ingrédients:

- 1 tonne de flemme

-1 tonne de travail

-une cuillère à café d'oublie 

-2 kg à perdre

-un cours de théâtre tous les mercredis après midi

Mélangez tous ça et vous avez deux mois d'absence sur Wattpad^^

Non mais sérieusement les gens... PLUS DE 1200 VUES!!!!! MAIS VOUS ETES DES MALADES!!!!!! Je vous aimes tellement :,)

!!!!ATTENTION SPOIL!!!! Si vous n'avez jusqu'au moins au tome 10 de SnK, vous risquez d'avoir une grande et très mauvaise surprise...

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La nuit, pour tester ma confiance, les soldats m'avaient laissé dormir dehors ce qui ne sortaient pas de mes habitudes ces derniers moi. Je n'étais plus attachée et je trouvais ce geste très courageux de la part du Major Erwin. Cela signifiait qu'il me faisait une totale confiance et que je n'avais pas le droit de trahir ; cet homme était incroyable. Une poigne de fer et glacée, apte à diriger un bataillon et qui te fixe d'un regard plus froid qu'une tempête en plein hiver. Mais il avait aussi une confiance en soi rassurante et qui forçait le respect. Le chaud et le froid. Tiens, en parlant de poigne il me semblait qu'il n'avait plus son bras droit. Mais oui, dans cette foule d'évènements je n'avais souligné ce minuscule détail, qu'il ne faisait pas ressortir non plus. Oui, je crois qu'incroyable est un adjectif qui lui correspond parfaitement. J'étais en train de réfléchir à ça en regardant le ciel étoilé, posée sur le ventre de Jack assoupi –très confortable au passage- (si, croyez moi pour les nombreuses siestes que je faisais sur le ventre de mon papa étant petite). Soudain, j'entendis un bruit plutôt désagréable à écouter à ma droite : un jeune homme était en train de vomir. Quand il eut finis de vider son diner sur l'herbe, je l'interpellai :

-Ça va ? Tu n'as pas l'air bien...

Le jeune homme sursauta au son de ma voix et se retourna. Je l'avais déjà vu plus tôt dans la journée, c'était un frêle garçon blond aux grands yeux bleus. Il arborait un teint pâle.

-Excuses-moi ! me repris-je vite. Je ne voulais pas te faire peur, je suis navrée. C'est juste que tu étais malade et...

-Ça va, me dit-il faiblement, ce n'ai rien, merci.

- Tu es malade ? demandai-je.

-Non je... c'est... c'est psychologique. Je n'en peux plus, je... ma tête.

-Houlala, le coupai-je, vas-y racontes, il y a quelque chose qui te tracasse ?

-Tu es médecin? Pourquoi je te ferais confiance?

-Calme-toi! J'essaye juste de te parler pour te soulager l'esprit. Mais si c'est pour être reçu avec autant d'agressivité, merci bien ! m'énervai-je.

-Et pourquoi je te confierais mes soucis? Je ne te connais même pas!

Lui toujours agenouillé dans l'herbe, je descendis du ventre de Jack et m'approchai de lui.

- Maélys Darnel, dis-je, membre du bataillon d'exploration et de la 103ème brigade d'entrainement.

-Je sais.

-Pardon ? demandai-je surprise.

-Je sais qui tu es. Je m'appelle Armin Arlett et c'est moi qui écris les rapports de cette mission. On m'a donné ton nom et ton histoire... assez spéciale. C'est malheureux ce qui t'es arrivé, ajouta-t-il après un long moment de silence, et je suis désolé d'être méfiant avec toi mais la dernière fois que j'ai confié mes peines à des amis, ils se sont révélés être les pires êtres qui puissent exister.

-Tu sais, personne n'est parfais...Armin.

-Crois-moi, je sais de quoi je parle. Ils étaient comme toi, mais pas du bon côté...

-C'est-à-dire ? Comme moi ?

-Des titans, dit-il en un soupir.

-Le garçon que j'ai vu tout à l'heure, brun aux yeux verts ?

- Non ! Lui c'était Eren, mon ami d'enfance, il ne me ferait jamais de mal. Ces gens-là étaient des traitres. Ils se sont révélés être le titan colossale et le titan cuirassé.

-Oh mon dieu, vous les avez démasqués ? C'étaient des humains ? Et c'est pour ça que tu es malade ?

-Non, ça c'est parce que... j'ai tué quelqu'un.

-Oh, je suis navré. J'imagine que tu n'avais pas le choix, tu n'as pas l'aire d'être quelqu'un de mauvais.

-Oui, c'est vrai, elle allait tuer mon ami. Mais je ne voulais pas la tuer, j'ai paniqué...

-Désolé de changer de sujet, dis-je, mais qui étaient le titan colossale et le titan cuirassé ?

-Oh, répondit-il en regardant au loin, ça m'étonnerais que tu les connaisses. Ils s'appellent Berthold Hoover et Reiner Braun.

Le monde s'écroula sous mes pieds. Mon monde.

-Maélys ?demanda Armin en me regardant avec inquiétude.

-Non ce n'est pas possible, tu mens. TU MENS ! Il faut...il faut que je sois seule.

-Mais...

Je ne l'écoutai pas plus. Je me levai et parti. Il fallait que je reste seule. Il fallait que je digère. Ce n'était pas possible, j'avais l'impression de vivre un cauchemar. Un milliard d'information se bousculaient dans ma tête. Non, pas ça ...pas Reiner, pas Berthold. Je m'effondrai en larmes dans l'herbe ...pas mes amis d'enfance.