Chapitre 16_ Nouvel An à la Demeure.


— Bonjour Patronne !


Je me retournais étonnée, croisant le regard rieur de Vincenzo. Je l'embrassais sur les joues aussi vite, le saluant avant de me pencher derrière lui en arquant un sourcil, essuyant mes mains.


— J'y vais Salomon, laisse. Tu cours déjà bien assez. Le rassurais-je.


Je sortis de la seconde cuisine, rejoignant le hall afin de me rendre à la porte d'entrée, souriant en voyant sortir de sa voiture mon samurai et Vincent.

Je descendis les marches, les saluant en Sicilien.


Tu es magnifique ! Me compliment t-il en Sicilien

Il faut bien être à la hauteur de tes attentes. Répondis-je dans sa langue en m'approchant de lui.

Tu l'es toujours. Sourit-il

Avant que je ne rentre à la demeure... J'ai le droit à mon câlin ? Lança en Sicilien Vincent en ouvrant les bras.


Je me mis à rire doucement, me décalant d'un pas avant de me précipiter sur Vincent, passant en mode Koala sur Vincent avant de l'embrasser sur les deux joues. Je posais ma tête dans son cou, le serrant dans mes bras.


— Dans trente minutes nous amenons tous les invités dans la pergola derrière. Murmurais-je. Occasion parfaite pour réceptionner une éventuelle commande...

— Je suis découvert. Ria t-il

— Voyons Vincent, il y a bien des choses que je sais sans les dire. J'en ai profité pour conseiller des jouets à Noz. Après tout, dans ce monde, on est jamais mieux servis que par soi-même non quand on tient à la sécurité de nos proches. Pensez à vous amusez tout de même ce soir. Soufflais-je


Je l'embrassais sur la joue avant de descendre, lui faisant un clin d'œil avant de rejoindre mon samurai.


— Je manque à tout mes devoirs Monsieur Napoli. Même pas je vous embrasse. M'excusais-je théâtralement

— Il va falloir vous faire pardonner ce manquement très cher. Répondit-il

— Oh mon cher, comment puis-je donc effacer un tel affront ? Sachez bien que je ferais tout mon possible pour cela !

— Madame, la bienséance m'empêche de vous révéler cela tout de suite.

— Alors je patienterais si j'y suis contrainte. Puis-je tout de même ?

— Je vous en prie, faites. Je ne puis attendre plus longtemps. Sourit-il en m'attrapant par la taille pour m'amener contre lui.


Je glissais ma main sur sa nuque aussi vite en souriant avant de l'embrasser longuement, profitant de ces retrouvailles.


— Nous sommes les derniers arrivés ?

— Non ne t'en fait pas, les derniers ne devraient pas tarder. Rentrons.


Je l'amenais à l'intérieur, lui laissant le temps de saluer les personnes que l'on croisait, finissant enfin par arriver dans un des salons où je lui versais un verre de saké avant de m'en verser un. Je fis signe à Marco de nous rejoindre, m'excusant auprès de mon samurai avant de les laisser alors que j'allais accueillir les derniers arrivant. Revenant finalement dans le hall accompagné par certains du groupe des Ombres.


— Je vais chercher Hakane ! S'écria Grey aussi vite.


Je l'observais disparaitre, secouant la tête avant de m'allumer une cigarette, remerciant du regard Salomon qui venait prendre le relais avec les derniers arrivant.


— Ptit chat il est où l'Ours ? Me demanda Oliver

— Il cherche à attraper deux monstres se planquant pour pas s'habiller. Grimaçais-je. Même Diego joue...

— Oh je vais aller jouer aussi ! S'exclama Nale. Viens Oliver.

— Bon courage. Ricanais-je.

— Je suis super fort à Cache-cache ! S'offusqua Nale

— Ouais. C'est clair que pour te cacher ou te barrer... Y'a pas meilleurs. Rétorquais-je dans un grand sourire

— Outchhh. Ria Brown.

— Ehhh y'a prescription bordel !

— Tu as arrêté de te barrer par les fenêtres depuis ? Intervint la compagne de Brown


Je me mis à rire, venant taper dans sa main en faisant un grand sourire.


— Il te dira que c'est un expert en saut du coup ! Argumentais-je

— La fuite à l'anglaise on appelle ça ! Ria t-elle.



Je me décalais de quelques pas en arrière tout en parlant alors qu'Oliver reculait en même temps, nos regards s'accrochant avant qu'on ne se baisse, attrapant au vol deux choses hurlantes et gesticulantes.


— P'pa ! On les a ! Hurlais-je

— Merci mon dragon ! Ria Cole en arrivant. Allez hop ! À la douche ! Viens Oliver, t'as même droit de le torturer à coup de chatouille celui que tu tiens !

— P'paaaaaa ! Noooon !


Je donnais Mila à Cole alors que Aylan se contorsionnait de plus belle en riant contre Oliver qui suivit Cole en ricanant, continuant sa torture tout en montant les escaliers.


Je secouais la tête avant de me rappeler que je n'avais toujours pas bu mon verre, laissant mes invités rejoindre les autres alors que j'allais récupérer mon verre. Retrouvant le trio en train de rire, je me faufilais l'air de rien, attrapant mon verre pour enfin le boire.


— Le hall avait l'air animé. Me fit remarquer mon samurai dans un rire

— Les aliens ont joué à cache-cache pour pas aller à la douche. On a gagné. Riais-je

— Avec Carla ça finissait au lasso. Ria Marco.

— Très drôle. Grogna Carla en donnant une tape sur la tête de Marco.

— Oh on a une photo prouvant que Vinvin a pas perdu la main d'ailleurs ! Ricanais-je

— Faut que je vois ça ! Ria Marco.

— Oh je te montrerais les photos demain oui ! Promis-je dans un sourire

— J'en ai manqué des choses.

— T'inquiètes pas. On rattrapera ça. Répondit John.

— En parlant de manquer des choses... C'est quoi cette alliance ? S'interrogea Marco.


Je m'allumais une cigarette, un grand sourire s'étirant sur mes lèvres


— Bah oui JohnJohn c'est quoi cette alliance dis donc ? Demandais-je dans un grand sourire.

— Un accessoire anti-Journaliste. Répondit mon samurai en regardant sa bague.

— Bah y'a le taser sinon hein... Rétorquais-je en haussant les épaules. Ou les lames... Ou le poison... Ou... Bref.

— Ouais bah JohnJohn préfère sa bague. Répondit John en croisant les bras.

— Pourquoi anti-journaliste le boudeur ?

— Parce que certaines pouffiasses l'ont cru sur le marché. Lui répondit Carla. Et la couverture du gay passe plus. Finit par rire Carla en voyant la moue de son frère.


Je m'adossais sur le bar, appuyant sur la lèvre inférieure de mon samurai en ricanant.


— Ooooh t'es trop chouuuuuu ! Minaudais-je

— J'suis pas chou ! Je préfère ma bague c'est tout !

— On a annoncé la fin du monde ou je suis parti depuis vraiment trop longtemps ? Lança Marco à Carla.

— Non tu rêves pas. Ria Carla.

— Putain ! Ça fait des années que j'avais pas vu cette tête. Eclata de rire Marco.


Je me penchais un peu plus sur le bar, attrapant mon samurai par la chemise afin de plaquer mes lèvres sur les siennes, l'embrassant avant de me reculer.


— Vraiment trop craquant. Susurrais-je

— Je peux la retirer si ça te gêne. Souffla t-il doucement en haussant les épaules.

— Pourquoi elle me gênerait ? Il y a un autre prénom gravé à l'intérieur ?

— Autre que toi ? Jamais !

— Alors en quoi ça me gênerait ? Rétorquais-je avec un sourire narquois.

— T'adores me faire tourner en bourrique. Lança John avant de l'embrasser.

— Si peu... Ricanais-je

— Nana bordel descend de là ! On mange !


Je tournais la tête pour croiser le regard moqueur d'Alex, faisant la moue avant de descendre du bar alors qu'il repartait en riant. Je m'allumais une autre cigarette, attrapant la main de mon samurai afin de l'emmener vers la pergola chauffée derrière demeure.


— Oh Ania tu tombe bien. John voici Ania, la compagne de brown qui est... Je ne sais où. Ania voici John.

— Ohh John Napoli. Le John de Naëlle donc. Enchanté. Répondis Ania dans un grand sourire en lui tendant la main. Et mon enfoiré de compagnon est parti jouer avec l'abruti de blondinet encore. Une histoire de concours de tir.

— Vous avez apparemment un avantage sur moi. Enchanté. Répondit mon samurai en lui serrant la main tout en inclinant la tête en signe de salut respectueux.

— Brown m'as juste parlé de vos deux rencontres. L'avantage est infime vu que je ne sais votre nom que grâce à la couverture d'un magazine. Pardonnez moi faut que j'attrape l'abruti pour l'amener à table à présent.


Je l'observais partir en ricanant, reposant mon regard sur mon samurai en haussant les épaules.


— Cinq ans qu'elle le supporte. Elle a du courage. Riais-je

— Et c'est maintenant que j'apprends qu'il a une compagne. Répondit-il en levant un sourcil.

— Tu m'as pas demandé. Rétorquais-je. C'était une info capitale ?

— Non, rien de capital. Une mauvaise première impression de ma part. Désolé. J'irai le voir tout à l'heure.


En même temps c'était volontaire de sa part...


— Hm. D'accord. Rejoignons les autres.


On rejoignit la pergola et j'en profitais pour forcer Salomon à prendre un verre avec nous, voyant bien que tout le personnel savait très bien quoi faire.

J'en profitais pour présenter William Ward à mon samurai alors que Caleb venait le saluer, ne ratant pas la discussion semblant se dérouler plus loin entre Nino et Pavel.


— Je reviens. M'excusais-je.





Je traversais la distance, attrapant Pavel par le col sans ménagement afin de le trainer dehors. M'arrêtant au bout de quelques mètres avant de me tourner vers lui en croisant les bras. 


— Tu cherches quoi là ? L'agressais-je

— Je cherchais juste à comprendre ce qu'il y avait eu en Russie tu peux le comprendre non ? C'était qui ce gamin bordel ? T'as failli...


Je plaquais ma main sur sa bouche en le fusillant du regard, la retirant en soupirant.


— C'est Iblis qui m'a appris son existence. Il m'en a parlé un jour, un fils qu'il avait mais reconnu par un autre. Des fois il se demandait comment le gosse allait. Murmurais-je. Alors on s'était dit qu'un jour on irait constater ça de nous même... Mais il a pas eu le temps donc... Je l'ai fait.

— Le gamin...

— Ouais... Il a vite compris que le mec l'élevant était pas son vrai père je sais pas trop comment. Du coup il fuguait pour le retrouver, son vrai père...


Un rire sans joie sortie de mes lèvres et je me frottais le crâne en soupirant.


— Pas ce soir Pavel je t'en prie... C'est pas le lieu, ni le moment.

— Pardon ma reine... Je voulais pas... Je vais y retourner


Je hochais la tête, le laissant repartir en me frottant les tempes, relevant le regard pour croiser celui de Nino s'approchant de moi, se contentant de me tendre un mélange allumé que je pris en le remerciant. Prenant quelques bouffées avant de soupirer.


— Il va s'inquiéter vu comment il t'a vu partir. Constata t-il

— Ah ouais merde... Soufflais-je.


À peine deux minutes après je vis mon samurai arriver, Nino se contentant de me regarder en coin avant de se diriger vers la Pergola.


— Izanami ? Tout va bien ? S'inquiéta mon samurai

— Oui, juste besoin de m'aérer un peu le cerveau désolé.

— Et pour t'aérer le cerveau, tu chopes Pavel par le col ? C'est quoi le souci ?


Je poussais un lourd soupir, me frottant les tempes d'une main avant de regarder qui il y avait autour de nous.


— Les démons nous suivent de loin pendant mes voyages. Au cas où. Alors forcément en Russie, il a vu des choses qui ne lui ont pas plu... Commençais-je à expliquer en me passant une main dans les cheveux. Putain... Tu te souviens en suisse... Cette roulette russe ? C'était notre excuse avec Mogi parce que je voulais lui demander une faveur. Une faveur que lui seul avec ses contacts pouvait m'accorder sans que ça n'éveille les soupçons des concernés... Je voulais retrouver la trace d'un enfant. Quand j'ai débarqué en Russie, Mogi avait trouvé sa trace comme convenu, mais le gosse était plus dur à trouver... Parce que ce crétin de gosse faisait fugue sur fugue... J'ai mis des jours à le trouver putain. Foutu gosse de onze ans qui se paume dans le pire quartier possible de Moscou. Ça a mal tourné forcément que ça a mal tourné tiens ! Et j'aurais pus me faire descendre parce que je refusais de laisser ce gosse. Mais on les a tous buté. Pis on a embarqué le gosse, et Mogi m'a promis de s'en occuper comme si c'était le sien de gosse... Que tout ce bordel, il allait le faire passer sous leurs noms... Alors forcément Pavel quand il a vu de loin... Il se demandait ce qu'il m'avait pris...

— C'est qui ce gosse pour toi ? Si j'ai le droit de poser la question.


Je m'asseyais par terre, prenant une longue bouffée en lui faisant signe de s'asseoir.


— Bien sûr que tu as le droit de demander. Je sais très bien que tu n'es pas quelqu'un qui va aller raconter ça ailleurs. Soupirais-je. Si tu demandais à Brown, ou Oliver ce qu'ils pensaient d'Iblis, ils t'en diraient pas de jolies choses. Iblis était un mercenaire qui courait le monde, prenant des contrats bien sanglants et ce genre de choses. Il cumulait les conquêtes comme moi je pouvais le faire. Toujours sans importance à ses yeux. Mais il a fini par apprendre des années plus tard que l'une de ses conquêtes était en vérité mariée... Et l'avait manipulé pour pouvoir tomber enceinte. Enfant reconnu par un mari stérile. Il n'avait pas beaucoup de principe mais ça... Il avait pas aimé quand même. Il a fini par m'en parler quand je suis tombé enceinte d'Iris, parce que c'était pas prévu du tout... Et lui il y voyait une nouvelle chance, que cette fois on lui arracherait pas son droit d'être père. Il m'avait avoué qu'il se demandait souvent si ce gosse allait bien... Alors on avait dit qu'on irait voir ça de nos yeux un jour. Une promesse à la con. Mais quand il est mort, je me suis dit que je pouvais pas ne pas voir ce gosse. Et je l'ai rencontré ce foutu gosse... Foutu gosse qui lui ressemble en plus. Et pour la première fois je me suis pas sentie capable de le garder près de moi... Parce que c'était une torture trop grande. En plus il avait une mère... Et un père qui l'élevait même si ce gosse en voulait pas... J'avais des tas d'excuses. Mais remettre ce gosse à ses parents, c'était savoir que le gosse recommencerait... Alors Mogi l'a pris sous son aile. Comprenant bien que moi je pouvais pas cette fois. Je sais pas ce que j'aurais dû faire en fait...


Il tourna la tête vers moi, me donnant un petit coup d'épaule en me souriant.


— Tu as fait ce que tu devais faire. Iblis l'aurait surement fait lui-même s'il avait pu.


Il leva ensuite la tête, regardant le ciel, l'air songeur.


— Tu as agis selon ton cœur ou peut-être même que le sien t'accompagnait à ce moment et même si le fait que tu risques ta vie me fais toujours craindre le pire, je suis heureux que tu es pu faire cela pour lui.


Il enroula ensuite son bras autour de mes épaules, me posant contre lui en me laissant dans mes pensées. Je me rallumais mon mélange, le fumant tout en regardant le ciel.


— Eh la chieuse !


Je baissais le regard, observant arriver Cole les mains dans les poches avant qu'il ne s'accroupisse devant moi, me foutant une pichenette sur le front en fronçant les sourcils.


— Éteins ça putain je l'entends de là-bas ça me donne mal au crâne.

— Ta gueule le glaçon. Ricanais-je. C'est le vide dans ton crâne qui te fait mal.

— Ohh mais c'est que ça mordrait en plus. Tu ferais mieux de te bouger y'a Salomon qui est repartit bosser.

— Oh l'enflure ! M'offusquais-je

— Grave t'as vu... Pire... Y'a les diablotins qui jouent à chat avec Grey, Nale et d'autres mecs... Ridicule. Parce que nos gosses sont plus fort qu'eux en plus. C'est Arno qui compte les points. Mais j'ai peur que Ritchi balance ses seringues...

— Une cata donc...

— Mais totalement ! Un vrai bordel quand la patronne se casse c'est horrible.


Il se releva, repartant l'air de rien vers la pergola en sifflotant.


— Putain de chieur va ! Criais-je


Il se contenta de me faire un fuck en ricanant tout en s'éloignant et j'embrassais mon samurai doucement.


— Salomon doit t'attendre pour servir le repas et les invités doivent se demander où leur hôte est passée. Ajouta mon samurai dans un sourire

— On a dû faire le tour des excuses pour qu'on y retourne quoi. Ricanais-je. Et on ferait mieux d'y aller avant qu'Arno ne vienne rajouter des conneries avec son frère.


Je me levais, m'époussetant avant de m'allumer une cigarette, me résignant à retourner dans la pergola avec mon samurai. Prenant place à table alors qu'Arno et Alex venaient en effet s'asseoir face à nous pour nous raconter des conneries.

Quelques minutes plus tard, mon samurai s'excusa avant de sortir de sa poche son téléphone, souriant aussi vite après avoir regardé l'écran. Il décrocha en visio, voyant Angélina apparaitre.


— Hey !! Senshi ! Lança John en souriant.

— Comment vous allez ?

— Bien et toi. Toujours aux lames ?

— Grave ! Sérieux c'est super ! Ooooh, Naëlle est là !

— En fait, on est chez Naëlle. Ria mon samurai en tournant l'écran vers moi

— Ooh bonjour chaton ! La saluais-je

— Faudra que je te montre mes nouvelles cicatrices, elles sont trop belles !

— Je peux te montrer les miennes si tu veux !

— J'suis pas sûr que John te laisse faire. Eclata de rire Angélina en voyant mon samurai dire non de la tête.

— Ça fait trop plaisir de vous voir. Vous me manquez tous !

— Attend, y a une surprise pour toi. Lança mon samurai avant de tourner son téléphone vers Marco.

— Salut la guerrière.

— Marco !! Comment tu vas ?


Marco prit le téléphone des mains de John et sortit rapidement de la pergola sous mon rire.


— Bon, je crois qu'on vient d'être coupé. Ria John en regardant sa main vide.

— Super !!! Merci Marco... Bouda Carla en retournant s'asseoir.

— On a déjà pu la voir. C'est déjà ça. Ria John. Elle avait l'air vraiment en forme.

— Je pense que ta prise d'otage va durer un moment pour ton téléphone. Riais-je de plus belle.

— J'avoue que je ne m'y attendais pas.

— Prévisible pourtant. Il est complétement mordu du chaton alors tu m'étonne qu'il va profiter là.




Le repas fut lancé peu après, se déroulant forcément sous bon nombres de connerie et l'après dessert signifia surtout pour les adultes le moment de faire les conneries. Même si on avait pas forcément besoin de ça...

C'est parce que j'attrapais Salomon au vol tout en fumant que se lança un « Bah on a qu'à faire un concours ! » de la part d'un Hakane ricanant. Salomon venant donc prendre place en face de nous alors que je m'asseyais sur mon samurai, mes hommes venant prendre place alors qu'on amenait les bouteilles. Alex s'amusant à faire les doses dans les shooter placés devant nous.

On fit le concours un moment, Peter finissant par venir relayer Caleb en riant, amenant la bouteille cuvée spéciale d'Ali. Forcément sous les applaudissements d'Ali. J'en fis goûter un shooter à mon samurai alors qu'Alex en versait de plus grand verre, trinquant avec mes hommes en ricanant avant de nous enfiler les verres.

Salomon finit par abdiquer, cédant de ne plus bosser ce soir. Ce qui n'était pas plus mal vu son degré d'alcool... Mon samurai me redemanda un verre et je lui versais en ricanant, en profitant pour en reboire un l'air de rien.


J'en profitais pour m'allumer un mélange, posant ma boite sur la table commençant à le fumer avant que mon samurai ne s'en empare, prenant deux, trois bouffées l'air de rien.

Mise en PLS du cerveau de John Napoli : Tcheck.



— Wouuh... C'est un truc à fracasser des têtes le tien. Dit-il en écarquillant les yeux.

— Il parait ouais. Ricanais-je


Marco fit enfin sa réapparition et rendit le téléphone à mon samurai, s'excusant de l'avoir pris aussi longtemps. Mon samurai éclata de rire et remit son portable dans sa poche.


— Au moins tu as pu en profiter. Ça faisait un moment que tu ne l'avais pas vu.

— Ça fait super plaisir. Elle a l'air très heureuse de sa formation.

— Elle peut faire ce qui lui plait sans qu'on l'en empêche, clairement ça doit lui faire du bien. Le chaton a l'air d'être le genre de femme à aimer les défis... Vas falloir assurer Marco dis donc... Soulignais-je dans un grand sourire.

— Elle est différente des autres. C'est aussi ce qui me plait chez elle. Sourit Marco.

— Oui, bien sûr. C'est d'ailleurs ce que tu as vu en premier chez elle. Hein Marco !! Ria John.


Marco se gratta la tête et reparti s'asseoir aux côtés de Carla et de John Gomora sous nos rires.


— Il est tout gêné dis donc. Ricanais-je. C'est moche de se moquer...

— J'en profite un peu.Je t'avais dit que je n'étais pas super fan de cette relation. Mais, je vois qu'il est sérieux avec elle, alors je l'emmerde juste un peu. Eclata t-il de rire.


Il m'embrassa dans le cou et je me laissais aller contre lui, mon sourire s'étirant alors que commençait à s'élever une chanson grivoise à l'autre bout de la table. Le volume montant de plus en plus fort alors que Caleb, Cole, Luc, Hakane et Oliver chantaient de plus en plus fort en me regardant. Je me mis à ricaner, embrassant mon samurai avant de monter sur la table, attrapant la bouteille d'Ali tout en traversant la table pour les rejoindre, me mettant à chanter en riant.


On se mit à chanter quelques chansons alors que je restais debout sur la table, Cole finissant par se lever.


— Y'a un truc ça fait longtemps qu'on l'a pas fait ! Peter ! Hurla Cole



Peter arriva quelques minutes après, discutant avec Cole avant que les deux ne s'éloignent et je bus une gorgée de la bouteille d'Ali avant de leurs laisser, allant rejoindre mon samurai. Je m'arrêtais devant lui, un grand sourire sur les lèvres.


— Rebonsoir Monsieur Napoli, ces genoux sont-ils pris ?

— Ils n'attendaient que vous très cher ! Répond-il, souriant, en ouvrant ses bras.


Je me mis à fléchir légèrement les jambes, un sourire joueur s'étirant sur mes lèvres. Il se leva aussi vite de la chaise et je sautais en mode Koala en poussant un cri d'attaque. Je l'embrassais dans le cou, laissant mes lèvres courir dans son cou.


— Monsieur John Napoli ! S'écria Cole. Et si vous m'accompagniez dans le hall ?


Mon samurai me regarda avant de hausser les épaules, s'avançant pour rejoindre Cole. On alla dans le hall et je descendis aussi vite pour me barrer en courant en voyant l'énorme écran sorti. Cole se contenta de rire, amenant mon samurai pour le pire piège possible : faire un karaoké.

Je m'assis le l'ilot de la cuisine, profitant du fait que Diego venait voir ce qu'il se passait pour attraper Iris. La demoiselle faisait tellement fondre ses grands pères et ses oncles que réussir à l'attraper devenait un sport. Je la gardais contre moi en me redressant, allant m'appuyer contre le mur à côté du bureau informatique afin d'observer les deux.


Après une courte discussion Cole sembla réussir à convaincre mon samurai, lui tendant un micro avant que « Are you gonna go my way » ne commence. Je fus heureuse de voir que mon samurai se laissait aller, se mettant à chanter avec Cole, se laissant aller pour mon plus grand bonheur.

La deuxième chanson s'enchaina immédiatement, et il continua dans sa lancée avec « Born to be Wild », fermant les yeux, le sourire encore plus large. Commençant à sauter sur place et je ne retins pas mon ricanement


— Depuis quand il sait chanter lui ? Me demanda Carla en tournant la tête vers moi.

— La soeur a tellement de chose à découvrir sur son grand frère. Ricanais-je. À priori un secret qu'il a bien gardé.


Je ne le quittais pas des yeux, caressant le dos d'Iris tout en les regardant savourer le moment.


— Le pire c'est qu'il est bon ce con. Sourit Carla.


Pour la dernière chanson, « Need you Tonight », John ferma les yeux, sa tête se tourna vers le bas et il commença à battre le rythme du bras. Au début du chant, il joua la carte de la sensualité, posant sa main sur son torse, le parcourant lentement, la voix suave. Continuant ensuite par déboutonner sa chemise, bouton par bouton, jouant du bassin. Je me mis à rire doucement, passant l'air de rien Iris à Oliver au cas où je doive stopper ce strip.


— Na mais là je rêve. Eclata de rire Carla. Il va nous faire un striptease bientôt.

— Hors de question pour un intégrale. Marmonnais-je


Il tira sa chemise, l'ouvrant de chaque côté puis finit par la retirer, la faisant tourner au-dessus de sa tête avant de la lancer devant lui, se déhanchant lentement et continuant de parcourir son torse.


— Hey ! C'est quoi ce nouveau tatouage ! Lança Carla en penchant la tête.

— Oh bah faudra lui demander. Éludais-je en m'allumant une cigarette.


Je m'excusais en m'éloignant pour ne pas enfumer Iris, ricanant doucement en allant me planquer derrière Angelo qui se mit à siffloter la musique l'air de rien.

Je me mis à côté d'Angelo, fumant ma cigarette alors que son bras venait s'enrouler autour de mes épaules pour me plaquer contre lui. Mon samurai sembla se rendre compte du monde alors qu'il se redirigeait vers la Pergola et Luc en profita pour attraper le micro, entrainant Jo avec lui pour un morceau. Je me mis à ricaner, les voyant vite commencer un « Walk this Way » qui nous épargna un réel chant de la part de mon frère, pour le plus grand bonheur de nos oreilles clairement. Même si l'important là-dedans restait que les deux concernés s'amusaient comme des gosses en faisant les cons.


— Je vous emmène quelque chose à boire ? Me demanda mon samurai

— Diego m'as assez fait boire mais c'est gentil. Ricana Angelo

— Une vodka s'il te plait. Demandais-je à mon samurai


Je le regardais fuir en ricanant avant de sentir une main s'enrouler autour de mon poignet et je tournais la tête avant de me mettre à ricaner, sentant venir le coup à des kilomètres. Mon samurai revint avec mon verre et je m'excusais en lui montrant mon poignet pris en otage par Arno.


— Pardon je me suis fait réserver. Ricanais-je


Je me fis entraîner de force au centre quand la chanson des deux se termina. Arno navigua peu avant de se décider sur « Smooth Criminal », Jo me lançant le micro et je le rattrapais, levant les yeux au ciel. Je plongeais mes yeux dans ceux d'Arno, le laissant lancer la chanson avant de le rejoindre, mon sourire s'étirant en même temps que le sien alors qu'on se retrouvait comme deux gosses, chantant sans même regarder les paroles. Devant sûrement ressembler à deux gosses alors que je prenais mon pied avec lui, ne le quittant pas des yeux.

Quand la chanson se termina, je vis Jo revenir, attrapant le micro d'Arno avant que ne se lance une autre musique et je fronçais les sourcils en regardant l'écran avant de reposer mon regard dans celui de Jo. Me redressant en arquant un sourcil alors qu'il me défiait à son tour. Passant sur « They don't care about Us », laissant notre rage enfler peu à peu alors qu'on se mettait à chanter, nos regards s'accrochant alors que nos voix s'élevaient de plus en plus. Chantant les paroles comme un questionnement que l'on posait à l'autre, nous plongeant juste dans l'instant.

Je repris ma respiration alors que la musique se terminait, Jo venant m'embrasser sur la joue avant de s'éloigner et je reposais mon regard sur l'écran en gémissant, sachant très bien que je venais de me faire coincer pour une chanson de plus. Je me mis à ricaner alors que Cole commençait l'intro en s'approchant et je ne pus résister à l'envie de me joindre à lui pour « Thunderstruck ». Son sourire s'élargit aussi vite, montrant le plaisir que je lui faisais à accepter. Et je me laissais plonger avec lui, chantant avec lui des paroles que l'on connaissait par cœur.

Je parvins à m'échapper ensuite, lançant le micro à Alex qui entraina Arno pour une chanson et j'attrapais le verre que tenait toujours mon samurai, le remerciant avant de me l'enfiler cul sec. Un soupir s'échappa de mes lèvres et j'attrapais son poignet, l'entrainant vers la pergola afin de nous asseoir. Enfin le faisant asseoir avant de prendre place sur lui, m'allumant un mélange afin d'en tirer quelques bouffées avant de l'embrasser longuement. Un sourire en coin s'étirant sur mes lèvres alors que je reculais le visage.


— Très joli strip-tease, tu m'en feras un en privé ?

— Pour toi, avec plaisir. Me répondit-il dans un sourire.


Le décompte se fit entendre alors que je prenais une bouffée de mon mélange et je soufflais doucement la fumée avant de reposer mes lèvres contre celle de mon samurai, l'embrassant longuement avant de me reculer de quelques centimètres.


Bonne année mon samurai. Soufflais-je en Sicilien.

Très bonne année mon amour. Me sourit-il en posant sa main tendrement sur ma joue


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