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Madji avait alterné, entre être assis sur le transat à côté du mien, et aller jouer dans l'eau avec Irena.
Eloïse, vaincu, avait l'air de bouder dans son coin.
Elle ne s'était pas approcher de nous et avait été encore plus dur avec ses élèves.
La loi du plus fort régner dans notre famille, même si le respect envers nos ainés ne devait pas être oublier.
Mais il n'était pas question que je m'excuse, alors qu'elle ne s'était pas donner à fond.
Ou alors ma soeur c'était réelement affaiblit...
Je soupira en voyant le soleil décliner.
Mon frère c'était enfin rhabiller.
Les vacances étaient donc finit !
Il se pencha vers moi :
-Prêt à rentrer et subir les foudres de mère ?
J'afficha un grand sourire :
-Le mode plouc est terminé ? Je dirai à mère que tu m'as kidnappé, je serais donc sauvé !
Il recula d'un pas, l'air faussement et théâtralement choqué :
-Mon propre frère oserait mentir à Mère, pour me jeter, moi, son frère au piloris ?
Son air dramatique pourrait lui valoir un oscar.
Je me mis debout :
-Arrête tes bêtises et allons-y. Par contre, je prèfére te prévenir dès maintenant, Alan...
Il se redressa et afficha un air sérieux, oreille tendu.
-Si Père ne me donne aucune réponse ou cherche à me mentir, j'irais chercher la vérité moi-même. annonçais-je.
Il me dévisagea puis soupira en ouvrant les bras, espérant certainement que je m'y jettes dedans.
Mais il était hors de question que je touche qui que ce soit : j'étais encore à fleur de peau.
Il le compris rapidement et ferma ses bras, déçu.
Il me fit signe de le suivre.
On arriva rapidement sur le tarmaque, où se trouvait notre Jet, prêt à partir.
-Nos affaires sont déjà à l'intérieur... m'indiqua Alan en montant l'escalier.
Je m'étira et soupira.
Stan arriva en courant, suivit de près par Irena, notre Oncle et Léna.
-Maître Lionel, attendez ! s'exclama le loup.
Lorsqu'il fut devant moi, il était déjà essoufler.
-Comme je te l'ai dit, un loups-garou est censé avoir de l'endurance ! Tu as intérêt à t'endurcir pour remplir ce qu'on t'a confié ! Je compte sur toi, Stan.
Il hocha la tête, en se redressant au garde-à-vous :
-Lorsqu'on se reverra, vous serez fière de moi !
Léna se pencha à la manière traditionnel asiatique :
-Merci beaucoup, Maitre Lionel, grâce à vous, je vais pouvoir rapidement retourner auprès de Madame !
-A bientôt Lionel, Alan, Eloïse !! s'exclama Irena, en faisant de grand geste.
Mon Oncle Léo s'approcha :
-Ce fut un plaisir de vous revoir ! Revenez quand vous voulez.
Il me tendit la main.
Par pure politesse, je la lui serra rapidement, avant de la retirer.
Je n'étais pas encore calmer.
Je monta rapidement les quelques marches, avant de pénétrer dans le cockpite.
Eloïse ferma la porte du Jet et Alan prit son premier tour de pilotage.
Je m'étais assis en assistant, mais Alan avait bien compris qu'il ne fallait pas me parler.
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