PDV de Noah.

Après avoir découvert quelques-unes des capacités du druide débutant que je suis, j'ai aussi fait par la même occasion la rencontre de la pierre magique, nouvelle colocataire de mon corps que j'ai surnommé Pyrite.

Ayant le pouvoir de me remémorer n'importe quel souvenir, même ceux que j'ai oublié, je lui demande par nostalgie si elle pouvait me remettre en mémoire le souvenir le plus récent que j'ai de mon père.

- Nous avons effectivement trouvé son emplacement mais quelque chose me turlupine, réponds Charlie à mon père.

Que peuvent-ils bien avoir trouvé de si important dans leurs recherches ?

- Quoi donc, mon cher ami ? rétorque ce dernier.

- Son emplacement se trouve en plein milieu de l'océan l'Atlantique, sans aucune terre à l'horizon... Comment est-ce possible ?

- Je ne sais pas. Peut-être est-il en Atlantide ?

- Jake, s'il te plaît. Soit objectif et réaliste deux petites secondes. Crois-tu en l'existence d'un tel mythe ? Cela fait des années que je t'accompagne dans tes recherches, certes mais tu l'as toi-même lu dans les textes de Platon, Cette île a été engloutie par les eaux il y'a de cela plusieurs siècles !

- Alors pourquoi ma famille se lègue cette pierre d'apparence ordinaire ainsi que cette page d'un autre temps du bouquin de Lupin et de Balthazar ?

Est-ce l'emplacement du bouquin de ce dernier qu'ils parlent ? Et, ce Balthazar... N'est-il pas l'ancêtre de ce Viktor que j'ai rencontré hélas à la boutique du vieil historien ?

- Ce n'est pas un hasard, continuais ce dernier. L'Atlantide existe, j'en suis persuadé. Le bouquin de mon ancêtre s'y trouve en son sein. Je le sens, je le sais ! Affirme Jake.

- Ecoute, fait ce que tu veux, moi, je vais aller me reposer un peu au salon. Ne veille pas trop tard !

- Repose-toi bien.

Je me rappelle qu'ensuite, j'avais couru vers ma chambre afin de ne pas me faire repérer par Charlie. J'avais donc sauté dans mon lit et, après que l'adrénaline soit redescendue, je m'étais endormi comme un loire.

Au petit matin, c'était une porte qui claque qui m'avait réveillé et m'a fait sursauter. J'ai ensuite entendu quelqu'un qui s'était mis à descendre d'une vitesse incommensurable les escaliers de la maison.

J'étais donc descendu de mon lit puis fait de même en descendant au rez-de-chaussée, quand j'avais pu apercevoir et ce pour la dernière fois mon père, discutant avec Charlie, chaussures aux pieds et sac sur le dos avec une petite veste à carreaux rouge et noire.

- J'ai réussi à décrypter la page du bouquin, Charlie ! Je viens de résoudre l'énigme que ma famille se transmet depuis des générations, quant à l'emplacement des écrits de Lupin et Balthazar ! Je dois y aller ! Embrasse tes enfants pour moi !

Puis, sans que Charlie n'ai eu le temps de lui répondre quoi que ce soit, ce dernier s'en était allé sans jamais revenir.

...

- Pyrite, tu es exceptionnelle ! Je dois retourner voir Charlie, j'ai peut-être une chance de retrouver mon père ! Criais-je, tout excité accompagné d'un sourire qui me monte jusqu'aux oreilles.

- Bien. Devons-nous oublier Thalia ?

Mince. Sous le coup de l'excitation, j'avais oublié ce pourquoi je suis ici... Je dois sauver Thalia, la ramener au village caché des arbres et demander à Charlie s'il peut me parler de cette fameuse page du bouquin !

- Non, rétorquais-je. Mais, il va falloir accélérer le mouvement !

Je décide ainsi à courir en espérant m'arrêter seulement quand je serais arrivé à destination.

Je suis surexcité. Après un peu plus de seize ans, Revoir mon père n'avais jamais été aussi proche que maintenant. Pour la première fois depuis son départ, j'ai un espoir, même s'il est infime de revoir mon père. Rien que de me dire que ceci pourrait être enfin possible me comble de joie et me provoque tout un tas de frissons qui me parcoure le corps tout entier. Je suis comme un fou : Je me sens invincible, prêt à soulever des montagnes ! Je dois faire au plus vite pour sauver Thalia et m'empresser d'aller parler à Charlie de toute cette histoire ! J'espère que ces deux-là vont bien ...

- Je perçois subitement une volonté, ainsi qu'une détermination sans failles qui émane de façon exponentielle. Afin atteindre tes objectifs plus rapidement, souhaite-tu que j'annule l'écoulement de l'acide lactique dans tes muscles et maintenir ton rythme cardiaque quand tu te mettras à courir ? Me demande Pyrite.

- Et comment ! C'est bien dommage que tu ne puisses pas me rendre plus rapide également mais, tout n'est pas toujours possible. Je ne peux pas avoir le beurre, l'argent du beurre et ...

- A quelle vitesse maximale souhaite tu courir ?

Non... C'est une blague ? Pyrite possède également ce genre de pouvoirs ?!

- Ce ne sont pas des pouvoirs, reprend la pierre magique. Comme je te l'ai dit précédemment, j'ai accès à la totalité des cellules de ton cerveau, ainsi que ceux de ton corps. T'es muscles, articulations, tes nerfs, tes veines ou encore tes tissus organiques me sont également accessibles. Je peux donc permettre le dépassement dès les limites de tes capacités mentales et physiques.

Alors la ... Je suis mitigé entre la peur et la surprise. Je suis aussi vraiment impressionné et c'est un peu le carnaval, dans ma tête. Je me sens comme invincible, comme si tout était à ma portée. Je suis un dieu !

- Non, tu n'en es pas un. Et, c'est tout le problème, me coupe cette dernière.

Quelle rabat-joie. J'avais oublié qu'elle pouvait lire dans mes pensées.

- T'es limites physiques et mentales sont bien plus basses qu'un dieu, mais en tant qu'atlante et descendant du dieu des mers et des océans Poséidon, elles sont bien plus hautes que celles d'un simple mortel ordinaire et même d'un simple atlante, m'affirme-t-elle.

- Ce qui veut dire ?

- Faisons un test. Mets toi à courir, aussi vite que ton corps le permettra.

J'exécute donc l'ordre qu'elle m'a donné de ce pas et m'accroupit comme un coureur olympique. De mon pied droit qui se trouve derrière, je lance une impulsion sur le sol, ce qui me projette en avant et qui me permet maintenant de courir. J'essaye de mettre mon corps en avant afin de gagner en vitesse et effectue de grandes enjambées. Je remarque contre toute attente que je cours déjà beaucoup plus vite qu'au sein du monde dans lequel je suis né.

- C'est incroyable ! M'exclamais-je en soufflant. Quel était ma vitesse maximale, Pyrite ?!

- Tu as atteint une vitesse de pointe de quarante-trois kilomètre par heure, ce qui équivaut à douze mètres par seconde.

Mais... C'est pratiquement le record de vitesse humaine en course à pied ?!

- Effectivement, me coupe une nouvelle fois Pyrite. Usan Bolt détient ce record.

- Mais ... Il lui a fallu des dizaines d'années d'entrainements et de souffrances pour arriver à un tel niveau, comment pourrais-je ...

- C'est le record d'un humain. Tu n'en es pas un et, de plus, tu te trouve actuellement en Atlantide. Etant ici, t'es capacités ont donc pu être libérés de leurs sommeils.

- Ce qui veut dire que ...

- Le monde des humains à gardé en sommeil et t'a privé de tes réelles capacités. Tu n'as donc jamais pu en profiter.