Ce soir nous avions décidé avec Carla de sortir nos chers John en boîtes avec nous. Mon regard se balada quelques minutes sur mes habits avant qu'un sourire ne s'étire sur mes lèvres face à certains types de vêtements.

Je m'emparais d'un pantalon en cuir moulant avant de revêtir un bustier, en cuir lui aussi, disposant d'une fermeture éclair à l'avant afin de le refermer. Je pris ma veste assortie, repassant par la salle de bain afin de compléter mon maquillage, décidant de laisser mes cheveux lâchés. Je m'emparais finalement de mon téléphone, prévenant Hakane que nous allions passer au Red Wolf de L.A. Je passais embrasser mes monstres avant de sortir de l'appartement, descendant à la cuisine pour me verser un verre tout en m'allumant une cigarette.

Je relevais le regard pour voir arriver Jo qui se figea en m'observant.

— Outch... Je le plains... Se contenta-t-il de dire avant d'aller se prendre une bière

— Je compatis aussi pour toi avec Carla. Rétorquais-je avec un grand sourire

La bière s'arrêta à quelques centimètres de ses lèvres et il ferma les yeux en inspirant pour toute réponse, un ricanement s'échappant de mes lèvres aussi vite.

— Finalement... Tu as l'air de bien l'aimer la Sicile...

— Quand on connait mieux le pays... Oui il est très... Intéressant.

Rame mec, rame.

Carla arriva peu de temps après, ratant le beug magistral de Jo qui avait eu du mal à avaler sa gorgée face à la tenue de la dame qui avait franchement l'air de lui plaire.

Enfin s'il parvenait à ne pas lui arracher sur place vu son regard...

— Oh putain ! s'écria Carla. J'en connais un qui va avoir la mâchoire qui tombe. Finit-elle en riant.

Bah j'en connais un autre qui te déshabille mentalement là donc bon...

— Mais non elle est sage cette tenue. Répondis-je avant de finir mon verre

Cette fois, Jo s'étouffa. Trop d'information sur la tenue de Carla à gérer pour lui apparemment.

Je me levais, me dirigeant vers le hall tout en fumant, apercevant mon samurai qui semblait nous attendre. Je vis ses yeux s'écarquiller alors que sa bouche s'ouvrait dans le même mouvement et je ne pus que donner raison à Carla sur ce coup-là. Je m'approchais de lui, ma main venant refermer sa bouche alors que je me penchais à son oreille dans le même mouvement.

— Attention tu bave chéri... Soufflais-je

— Tu es... incroyablement sexy. Réussit à prononcer mon samurai tout en se frottant la nuque.

Je me redressais, ne faisant aucun commentaire, même si vraiment c'était hyper tentant, sur la preuve flagrante de ses pensées. Je me décidais à me diriger vers le garage, appelant Carla et Jo pour qu'ils nous rejoignent. J'avisais la tenue de Carla avant de me pencher dans ma malle, me redressant quand je trouvais ce que j'y cherchais avant de le tendre à Carla.

— On y va en moto donc... Ce short servira. L'informais-je.

— Moto ! Putain de soirée ! Sautille Carla.

Je regardais Jo qui se passionnait étrangement pour le plafond alors que le samurai semblait ne pas savoir décider où poser son regard....

Je me mis à ricaner tout en attrapant les deux jeux de clés, sifflant après Jo tout en lui lançant le jeu de clés. Qu'il rata vu que j'entendis le bruit caractéristique du métal sur le sol alors que j'attrapais ma moto pour la sortir.

— Mon samurai. Blouson casque.

Je garais ma moto dehors avant de repartir pour prendre mes gants et mon casque, enfilant mes gants avant de me rallumer une cigarette tout en attendant sur ma moto, m'accoudant sur mon casque.

Mon samurai grimpa derrière moi et je poussais un soupir quand je vis enfin Jo sortir avec la moto suivie par Carla. Il tendit les clés à Carla avant d'enfiler un blouson et un casque.

— Nos casques sont reliés ensemble. Prévins-je.

J'enfilais mon casque, me calant confortablement, entendant mon samurai tousser. Je me tournais vers lui, me demandant ce qu'il avait avant qu'un « oh » ne s'échappe de ma bouche en sentant le souci.

— Désolé. Ricanais-je. Jo, on va au Red Wolf. Tu sais comment faire pour me contacter s'il y a un souci.

— Ok. On coupe.

Je démarrais ma moto aussitôt, faisant un signe à Carla avant de partir à toute vitesse une fois que mon samurai fut fermement agrippé à moi.

— C'est ma moto qui te fait bander chéri ? Ricanais-je en me faufilant entre deux voitures. Évite de faire comme elle et de te faufiler partout quand même...

— Pas besoin de la moto pour me faire de l'effet et je sais très bien où j'ai envie de me faufiler. Rit mon samurai en collant un peu plus son bassin contre moi.

J'accentuais la pression contre son bassin tout en accélérant, continuant de me faufiler dans la circulation avant d'arriver finalement devant l'immeuble contenant la boite d'Hakane, montant les niveaux afin d'atterrir sur le parking réservé au clan. Je me garais dans un coin, arrêtant la moto avant de mettre la béquille et d'ôter mon casque. Laissant mon samurai descendre avant que je ne fasse le même, remettant correctement mes cheveux. Je m'allumais une cigarette, voyant finalement Carla arriver. Elle se gara pas loin, un cri sortant de ses lèvres alors qu'elle ôtait son casque.

— Putain ce pied !

Je me contentais de ricaner, m'avançant vers l'entrée. Les deux gardes inclinèrent la tête en me voyant arriver et je me stoppais à leurs hauteurs en finissant ma cigarette.

— Bonsoir Patronne. C'est un plaisir de vous revoir.

— Bonsoir les mecs. Il est arrivé ?

— Oui. Il est au bar je crois.

— Parfait, bonne soirée les gars.

On entra aussi vite dans la boîte et je filais ma veste au vestiaire, croisant le regard de mon samurai. Un sourire s'étira sur mes lèvres et je passais à côté de lui, me penchant à son oreille.

— La réponse est oui. L'ensemble de ces fermetures éclairs sont fonctionnelles... Oui tu pourrais jouer avec. Mais si tu fais cela maintenant... Tu ne seras pas le seul à en profiter.

Je me dirigeais vers le bar aussi vite, montant dessus pour attraper le bras d'Hakane qui se tourna aussi vite vers moi. Il se pencha pour m'embrasser sur la joue, le bruit d'un coup me faisant tourner la tête vers la personne qu'il venait de frapper dans le même élan.

— Matte encore son cul et je t'arrache les yeux toi. Cracha Hakane. T'as cru que c'était de la viande ou quoi ?

Je posais ma main sur son bras, l'embrassant sur la joue.

— Quatre cocktail maisons chou s'il te plait

— Tout de suite ma chérie.

Il se redressa, préparant ses bouteilles avant de commencer son mélange, et j'attrapais la main de mon samurai, le tirant vers moi afin de l'embrasser. Je savourais longuement son baiser, avant de me reculer, glissant son cocktail devant lui avant de me remettre correctement sur un tabouret. Jo tendit un verre à Carla et j'attrapais mon verre.

— Me demandes pas ce qu'il y a dedans, c'est une création à Hakane. Ricanais-je en regardant mon samurai.

— Je vais faire comme d'habitude... Te faire confiance. Me dit-il dans un rire

Je trinquais avec lui avant de goûter le cocktail, envoyant un baiser volant à Hakane pour le remercier.

Je terminais mon verre avant de me lever, me penchant à l'oreille de mon samurai.

— Préfères tu surveiller ou venir danser ?

Il ne se fit pas prier en posant son verre, se levant aussi vite et je me tournais vers Hakane, un sourire sur les lèvres. Il hocha la tête, attrapant le téléphone alors que j'entrainais mon samurai sur la piste. Je fis un salut de la main au dj alors que la musique changeait sur un style permettant clairement de beaucoup plus s'amuser avec Carla.

J'attrapais les mains de mon samurai, venant le coller contre mon dos alors que je me mettais à danser, laissant mon corps suivre le rythme de la musique. Il s'appliqua à essayer mon rythme alors que mes mains venaient se perdre dans ses cheveux, l'agrippant alors que ses mains ne lâchaient pas mon basin, son souffle venant se percuter dans mon cou.

Lorsque la musique suivante s'enclencha je me tournais aussi vite, attrapant sa main pour l'entrainer vers le centre de la piste avant de revenir contre lui. Ma main gauche vint se caler sur sa nuque alors que sa jambe venait se caler entre les miennes, l'une de ses mains venant se poser sur mes reins. Nous mettant en position pour une kizomba sans se lâcher des yeux, nos corps se mettant en mouvements aussi vite. Mon sourire s'étira aussi vite alors que je constatais qu'il maitrisait la danse, décidant de me lâcher aussi vite. Lui laissant les rênes de la danse en prenant un pied dingue, oubliant bien le monde autour de nous alors même que je ne sentais plus que le pianotement de ses doigts sur mes reins pour guider mes mouvements. Devenant son pantin sans l'ombre d'une hésitation tout en fermant les yeux, un grand sourire sur les lèvres.

Je l'embrassais longuement à la fin de la danse, glissant mes deux bras autour de son cou pour l'empêcher de s'échapper alors que la musique était bien plus rapide que celle de kizomba. Gardant sa jambe entre mes cuisses alors que l'une des miennes venait frotter contre son bassin au grès des ondulations. Sa main s'agrippa fermement à ma nuque alors qu'il suivait mon mouvement, son regard trahissant son état.

Je me reculais de quelques pas à la musique suivante, laissant mes mains parcourir mon corps tout en dansant alors que je ne le lâchais pas du regard. Mon corps exultant de la musique chaude, le rythme venant faire onduler mon corps alors que son regard semblait devenir de plus en plus prédateur à mesure que passait le temps.

Je m'approchais de lui alors que « Gasolina » s'enclenchait, venant me coller à lui alors que ses mains revenaient sur mon corps aussi vite. Son corps se moulant contre le mien pour suivre le rythme que j'imposais avec la musique. Son souffle se percutant dans mon cou alors que l'une de ses mains venait se plaquer près de mon cou, me collant un peu plus contre lui alors mes mains ne lâchaient pas sa tête, lui faisant subir de plein fouet les mouvements de mon bassin qui suivait chaque accélération de la musique. L'une de ses mains ne quittant pas mon bas ventre alors que mon sourire devait trahir le pied que je prenais.

Je l'embrassais avant d'attraper Carla, la tirant devant le bar et les barmans eurent à peine le temps de débarrasser les verres que je montais dessus. Faisant monter Carla alors que d'autres danseuses venaient monter dessus un peu loin, les vigiles venant écarter les clients de devant le bar pour éviter les problèmes.

On se lança un regard avec Carla avant de se mettre à danser, laissant nos bassins suivre le rythme de la musique, nos mains venant se perdre dans nos cheveux et je fermais les yeux en souriant. Laissant mon corps se lâcher sur la musique, oubliant tout ce qu'il se trouvait autour de moi. Sentant le dos de Carla se caler contre le mien alors que nos bassins se synchronisaient.

Nos rires s'élevant alors que nous restions dos à dos à suivre le rythme dingue de la musique. Me lâchant totalement avec elle. Je me penchais pour attraper une bouteille de vodka à la fin de la musique afin d'en boire une gorgée, me redressant alors que le Dj m'appelait.

— Et là alors hein ? Me provoqua-t-il.

Je bus une autre longue gorgée avant de reposer la bouteille entre mes jambes, lui faisant des deux mains signe d'y aller et il enclencha « Cherry Pie », un sourire carnassier s'étirant sur mes lèvres alors que mon corps se mettait en position, ma tête suivant le mouvement de mon corps alors que je me laissais entrainer sans mal dans cette musique. Laissant mes mains se balader sur mon corps, mon regard se fixant mon samurai, l'allumant clairement.

Un gémissement de contentement s'échappa de mes lèvres alors que « Pour Some Sugar On Me » s'enchainait et je me mis à danser après avoir repris la bouteille de vodka en main, en prenant une longue gorgée avant de faire signe à mon samurai de s'approcher. L'agrippant par la chemise tout en m'accroupissant en dansant, attrapant ses lèvres pour l'embrasser tout en lui partageant de vodka. Léchant ses lèvres avant de me remettre à danser juste devant lui, son regard ne me quittant pas alors que je portais la bouteille à mes lèvres. Mon sourire s'étira encore plus et je bus une longue gorgée avant de l'avaler, en reprenant une autre aussi vite juste avant de me pencher vers lui, sa main venant agripper ma nuque alors qu'il prenait ma gorgée avant de m'embrasser avec passion.

Je me mis à ricaner quand la chanson suivante s'enclencha, « One Way or Another ». M'amusant avec les autres danseuses tout en buvant de temps à autre une gorgée de vodka avant d'attraper mon samurai pour le pencher dos contre le bar, venant l'enjamber puis m'accroupissant, lui versant l'alcool directement dans la bouche avant de me redresser pour me remettre à danser.

Un sourire carnassier s'étira sur mes lèvres alors qu'une musique d'un style tout à fait différent suivait, revenant à un style beaucoup plus ragga et je baissais le regard sur mon samurai n'ayant pas bougé de position. M'accroupissant tout en dansant afin de pose la bouteille, m'appuyant sur mes coudes afin de dégager mes jambes, les laissant glisser de mon samurai avec soin afin de reposer pied à terre. J'attrapais la bouteille aussi vite, venant défaire les boutons de sa chemise avant de basculer la tête de mon samurai en arrière, laissant la vodka couler le long de son cou pour se perdre sur son torse. Venant récupérer le liquide tout en posant ma main libre sur son épaule, laissant mon bassin suivre le rythme de la musique alors que ma langue remontait le long de son torse.

Je collais mon bassin contre le sien en venant le surplomber, prenant une grande gorgée de vodka avant de me pencher vers lui, ses mains venant s'agripper mes fesses alors qu'il m'embrassait avec passion.

Je me défis finalement de sa prise, remontant sur le bar pour danser sur la chanson qui suivit. Continuant de le provoquer en le défiant de monter. Il monta tel un félin sur le bar et je me contentais de reculer tout en continuant de le provoquer. M'approchant finalement de lui pour le forcer à s'accroupir, attrapant ses mains pour les poser sur mes cuisses alors que ma main venait tenir sa tête en arrière en le tirant par les cheveux, mon regard se plongeant dans le sien pendant que je continuais de danser. Je lui fis voir la bouteille que je tenais toujours dans mon autre main, mon sourcil s'arquant alors qu'un sourire provocant s'étirait sur mes lèvres et je me reculais de quelques pas avant de pencher la tête en arrière, laissant la bouteille s'écouler dans ma bouche avant que je n'en laisse échapper le long de mon cou.

Je sentis aussi vite l'une de ses mains venir m'attraper par le bassin alors que l'autre venait attraper mes cheveux pour maintenir ma tête en arrière. Un gémissement s'échappant de mes lèvres alors que je sentais sa langue entre mes seins avant qu'il ne remonte pour lécher la vodka, et je la laissais couler encore un peu avant de la porter à mes lèvres. Mon corps continuant d'onduler contre le sien alors qu'il venait m'embrasser avec ardeur.

Je le fis descendre du bar avec moi, l'entrainant avec moi vers un coin de la piste, recommençant à danser contre lui le temps d'une ou deux chansons avant de craquer et de l'entrainer vers les couloirs. Entrant dans un des bureaux avant qu'il ne me plaque contre la porte, me portant contre lui tout en frottant son bassin contre le mien, me dévorant le cou en même temps que des gémissements s'échappaient de mes lèvres.

Il recula ensuite sa tête, plongeant ses yeux animés de désir dans les miens et commença à faire descendre lentement la fermeture éclair de mon corsé alors qu'un sourire carnassier s'affichait sur son visage.

— Pas le temps de jouer ! Sinon j'en prends un dehors !

Il arrêta la descente de la fermeture et m'arracha le corsé violemment avant de m'attraper le bassin et de me jeter au sol, se précipitant aussi vite sur moi pour me retirer sauvagement mon pantalon et mon string. Il me retourna ensuite dans la même violence, agrippant mes cheveux avant me pénétrer d'un coup brut du bassin.

Après un échange clairement bien sauvage, je dû appeler Hakane afin de récupérer un haut. Occasion permettant à ce dernier de constater les traces que j'avais, l'amenant à constater aussi vite celles sur mon samurai... Grand moment ouais...Forcément vu notre taux d'alcoolémie, Hakane fit venir une de nos limousines pour le retour. Et le trajet fut très.... Sympa.

On finit par émerger de notre sommeil aux alentours de 14h, et après une bonne douche je décidais de m'accorder une session d'entrainement. Enfilant un legging avec ma brassière, je descendis me boire un café avant de passer dans la salle de suri, m'équipant puis sortant à l'extérieur afin de m'échauffer tout en enclenchant la musique dans mon casque.

Je me fis le tour en courant avant de grimper dans les arbres, restant en hauteur tout en retraversant les zones boisées, finissant par arriver vers les zones d'entrainements aux tirs et aux lames. Je restais suspendu aux branches tout en m'entrainant aux lames, ôtant mon casque afin de me concentrer sur le bruit environnant. Je finis par poser mon regard sur la zone d'entrainement quelques mètres plus loin, observant mon samurai s'entrainer avec les machines à lancer. Je me redressais sur ma branche afin de m'approcher, contournant la zone avant de me poser à nouveau. Me suspendant tout en observant ses mouvements, jouant avec une de mes lames tout en le regardant.

Je me retins de ricaner, plissant les yeux avant de me décider, lançant ma lame en visant son fessier. Je me relevais aussi vite, me faufilant d'arbres en arbres avant de me stopper, m'accroupissant et observant. Je relançais une lame, visant son torse avant de changer de position aussi rapidement, me retenant de rire.

Je me suspendis à un arbre, l'observant quelques minutes alors qu'un énorme sourire s'étirait sur mon visage.

— I...Za...Na... Mi... L'entendis-je chanter

Je me retins de rire, me laissant glisser pour descendre de l'arbre. Je me laissais à peine le temps de poser le pied que je lançais une nouvelle lame, me remettant à courir puis sautant pour grimper sur un autre arbre, grimpant plusieurs branches avant de passer d'arbres en arbres. Lui lançant des lames tout en continuant de courir. Il continua de chanter tout en parant, et je finis par reposer le pied au sol, me faufilant dans son dos jusqu'à lui.

— Attention derrière toi. 2 fois deux balles.

Je ricanais en l'esquivant, me fondant dans l'ombre des arbres avant de grimper aussi vite. Je me suspendis à un arbre, me régalant à le voir guetter comme un prédateur. Attendant patiemment que son attention s'émousse. Même si avec lui, c'était une perte de temps, ça valait la peine de le tenter.

— Bah alors mon samurai, on chantonne plus ? Ricanais-je

Je riais de plus belle alors que j'esquivais une de ses lames avant de me mettre à courir d'arbre en arbre, chantonnant son prénom. Il se remit à chantonner mon surnom, se laissant prendre au jeu avec moi. Profitant de l'occasion pour que l'on s'entraine à deux.

Après un entrainement qui dura un moment, une douche j'enfilais un long pull robe, m'allumant une cigarette tout en me dirigeant vers le bureau de Peter. Je m'installais sur lui, faisant le point sur le Mexique où je devais me rendre à partir du mercredi qui arrivait.

On revérifia le tracé de mon voyage, le nombre d'homme qui allait me suivre tout en buvant un café. J'étais en train de regarder les dossiers quand son téléphone sonna, me laissant le temps de voir apparaitre le nom de Vincenzo avant qu'il n'attrape le dit téléphone, décrochant tout en me serrant contre lui.

— Salut Vince'.... Heu ouais.... Ouais... Ah. Il t'en faut combien en plus ?

Je plissais les yeux en me retournant vers lui, croisant les bras en arquant un sourcil.

— La fille ? Hm. Continua t-il. Pourquoi elle achèterait ça ? Hm.... Donc la fille Miller s'impatiente... Je te renvois des mecs plus pointus que ce que t'as ouais.

Miller.... Miller.... Miller....

Je me tournais vers l'ordinateur, tapant ma recherche, cherchant où j'avais déjà entendu ce nom et le lien avec les Napoli.

Miller !

Fucking Stana Miller

— Elle risquera pas d'échapper à leurs surveillances. Hm. Je t'envoie ça. Hm. Bye

Je me mis à pianoter nerveusement le bureau, fixant l'écran tout en cherchant le visage de la fameuse Stana Miller. J'étirais mon cou quand je vis son visage apparaitre, continuant de pianoter tout en inspirant profondément.

Stana Miller. Le truc baveux de la Sicile, prétendue amie du chaton. Partie étrangement vite de Sicile d'ailleurs. Maintenant sous surveillances.

Hm.

— Je... Commença Peter

— HmHm. Le coupais-je en lui faisant signe de se taire.

Je me levais, m'étirant en inspirant.

— On va aller faire un tour toi et moi. Viens.

Je sortis du bureau, l'entrainant jusqu'au sous-sol. Je passais par le bureau d'Ali, regardant ses fiches avant de me décider sur un cas et de mettre mes gants en cuir. Trainant Peter par le bras jusque dans la salle, refermant à clé avant de me tourner vers lui.

— Si je comprends bien, tu es au courant d'information concernant cette femme, et tu ne m'as rien dit.

— Je...

— Donc.... Le temps que tu repense à tout ce que tu dois me dire, je vais passer mes nerfs sur ce mec plutôt que sur toi d'accord ?

Je m'étirais avant de m'avancer vers le prisonnier, laissant couler mon énervement le long de mes bras, sentant mon corps se tendre alors que mes poings se serraient. Je laissais partir mes coups, me défoulant sans aucune retenu sur l'homme attaché, continuant de taper encore et encore jusqu'à ce que je sois calmé. Ce qui mit un moment à priori vu l'état du corps se trouvant devant moi quand je me reculais enfin.

Je sortis aussi vite de la salle, allant me chercher des mélanges avant de m'en allumer un, posant mon regard dans celui de Peter. Il m'expliqua enfin ce qu'il savait et ce qu'il avait compris, me justifiant son silence par le fait que Vincenzo appartenait à présent au Napoli et qu'il ne se voyait pas se mêler des affaires des Napoli sans raisons réelles d'un point de vue totalement neutre.

Je me contentais de hocher la tête sans desserrer la mâchoire avant de me diriger vers la sortie, remontant du sous-sol afin de me diriger vers l'arrière de la maison. Laissant aller mes poings contre un arbre avant de me rallumer un mélange en restant contre l'arbre, essayant de calmer des nerfs qui me semblaient bien trop à fleur de peau ces temps-ci.

Je relevais le regard pour observer Angelo qui s'approchait, le laissant prendre mes mains pour ôter mes gants afin de voir les dégâts. Il me les caressa doucement avant de m'attirer contre lui, me serrant doucement dans ses bras.

— Je ne supporte pas quand il me ment. Lâchais-je. On avait pourtant convenu qu'il ne le ferait plus !

— Je pense pas qu'il retente l'expérience vu sa tête... Allez viens, tu dois te changer, on t'attends pour manger.

Je poussais un grognement, enfouissant mon visage dans son torse avant de hocher la tête, me décidant à rentrer pour aller me changer. Je redescendis dix minutes plus tard, un nouveau pull sur le corps, toujours un mélange en main avant de prendre place à table.

— Mon dragon ? M'appela Cole au bout d'un moment

Je relevais le regard vers lui et il plissa légèrement le regard avant de regarder Aaron.

— Puisque tu me vole mon batteur à partir de mercredi, tu me dois bien une séance après le repas. Je voudrais ton violon sur un morceau justement donc si on pouvait tenter ça.

— Hm. Ok

Le repas continua dans le calme et j'embrassais mon samurai avant de me lever et de sortir de la salle à manger, me dirigeant vers la salle au piano pour attraper mon violon. Je me dirigeais ensuite dans la salle de musique, fermant les yeux en me mettant à jouer, laissant couler le restant de colère, entendant bien le son de mon violon trahissant mes émotions. Je rouvrais les yeux pour les plonger dans le regard de Peter, appuyé contre la porte fermée.

— Je suis vraiment désolé. Murmura t-il

— Ne me mens plus jamais. Crachais-je. Plus jamais ! Je fais attention à ne rien te cacher et toi tu me fais ça ? Tu te fous de ma gueule ?

— J'ai cru bien faire, quand c'est arrivé c'était en plein dans la période contre les Herrero, tu avais déjà beaucoup de choses à gérer...

J'inspirais profondément, soufflant longuement en fermant les yeux avant de me rapprocher de lui. Posant mon front contre le sien avant de l'embrasser. Il me serra dans ses bras, posant sa tête dans mon cou. Je finis par soupirer, m'écartant afin de le laisser sortir alors que Cole et Aaron entraient avec un paquet de feuilles.

On testa ses compos pendant à peu près une heure et je les laissais finalement à deux, allant reposer mon violon dans la salle du piano. J'y trouvais avec surprise Jo jouant au piano et je refermais la porte derrière moi avant de poser mon violon, l'écoutant jouer en me posant dans un fauteuil, m'allumant un mélange tout en fermant les yeux. Je me laissais bercer par la douceur de ses notes tout en fumant. Un sourire s'étira finalement sur mes lèvres alors que je laissais ma tête partir en arrière.

— Putain de monde qui part en couille si c'est toi qui te mets à me rassurer... Marmonnais-je

Je l'entendis rire doucement alors qu'il continuait de jouer, et je secouais doucement la tête avant de me remettre à fumer.

— Tu es amoureux d'elle ?

Je me retins de ricaner à la fausse note qui surgit, attendant sa réponse patiemment.

— Oui. Lâcha t-il enfin. Je crois bien que oui...

Il se remit à jouer et mon sourire s'étira de plus belle à l'entente de sa réponse ainsi que face à la douceur de ses notes.

— Et toi ? Me demanda-t-il entre deux accords.

J'ouvris les yeux, fixant le plafond alors que mes lèvres demeuraient obstinément closes face à une question d'une simplicité effarante. Je pris quelques bouffées avant de soupirer, me frottant les yeux.

— Oui.

Il ricana tout en continuant de jouer, et je pouvais deviner son sourire sans même le regarder.

— On dirait que tu viens de m'annoncer un mort. Ricana t-il. Ça t'effraye à ce point ?

— Oui. Soufflais-je

— Tant mieux, ça veut dire que t'es toujours humaine sous ta carapace. En plus... Il a l'air vraiment bien accro lui aussi. Au pire tu sais, tu n'as qu'à savourer. Tu penses et programmes tout... Mais c'est bien aussi l'imprévu dans une vie que tu prévois autant...

— Putain le monde part en couille c'est officiel... John Gomora amoureux d'une femme qui me sors des conseils sur l'amour ! Bordel de merde !

Il se contenta d'éclater de rire et je me redressais, allant l'embrasser sur la joue. Il m'attrapa par la taille, me serrant contre lui et je passais mes mains dans ses cheveux, souriant.

— Ça fait longtemps en plus lui non... Il bat des records en longévité... Ça fait plus de quinze ans que vous vous connaissez, et tu ris avec lui comme tu pourrais rire avec nous. Si t'as peur qu'il t'aime trop ou de toi trop l'aimer... Il est déjà trop tard pour s'en rendre compte non ?

Je crispais mes doigts dans ses cheveux, inspirant profondément avant de soupirer.

— Ouais... C'est juste... Étrange.

— Carla part lundi pour chez Hakane, je viendrais avec vous au Mexique. Profite en attendant, non ?

— Hm. T'as raison.

Je l'embrassais sur le crâne avant de sortir de la salle, passant par la cuisine pour attraper Salomon.

— Salomon tu peux trouver Carla et l'emmener à la salle de piano pour.... Eux... C'est bien...

Je fixais la terrasse en clignant des yeux, plantant Salomon afin de me précipiter sur la terrasse, clignant des yeux en voyant mon samurai fumer un mélange.

— Ah ouais en fait le monde part vraiment en couille là ! M'exclamais-je ahurie

Je me précipitais pour poser ma main sur son poignet, clignant des yeux avant de prendre une inspiration.

— Des petites bouffées ! Me fume pas ça comme un cigare bordel ! Tu veux te rouler à terre ou quoi ? Exhalais-je

— J'ai demandais une cigarette à Salomon et il m'a emmené voir Ali. Comme il était surpris de ma demande, je lui ai précisé que c'était pour me détendre. Du coup, il m'a donné ça.

— Oui parce que c'est qu'on donne pour se détendre... Répondis-je en prenant place à côté de lui.

Je m'allumais un de mes mélanges, secouant la tête en l'observant. Je pris une bouffée, l'observant fumer.

— Il se passe quoi pour que tu en viennes à fumer pour te détendre ? M'étonnais-je

Tu vas voir qu'on va m'annoncer la météorite fonçant sur la terre... Ça m'étonnerait même plus à ce stade-là.

— Et bien, j'ai demandé à Carla si je pouvais loger dans son appartement le temps de pouvoir avoir ma maison. J'ai dû gérer un... Comment dire ça... Début de possible problème ? ouais, c'est pas mal comme formule. Et maintenant, je dois réfléchir à comment aborder la conversation avec mon père concernant ma décision de partir de Sicile. J'avoue que ce mélange me détend plutôt bien, j'ai réussi à te répondre sans être énervé. Ria mon samurai en regardant le mélange avant de tirer une nouvelle bouffée.

— Hmmm.

Je pris plusieurs bouffées, fixant mon regard sur les arbres plus loin.

— Le possible problème se nommant Stana Miller ouais... Ouais. Tu penses que ton père va dire quoi de ta décision ?

Je repris plusieurs bouffées, faisant abstraction du reste.

— Je n'en ai aucune idée. De toute façon je ne lui demande pas l'autorisation. C'est par respect que je le fais et seulement par respect. Je n'ai juste pas envie de me prendre la tête avec lui s'il le prenait mal. Je veux juste profiter de toi pour les jours qui restent avant que tu partes. Et concernant la fille des Miller, c'est la dernière fois que je tolère un écart. La prochaine fois... Je la tue simplement. Continu John le regard noir. Les Miller, c'est l'affaire de mon père et si leur fille est encore en vie, c'est juste pour Angie.

Je pris plusieurs bouffées, me contentant de hocher la tête.

— Peter a dû envoyer des hommes à nous pour compléter oui. Tu fais quoi ensuite ? Après avoir été parler à ton père j'entends.

— Rien de prévu à part me vider la tête. Sport, défouloir... Je n'ai pas encore décidé. Pourquoi ? Tu as quelque chose à me proposer ? Me réponds mon samurai en souriant, se penchant vers moi.

Je l'observais quelques minutes, haussant les épaules.

— Tu verras bien. Ricanais-je

— Ok. Ria t-il avant de basculer sa tête en arrière tout en s'adossant à son siège. C'est vraiment sympa ces petits mélanges.

Je me levais pour venir m'asseoir sur lui, posant mon mélange sur la table avant de passer mes mains dans ses cheveux tout en l'observant.

— Tu es défoncé chéri... Ricanais-je

— Détendu... Répondit-il le sourire aux lèvres tout en enroulant ses bras autour de moi.

Je lui enlevais le mélange des mains, le fumant comme une cigarette avant de l'écraser.

— Tu es assez détendu mon samurai, je pense ça suffira en sachant que tu n'en fume jamais normalement. Soufflais-je avant de l'embrasser

— Je crois que c'est plus raisonnable. Mais ça m'a fait du bien.

— Oui, ça permet de réfléchir plus facilement parfois.

Je l'embrassais sur le front avant de me relever et j'attrapais mon mélange afin de le rallumer, me mettant à le fumer en m'appuyant à la rambarde. Je sentis ses bras s'enrouler autour de ma taille alors qu'il venait poser son torse contre mon dos, posant sa tête contre la mienne.

— Je suis tellement bien avec toi.

Il desserra ensuite son étreinte et m'embrassa dans le cou.

— Je te retrouve après Izanami.

Je me retournais pour lui faire face, hochant la tête en l'observant partir.

— Tu es vraiment le mec le plus étranges que j'ai jamais connu. Murmurais-je