dans mes bras. On reprit ensuite la route vers la demeure, arrivant juste un peu avant midi. J'embrassais mon samurai, l'observant en me disant que vu la tête qu'il avait clairement... Ils allaient vite tous comprendre. J'allais voir mes aliens, leurs parlant en tête à tête pour leurs annoncer, jaugeant leurs réactions. Ils me posèrent des questions, m'écoutant avant de venir me faire un câlin. On descendit finalement pour le repas, prenant place à table. John et Vincent nous rejoignirent juste derrière, un large sourire ne quittant pas les lèvres de mon samurai.



— J'ai parlé à Vincent. Me murmura t-il en se penchant vers moi.

— Oh. Il a dit quoi alors ? Murmurais-je en me tournant vers lui.

— Qu'il était heureux pour nous et que mon assignation à demeure allait être prolongée.

— C'est qu'il me connait bien. Ricanais-je avant de l'embrasser.


Salomon vint servir le repas et tous commencèrent à manger. Voyant que John était de bonne humeur, Marco tenta de lui parler, toussant un peu avant pour s'éclaircir la voix.



— John.

— Hm.. ?

— Je... Je n'ai pas eu l'occasion de t'en parler avant mais... J'ai emprunté ta voiture aux Hamptons pour faire une sortie avec Angélina. Je voulais que tu le sache.

— Marco m'a demandé de choisir parmi les modèles et j'avoue que la tienne m'a plu énormément.

— Oh... Oui... C'est une voiture qui a du caractère. Sourit John.

— T'es pas fâché ? S'étonna Marco.

— Non. Pourquoi veux-tu que je sois fâché ?

— Euh... Pour rien... Répondit Marco



Je me cachais le visage tout en riant, évitant de relever le regard pour ne pas avoir la tête ahurie du pauvre Marco qui ne devait rien comprendre. Celle de Carla devant franchement être belle aussi.


— Naé ? Il se passe quoi ?

Je relevais le regard lentement vers mon frère, reprenant mon sérieux.

— Rien pourquoi ? Tentais-je

— Heu.... J'hésite entre ton départ en fanfare tout à l'heure et la tête.... De John Napoli depuis son retour...

— Oh.

— Mamaaaan ! S'écrièrent Aylan et Mila


Je tournais la tête avant de reculer ma chaise, laissant grimper les deux sur mes genoux.


— T'as dit plus de secrets ! Chuchota Aylan.


Je vais noyer ces deux là avant d'accoucher de celui-là je le sens.


— Nani ? Ricana Angelo.

— Faites chier. Marmonnais-je. J'ai appris tout à l'heure que j'étais enceinte. Deux mois. Oui du samurai. D'où son air béat.

— Hein ? S'exclama mon samurai avant de tourner la tête vers les autres le sourire aux lèvres. Euh... Oui... Je vais être papa.



Carla ouvrit alors grand les yeux et garda la bouche ouverte un long moment, observant alors Vincent se lever pour venir m'embrasser tendrement


— Toutes mes félicitations. Me sourit Vincent.


Je passais mes aliens à mon samurai avant de me lever, enlaçant Vincent en le remerciant. Marco et Angélina se levèrent à leur tour et ouvrirent leurs bras devant moi pour me demander l'autorisation de me serrer à leur tour pour me féliciter.


— Bien sûr. Ricanais-je en ouvrant les bras.

— Bah merde alors... Souffla Carla en se levant pour les rejoindre. Putain, je sais pas quoi dire...

— Félicitation ? Sourit John.


Carla me prit alors dans ses bras et alla embrasser son frère sur la joue.


— Félicitations à vous deux... Pour une surprise. Sourit Carla.

— Bah à priori, un sicilien c'est assez têtu pour se faufiler dans 2.5 pourcents de chance. Franchement bien têtu les siciliens. Répondis-je


John leva alors la tête fièrement, le sourire large, tournant la tête vers chacune des personnes présentes, finissant par me regarder. Je compris qu'Angelo s'approchait quand je le vis se tasser étrangement, tournant la tête pour le voir s'approcher. Il leva un sourcil en fixant mon samurai, finissant par reposer son regard sur moi en m'attrapant pour me serrer dans ses bras, embrassant mon front alors que je l'enlaçais.


Il me relâcha finalement, faisant descendre les enfants qui servaient de remparts à mon samurai, attendant qu'il se lève. Je reportais mon regard devant moi, souriant en enlaçant Peter qui m'embrassa dans le cou en me serrant dans ses bras.


— Félicitations ma déesse. Va falloir faire attention à toi encore plus. Et à lui aussi.

— J'y arriverais avec toi.

— J'y comptes bien. Murmura t-il en m'embrassant dans le cou.



Il me relâcha doucement, m'embrassant longuement sur le front avant de passer vers mon samurai, lui tapotant le dos, retournant finalement s'asseoir. Cole me fit signe de le rejoindre et je m'avançais vers lui. Il m'enlaça, m'embrassant la joue en me souriant.


— C'est vraiment un cadeau précieux que tu lui fais. Tu étais la seule dont il voulait un enfant.

— Décidément... Ricanais-je gênée. C'est une manie...


Il me serra contre lui, un peu plus, posant sa tête contre la mienne.


— Et je n'ai jamais regretté à aucun moment de le penser. Je n'ai jamais regretté ce cadeau inestimable d'avoir ces deux-là dans ma vie alors je suis heureux qu'il puisse le connaitre aussi. Tu es une mère merveilleuse mon dragon, et tu le seras aussi pour ce petit bout là.


Il s'écarta, essuyant mes yeux en souriant.


— C'est la poussière. Ricanais-je

— Désolé cette excuse a déjà été prise. Ria Vincent.

— Merde. J'aurais tenté.


Je me fis attraper bien vite par les autres, « subissant » un câlin collectif avant qu'on ne daigne me relâcher. Atterrissant sur les genoux d'Hakane qui me garda dans ses bras en souriant.


— Ça explique le vomissement dis donc. Ricana t-il.



Je ricanais en l'embrassant sur la joue, souriant alors que mon samurai me mimait un « je t'aime ».

Je me levais finalement, rejoignant mon samurai pour me glisser dans ses bras, l'embrassant doucement dans le cou.



— Après ces derniers jours, j'avoue que ce genre de nouvelles fait un bien fou. Lança alors Carla qui serrait Jo par la taille.

— Je n'sais pas chez vous, mais en Sicile, ce genre d'annonce et toujours suivi d'une fête. Sourit Marco.

— Tout le monde a beaucoup de boulot avec l'affaire en cours en ce moment... Je sais pas... Répondit John avant de baisser la tête vers Naëlle. Tu en penses quoi ?

— Que des Dragons ne disent jamais non à une fête ! Répondit Diego. Vous courez tous depuis des mois avec cette affaire, et vous allez encore courir sur les semaines à venir. Alors une fête pour souffler, c'est pas de refus et ça vous fera du bien. Les vieux vont s'occuper de ça.


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