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Elle avait l'apparence d'une lettre sortant tout droit d'un musée.

Elle était sceller par un sceau de cire, vert foncé, où un "R" gracieux prenait forme.

Je l'ouvris délicatement et prit le papier, qui avait plus l'apparence d'un parchemin, en main.

L'écriture était en italique, avec de parfaite proportion, digne d'une écriture du moyen-âge.

" Chère descendant Kleinz,

Vous ne savez peut-être pas qui je suis, ni même entendu parler de moi.

Cela est certainement normal.

Votre ancêtre, Johan Kleinz et moi-même avons former un contrat, qui vous engage vous aussi.

En ma personne de contracteur, il est de mon devoir de vous faire parvenir toutes les informations dû à ce contrat.

De ce fait, après la lecture de cette lettre, vous recevrez la visite de l'un de mes enfants, qui vous expliquera tout ce dont vous deviez savoir.

Avec tout mon respect et ma sympathie,

Ragnarök. "

Je dû relire plusieurs fois la lettre, pour me faire une véritable idée de l'expéditeur de cette lettre.

Etait-ce une blague ?

Etait-ce réel ?

Ne voulant pas me faire remonter les bretelles par Mère, je me força à rester calme et gardais une attitude normal.

Lorsqu'elle voyait ne serait-ce qu'un changement dans mon attitude ou mon expression, elle commençait à geindre et à se plaindre.

Il n'en était pas question.

La lettre suivante était une invitation au bal.

Le bal des Venzano.

-Est-il vraiment tomber sur la tête ou le fait-il exprès ? soupirai-je, en ouvrant la lettre.

Margot me jeta un regard inquisiteur, Mère suivit le même comportement.

-Qu'y a t'il ? demanda t'elle, suspicieuse.

-Mère, te souviens-tu du bal récent où l'on a été, il y a quelques jours ? Celui de Londre.

-Oui.

-Te rappels-tu ce qui s'y été produit ?

-Une belle pluie de sang.

C'était tout ce qui l'interesser : s'amuser.

-Non, je veux dire ... te souviens-tu qu'avant la pluie de sang, un homme a été assassiner ?

Elle parut réfléchir, mais secoua la tête.

-Le parain des Venzano a été assassiner pendant le bal. J'ai rencontré son fils, à ce moment là. J'ai vu la mort du Père, et le fils m'envoit une invitation à un bal.

-C'est surement un imbécile orgueilleux ... lança Margot en fermant son livre et en s'étirant. Je vais aller nourrir les chiens, puisque tu n'as pas la forme.

Elle voulait surtout aller les câliner, alors que c'était des chiens de gardes.

Mère haussa les épaules, tandit que Margot quittait le salon.

Inès était là, à côté de moi, se tenant debout comme un soldat.

La lettre suivante était une fois encore celle de Venzano, surement celle qui était jointe à l'invitation.

Le contenu de celle-ci, me laissa une fois encore, perplexe :

"Mr Lionel Kleinz,

Je m'adresse à vous, suite au conseil de mon ami et protecteur, Rudy Alvarez. Il m'a loué vos services et votre habileté à remplir vos missions. Pour cela, j'aimerais vous engagez pour la durer de trois jours seulement, en tant que garde du corps. Votre prix sera le mien.

La situation est la suivante :

Depuis la mort de mon Père, lors de ce fameux bal, plusieurs évenements étranges on suivit ce jour funeste. Je pense être la cible de quelqu'un d'assez puissant, bien que je ne possède aucune preuve de mon ressentit.

Lors du bal, dont j'ai joint l'invitation, je serais présenté comme nouveau parain de notre organisation. De ce fait, j'aimerai que tout se passe sans incident, voilà donc pourquoi je fais appel à vos services.

Je serais honoré de recevoir vos conditions et votre réponse sous peu.

Avec tout mon respect et ma reconnaissance, pour avoir vengé mon père,

Juan Venzano"

-Je comprend mieux... murmurais-je, pour moi-même.

Mère se leva :

-Lionel, je t'ai déjà dit d'arrêter de marmonner ! Si tu veux dire quelque chose, dis-le clairement !

-Bien Mère.

-Harry est partit chercher Mila, elle restera chez nous jusqu'a demain. Je vais lui demander de t'examiner, on ne sait jamais. Sur ce, je sors faire les magasins ! Un peu d'air frais fera peut-être fuire mon ennuit...

Mon frère ne tenait pas ces airs dramatiques de n'importe qui.

Mère était une actrice et une manipulatrice rare.

Bien qu'elle ait un petit côté psycopathe.

Je tendis la lettre à Inès, qui hésita à la prendre.

-Lis-la et dit moi ce que tu en penses.

Elle la parcouru rapidement et ferma les yeux.

Un assistant ne se résumait qu'en un bien bref mot.

Alors que dans ma famille, être assistant était bien plus que ça.

Etre un assistant, voulait dire être quelqu'un sur qui je puisse entièrement compter, les yeux fermer. Il devait remplir la fonction de Majordome et s'occuper de mon planning et de mon bien-être. Il devait être prévoyant et être prêt à n'importe quel situation, tout en pouvant prendre les meilleurs décisions pour son maître, quitte à se sacrifier. Mes demandes devaient être des ordres absolut.

Etre assistant était donc un être, prêt à tout, pour celui qu'il assistait.

En général, Mère ne choisissait pas les premiers venu. Loin de là !

Il fallait les connaissances et les aptitudes nécessaire.

C'est pour cela que le cas d'Inès m'intriguait.

Je ne lui faisais pas encore confiance, mais je désirai ardement voir si le bourgeons aller devenir une magnifique fleur ou une mauvaise herbe.

Pour le moment, je n'avais aucun jugement spécifique.

Je n'avais sur elle, pour le moment, qu'un souvenir d'une idiote en train de crier dans la rue qu'elle était prête à se vendre à n'importe qui, pour de l'argent.

-Lionel, je pense que tu devrais y aller. Il est prêt à tout accepter pour t'avoir, cela montre son sérieux dans sa demande. Ce n'est pas un mauvais dîle.

-Je vois.

Elle avait pesé le pour et le contre, tout en analysant la demande.

-Si j'accepte, je pense t'emmener en tant qu'assistante. T'en sent-tu capable ?

Silence.

Je lui tendis les lettres, bien que je n'avais pas toutes fini de les lires :

-Va les mettre sur ma table de nuit.

Elle les prit et sortit.

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