Au bout d'un long moment de vole, je finis par me détendre.

-Tu boudes ? tenta Alan.

-Non, je me calme.

-Tu as vraiment été déçu...

-Changeons de sujet, je risque d'être tenter de vouloir aller mettre fin à ses jours, pour s'être moquer de moi.

-Je pense qu'elle était vraiment à fond...

-Elle était beaucoup moin flexible et rapide que d'habitude.

Il soupira.

-Quand est-ce que je dois aller tuer le fils Venzano, en compagnie des jumeaux ?

Il pouffa et faillit s'étouffer.

-Si tu lâches le volant, je te tue.

-Si je le lâche, on meut tous...

Il aimait jouer sur les mots.

-Pour répondre à ta question, fit-il en se reprenant, le bal des Venzano se déroulera surement la semaine prochaine. Mais les jumeaux m'ont dit que l'invitation été accompagner d'une lettre sceller. Elle t'est évidemment adresser.

-Ce ne serait donc pas une invitation ordinaire ? Il n'est peut-être pas si bête !

-Pour le moment détend-toi, trouve-toi une activité amusante et familiarise-toi avec ta nouvelle servante, au moins pour faire plaisir à Mère ! fit-il, en me jetant un regard amusé.

Je croisa les bras, tout en me redressant sur mon siège :

-Je l'avais oublié celle-là ! C'était un piège de Mère !

-Je suppose qu'elle te l'a fait accepter à un moment où tu étais pensif ... elle en profite toujours !

-Tu l'as dit.

Un grésillement se fit entendre du casque.

Une tour de contrôle essayait de prendre contacte avec nous.

Je lui fis un signe de la main, lui indiquant que c'était son tour de répondre.

Tout en soupirant et en grimaçant, il répondit poliement à toutes les questions de contrôle.

Je ne sais plus vraiment à quel moment, mais je m'endormis, tout en me faisant la remarque qu'en présence d'Alan, je me relâchais beaucoup trop.

Lorsque j'ouvris les yeux, Alan me portait tél une princesse dans ces bras.

Je n'avais aucune force.

Le plafond ressemblait à celui de notre maison... était-on rentrer ?

J'avais chaud, mais je me sentais frissoner.

Avais-je de la fièvre ?

Alan sembla remarquer que j'avais les yeux entrouvert, car il murmura :

-Dors, c'est mieux pour toi.

Si c'était pour échapper aux cris hystériques de Mère, j'étais prêt à tout.

Je referma les yeux.