Chapitre 90 : Les soldats d'élites
Soudain, l'un des zorak tente de s'approcher afin de nous attaquer, mais le griffon s'interpose et fait bloc. Il s'élève comme un cheval et agite ses pates aux griffes acérés et tente de faire peur à la créature marine. Mais, rien ne l'effraie, au contraire. Il attaque même l'hybride ailé et ... Lui crache même dessus, ce qui m'interpelle et m'étonne vachement. Et, quand je constate les conséquences, je me dis qu'il faut faire plus attention à leurs salives qu'autre chose.
La pâté du griffon ... N'est plus. Elle s'est désagrégée et a comme fondu au contact du liquide de la créature abominable. La bête n'a même pas crié de douleurs, j'ai l'impression qu'elle à même absolument rien ressenti. Mais, le griffon perd patience et l'écrase, littéralement. Malheureusement, il y'en a trop pour que le griffon s'en sorte indemne.
- ASSEZ ! Crie le roi, qui revient presque d'entre les morts. C'est incroyable qu'il s'en soit sorti sans une égratignure, vu le nombre de zorak qui lui courait après.
Celui-ci tape ensuite le bout de son trident contre sol et provoque une énorme onde de choc qui envoie valser la totalité des créatures aquatiques, y compris le griffon qui n'a pas réussi à conserver son équilibre malgré ses pates plantés au sol. Il a réussi à créer ceci, simplement en tapant son arme par terre ? C'est tout bonnement incroyable. Je suis facilement impressionnable quand il s'agit du roi, visiblement. Quelle honte.
Les créatures ont disparu de la chambre par le balcon, comme par magie. Le griffon, lui, peine à remonter le balcon par les murs tellement l'onde à été forte. Il n'est pas roi de l'Atlantide pour rien, c'est clair. Oh mais, c'est quoi cet émerveillement dont je fais preuve ?! Venir au sein de cette foutue cité me rend vraiment trop fragile. Dès que j'en ai l'occasion, je me casse !
- Vous allez bien ? Nous demandons le Roi.
- Bien, merci, répond-je.
- Sans vous, nous ne serions plus de ce monde ! Réplique Lana, visiblement soulagée.
- Viktor, viens avec moi. Hâtons-nous, s'il te plait. Ne pose pas de questions. Lana, prend soin de ce magnifique griffon et reste ici. Ai-je bien été clair ?
- Oui, votre majesté !
Hein ? Mais, pour quelle raison souhaite-t-il ma présence ?
Dans le couloir du palais, je ne peux pas m'empêcher de lui poser la question de pourquoi veut-il que je l'accompagne quelque part.
- Mon roi, pourquoi ...
- J'ai besoin de tes pouvoirs afin de repousser l'offensive des Zorak. Seul, je ne pourrais pas. Je t'ai vu, tout à l'heure faire trembler le sol simplement par la force de tes poings. Je croyais qu'un tremblement de terre avait lieu mais, quand j'ai compris qu'il s'agissait de toi, j'ai vite pris conscience de ton potentiel. Si tu prends les bonnes décisions et qu'une bonne personne t'accompagne, tu feras de grandes choses plus tard, mon enfant.
C'est la deuxième personne qui me fait comprendre qu'un grand destin m'est réservé. Je vais commencer par y croire à un moment ou un autre, moi.
- Pour être honnête, reprend-je, je ne me souviens plus de comment j'ai pu acquérir une telle puissance. Et, ce qui m'inquiète, c'est le fait qu'après avoir sauvé et mis Lana en sécurité dans ses appartements, je me suis senti faible d'un coup et je me suis évanoui en tombant par terre.
- C'est le contre-coup. C'est la première fois que tout ceci t'arrive ?
- totalement.
- Alors c'est normal. Avec beaucoup d'entrainement et de rigueur, tu contrôleras pleinement ton plein pouvoir et pourras ainsi libérer ton potentiel.
- Je vois. Mais, comment expliquez-vous tout ça ?
- N'oublie pas : Tu demeure un fier descendant de Poséidon, toi aussi. Il n'était pas seulement le dieu des mers et des océans, mais aussi celui des tremblements de terre. Je suppose donc que tu as hérité de ce pouvoir-là !
Moi, Viktor, le descendant de l'un des dieux les plus puissants de la mythologie grecque. Je savais que je serais quelqu'un de fort et d'important plus tard. Personne ne m'arrive à la cheville, dorénavant ! Plus aucun humain ni atlante ne me fera peur !
- Viktor, comment ta mère est décédée ? Me demande celui-ci timidement, la tête en bas.
Je n'aime pas cette question.
- C'est une longue histoire, répond-je. Elle est morte dans un accident de voiture.
- Les voitures sont le moyen de transport des humains, c'est bien ça ?
- C'est exactement ça. Comment le savez-vous ?
- Nous envoyons depuis des générations des soldats d'élites chez les mortels afin d'en apprendre plus sur eux et sur leur culture, technologies, leur façon de se comporter, de manger ou encore de vivre... Il est important pour nous, atlantes d'en connaitre un maximum sur eux. Qui sait ce qui pourrait advenir de notre monde ou du leur s'ils devenaient nos ennemis ? Si c'est le cas un jour, nous serons prêts grâce aux informations que nous avons en lieu sûr.
Ils sont vachement malins, il n'y a pas à dire.
- J'en ai d'ailleurs envoyé deux il y'a un moment, reprend ce dernier. Mais je m'inquiète, car ils ne sont toujours pas revenus. J'espère qu'il ne leur a rien arrivé.
- Ce sont des soldats d'élites, alors je suis sur qu'ils reviendront. D'ailleurs, de quoi sont capables ses guerriers atlantes ?
- Ce sont des guerriers entrainés au combat, ainsi qu'a l'infiltration dès leur plus jeune âge. Ce sont nos meilleures lignes de défense, mais aussi nos meilleurs atouts offensifs. Nous les envoyons toujours en duo dans votre monde, ce qui est bien plus difficile à repérer pour les mortels. Ils s'habillent et se comportent comme eux, grâce aux informations prélevés sur le monde des humains auparavant.
Envoyés en duo, très doués au combat rapproché, autant en infiltration qu'en espionnage ...
- Dites-moi, Dis-je en fronçant les sourcils, quand avez-vous envoyés ces deux soldats en compagnie des mortels ?
- Il y'a à peu près quelques mois, je dirais. Mais, quelques mois ici correspond à plusieurs années chez les humains, la temporalité n'est pas la même ici.
Ne me dites pas que ... !
- Comment s'appellent-ils ? Demandais-je, impatient d'avoir la réponse.
- Phokay et Mawhotto, deux jeunes frères extrêmement forts, malins et intelligent. Deux de nos plus jeunes recrues et pourtant, ces deux garçons font parti de nos meilleurs soldats. Pourquoi me pose tu cette question, mon garçon ?
Impossible...! Je le savais qu'ils ne venait pas d'ici ! Les scélérats !
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