Chapitre 10_ Taïaut
On revint à la demeure en fin de journée, l'esprit encore rempli de cette conversation que nous avions eue. Quand j'eus rangé ma moto, je me tournais vers mon samurai, le trouvant les genoux fléchit, dos à moi, m'invitant visiblement à monter sur son dos.
— On a une douche à faire et je te dois une fessée je crois... Me dit-il dans un sourire
Je m'avançais aussi vite, un sourire sur les lèvres.
— Je t'en doit une aussi dans ce cas. Lui répondis-je en lui claquant violemment les fesses avant de lui sauter sur le dos.
— Ahwouu ! Ça claque bien...Éclata-t-il de rire. À mon tour maintenant !
Il plaça ses mains sur mes cuisses tout en parlant, démarrant en courant aussi vite, nous faisant foncer dans sa chambre comme des gosses turbulents. Sous les regards clairement hallucinés de mes hommes qui étaient dans le hall, ainsi que de Carla et Vincent...
Forcément, lorsqu'on redescendit, question de karma oblige, on se retrouva avec les portes de la salle à manger s'ouvrant pour laisser sortir tout le monde. Mon samurai décida de couper court aux risques de remarques, se dirigeant vers sa sœur aussi vite afin de lui parler. Enfin, apparemment c'était surtout un combat qu'il voulait pépère.
— Un combat avec toi ?
— Ça te tente ? Je pourrais voir tes progrès comme ça.
Il se tourna vers moi, son expression le faisant ressemble à un sale gosse.
— Izanami, quelles règles vous imposez d'habitude ?
— 15 minutes. Pas de coups mortels ou qui casse. Les points sont donnés en fonction du nombre de chutes et de prises immobilisant l'adversaire
— Ok. Disons dehors dans une heure... C'est bon pour toi Carla ?
— Super bon même !
On laissa Carla partir afin de se changer alors qu'on en profitait pour aller manger à notre tour, l'appétit étrangement aiguisé.
Lorsqu'on eut terminé, il rejoignit sa sœur dehors alors que j'en profitais pour m'allumer un mélange tout en les suivant. M'appuyant contre Peter alors que les deux s'échauffaient. Mon samurai ôta sa chemise, restant face à sa sœur, nous laissant donc le loisir de voir le bandage dans son dos.
— Il a fait quoi ce con ? Exhala Peter
Je pris une longue bouffée avant de me frotter le visage.
— On en parlera plus tard t'inquiète. Me murmura t-il.
Je me contentais de hocher la tête, reportant mon attention sur les deux alors qu'Arno s'était approché d'eux.
— C'est bon pour moi. Répondit mon samurai
— Ok pour moi aussi. Lança Carla
J'observais le combat, restant appuyé contre Peter tout en fumant, observant les progrès de Carla malgré les fautes qu'elle pouvait faire. On ne pouvait nier qu'elle bossait avec obstination pour progresser.
J'embrassais Peter avant de rejoindre l'air de rien Jo, posant ma tête contre son épaule alors qu'il avait croisé les bras, observant avec attention le combat se déroulant sous ses yeux. Claquant sa langue quand il la vit tomber dans un piège grossier.
— Tu veux une autre invitation ? Défia mon samurai
— Je pense avoir compris. Rit Carla
Ils relancèrent le combat, Jo notant tout autant que moi les points à retravailler vu son regard.
— Allonges sa formation en combat. Me demanda t-il dans un murmure. On doit parfaire ça. Elle n'est pas loin d'un bon niveau.
J'observais le combat tout en fumant, laissant Arno siffler la fin tout en entrainant Jo avec moi à l'écart.
— Un mois avec les faucons. Pas plus. Elle devra de toute façon apprendre à se battre avec des armes à feu et des lames aussi Jo. Mais tu peux parfaire sa formation si tu t'inquiètes.
— Ça ne vaudra pas ton niveau. Grogna Jo.
— Crache le morceau. Ricanais-je
Il poussa un grognement, croisant les bras sur son torse tout en jetant un coup d'œil vers les siciliens avant qu'un lourd soupir ne s'échappe de ses lèvres.
— Allez. Porte tes couilles bordel de merde ! M'exclamais-je
— Vas chier. Ricana t-il.
Il posa son regard dans le mien, un nouveau soupir s'échappant.
— Je veux qu'elle puisse se sortir de n'importe quelle situation par elle-même. Je veux que ce soit une guerrière et qu'aucun fils de pute ne puisse la toucher. Tu pourrais...
— Elle est déjà là pour ça Jo. Elle est ici pour être au niveau d'un dragon. C'est sous ta responsabilité qu'elle est. À toi de la former pour lui faire atteindre le niveau que tu lui destine. C'est ton rôle. Pas le mien.
— D'accord... Je vais réfléchir à la façon de faire. Marmonna-t-il
— Je peux te conseiller. Mais je ne le ferais pas à ta place.
Un haussement de ton sicilien nous fit tourner la tête en même temps vers les Napoli, et je ne pus que deviner que mon samurai venait de se faire griller avec sa blessure.
— Ah. Elle a découvert sa blessure.
— Il s'est blessé ?
— Ouais pendant l'opération.
— Tu.... Commença Jo
— Je vais y aller moi.
Je partis aussi vite en sifflotant, me rapprochant de la porte d'entrée de la demeure avant que ma tête ne s'enfonce dans mes épaules face à un cri de rage.
— NAÉ ! Hurla Luc. C'est quoi cette putain d'histoire ! Continua t-il en russe
Je me tournais vers mon frère, haussant les épaules avant de me rallumer un mélange.
— Je me suis un peu emporté. Tentais-je
— Un peu ? Tu as tué 80 pourcents des mecs de cette favela. Et tu appelles ça un peu ?
— Oui. Un peu.
— Jarod ? Je peux savoir ce qu'il s'est passé exactement ? Demanda Peter
Je me tournais aussi vite vers Peter, faisant un geste pour interdire à mes hommes de parler tout en me dirigeant vers Peter.
— Allons en parler en privé.
Il hocha la tête, me suivant sous le regard des autres et je l'entrainais dans mon bureau avant de fermer la porte à clé. Lui expliquant le déroulé d'un point de vue neutre sous son regard lourd de sens.
Je me fis clairement engueuler, et j'encaissais ses reproches sans broncher. Consciente que ça aurait pu tourner très mal sans les démons en soutien.
On ressortit du bureau une bonne heure après et je redescendis dans la cuisine, me versant un verre de vodka en soupirant. Prenant place sur un tabouret tout en me frottant les yeux.
— Madame ?
— Salomon ? Répondis-je sur le même ton
Je posais le regard sur lui en arquant un sourcil, le regardant s'approcher de moi.
— Monsieur Gomora et Monsieur Napoli sont parti... se reposer dans l'appartement de Monsieur Gomora. J'y ait laissé le nécessaire pour leurs réveils demain matin. Arno vous fait savoir qu'il a une adresse pour les combats où emmener Monsieur John ce soir si vous le désirez, à condition que vous l'emmeniez.
— Hm. Ok. Laisse cuver les deux vieux demain. Si Vincent te demande, rappelle-lui qu'il est en congé. Et si vraiment tu vois qu'il tourne en rond... Te connaissant tu trouveras de quoi l'occuper au pire.
— Carla me parle très souvent de sa cuisine alors je pense pouvoir l'occuper en effet. Me sourit Salomon. Leur relation a l'air très particulière non ?
— Oui. Ils ont l'air de le voir comme moi je vois Angelo.
Il hocha doucement la tête avant de la tourner vers la baie vitrée.
— Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais il a l'air bien pensif depuis le combat contre sa sœur.
Je suivis son regard, me levant afin d'apercevoir ce qu'il regardait ainsi. Découvrant mon samurai assis sur le bord de la piscine. Un soupir s'échappa de mes lèvres et j'attrapais mon verre, le buvant tout en observant la vue.
J'avais plaisanté sur le principe de le former mais en réalité, au vu de son caractère et de sa formation... Cela ne serait pas du luxe s'il doit gérer des hommes. C'est un guerrier redoutable oui, mais je dois en faire un chef de guerre.
Je l'observais passer du coin de l'œil, reposant finalement mon verre avant de le suivre jusqu'à sa chambre. M'appuyant en silence contre sa porte tout en le détaillant.
— Je t'entends penser d'ici, c'est un vacarme assourdissant. Si c'est encore ce qu'il y a eu au Mexique le souci, nos deux comportements sont fautifs. Pas un plus que l'autre. Par contre, je pense réellement qu'en tant que Patronne de ce clan, il y a des choses que je peux t'apprendre. Ta famille va grandir, ce n'est plus juste toi que tu vas devoir gérer lors de combat ou de décision. Ce sera d'autres vies. Limiter les morts, les faire se sentir comme dans une véritable famille, ce sont des éléments qui souderont tes hommes. Tu es un guerrier hors-norme grâce au Japon. Laisse-moi t'apprendre à être un chef de guerre tout aussi grandiose. Exposais-je avec sérieux.
— J'ai vraiment merdé au Mexique, je ne sais même plus comment m'excuser. Mes habitudes ont failli te coûter la vie Izanami. Je pense être le plus fautif. On m'a fait comprendre que tu ne te serais jamais lancée comme ça, si je m'étais mieux maîtrisé. Tu as énormément à m'apprendre car oui, j'ai toujours géré cela seul et en reprenant les rênes de la famille, je n'avais aucune idée de ce que cela pouvait être qu'être un chef de guerre. Apprends-moi... J'ai tout à apprendre de toi.
— Me lancer ainsi ? Si. Je le fais toujours, que l'on me suive ou non parce que j'ai confiance en mes hommes. Ce n'est pas tant cela qui les a rendus aussi tendu, c'est ma perte de contrôle. Et cette perte de contrôle, c'est moi la fautive. J'ai passé l'âge d'agir comme je pouvais le faire il y a des années. Nous aurons beau en parler des heures, nos avis ne changeront pas sur cela. Je ne pourrais pas tout t'apprendre, ou tu ne pourras pas tout retenir, mais tout comme ta sœur est venu ici pour devenir quelqu'un sur qui tu pourras t'appuyer en toute confiance, je t'apprendrais, moi, comment nous fonctionnons réellement. Quitte à te révéler un visage qui pourrait ne pas te plaire, autant t'apprendre pourquoi le monde ne touche pas aux miens.
Je me redressais, me retournant vers la porte.
— Prends une douche et habille-toi. Nous ressortons.
— Putain tu m'excites quand tu parles comme ça bordel !
Je l'entendis partir en courant alors que je me retournais en clignant des yeux.
Pardon ?
Je regardais ma montre avant de m'appuyer contre le mur, un sourire narquois sur les lèvres tout en m'allumant une cigarette. Au bout de deux minutes, cela ne rata pas et je vis ressortir mon samurai, complétement nu de la salle de bain, mon sourcil s'arquant alors que mon sourire moqueur s'étirait encore plus.
Le terme excité était pas mensonger dis-donc.
— Izana...
— Une question peut-être ?
— Euh... Oui. Un style vestimentaire particulier ?
Nu c'est bien quand même... Merde la question pardon
— Pantalon. T-shirt. Prend de quoi te changer. Ça peut... Salir.
Putain faut que je sorte de là.
Ou je l'aide avec son problème. Mon côté samaritain.
Ouais.
— Une envie particulière Izanami ?
Je me décollais du mur, m'avançant vers lui d'un pas rapide afin de le plaquer sur le mur. Descendant à la partie m'intéressant directement.
— Mama Mia ! Lança mon samurai
Je le laissais partir à sa douche une fois que je parvins à lui arracher un orgasme, me redressant avant de m'écarter tout en m'essuyant les lèvres du bout du pouce.
— On continuera ça en rentrant. À la douche Monsieur Napoli.
Je sortis de sa chambre aussi vite, allant voir Arno dans son appartement afin de le prévenir que nous ressortions. Y trouvant Aaron sur place forcément...Occupés... Au moins j'avais le temps d'aller me doucher et changer moi.
Me restait qui... Oh.
Je tapais à la porte de Jo, attendant avant de le voir ouvrir la porte et je le prévins qu'on prévoyait de sortir pour aller en combat clandestins. Il accepta de se joindre à nous, et je partis me changer. Lorsque je fus prête, je redescendis au salon, me versant un verre de vodka afin d'attendre les quatre qui allaient mettre un peu plus de temps.
Je vis mon samurai arriver, l'observant se servir un verre alors que je restais assise dans le fauteuil.
— Nous attendons qui ? Me demanda mon samurai
— Aaron, Arno ainsi que Jo qui viendra sûrement avec ta sœur. Il voudra sûrement lui montrer en réel le niveau qu'il veut qu'elle atteigne.
— S'il estime que ça peut lui servir... Pourquoi pas.
— D'un point de vu apprentissage cela se tient oui. Elle ne connait d'ici que des combats où elle ne risque rien. Elle sait parfaitement que nous savons tuer en nous battant, mais elle ne l'a jamais vu de ses propres yeux. Elle ne t'a jamais vu te battre pour tuer, ni Arno, ou moi, même si cela restera un jeu pour nous. Il a vu des failles lors du combat qu'elle a fait contre toi qui ne lui ont pas plu, et elle doit comprendre d'elle-même le risque qu'elle prend à ne pas corriger ses failles. Il est resté en retrait de sa formation depuis son arrivée, attendant de voir réellement ce qu'elle valait. À présent, il semble décidé à le faire à sa façon. Je le connais assez pour savoir qu'il tient à ta sœur, et tout ce qu'il fera, ce sera toujours pour son bien. Il la forcera à devenir une combattante au niveau qu'il exige d'elle. Parce que c'est le niveau même que ta sœur veut atteindre, pour elle, et pour toi. Ce n'est pas son petit ami qui a pris la décision de la former vraiment, c'est l'homme. Mon bras-droit. Et je sens que ça va devenir vraiment amusant.
— Je lui ai déjà dit l'autre jour. J'ai une totale confiance en lui et en son jugement. Ce sera intéressant d'avoir le ressenti de Carla après cette soirée. J'avoue ne jamais l'avoir confronté à cela.
Je ne pus m'empêcher de ricaner, haussant les sourcils.
— Juste après la soirée ou... ? Demandais-je curieuse
— Après... Plus tard... On a le temps en fait... Pour le juste après, j'avais autre chose en tête. Me dit-il dans un sourire
Je posais mon verre avant de me redresser, m'approchant de lui afin de caresser ses lèvres avec les miennes tout en caressant son torse.
— Beaucoup de choses à faire en effet pour le après...
Il pencha la tête, posant ses lèvres dans mon cou pour le goûter avec appétit. Un gémissement s'échappa de mes lèvres alors que je sentais sa langue glisser dans mon cou. Je le regardais se redresser, allant poser son verre avant de fermer les portes du salon à clé.
Ouais. Tant pis ils attendront.
Je me contentais d'ôter mes vêtements, le dévorant d'un regard gourmand sans bouger. Il s'avança vers moi, retirant son tee-shirt avant de le jeter au sol puis déboutonna son pantalon, me soulevant par les fesses afin de m'allonger sur le bar. Il monta dans la foulée sur le bar, me pénétrant tout en replongeant ses lèvres dans mon cou. Mes ongles vinrent se planter avec force dans son dos, alors que j'exigeais qu'il y aille plus fort.
Il s'exécuta aussi vite, grognant de plaisir tout en accélérant le rythme infernal de son bassin. Je lacérais son dos en réponse, finissant par propulser nos corps pour nous faire chuter du bar. Je repris aussi vite le relais de son bassin, plantant mes ongles dans son torse tout en enfonçant mes dents dans son épaule avec force.
Un cri de plaisir s'échappa de ses lèvres avant qu'il n'agrippe brutalement mes cheveux, attirant à son tour mon cou entre ses dents, me mordant férocement. J'accélérais le rythme de mon bassin, gémissant de plaisir tout en enfonçant un peu plus mes ongles dans sa peau.
Au dernier orgasme, il me lâcha enfin le cou et je l'embrassais longuement avant de me redresser afin d'enfiler mon shorty. Je le laissais enfiler son boxer avant d'entrouvrir la porte pour voir où les autres en étaient, entendant avec horreur une porte se claquer.
— Bordel de merde. Attrape tes fringues ! Ils descendent !
Je me baissais pour ramasser son t-shirt, le voyant ramasser mes fringues avant d'ouvrir les portes.
— Douche. Piscine.
— Monte. Ria mon samurai.
Je le laissais passer devant moi claquant ses fesses avant de sauter sur son dos, levant le bras en l'air.
— Taïaut ! Criais-je
Il démarra en courant aussi vite et je tiltais arrivé au milieu du hall qu'il me fallait un sous-vêtement de rechange.
— Demi-tour ! Me faut ton sac !
Il glissa sur le sol, faisant demi-tour comme il pouvait et je m'accrochais à son bras avant de me laisser partir en arrière, attrapant son sac au passage avant qu'on ne reparte en direction de la piscine, toujours en courant. Nous retenant de rire avec difficulté alors qu'on les entendait descendre dans l'escalier.
On arriva dans les douches de la piscine complétement mort de rire, mettant un peu plus de temps à nous doucher vu que le fou rire repartait dès que nos regards se croisaient. Je pris finalement son boxer de rechange, l'enfilant avant de remettre mon pantalon et de finir de m'habiller. Me recoiffant l'air de rien avant de m'allumer une cigarette tout nous dirigeant vers le hall où tout le monde nous attendait à présent.
— On y va à combien de voiture ? Attaqua Arno l'air de rien
— Trois. C'est mieux.
— Ouais. Trois c'est bien.
Je reconnu ses mimiques aussi vite, le voyant se retenir de rire comme il pouvait tout en se dirigeant vers le garage.
— Eh bah... Comment on dit déjà Aaron ?
— Taïaut non ? Répondis Aaron
Oh merde.
Je me retournais aussi vite alors que j'entendais un gloussement étouffé, voyant mon samurai avec la main sur sa bouche.
— John ? Qu'est ce qu'il t'arrive ? demanda Carla en fixant son frère.
Je m'arrêtais afin de passer dans le dos de mon samurai qui se contenta de fléchir les genoux alors que je me précipitais dans son dos, sautant dessus en levant le bras.
— Taïaut !
On repartit en courant aussi vite, riant comme deux cons tout en nous dirigeant vers le garage où étaient stockés les voitures. Après un peu moins d'une heure de route, on arriva à l'entrepôt où nous étions venus la dernière fois. Le temps de prendre cinq places pour les combats, et nous nous approchions de l'arène, laissant mon samurai commencer les hostilités.
Forcément il fit sauter le tee-shirt avant de s'amener dans l'arène, et je me concentrais étrangement sur le combat qui n'avait pas encore lieu pour éviter les regards insistants des trois mecs face aux dégâts sur le torse de mon samurai... Bon et dans son dos aussi. Oupsi.
Lorsque l'adversaire de mon samurai entra dans l'arène, il se tourna vers moi aussi vite avec une expression de sale gosse avant de se tourner de nouveau vers l'adversaire et je ne pus m'empêcher de ricaner d'avance.
Lorsque le gong retentit je le vis s'élancer avant de glisser, s'élançant sur le dos de son adversaire pour grimper dessus, levant le bras en l'air.
— Taïaut ! S'écria t-il
Je partis en fou rire aussi vite, m'éloignant un peu du groupe afin de me calmer. Lorsque je me retournais j'aperçus aussi vite mon samurai qui se dirigeait vers moi, son sourire s'élargissant de plus en plus alors qu'il s'approchait.
Je coupais court à toute nos conneries, l'attrapant par la nuque tout en plaquant mes lèvres contre les siennes. L'embrassant longuement avant de le relâcher. Je croisais son regard bien plus sauvage, ma main venant caresser son dos alors que mon regard venait croiser celui de pétasses un peu plus loin. Je vis Arno ressortir de l'arène, ayant dû terminer son combat très rapidement et j'entrainais mon samurai vers le groupe avant de m'avancer à mon tour vers l'arène après avoir ôté ma veste.
Je m'étirais tout en entrant dans l'arène, m'avançant lentement vers le centre de celle-ci. Mon sourire devenant carnassier alors que je voyais entrer trois des pétasses entendues un peu plus tôt.
Oooh putain je vais m'amuser.
Je m'échauffais avec sérieux, me mettant en position aussi vite, ne réagissant même pas alors que ces truies saluaient mes hommes en souriant.
Mes doigts se mirent à pianoter nerveusement et j'étirais mon cou en reculant légèrement mon pied droit, me préparant à me propulser.
— Défonce moi ces sales pétasses Nana ! Hurla Arno
Le gong retentit et je me propulsais aussi vite sur la pétasse du centre tout en attrapant les deux autres par les cheveux, les attirant au sol dans l'élan. Claquant leurs têtes violemment sur le sol avant de les relâcher, attrapant celle sur laquelle j'étais afin de me mettre à lui transmettre toute ma sympathie à travers mes poings.
— Et là sale pute de mes deux. Tu vas encore le draguer ? Je vais tellement te défoncer que même ta mère elle va te renier grosse raclure de mes deux. Hurlais-je en russes.
— Défonce là cette pute ! Entendis-je en russe.
Je m'acharnais sur cette raclure avant de me redresser, attrapant l'une des deux par les cheveux afin de la trainer derrière moi. Je m'arrêtais finalement devant la grille me séparant d'une Carla accrochée à celle-ci et je me retournais pour relever la pétasse, l'attrapant par la nuque afin de projeter son visage contre la grille. Passant derrière elle afin de l'enchaîner de coup de poing, projetant son sang sur une Carla qui avait l'air surexcité.
Je me tournais vers la troisième pétasse, redressant le menton avant de me diriger vers la porte, attrapant Carla pour taper dans sa main avant de la tirer dans l'arène.
— Montre à ces pouffiasses qu'on touche pas à ton homme. Même le regarder elles ne peuvent pas. Crachais-je
Je sortis de l'arène, Jo se contentant de soupirer sans lâcher du regard Carla. J'attrapais le mélange que me tendais Aaron, laissant mes doigts pianoter alors que mon regard s'était remis à parcourir la foule. Je m'avançais d'un pas rapide, fixant une pétasse qui avait parlé plus tôt tout en me dirigeant vers elle.
— Eh sale petite salope de mes deux ! Viens là je vais te faire rejoindre tes potes ! crachais-je à une blondasse
Je giclais les mecs se mettant sur mon passage, attrapant le poignet de la blondasse qui avait essayé de me frapper, le tordant avant de la tirer d'un coup sec vers moi, lui foutant un coup de tête, revenant à la charge, à peine reculait-elle sous l'impact, avec mon poing. Attrapant sa tête à deux mains afin de la propulser sur mon genou, réattaquant dans la foulée avec mes poings. La laissant s'écrouler sur le sol alors que je me redressais, faisant le mouvement pour ôter mon débardeur avant de sentir une résistance. Je tournais la tête vivement, croisant le regard désapprobateur de mon samurai.
— Non la canotta...Murmura-t-il à mon oreille
— Mais.... Pourquoi ?
— Parce que je tuerais tous ceux qui poserait leur regard sur toi...
Je grognais en reposant mon regard sur la blondasse, enfonçant mon pied sur son crâne à plusieurs reprises.
— Ok je garde le débardeur mais remets le tien putain. Parce que je vais cramer cette putain d'arène sinon vu le nombre de salope au mètre carré !
— Je vais le remettre... fini la et retournons nous amuser. C'est le tour d'Aaron et de John maintenant. Me dit-il en plaquant son torse contre mon dos, embrassant mon cou tout en m'enlaçant.
Je m'acharnais encore un peu avant de lui cracher dessus, me retournant pour embrasser mon samurai tout en passant mes bras autour de son cou. Il serra son étreinte, me rendant avec passion mon baiser avant que nous ne nous décidions à rejoindre le groupe, y retrouvant Carla accrochée à Jo. Je me rallumais mon mélange pendant que mon samurai remettait son haut comme convenu. Je restais contre lui alors qu'Aaron s'échauffait dans l'arène sous le regard très attentif d'Arno.
Aaron joua un peu avant de clore le combat par la mort de son jouet, revenant vers Arno les mains dans les poches.
— Carla ? L'appelais-je
Elle tourna le regard vers moi, s'approchant alors que je lui faisais signe et Jo en profita pour s'éloigner vers l'entrée de l'arène. Enlevant son haut avant de le tendre à Aaron.
— Je pense que le combat qui arrives va vraiment te passionner La prévins-je
— John va combattre ? S'étonna Carla en observant Jo rentrer dans l'arène
— Apparemment. Oui. Ricanais-je
Je l'observais traverser l'arène pour s'approcher de l'autre côté, provoquant visiblement les mecs de l'autre côté avant de se reculer en ricanant, sautillant sans lâcher des yeux les mecs qui entraient dans ladite arène.
— Eh il tricheeeee ! S'offusqua Arno
— Bah... T'as qu'à faire le même au prochain. Riais-je
Jo s'étira alors qu'un sourire carnassier grandissait sur ses lèvres, et je haussais un sourcil avant de m'approcher de la grille, lisant sur les lèvres des mecs avant d'écarquiller les yeux. Un ricanement s'échappant de mes lèvres alors que je retournais contre mon samurai.
Lorsque le signal retentit, il prit clairement son temps, brisant un par un les os de ses adversaires, ne se laissant pas toucher alors qu'il prenait un plaisir évident à humilier ses adversaires. Se focalisant sur eux, finissant par les achever quand les mecs n'avaient plus rien à briser comme os. Il tapa sur son torse avec ses mains avant d'écarter les bras en fixant les hommes restant de l'autre côté de la grille. Crachant à terre avant de revenir vers nous, attrapant son haut pour le remettre à peine fut-il sorti de l'arène.
Carla le rejoignit aussi vite et je posais mon attention de l'autre côté de l'arène, observant avec attention pendant quelques minutes. Je reposais finalement mon regard sur mon samurai à qui c'était le tour et il me donna son haut avant de m'embrasser, me promettant de le remettre à son retour.
J'observais avec délice mon samurai qui avait décidé de combattre cinq hommes, jouant avec eux avant de se décider à attaquer à son tour. Je fumais en même temps, mon regard parcourant de temps à autre autour de l'arène avant de revenir sur le combat s'y déroulant. Mon regard suivi avec attention sa main qui venait étaler du sang sur son visage puis son torse, l'observant avec attention revenir vers moi. Je posais ma main sur sa nuque, plantant mes ongles alors que ma langue venait lécher le sang sur son torse avant de venir caresser ses lèvres.
— Tu as l'air de t'être bien amusé... Soufflais-je contre ses lèvres
— Comme un diable ! Me répondit-il dans un sourire de satisfaction avant de lécher à son tour le sang que j'avais au coin de la bouche.
Je l'embrassais doucement avant de reporter mon attention sur l'arène, observant Arno y entrer.
— Je pari que je peux vous prendre par dix que vous me toucherez pas bande de mauviette ! Hurla Arno. J'aurais même le temps de vous prendre le cul !
Je me tapais le front en secouant la tête, ne pouvant me retenir de rire face au cri outré d'Aaron. Voyant plusieurs mecs entrer dans l'arène alors qu'Arno faisait sauter son haut avant de sautiller sur place.
— Putain je vais tellement vous défoncer le cul que vous pourrez plus jamais vous asseoir ! S'exclama t-il
Je regardais en coin Aaron qui affichait un énorme sourire et je poussais un lourd soupir avant de reporter mon attention sur Arno. Putain il allait faire un carnage ce sale gosse.
Ça ne manqua pas, dès que le gong retentit il se lança vers certains, brisant quelques genoux en passant avant de s'arrêter devant les autres.
— Putain j'adore quand on me prend à plusieurs ! Lança t-il surexcité
L'un des mecs eut le malheur de sortir un couteau, et il le regretta aussi vite quand Arno s'en empara, son excitation grimpant en flèche alors qu'il attaquait comme un fou furieux tout en tailladant sur son passage. Il finit par tourner sur lui-même, relevant le visage vers moi en écartant les bras, visiblement bien déçu que ça soit déjà fini
— Nana j'ai plus de jouets !
— Bah viens câliner Sweetie ! Riais-je
Forcément les combats qui suivirent furent de pire en pire. Enfin, « pire » étant une question de point de vue, mais pour faire simple quand on a « décidé » de partir, c'était parce qu'on avait plus d'adversaires à combattre.
Je lançais mes clés à mon samurai qui les attrapa au vol, perplexe et je me contentais d'un sourire en coin. Lui faisant face tout en reculant.
— Tu conduis... L'informais-je
Je m'arrêtais quand je sentis ma voiture dans mon dos, mon samurai venant se poser juste devant moi. Mon regard le parcourant lentement avant de se reposer dans le sien, je m'avançais d'un pas alors que ma main s'emparait de la poignée de la portière. Ouvrant la portière alors que tout mon corps se tendait pour ne pas lui sauter dessus, et je montais aussi vite dans la voiture. Mes mains venant frotter mon visage avant que je ne les passe dans mes cheveux, entendant la portière du côté conducteur s'ouvrir. Je le regardais en coin, il démarra aussi vite, et je lui indiquais la route avant d'ouvrir la boite à gants pour me sortir une cigarette, l'allumant tout en ouvrant la fenêtre.
Je pouvais sentir mon envie rouler sous chaque pore de ma peau, venant se mêler à chaque goutte de sueur coulant le long de mon dos alors que les images de cette journée et de cette soirée tournaient dans ma tête. Je lui indiquais la route tout en lui disant d'accélérer, me crispant au siège de ma main de libre. Finissant ma cigarette bien trop vite à mon goût, j'attrapais une bouteille d'eau afin d'en boire une partie, fixant la bouteille avant de regarder mon samurai.
Je rangeais la bouteille avant de m'étirer, le voyant s'engager sur la route montagneuse à toute allure, quelques kilomètres plus loin je lui indiquais de tourner, fixant la route avant d'attraper le frein à main.
— On s'arrête là. Exigeais-je.
Il parvint à contrôler le demi-tour forcé de la voiture alors que je tirais d'un coup sec sur le frein à main, nous faisant nous arrêter sur le bord de la route. La voiture venait à peine de se stopper que je sortais de celle-ci. M'allumant une cigarette tout en allant devant la voiture, m'appuyant sur le capot tout en fumant. J'écartais les jambes pour bien repartir mon appuie, m'allongeant finalement sur le capot tout en lançant un regard provocant vers mon samurai.
Il surgit aussi vite de la voiture et je le suivis du regard, me redressant juste pour l'attraper par son haut afin de le tirer d'un coup sec vers moi, attrapant ses lèvres pour un baiser sauvage avant de me faire plaquer contre le capot. Il déchira mon haut dans son élan, ses lèvres venant goûter ma peau alors que ses mains s'occupaient de faire disparaitre mon bas le plus rapidement possible.
Je me débarrassais de mes chaussures, l'aidant à ôter mon bas avant de me cambrer dans un cri de plaisir quand sa main revint avec puissance entre mes jambes, contraste avec la douceur de sa langue qui me fit décoller très rapidement. Je le fis chuter en le poussant avec mon pied, me relevant aussi vite afin de le plaquer à son tour contre le capot, m'accroupissant en l'empêchant de me relever. Faisant descendre aussi vite son bas alors ma bouche venait s'emparer de son envie. Son grondement me donnant encore plus d'ardeur. Je me relevais finalement, venant prendre appuie contre le capot et il ne lui fallut pas d'explication pour venir derrière moi, m'attrapant par les hanches alors qu'un sourire carnassier s'étirait sur ses lèvres. En un coup de rein il entrait en moi, et je me cambrais de plus belle, redressant le buste pour attraper ses lèvres.
Le silence du paysage fut aussi vite remplacé par mes cris de plaisir alors qu'il semblait tout autant hors contrôle que moi avec cette soirée, ses dents venant s'enfoncer profondément dans ma peau alors que l'une de ses mains prenait grand soin à me faire monter toujours plus haut. Nous faisant alterner les positions après chaque orgasme, et il en fallut un certain nombre pour qu'on remonte dans la voiture afin de finir le trajet et de patienter jusqu'à la demeure.
Nous sommes même parvenu jusqu'à sa chambre. Bon pour parvenir jusqu'à la douche, ça a été un peu plus... long.
Salomon vint nous prévenir vers 12h30 que Vincent et lui avaient préparé le repas. Enfin, Vincent avait préparé le repas avec l'aide de Salomon plus précisément. On convenu donc qu'on arrivait, et je passais par mon appartement afin de m'habiller avant de descendre rejoindre tout le monde. Je m'allumais une cigarette tout en observant Vincent dans la cuisine, m'appuyant contre l'ilot tout en l'observant faire.
— Je tenais à vous remercier. Me lança Vincent tout en continuant de cuisiner.
— C'est toi qui cuisines alors que t'es en congé et c'est toi qui remercies ? Ricanais-je. Original.
— Ce n'est pas grand-chose et ça me fait plaisir. Je vous remercie par ce que je n'ai jamais vu les enfants aussi heureux. Monsieur n'avait pas souri depuis... Longtemps.
J'inspirais une bouffée de cigarette tout en l'observant cuisiner, m'approchant finalement de lui après avoir écrasé ma cigarette. Je me penchais l'air de rien, le regard suivant les siens alors qu'il terminait un plat.
— En réalité ils sourient énormément quand ils parlent de vous. À chaque fois même. Carla adore parler de vous, raconter les moments quand vous vous occupiez d'eux. Parler de votre présence quand son frère est parti, de votre importance dans leurs vies. Vous savez Angelo n'est pas mon père biologique. Le mien a été tué quand j'avais dix ans, les événements ont fait que Luc a été recueilli par Diego alors Luc le considère comme un père. Mais moi l'homme qui s'est le plus comporté ainsi dès ma première rencontre avec, ce fut Angelo. Nous n'avons aucun lien de sang, et pourtant il est mon père à mes yeux. Et si vous lui demandez, il vous dira que je suis sa fille.
Je m'appuyais dos contre le plan de travail, l'observant en posant ma main sur son bras.
— À mes yeux être parents c'est être présents dans la vie de l'enfant, l'accompagner tout le long, l'aider à grandir et évoluer. Qu'importe les liens du sang, ou le fait que vous pensiez n'être qu'un simple majordome chez eux. Vous êtes un père à leurs yeux, c'est incontestable et chacun de leurs gestes ou de leurs mots le prouve Vincent. Je ne juge pas la vie de Monsieur Napoli, j'expose juste les faits tels que je les perçois. Diego a énormément d'amitié pour votre patron, alors je doute qu'on les voit beaucoup. Mais votre présence, ils la savourent sans conteste.
Vincent posa son couteau lentement et d'un revers de sa main s'essuya les yeux, accusant les oignons de lui piquer les yeux puis repris son travail en souriant.
— Je donnerai ma vie pour eux Madame.
— Alors je suis nulle en cuisine... Mais c'est des fruits ça non ? Bref. Évite de donner ta vie pour qui que ce soit. Tu es bien trop important pour eux Vincent.
Je vis Angelo entrer du coin de l'œil et je me redressais aussi vite pour aller l'embrasser, son étreinte se refermant sur moi avec force. Je tapais sur son torse avant de tousser en reculant, l'accusant d'avoir tenté de me tuer.
— Allez viens p'pa, on va se boire un verre en attendant que tout le monde arrive.
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