Lorsque j'ouvris les yeux de nouveau, j'étais dans un endroit atypique.

Un désert, comme au sahara, remplit de haute dune de sable.

Je grimpa l'une des dunes, intrigué.

Une fois au sommet, je vis que cette dune et plusieurs autres formés une sorte de cuve protectrice, autour d'un petit Oasis.

Un lac, entourait de plusieurs sortes de végétation.

Je glissa sur le sable, jusqu'au premier palmier et m'approcha de l'eau.

Rêve ou pas, cet endroit était intriguant et attiser ma curiosité !

Près du lac, je vis une ombre bouger vaguement, ce qui me figea.

J'étais sur mes gardes, prêt à charger.

M'approchant avec prudence et pas de loups, je découvris petit à petit, une forme humaine, allonger.

La personne me donnait le dos, allongeait parterre.

Cheveux blanc et court.

Une sorte de débardeur rouge à capuche et un pantalon noir.

De ce que je constatais, il possédait une peau mat, bronzée.

Il n'avait pas de chaussure.

Ne voulant pas le brusquer, je m'assis sur place.

Mais à peine assis, une voix masculine me demanda :

-Qui es-tu ?

Il pourrait au moins se tourner !

-Lionel. Et toi ?

Il se retourna, me dévoilant son visage :

-Rune.

On se dévisagea l'un et l'autre.

Son visage était magnifique, malgré un petit quelque chose, qui lui donnait un air inhumain.

Des traits fin, des cheveux blanc sur une peau mat, faisant ressortir ses yeux dorées.

-Tu n'es pas humain, n'est-ce pas ? lui demandai-je.

Il continuait de me dévisager, l'air d'hésiter entre la surprise ou l'indécision.

Au bout d'un moment, il cligna des yeux, puis secoua la tête :

-Mon Père est un Dragon. Et toi ?

Il répondait sincèrement. Etait-il naïf ?

-Je suis ... bonne question. Je ne suis pas entièrement humain, mais je ne fais pas parti des créatures.

Il parut hésiter, mais il se rapprocha doucement, puis demanda :

-Es-tu un Kleinz ?

Je ne su comment réagir à cette question. Je préféra éluder :

-Ai-je l'air d'en être un ?

Il hocha la tête :

-J'ai connu un membre de cette famille. Il te ressemblait comme deux gouttes d'eaux. Es-tu son descendant ?

Perspicace.

Il m'avait dit être un dragon ... l'ancienne coutûme familiale, que m'avait raconté Oncle Léo, me revint en mémoire.

Un vieux livres poussièreux m'avaient appris que la longévité des dragons était incalculable.

Qu'il ait pu rencontrer l'un de mes ancêtres, était donc possible.

Je décida que je ne perdais rien à lui répondre :

-Je suis bien un Kleinz. Mais de qui parles-tu ? Quel Kleinz as-tu connu ?

Il se rapprocha encore, de sorte à être assis face à moi :

-Mon ami s'appelait Johan. Johan Kleinz.

J'avais déjà entendu ce nom là, récemment...

-Je crois bien que c'est le nom d'un de mes ancêtres ... mon arrière-grand-père de quelques générations, je crois.

-Je ... vois. fit-il, l'air déçu.

La disparition du poignard avait-elle, peut-être, un lien avec ce jeune dragon ?!

-Donc, tu as connu mon ancêtre dont j'ai les traits ... quel âge as-tu ?

Il parut surpris par la question :

-Aucune idée ... mais en année dragon, je dois avoir environ 15-16 ans, je pense. Je t'avoue que je me suis réveiller récemment d'un long sommeil.

-De combien d'année ?

Je tenais absolument à satisfaire ma curiosité sur les dragons !

-200 ans, environ.

En conclusion, il était très vieux et avait très bien pu connaître Johan et le poignard.

-Je ressemble tant que ça à ton ami ?

Il hocha la tête, en souriant :

-C'est peut-être même pour ça, que je me sens aussi à l'aise avec toi... je trouve que même vos gestes et votre manière de parler prudemment se ressemble ! Pour tout te dire, j'ai l'impression qu'il est en fasse de moi !

Bien, il n'était pas naïf.

Il était aviser et tout aussi prudent, mais sincère.

-Je peux te poser une question, à mon tour ?

Il me fit signe de poursuivre, d'un vague geste de la main.

-As-tu déjà vu un poignard noir, avec un manche ressemblant à un dragon ? Une lame d'argent...

A ces mots, il m'observa de manière suspicieux, mais hocha la tête :

-Johan avait ce poignard à la ceinture. Un de ces ancêtres m'avait déjà blesser avec. J'ai les lames d'argent en horreur, depuis...

Vu son air dégoûter, il devait vraiment détester ce poignard !

-Je cherche ce poignard. Ou plutôt, je sais qui le possède et je compte bien le reprendre. déclarais-je, décidé.

-Tu comptes m'attaquer avec, toi aussi ?

Je secoua la tête :

-Cette vieille tradition de tuer un dragon avec, est révolu. D'ailleurs, je pense que c'est Johan lui-même, qui l'a suprimé...

-Si cette tradition n'existe plus, pourquoi veux-tu ce poignard ?

-Parce qu'il est à moi.

Oui, finalement, c'est parce que j'étais sûr et persuadé que ce poignard m'appartenait.

Je tenais à mes affaires.

Et je n'avais jamais aimer prêter ce qui m'appartenait.

Point.

Le jeune dragon paraissait incertain, mais resta silencieux.

Maitenant que les choses s'éclaircissait, grâce à son éloquence, il ne restait plus qu'une question cruciale :

-Dragon, où nous trouvons-nous ?

Il esquissa un sourire :

-Je me demandais justement quand est-ce que tu poserais la question. Dis-toi simplement que ce lieu est un rêve. Un lieu qui n'existe que pour moi.

-Un rêve ... et tu restes ici tout seul ? Ce doit être ennuyant à la longue.

-Ce n'est pas faux. A dire vrai, je m'ennuit ferme, ces derniers temps... je ne peux même pas remplir ma mission.

-Si tu veux sortir de l'ennuit, tu n'as qu'a venir me rejoindre, dans le monde réel. Je suppose qu'avec toi, on s'amuserait bien.

Il montra une vivacité d'esprit exceptionelle, en essayant de deviner où se trouvait notre domaine.

Tout cela, en me promettant qu'il me rejoindrait bientôt.

On discuta encore un peu, puis, en plein milieu de la conversation il s'excusa.

Je n'eu pas le temps de lui demander une explication quant à cette excuse, qu'il me poussa doucement en arrière.

Je me sentis aspiré par quelque chose et me retrouva dans le noir complet.