Chapitre 19_ Début des problèmes


Aujourd'hui marquait pour les Napoli un jour douloureux. Une journée où ceux connaissant l'histoire savait très bien la saveur que pouvait avoir une journée de ce type. J'avais préféré les laisser tranquille aujourd'hui, préférant surtout m'enfermer dans mon bureau en refusant qu'on vienne me déranger. Restant connectée sur les caméras de sa demeure pour avoir un œil dessus au cas où, passant mes heures à nettoyer mes armes et mes lames sur mon bureau tout en repensant à tout ce que je savais de cette famille et de ses secrets. Tout ce savoir qui m'amenait à avoir autant mal pour mon samurai que pour Vincent, douleur vrillant mon ventre me donnant l'envie de hurler. Décidément ce que je haïssais ce mois de mars.


Un mouvement étrange m'avait fait fixer les caméras aussi vite, mon sang se glaçant quand je vis John tomber de son cheval avant de forcer celui de sa sœur partir au galop. Comprenant aussi vite qu'il y avait un souci à sa posture, j'étais sortie du bureau comme une dingue en mettant mes armes, hurlant à Nino et Aaron de me suivre alors que je descendais pour me rendre dans le garage. Je fonçais sur ma moto, attrapant au vol mon casque que me jetais Nino avant qu'il ne grimpe sur ma moto, et je démarrais aussi rapidement. Partant comme une dingue de la demeure alors que l'alarme résonnait en son sein.


On attaquait les Napoli. Et j'oubliais mon passager tout en me dirigeant le plus rapidement possible vers sa demeure, ralentissant à peine en y arrivant, me dirigeant vers la zone que j'avais vu aux caméras avant de me stopper. Regardant les traces de sang alors que mes muscles se tendaient, Nino regardant autour de nous avant de se focaliser vers une zone, me la montrant du doigt en me disant qu'il aurait choisis cette zone là lui, et on remonta aussi vite en moto, nous dirigeant vers la zone en question. Je me garais avant de le suivre, grimpant et cherchant les zones de tirs pour l'endroit où l'attaque avait eu lieu, finissant par trouver les douilles. Nino les ramassa avec un mouchoir, regardant les traces avant de les suivre dans l'autre sens, finissant par grogner en sortant son téléphone.


— Rejoins moi en haut mec. J'ai sa piste. Où on est... Heu...


Je sortis un de mes beretta, me mettant à tirer en l'air comme une dingue. Nino haussa les épaules avant de raccrocher et j'attendis de voir Aaron arriver en voiture, avant qu'on ne reprenne la route aussi vite, suivant les traces avant de nous arrêter quand on rejoignit une route passante, perdant la trace alors qu'on se mettait à la recherche de toute caméra ayant pus filmer le passage de ce fils de pute.


— Va voir comment ils vont Matriochka. Je retourne tout pour te ramener de quoi te mettre sous la dent je te le jure.


Je hochais la tête, remontant en moto afin de retourner au plus vite à la demeure des Napoli. Analysant les environs pour trouver les hommes supposés garder cette maison, leurs hurlant de se ramener alors que je sortais mes flingues.

Me mettant à tirer dans les premiers que je croisais tout en faisant le tour de la maison, finissant par un attraper un par le cou, serrant sa trachée de plus en plus fort alors que je lui hurlais de m'expliquer comment une telle chose avait pus se produire, finissant par changer de mec quand celui-ci sembla crever entre mes mains.


Je finis par regarder autour de moi, observant les corps alors que mon énervement ne daignait pas redescendre, mon regard continuant de parcourir autour de moi.

Je finis par me décider à me diriger vers la porte d'entrée, toquant avec mon flingue, et on m'ouvrit aussi vite. Mon regard apercevant les traces que je suivis aussi vite, arrivant dans la salle à manger, observant attentivement les dégâts en étirant mon cou.


— Où est John Napoli bordel de merde ! Hurlais-je


La porte de la cuisine s'ouvrit aussi vite et je posais mon regard dessus, resserrant ma prise sur mes armes.


— Je suis là !


Je vis mon samurai et je lâchais mes flingues, m'approchant aussi vite pour regarder ses dégâts, inspirant profondément.


— Ma douce ?

— On a trouvé l'endroit où était le tireur. Douille en possession de Nino. On a suivi sa piste jusqu'à la route. Nino et Aaron ratissent pour trouver les caméras. Et vous ?

— La cible est Carla. Expliquant le dodo de Jo.


J'ôtais ma main de la blessure de mon samurai, me tournant lentement vers Ritchi en plissant les yeux. 


— Continue... L'encourageais-je d'une voix glaciale

— Ce serait en lien avec une affaire qu'elle aurait prise récemment. Une grosse affaire en lien avec quelqu'un du capitole.

— C'est pour ça que t'as été à Washington John ?

— J'ai reçu un appel de Washington à mon retour de Chine, me demandant de venir voir le Président. Ce n'est qu'en arrivant dans son bureau qu'on me donna la raison de cette convocation. Ils m'ont demandé de faire stopper Carla dans une de ses affaires. C'est tout ce que je sais.

— Qui çà ils ? Demandais-je en me tournant vers lui. Combien étaient-ils dans ce putain de bureau ?

— Mis à part un garde... Le président et un homme que je ne connais pas. Il était juste derrière lui et son attitude m'a fait penser que la demande venait de lui.

— Un homme proche de cet abruti qui peut intéresser Carla ? Mais est-ce que vous avez une foutue idée du nombre d'hommes possible putain ! Criais-je. Rien que là j'ai plus de trente personnes dans son cercle proche ! Je sais ce que tu vas dire, autant tous les buter on ira plus vite. Et l'honneur de ta famille sera à jamais entachée, c'est ce que tu veux ? Que ces hommes passent pour des martyrs ? Fais chier !


Je ressortis de la salle à manger aussi vite, me mettant à faire voler les meubles avant de foutre mon poing dans un mur. Inspirant un grand coup.


— On rentre à la demeure. On embarque la famille Napoli. Toute personne pouvant devenir une cible pour atteindre leurs objectifs.

— Je prends mes affaires... Lança John en se dirigeant vers l'escalier. Vincent ! Prends de quoi te changer aussi. Finit de dire John en montant à l'étage.


Je regardais passer Vincent, finissant par le suivre jusqu'à sa chambre. Je refermais la porte, fronçant les sourcils.


— Question de merde mais que je me pose quand même. Comment vous allez ?

— Comme un jour où j'ai cru à nouveau perdre mon enfant... Répondit Vincent en se figeant devant son armoire, les poings serrés.

— Hm. Du coup... Soit vous explosez et je vous laisse vous défouler, soit je vous fait un câlin. Mais j'ai aucune putain d'idée de ce qui calme vraiment. Je tenterais bien votre technique de drague de l'époque mais... Je manque de pratique.

— Je n'ai pas l'habitude d'exploser, je sais garder la tête froide, réfléchir avant d'agir, c'est la base de mon ancien métier et je pense que mon John sera suffisamment difficile à contenir vu le jour que ces gens ont choisi pour agir. Ne vous inquiétez pas... Je vous fais suffisamment confiance pour savoir qu'ils ne s'en tireront pas aussi facilement. Répondit Vincent en se retournant vers moi. Il me reste l'option câlin apparemment. Sourit-il légèrement.


Je m'avançais vers lui, le prenant dans mes bras en caressant son dos.


— Ça va aller, on va les protéger.

— Merci Naëlle. Répondit-il en me serrant tendrement.

— Bon je vais vous laisser préparer vos valises. Je vais aider mes hommes à ramasser mes déchets dehors. Ça me détendra.


Je redescendis dans la foulée, allant m'acharner sur quelques mecs morts en attendant que les Napoli soient prêt. Et forcément j'étais en train de sauter sur un crâne quand j'entendis arriver derrière moi, tournant la tête en me stoppant avant de regarder mon état, faisant un pas en arrière l'air de rien.


— Oh vous êtes prêt. Parfait ! On y va !


Je me dirigeais vers ma moto, observant les chevaux.


— Je dois aller voir Susanoo avant de partir. C'est lui qui m'a ramené. Répondit mon samurai

— Hm. Oui oui vas-y.


Je me tournais finalement vers Jarod, et il m'envoya son paquet de cigarette en ricanant. Je m'en allumais une aussi vite, le remerciant en lui rendant son paquet.


— Faut qu'on organise une zone pour les chevaux en rentrant, et trouver des camions pour les amener. Hors de questions de les laisser seuls ici.


Quelques minutes plus tard, je tournais la tête pour voir mon samurai revenir, l'observant arriver vers moi.


— Qui va s'occuper des chevaux ? Je peux pas les laisser comme ça. S'inquiéta t-il

— Je vais faire aménager une zone en arrivant et tu vas m'aider. On les embarquera pour la demeure ce soir max.

— Merci. Répondit -il avant de m'embrasser dans le cou. Tu sais, j'arrive toujours à comprendre ce qui l'a poussé à réagir ainsi... Ce cheval est incroyable.

— Je t'avais dit qu'il serait un ami précieux. Monte à présent.


Il monta en voiture avec les autres, et j'attendis de voir démarrer les voitures avant de rejoindre ma moto, la démarrant avant de me mettre en route, les dépassant aussi vite.

J'allais directement dans la salle de sport, allant taper sur les sacs. Finissant par tourner la tête en me stoppant alors que j'apercevais mon samurai appuyé contre un mur.


— Oh. Les chevaux. Allons y.


Je sortis de la salle d'entrainement, attrapant un mélanger que je m'allumais aussi vite en attrapant Salomon, lui demandant de me suivre alors qu'on sortait, expliquant le nombre de chevaux alors qu'on observait les alentours. On finit par choisir une zone et on fit venir des hommes, expliquant ce qu'il nous fallait le plus rapidement possible.


— Il faut un autre camion Salomon, de quoi charger la paille et le foin. Informais-je. D'autres choses mon samurai ?

— Il faudrait un abreuvoir et ce sera parfait. Merci pour eux Izanami...

— Ok c'est noté. Je commande ça. Nota Salomon. Pour les chevaux ?

— J'irais pour les charger. Hors de questions de laisser des étrangers approcher de ces chevaux. Grognais-je

— Il n'y a que toi que Susanoo suivra de toute façon. Ajouta mon samurai.

— Je me doute oui. Putain je déteste vraiment ce putain de mois de merde tiens. Oh clôture. Je vais aller faire une clôture tiens.

— J'en suis pas très fan non plus... Je vais t'aider. Ça m'occupera la tête.


Vincent vint nous rejoindre pas longtemps après, se retroussant les manches.


— J'ai besoin de m'occuper. Lança t-il


Au bout d'une demi-heure, je sentis mes muscles se tendre alors que Vincent se tournait vers nous.


— Je dois vous informer d'une chose...

—Vincent ? Répondit John en se stoppant.

— Carla a appelé Angélina tout à l'heure pour la mettre au courant...

— Putain... Sérieux ! Elle va s'inquiéter ! Elle avait pas besoin de ça ! Grogna John.

— Carla a estimé normal et important qu'elle ne soit pas mise à l'écart. Argumenta Vincent.

— Et donc ? L'info qui pue encore plus que celle que vous venez de dire ? Demandais-je en jouant avec mon rondin.

— Elle arrive demain matin à l'aéroport.

— Quoi ? Hurla John en frappant un poteau du marteau.

— Oh... Bien bien bien. Je vais aller faire un tour hein. Souriais-je. Je vais même aller attendre mes hommes et m'occuper des chevaux tiens. Je devrais réussir à tuer personne au moins. D'autres informations à me transmettre tant qu'on est lancé ? Non parce que c'est le moment !

—Non... Je suis désolé... Je devais vous prévenir. S'excusa Vincent.

— Elle ne peut pas rester ! Elle doit repartir putain ! S'énerva John.

— De rester loin de sa seule famille restante alors que celle-ci est en danger ? Putain mais tu vas brancher ton cerveau ouais ! M'énervais-je. Tu crois qu'elle l'aurait pris comment si elle n'avait pas été avertie hein ? Pourquoi elle est partie au juste tu me rappelle ? Alors ouais ça rajoute un problème mais je t'interdis d'écarter ta famille John Napoli sinon je t'enferme dans ma cave et je t'en fait ressortir l'année prochaine !

— Je comprend que Carla l'ait avertie... C'est qu'elle soit en danger que je crains ! J'suis complétement flippé à l'idée de perdre encore quelqu'un ! Voilà ! C'est ce que vous voulez tous entendre ? John Napoli est flippé ! Hurla John en jetant le marteau au sol avant de partir plus loin en se tenant la tête.


Je respirais un grand coup, me frottant le visage après avoir déposé mon rondin, me mettant à marcher pour le suivre.


— Tu es flippé de perdre quelqu'un de nouveau ? Putain mais je dois dire quoi moi au juste ? Lequel de nous deux a failli crever d'une balle aujourd'hui hein ? Hurlais-je. Tu es le putain de chef de famille des Napoli, alors tu veux une bonne leçon de la part de la patronne ? C'est maintenant que tu vas devoir tenir ! Parce qu'ils comptent sur leurs chefs ! Tu crois que je vis bien de voir les membres de ma famille fréquenter la mort aussi souvent ? Tu crois que c'est la vie que je désirais pour mon petit frère ? Pour Arno ? Tu crois que je passe mon temps à aimer mes décisions pour mon clan ? Est-ce que tu crois vraiment que depuis ce putain de début de journée je ne pense pas une seule seconde à la signification de cette journée pour vous ? Est-ce que tu peux imaginer une seule putain de seconde la terreur que j'ai eu quand j'ai vu à la caméra ce qu'il se passait ? Tu es flippé ? Mais tu imagine son état à elle au juste ? Tu te mets à sa place une seule fois ? Non ? C'est ton rôle pourtant ! Alors tu vas porter tes couilles parce que non désolé tu ne peux pas t'écrouler maintenant !

— Ça fait 27 ans que je les porte mes couilles, 27 années que je me bats pour ma famille. Je n'ai pas l'attention de m'écrouler... C'est hors de question... Répondit-il en se retournant face à moi. Je dois juste trouver comment gérer ce bordel...


Il prit alors une profonde respiration, relâchant ses muscles avant de continuer d'une voix plus calme.


— Je suis désolé que tu ais à gérer ça aussi. J'entends et comprends tout ce que tu dis... Je dois juste encaisser tout ça et réfléchir. Tu sais très bien que si je m'écoute, je pars tous les buter... Alors oui... tu as entièrement raison, je n'ai pas le droit de l'écarter... Laisse-moi juste quelques minutes pour redescendre s'il te plait.

— Parfait, à plus tard alors.


Je repartis, passant à côté de Vincent je posais ma main sur son épaule.


— On ira la chercher et on l'amènera ici. Carla a eu raison ne vous en faites pas.


Je rentrais dans la demeure, attrapant des mélanges et mes cigarettes, fourrant de quoi boire dans un sac alors que Luc venait se poser à côté de moi, m'observant faire.


— Je peux venir ?


Je le regardais en coin, haussant les épaules avant de me diriger vers le garage, choppant un jeu de clé afin de repartir en voiture vers la maison de John.



On arriva peu de temps et j'allais rejoindre les chevaux directement, les laissant gambader dans l'enclos en ouvrant leurs box alors qu'on regroupait le matériel pour l'emporter. Bien vite le regard de mon frère se porte sur le cheval de John, un sourire de gosse s'étirant sur ses lèvres alors qu'ille regardait passer. Je lui tendis mon mélange, m'approchant avant de me stopper.


— Hey Ashkii, tu as eu une après midi stressante hein... Viens là.


J'ouvris les bras, le laissant s'approcher avant de refermer mes bras tout en le caressant, prenant le temps de lui parler pour lui expliquer qu'on allait l'emmener rejoindre John.

Je repris ensuite ma préparation avec Luc, nous amusant de son cheval nous suivant partout. Nous amusant à lui apprendre des tours alors que Luc riait comme un gosse face aux conneries du cheval.



— Ça me rappelle ceux dont papa s'occupait. Il s'attachait toujours aux pires, et il les rendait encore plus sauvages sans le vouloir. J'ai toujours trouvé ça magique quand j'étais môme, sa capacité à se lier aux animaux aussi facilement. Je suis sûr qu'en vieillissant il se serait retrouvé avec plein d'animaux... Plein de chevaux sauvages...


Il tourna son regard vers moi, m'attrapant par l'épaule pour me serrer dans ses bras, commençant par me caresser le dos tout en m'embrassant sur le crâne.


— Ça va aller. Ils sont en sécurité à présent. C'est bon.


Je hochais la tête contre son torse, le serrant contre moi malgré tout avant de hurler un long moment alors qu'il resserrait son étreinte. Je finis par m'arrêter, reculant pour m'allumer une cigarette et les camions arrivèrent peu de temps après, conduit par nos hommes. On choisit de charger le foin et la paille en premier, chargeant le matériel afin de faire partir le camion en premier. Prenant ensuite notre temps avec Luc pour charger les chevaux dans le camion sans les stresser.


Forcément il ne resta que le cheval de mon samurai au final. Cheval pas du tout décidé à remonter dans cet engin qui l'agaçait clairement.


— Luc, part en voiture avec eux pour surveiller que la route se passe bien. Je vais voir pour ce monsieur.

— Tu es sûre ? Il a l'air bien nerveux là naë...

— Oui oui. Vas-y.


Je m'allumais une cigarette en laissant les deux camions partir, observant mon frère les suivre en voiture avant de me tourner vers le dernier.


— Bon Ashkii, on va rejoindre notre ami maintenant ? Une ballade pour le rejoindre, tu en dit quoi ? Je monte sur toi pour te montrer le chemin et toi tu me montres ce que tu sais faire ?


Je le caressais avant de me diriger vers la sortie de l'enclos, ouvrant la porte afin de le laisser passer, terminant ma cigarette en le caressant.


— Alors Ashkii, t'en pense quoi ? Pas de camion, juste nous deux pour rejoindre ton ami ?


Il se contenta de venir frotter son museau contre ma joue, et je l'embrassais doucement en le remerciant. Prenant mon temps pour faire le tour, le caressant avant de grimper sur son dos, prenant le temps de lui expliquer mes gestes avant qu'on ne se lance. Et très vite, je le laissais se lancer à pleine vitesse, ne ralentissant même pas alors qu'on entrait dans la demeure. Le guidant à travers les arbres avant de le faire sauter par-dessus l'obstacle se présentant, prenant le temps de ralentir avant que je ne m'allonge sur lui, le caressant tout en le remerciant pour la balade incroyable.


— Je le savais qu'il te laisserait le monter. J'en étais sûr. Dit mon samurai avec un large sourire

— Hey Ashkii, regarde qui voilà. Soufflais-je.


Je redescendis du cheval, le laissant aller voir mon samurai alors que je m'allumais un mélange.


— Je lui ai juste proposé de venir te rejoindre par nous-même. Ça m'a fait du bien.

— Tu m'as sauvé mon ami. Encore merci. Souffla t-il à son cheval tout en le caressant doucement. Je suis heureux que tu aies pu le monter. Vous aviez fière allure tous les deux quand vous êtes entré à la demeure. Continua t-il en tournant la tête vers moi. Alors, dit moi ! C'est comment de galoper avec lui ? Demanda John avec un sourire de gosse.

— Un vrai plaisir, il est aussi puissant qu'il en a l'air. Souriais-je. Il a l'air de s'être bien dépensée. L'idée de venir te retrouver avait l'air de bien le motiver.

— Ahah.. Sourit John. Sacré Susanoo... Encore désolé pour tout à l'heure... Je n'aurais pas dû m'importer.


Il reporta son regard sur moi à la fin de sa phrase et je haussais les épaules.


— Vu la journée que tu as passé, c'est une réaction logique en fait.

— Un sale gosse un peu sanguin. Ricana John. Tu m'offres une vodka ?

— Pas de souci. Par contre...


Je tapotais le flanc de son cheval, lui faisant signe de me suivre alors que je me dirigeais en fumant vers l'endroit construit pour que les chevaux y dorment, observant les litières avant d'en remettre en marmonnant.


— Ouais on fera ça nous même. Pas capable de faire ça bien.


Je me redressais finalement, sortant de là sous le regard de mon samurai.


— T'es craquante quand tu marmonnes. Ria t-il. On fera ça nous même. Sourit -il finalement

— Ça vaut mieux vu comment c'était fait. Arrêtes de te moquer ! M'offusquais-je faussement.

— Décidément, encore une fois, ce gentleman manque à tous ces devoirs. Sourit Vincent en me présentant son pour que je m'y accroche. Une chance pour lui que je n'ai plus l'âge de vous séduire. Rentrons belle Demoiselle.

— Sérieux ! Vincent ! Lança John en levant un sourcil.

— Oh ! J'aurais eu le droit à la technique ultime ! M'exclamais-je en souriant.

— Hey ! Attendez ! C'est quoi cette histoire de technique ultime ? Lança John en fronçant les sourcils.

— Je pense que c'est mieux que tu l'ignore. Répondis-je en fronçant les sourcils. Mais quand même... J'aurais été curieuse de voir ça tient !


Il croisa les bras, nous regardant alternativement avant de partir tout en marmonnant.


— On a bien fait de pas lui dire. J'imagines même pas sa tête s'il l'apprenait. Ricanais-je en observant partir mon samurai.

— Oui. Ria Vincent. Gardons le secret.


On rejoignit la demeure, nous arrêtant devant mon frère qui avait l'air clairement d'avoir beugué.


— Luc ?


Il me désigna la demeure, ouvrant la bouche en fronçant les sourcils, regardant vers la demeure avant de nous regarder.


— Je crois que je viens de voir John Napoli passer en boudant. Au sujet d'une...Technique Ultime ? Expliqua t-il d'un ton hésitant. Mais... Non non vraiment... Il boudait... En fait...


La traversée de la demeure fut assez similaire avec la tête de Luc, trouvant finalement mon samurai au bar et je mis à ricaner en m'appuyant contre la cloison d'entrée.


— Et voilà que tu me remplace déjà avec un verre... C'est du beau ! Me lamentais-je

— Arrête de te moquer, et viens boire un verre, je t'en ai servi un. Rétorqua t-il en tentant d'effacer sa moue.


Je m'avançais pour attraper le verre, me pinçant les lèvres en l'observant.


— Vinvin, vous voulez boire quoi ?


John posa un coude sur le bar, et plaça sa joue contre sa main fermée, cachant sa moue peu discrète.


— Et bien une vodka aussi. Merci. Répondit Vincent en se retenant de rire.


Je lui versais un verre, jouant avec le mien avant de ricaner tout en fixant mon samurai.


— Mon samurai. Juste... Pour info. Tu boude là non ?

— Non, je boude pas ! répondit John en se redressant tout en croisant les bras.

— C'est parce que Vinvin t'a piqué ta cavalière ou le coup de la technique ultime ? Me renseignais-je


J'observais Vincent cracher la vodka, reportant mon attention sur mon samurai en tendant la bouteille à Vincent.


— Bon maintenant ça suffit. Commença John en me soulevant pour me poser sur son épaule avant de sortir du salon. Je vais t'en montrer moi des techniques ultimes. Marmonna t-il en montant à l'étage.

— Je suis sûre que t'en a plein et super intéressante. Tu me les montres tout ?

— Oh...Vedrai pieno, davvero pieno... ! Répondit John en finissant les marches deux par deux.

— Je suis sûre que c'est de la vantardise. Boudais-je

— Oh putain.... Oh putain... S'énerva t-il avant d'atteindre la porte de sa chambre, l'ouvrant et la fermant rapidement avant de me jeter sur le lit, déchirant sa chemise avant de sauter sur moi.

— Et si tu me montrais tout tes talents John Napoli hm ? Le défiais-je


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