Chapitre 18_ Le Fucking Cas Miller
Je me dirigeais vers la demeure, rejoignant Santana qui m'amena à l'entrée où mes hommes attendaient devant la voiture.
— Prenez le paquet, on l'amène dans ma salle.
Ils sortirent la chieuse du coffre, me suivant alors que j'allais dans le sous-sol, les amenant directement à ma salle. La faisant attacher avant de les remercier et de les laisser partir. Il me fallut une profonde inspiration pour tourner les talons et ressortir du sous-sol après avoir refermée la porte. J'attrapais ma tablette en passant, pianotant dessus afin d'y mettre la caméra de ma salle en pleine écran avant de me diriger à l'étage, entrant dans l'infirmerie pour congédier Ashkara et Micky en les remerciant.
Je refermais la porte à clé, soupirant avant d'inspecter mon samurai, attrapant de quoi le réveiller, dosant avant de lui injecter. Je grimpais sur lui dès que la dose fut donnée, me tenant à l'affut alors qu'il s'éveillait doucement. Croisant son regard dès qu'il ouvrit les yeux.
— Pardon pour la sieste forcée mais nous devions gérer au plus urgent. Oui elle s'était échappée. Oui je l'ai attrapée et elle t'attend dans mon sous-sol. Les hommes de Peter ne l'ont pas lâché d'une semelle.
— Putain, pourquoi on m'a endormi ? Et ils l'ont choppé où ? Lança t-il en se tenant la tête.
Je me redressais, me rallumant mon mélange aussi vite.
— Le dodo parce que tu allais tuer Vincenzo à cause de Stana. Et nous l'avons attrapé à New-York. Avant qu'elle entre dans le lieu qu'elle visait. Descendons au sous-sol.
J'ouvrais la porte en attrapant la tablette, lui montrant sa cible.
— Elle est dans ma salle.
Il fixa l'écran aussi vite, fronçant les sourcils en regardant Stana, les yeux plein de rage.
— Je te suis.
On sortit de l'infirmerie, descendant au rez de chaussée et je l'emmenais directement au sous-sol, m'arrêtant dans le couloir en me rallumant mon mélange.
— Je sais, je n'ai pas répondu à ta question. Le devançais-je. Parce que si je te l'avais dit là-haut, tu n'aurais pas pus te contrôler suffisamment et je ne tenais pas à ce qu'ils voient ça. Ta sœur voulait savoir où elle se dirigeait, donc nous avons attendu. En vérité, elle avait décidé de se planquer apparemment. Nous l'avons arrêté devant la maison des Salvatore.
— Quoi ?
Son hurlement retentit aussi vite dans le couloir, il serra les poings, le regard noir avant de taper contre le mur.
— Numéro 110 de la 64e. La photo est sur la tablette.
Je me remis en route tout en lui répondant, ouvrant la porte afin de le laisser entrer avant d'y entrer à mon tour, refermant la porte derrière nous. J'allais m'asseoir sur une des tables, m'appuyant sur mon genou tout en me rallumant mon mélange.
Il se dirigea directement vers la chose accrochée et lui chopa violemment la gorge, la serrant aussi vite tout en plongeant son regard dans le sien.
—Qu'est ce que voulait faire dans cette maison ? Hurla John.
— Je... Essaya de répondre Stana.
— Oh ! Pardon ! Je t'empêche de répondre peut-être !
Il relâcha sa prise, la laissant toussante à tenter de reprendre sa respiration, alors qu'il s'était éloigné de quelques pas, lui tournant le dos, tout en commençant à retirer sa chemise lentement.
— J'attends toujours ta réponse Stana Miller. ! Grogna t-il
— Je pensais que personne ne me trouverait là-bas... Putain merde John ! Il t'arrive quoi ?
— Au niveau comportemental on appelle ça la colère. Stade très élevé le concernant. Ne puis-je m'empêcher de dire.
Je pris une bouffée aussi vite, ne sachant pas moi-même si la connerie de cette femme me désespérait ou m'énervait.
John posa sa chemise sur une des tables puis revint vers elle, faisant craquer sa nuque de chaque côté.
— As-tu seulement une idée de ce qu'est cette maison ?
— C'était celle des parents d'Angie.
Ah ouais elle est vraiment bien bien conne celle là quand même. C'est un Q.I de combien ça au juste ?
Il lui retourna une violente gifle du revers de sa main, retournant aussi vite vers une table, récupérer une lame.
— Putain mais t'es un grand malade ! Hurla la chose avant de cracher le sang qu'elle avait dans la bouche.
— C'est juste une caresse ça. Pourquoi elle se plaint ? Marmonnais-je. Tu vas voir qu'elle va crever trop vite putain.
— Mon amour ? J'suis un grand malade ? Me demanda t-il en se tournant vers moi.
— T'es parfait mon amour, elle est juste douillette. Moi j'aime bien quand t'y vas fort.
Il se retourna, retournant finalement vers la chose.
— Tu n'as aucune idée de qui je suis, ni même de quoi je suis capable. Lui souffla John en lacérant une des joues de son jouet. Tu vois cette magnifique femme sur la table, celle que tu jalousais en Sicile ? En t'attrapant avant que tu ne profane cette maison, elle a sauvé tes parents et très certainement ce Kyle Taylor que tu allais surement contacter.
Est-ce vraiment le moment de me dire qu'il est grave baisable quand il est en pétard ? Non mais tant pis... Il est grave baisable bordel
— Oh putain ! Ragea John. C'est une vraie torture même en temps qu'hétéro de devoir te déshabiller... Bon, tu m'excuseras mais je vais devoir finir les yeux fermés.
J'ouvrais la bouche en levant le doigt avant de hausser les épaules, me disant que je valais mieux que j'attende pour mes questions. Vaut mieux que je fume.
Nan mais je l'aurais capté si moi il aimait pas me déshabiller...
— Sérieux, si tu voulais me faire flipper c'est bon, t'as réussi... Arrête tes conneries putain ! Et toi pétasse ça te fais rire ! Hurla la chose.
— Si c'était une tentative pour en finir plus vite, c'est que tu me connais vraiment très mal.
À priori mon samurai était pas fan de sa voix vu qu'il lui coupa la langue avant de terminer son déshabillage.
— Tu pourras me déshabiller comme ça moi aussi ?
Il tourna la tête vers moi, le sourcil levé et le sourire en coin. Il s'avança finalement vers moi et m'embrassa.
— Avec un grand plaisir mon amour.
— Ohh trop bien ! J'ai hâte. Soufflais-je avant de l'embrasser
— Hm... C'est dingue comme je t'aime. Souri-il tout en reculant, avant de retourner vers la chose Bon, reprenons !
Il commença à tourner autour d'elle, jouant avec la lame, semblant prendre le temps de repérer les zones qu'il allait couper.
— Puisque tu voulais me connaitre un peu plus, voir intimement. Hein ? Je vais m'amuser un peu tout en te racontant une histoire. Tu vas peut-être comprendre où tu comptais aller aujourd'hui.
Il s'arrêta de tourner et alla chercher une lame plus fine, revenant aussi vite vers elle et commença à lui retirer des lambeaux de peau tout en commençant à lui parler. Lui racontant son vécu. Mon sourire avait vite fané, tout comme les effets pourtant bien sympa de ce mélange, mon cerveau préférant reconnecter mes neurones.
Je l'écoutais raconter son vécu à travers des yeux d'enfants, l'écoutant ensuite dire sa façon de penser à la fille Miller. Me contentant de l'écouter parler tout en m'allumant une cigarette.
— Ferme là ! Grogna John. Izanami ! On peut avoir un peu de musique ? Elle fait trop de bruit !
Je descendis de la table, m'approchant de ma chaine afin de chercher de la musique, enclenchant finalement l'opéra entier de « Carmina Burana », fermant les yeux en laissant la musique emplir la salle.
Je tournais la tête en ouvrant les yeux quand je le sentis approcher, le voyant me tendre une lame.
— Veux-tu te joindre à moi ? Me proposa t-il dans un sourire tendre
— Ça me touche que tu me le propose mais son manque de respect est trop grand à mes yeux. Je préfère te laisser gérer cela. C'est plus prudent pour moi.
— Je comprends, ne t'en fais pas.
Il me sourit avant de me déposer un baiser dans le cou, puis retourna vers les tables afin de prendre plusieurs lames. Il lança deux premières lames dans ses épaules, visant ensuite d'autres parties du corps ne comportant pas de points vitaux.
Il retourna de nouveau vers la table des lames, prenant des lames plus longues afin de lui transpercer les bras et les jambes. Plus il descendait le long de son corps, plus les lames étaient longues, transformant la chose en un sapin de noël.
— Ça te plait ? Me demanda t-il
— Ça correspond avec les fêtes de fin d'années. Ricanais-je
— Oui, je crois que j'ai été bien inspiré cette fois. Bon, pour compléter... Il me faut... L'étoile, bien sûr !
Il retourna vers la table, cherchant pendant quelques minutes sans trouver son bonheur semble t-il vu qu'il se mit à râler, allant retirer une par une les lames qu'il avait enfoncé dans son jouet. Je retournais m'assoir sur la table, m'appuyant sur mon genou en me rallumant mon mélange, l'observant s'agiter et agir. Voyant surtout sa bête sur le point de sortir et j'avais été raisonnable, sûrement que je serais intervenue pour l'empêcher de sortir. Mais c'est elle qui avait tant voulu l'avoir, persuadé sûrement d'avoir ses chances, de le connaitre... À elle donc de voir le vrai visage de John Napoli.
Elle ne dû pas bien le voir bien longtemps vu la force qu'il dégagea dès son premier coup, et je continuais de fumer, observant sa bête sortir et se déchainer sur le corps de son jouet. Écoutant ses cris de rage pendant un moment avant que je ne me lève, allant entourer son corps de mes bras en posant ma tête dans son dos.
— Je suis là mon samurai... C'est fini. Soufflais-je en Japonais
Ses gestes se stoppèrent aussi vite, et il reprit peu à peu une respiration plus calme, finissant par poser sa main sur mes bras.
— C'est fini. Elle est rentrée. Me dit-il d'une voix basse et douce.
Je l'embrassais dans le dos, resserrant mon étreinte.
— Je ne laisserais plus personne trouver cet endroit. Peter et Vincenzo travaille sur cela. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu le Démon Blanc... Toujours aussi séduisant même des années plus tard.
— Tu es bien la seule à aimer le Démon Blanc. Ricana t-il doucement. Merci pour la maison... Angélina doit être la seule à y repénétrer, je me le suis promis.
Je desserrais ma prise, faisant le tour afin de me poser devant lui, venant caresser doucement son visage en souriant.
— Non je ne suis pas la seule à aimer le Démon blanc. Il faut que tu aille rassurer ta sœur à présent, elle s'inquiète.
Je l'embrassais longuement, me reculant finalement alors qu'il se redressait.
— Elle n'a vu qu'une fois le Démon et apparemment sa mémoire a sauvé la vie de Vincenzo. Je vais la rassurer et voir pour m'excuser auprès de Vincenzo. Je n'ai jamais voulu le tuer... Tu crois que je peux remonter comme ça ? Me demanda t-il en regardant son état.
— Ils ont vus pire. Ricanais-je
— Toi, ça va ? S'inquiéta John.
— Oui ne t'en fait. Le rassurais-je
On remonta pour rejoindre le hall, retrouvant tout le monde semblant nous attendre. Je me rallumais un mélange, laissant mon samurai aller voir sa sœur. Sœur qui semblait clairement rassurée vu qu'elle lui sauta dans les bras. J'en profitais pour me diriger vers la cuisine, me servant un verre avant de sortir sur la terrasse, croisant le regard d'Oliver qui semblait savourer un petit-déjeuner au calme. Il m'observa quelques secondes avant de lancer un regard menaçant aux gardes qui s'éloignèrent, regardant finalement vers l'intérieur avant de reporter son regard devant lui.
— Je connais ce regard petit chat...
— Tout le monde le connait. Contrais-je
— Tu me diras... Depuis le temps que je rêve de me faire défoncer la gueule par toi. Soupira t-il en s'étirant.
Il se leva, m'arrachant mon mélange des doigts pour le coincer entre ses lèvres avant de me basculer sur son épaule, se foutant bien de mes protestations alors qu'il se mettait en marche, me laissant tout le loisir de comprendre qu'il m'amenait à la salle d'entrainement avant que je ne vole sur un tapis.
Je me redressais en soupirant, l'observant ôter son pull puis étirer ses muscles tout en me fixant.
— Petit chaat. Je sais pas le pourquoi mais plus tu attends pire ça va être alors mets y du tiens.
— Je gère.
— Si tu gère y'a aucun problème pour se faire un ptit combat alors. Argua t-il dans un grand sourire.
Tout mon être me hurlait de ne pas céder, mais la fierté l'emporta.
— Aucun problème.
J'ôtais mon pull et mes chaussures, m'étirant tout en le fixant. Veillant à garder conscience de tout ce qui nous entourait. Il se mit finalement en position, me signalant qu'il était prêt au combat, le regard bien plus aux aguets que son attitude ne le laissait présager. Je fis glisser mon pied en arrière, me mettant en position aussi vite, résistant à mes pulsions, analysant l'adversaire devant moi. Me jetant finalement sur lui, sans prendre la peine d'esquiver son geste de main pour me balayer. Je me rappelais en le recevant de ne pas sous-estimer sa force brute monstrueuse alors que je volais à travers la pièce. Percutant le mur avant de me réceptionner, posant mes mains au sol en relevant mon regard sur lui.
Oubliant les objectifs précédents afin de ne me focaliser que sur celui se présentant devant mes yeux : faire plier mon adversaire.
Je me redressais lentement, laissant mes doigts pianoter l'air alors que je me mettais à marcher tout en le guettant, calculant tout ses gestes, le nombre de coups nécessaires ensuite pour le tuer. Il lança finalement l'attaque, venant m'attaquer de front et je choisis de jouer, voulant faire durer le jeu avant d'achever ma proie. Ressentant la douleur venir pulser à différents endroits de mon corps, un sourire s'étirant sur mes lèvres alors que je laissais partir mes coups, réclamant encore plus, finissant par remarquer le sang sur mes poings. Je me reculais de plusieurs bonds afin de laisser ma langue venir le lécher sans lâcher du regard mon adversaire.
C'est ça. Ce goût qui vient tout effacer. Que voulais-je effacer déjà ?
Haine. Rancœur. Douleur. Perte. Affront.
Oui c'est ça. Et comment balayes t-on cela ? Par les coups et le sang.
J'ouvris la bouche, laissant s'échapper mon hurlement de rage alors que je me remettais en position, repartant aussi vite à l'attaque, voulant encore plus de cette douleur et de ce sang.
« Un bon adversaire est un adversaire mort »
Oui. Tuer l'adversaire. Jouer d'abord avec puis le tuer. Toujours tuer. N'en laisser aucun en vie. Tuer quiconque est devant soi.
Deuxième adversaire. Différent. Moins gros. Tuer d'abord le premier. Jouer ensuite avec le nouveau.
J'esquivais le nouvel adversaire, repartant à l'attaque de mon premier adversaire. Mais le nouvel adversaire voulait d'abord combattre, m'empêchant de finir mon premier adversaire. Je me décidais donc à le combattre lui, rencontrant plus de résistance, un niveau plus élevé. Plus long de trouver la faille, plus long à tuer. Jeu encore plus amusant.
Un coup au ventre me fit voler au sol et mon adversaire en profita pour venir m'immobiliser, son poids venant me bloquer alors qu'un cri de rage sortait de mes lèvres. Une phrase que je n'arrivais pas à comprendre vint raisonner dans mes oreilles et je me mis à fixer mon adversaire, inspirant et expirant. Cherchant à comprendre pourquoi j'étais bloquée, pourquoi il ne me tuait pas. Pourquoi cette odeur me disait quelque chose. L'inspirant à plein poumon en collant mon nez dans son cou.
Ça sentait le sang, ça sentait comme quelque chose à laquelle on tenait. Quelqu'un. Quelqu'un qu'on avait connu... Qu'on connaissait ?
Il laissa tomber sa tête, m'offrant la possibilité de sentir mieux son odeur, une sensation vint me faire frissonner et j'en cherchais l'explication aussi vite. Réveillant de force mon cerveau pour comprendre quelle était cette sensation.
J'aimais ce contact. J'aimais cette odeur.
— Je t'aime.
J'aimais cette voix. C'était quelqu'un que j'aimais, à qui je tenais tellement. C'était cette personne qui me tenait au sol. Je sentais mes muscles se détendre, mais je voulais remettre un nom sur cette personne.
Je laissais sortir ma langue pour goûter la peau offerte, sentant mon corps se tendre mais pour une autre raison. J'aimais la texture de cette peau, je la connaissais par cœur. C'était une saveur sur ma langue qui me donnait un appétit démesuré, mais ce n'était plus le même. Je laissais échapper un grondement d'envie, cherchant qui me faisait cet effet.
Laissant mes lèvres se poser sur sa peau pour la goûter de nouveau.
— Mon amour, tu reviens...
Ce contact de nouveau alors que la voix s'insinuait dans mon esprit. Une seule chose venant en écho.
— Mon samurai... Soufflais-je
C'était ça, cette odeur, ce goût, cette voix. Mon démon blanc. J'avais voulu tuer mon samurai.
Je sentis une larme rouler sur ma joue à ce constat amer, inspirant son odeur.
— Je suis désolé.... Je t'aime.
Il recula sa tête, plongeant son regard dans le mien. Il posa sa main sur ma joue, venant essuyer doucement ma larme tout en caressant mon visage, un sourire doux sur les lèvres.
— Ce n'est pas ta faute. Ne pleure pas mon amour. Dit-il d'une voix douce
Il m'embrassa tendrement, gardant sa main sur ma joue et je lui rendis son baiser.
— Je suis désolé. Je n'aurais pas dû attendre autant. J'ai préféré gérer au plus urgent, gardant ma colère derrière.
— Niveau gestion de colère, on fait la paire tu sais. Souri-il. Et puis regarde, je vais bien. Je suis même en meilleur état que je n'étais à Halloween. Ria t-il. Tu as dû gérer un problème que j'aurais dû régler dès le départ. Alors, on peut se renvoyer chacun nos responsabilités pendant encore des heures. La seule chose qui m'importe est que tu ailles bien.
Il glissa sa main derrière ma nuque, me relevant doucement alors qu'il déplaçait son corps sur le côté, commençant à s'asseoir auprès de moi avant d'amener ma tête contre son torse.
Je l'enlaçais doucement, le serrant contre moi.
— Oliver va bien ? M'inquiétais-je
— Il a pris pas mal de coup avant que j'intervienne. Mais va savoir pourquoi, il avait l'air content. Tu veux aller le voir pour te rassurer ?
— Tant qu'il marchait c'est que ça allait. Putain d'abruti celui-là je te jure. Marmonnais-je. J'irais le voir plus tard
— Alors, je profite encore de toi.
Il posa sa tête contre la mienne me serrant contre lui. Il se mit soudain à ricaner et j'arquais un sourcil aussi vite.
— Même si je ne riais pas de masse tout à l'heure quand j'y repense, t'étais quand même super sexy.
— Je voulais te tuer. Et toi... Tu trouves ça sexy ?
— C'est pas moi que tu voulais tuer, c'était juste ton adversaire. C'est moi qui me suis mis face à toi. Tu crois qu'il faut que je consulte ?
Je relevais la tête avant de grimper sur lui, fronçant les sourcils.
— Mais clairement faut consulter...
— Hm... Et maintenant tu fais la dominante. Sourit-il. Tu veux que je t'avoue un secret ? Il m'arrive même d'avoir des pensées impures quand je te regarde fumer. Je crois que je suis un cas désespéré. Finit-il dans un rire
Je me rapprochais de son visage, arquant un sourcil.
— Quand je fume ?
— Oui, j'ai tendance à me perdre sur tes lèvres, dieu que j'aime tes lèvres. Et y a aussi quand tu joues avec ta lame, quand tu... Oh mon dieu !! Je suis perduuu... Malade et complétement dingue de cette femme et je ne veux pas guérir. Finit-il en prenant une voix théâtrale.
Il reprit ensuite un air plus sérieux, s'approchant un peu plus de mon visage.
— Et si tu m'embrassais maintenant... C'est une vraie torture d'observer tes lèvres sans y goûter.
Je glissais ma main sur sa nuque, attrapant finalement ses lèvres.
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