Chapitre 84 : Le Roi Oris
PDV de Viktor.
J'ai enfin découvert la cité principale. Mais, y accéder par un portail était très étrange, surtout qu'avant, nous avions découvert un soldat sur le point de mourir qui à parlé une langue inconnue pour moi. Mais, comme si sa ne suffisait pas, je me retrouve maintenant devant une brochette de créatures reptiliennes qui font franchement flipper.
Quand soudain, une espèce de longue fourchette à trois branches, venu de derrière transperce littéralement l'un des zorak qui meurt sur le coup. S'en suivit tous les autres qui suivent le mouvement.
Les poissons humanoïdes au fin fond des enfers, c'est maintenant un grand homme, viril et très imposant de part son armure de paladin, sa longue chevelure noire et sa barbe de la même couleur qui se trouve en face de moi, accompagné de plusieurs autres soldats habillés de la même façon que celui qu'on à rencontré auparavant.
- Je t'attendais, Viktor, s'exclame ce dernier d'une voix très grave.
Il m'attendait ? Et puis, comment il connait mon nom, celui-là ?
- Ne fronce pas les sourcils, mon brave. Tu ne sais pas qui je suis, et ton incompréhension est légitime. Ayek, je pensais que tu avais pourtant préparé le terrain pendant votre voyage jusqu'ici ?
Après ça, je vois Ayek s'avancer vers lui et s'agenouiller en baissant la tête. Je suis très étonné et me pose surtout une seule et même question : Qui est-il pour que ce vieux poulpe puisse effectuer une telle politesse ?
- Lève-toi, mon vieil ami. Il y'a bien des lustres que nous avons dépassé ce stade ! Ricane l'espèce de grand chevalier à l'armure lourde. Annonce à notre invité qui je suis !
- Viktor, me dit Ayek en se retournant vers moi, tu as devant toi le souverain de l'Atlantide : Le Roi Oris !
... Je suis bouche bée. J'ai le souffle coupé, comme si j'avais mal avalé un aliment. De part sa grandeur et son charisme, je savais qu'il devait être quelqu'un de très important. Mais, de là à ce que ce soit le Roi Oris, dont j'ai entendu parler des millions de fois ... Je ne suis pas facilement impressionné mais cette fois-ci, j'en prend un peu pour mon grade, j'avoue.
- C'est un grand honneur pour moi que de vous rencontrer, votre majesté, répondis-je en m'agenouillant à mon tour.
- Allons, allons. Cesse donc ceci et lève-toi, mon enfant. Rentrons, mieux vaut ne pas rester ici pour le moment. Je sens une grande menace arriver et l'activation du portail ne me plaît guère.
A peine parti, je remarque très rapidement le changement de décor radical, rien qu'avec l'aspect du pont qui nous permet de rejoindre la cité. Il m'a l'air d'être fait sur plusieurs bâtis de bois et quand j'ai regardé dessous tout à l'heure, j'ai pu constater qu'il etait en forme d'arche. Cette construction me fait penser aux ponts de l'époque mycéenne et étaient très connus pour leur durabilité et leur longévité. Mais, celui-ci m'a l'air particulièrement ancien. Je pense qu'il n'a pas été construit par de la simple pierre. Ce doit être un matériau très différent de ceux de chez nous.
Quelques minutes de marche après, j'aperçois discrètement Ayek et le roi discuter. En voyant la tête de ce dernier, le vieux bougre à du lui annoncer quelque chose qui n'a pas dû lui plaire du tout. Je me rappelle ensuite que le soldat m'a parlé sous une langue qui m'était inconnu, Ayek l'aurait-il compris ?
- Tu m'as l'air vachement dans tes pensées. A quoi tu penses ? Me demande Lana à côté de moi.
- T'occupes, c'est pas tes affaires.
- Il va falloir que j'arrête d'espérer faire la rencontre avec ta sympathie. Que vont-ils faire de nous ?
- T'en poses des questions, toi. Je ne sais pas mais, mon petit doigt me dit qu'il ne nous arrivera rien de grave. Le Roi m'a dit qu'il m'attendait et qu'Ayek devait me ramener ici. C'est ça qui m'intrigue, moi.
- Je rêve ou tu communique avec moi ? Se moque-t-elle ouvertement.
Je me demande pourquoi j'ai ouvert ma bouche. Ça m'apprendra.
- Je vais aller choper Ayek. Contente-toi de marcher et de porter ce foutu sac. Je n'ai rien dit mais tu me l'as quand même passé sans que je m'en aperçoive, tout à l'heure !
- Et c'est là, toute la beauté de l'intelligence de la femme !
Je préfère ne pas répondre et partir vers Ayek. L'ignorance est le meilleur des mépris, même si elle m'a fait sourire.
- Eh, le vieux, j'ai des questions à te poser, lui demandais-je en tapotant son épaule.
- Plus tard, Viktor. Nous arrivons au sein de la cité.
Et bon dieu, quelle cité. Les remparts sont incroyablement grands et m'ont l'air extrêmement solide et les galions à l'entrée du port à gauche sont majestueux, sans compter les plus petits bateaux comme probablement pour la pêche, vu leurs grands filets.
Quand nous entrons dans la cité, nous sommes accueillis par des statues de Poséidon, avec en son centre un temple qui lui est sûrement dédié, de part ses autres statues de chevaux et dauphins. Une grande agora se trouve juste devant également, entourée de nombreux commerces de vêtements, de forges, d'habitations et des bars un peu étranges. Je peux également voir d'ici, un grand palais qui surplombe la cité en hauteur, sûrement habité par le Roi et ses convives pour asseoir sa dominance mais aussi et sûrement pour organiser toutes sortes de conseils de guerre ou toutes ses choses qu'on faisait dans le temps.
La cité est faite de bâtiments blancs agrémentés de touches d'or, comme dans la Grèce antique. Alors, je pense que sa fonctionne comme ça, ici. Il y'a aussi beaucoup de teintures bleues et des mosaïques qui, je suppose représentent les fondations de l'Atlantide.
Mais, au-delà de toutes ces conneries, y'a quand même l'accoutrement des habitants d'ici qui me perturbe vachement. Ils sont toutes et tous habillés d'une toge avec un liseret pourpre et certains se trimballent avec un diadème en or. Leur bras droit sont découverts mais pas leur bras gauche. C'est vachement étrange et super moche, ils auraient pu faire un effort, quand même. Je vois Lana qui ricane discrètement, je suppose qu'elle pense la même chose que moi.
Quoi qu'il en soit, je remarque très vite que notre destination est le grand palais. Le roi tire la même gueule que tout à l'heure et m'a l'air assez contrarié. Quant à Ayek, il ne parle pas et m'a l'air plutôt soucieux. Je n'aime pas vraiment, mais, je verrais bien par moi-même de quoi il en retourne une fois arrivé.
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