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Je la relâcha doucement, toujours sur mes gardes.
Elle se retourna vers ces élèves :
-Voilà la bonne réaction. Lorsque vous sentez un danger survenir, utiliser l'entièreter de votre corps pour le bloquer. Evidemment, je n'attend pas de vous que vous le fassiez aussi vite et remarquablement bien, que mon frère. Après tout,vous n'êtes qu'une bande de déchet, pour le moment.
Ceux-ci était en ligne, devant elle.
Surement par réflexe, Stan aussi c'était presque mit au garde-à-vous.
-Et donc, tu comptes mourir en montrant l'exemple ? demandai-je, en m'avançant vers elle.
Elle recula en ne me quittant pas du regard.
-Dois-je te rappeler ce que j'ai fait à Margot, pour m'avoir charger comme ça, l'autre fois ?
Elle alla se cacher derrière Stan, en pâlissant à vue d'oeil.
Même aux yeux de ma famille, je devenais un véritable monstre, lorsque je montrais mes émotions.
-Lionel, si tu pouvais commencer par te calmer, ce serait bien ! tenta t'elle.
Je l'observa, réflechissant entre l'attraper et la jeter dans l'eau ou alors ...
Un sourire sournois apparut sur mes lèvres, alors qu'une idée de génie venait de germer dans mon esprit.
Elle toussota, se remit droite et face à ces élèves, leur ordonna de se mettre en duo pour essayer certains mouvements.
-Pardon Lionel, je n'avais rien d'autre sous la main ... fit-elle, en s'approchant.
-Eloïse...
Elle s'arrêta net :
-Oui ?
-Je te laisse le choix : tu retrouves grand-père et tu me l'amènes, ou tu te bats contre moi, la maintenant tout de suite, sérieusement.
Elle me dévisagea, puis soupira :
-La première option est impossible. Le seul capable de débusquer grand-père serait surement le duo Alan-Hikaru. Je veux bien me battre avec toi, mais en fixant des règles.
Pour une fois, elle acceptait de se battre sérieusement.
C'était rare !
Je remonta la fermeture de mon sweat et inspira profondément :
-Un combat de frénésie de dix minutes. Jusqu'à mort ou abandon. Interdiction d'arme. Le gagnant donne un ordre au perdant.
Elle hôcha la tête :
-Très bien.
Léna et l'autre prof' japonais éloignèrent les élèves, tandis qu'on confia mon télèphone à Stan. Je l'avais programmé pour sonner fort et à l'heure précise.
L'un en face de l'autre.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas tester mes capacités physique.
-Prête ? lançais-je, à celle qui me fixait avec de grand yeux suspicieux.
Elle hocha la tête.
Je pris l'une des petites billes présente dans ma poche et la lança parterre.
Comme prévu, elle explosa.
Tout comme ma frénésie.
Les billes de sang était une invention de grand-père, pour activer notre frénésie en cas d'urgence.
Les yeux de ma soeur se changèrent en un violet prononcer.
Elle se mit en garde.
J'inspira l'air, remettant mon mental à zéro.
Je bloqua et écrasa toute ma personnalité et mes émotions.
Rien ne devait filtrer.
Poker Face.
Mon seul but était de terrassé l'ennemis.
L'ennemis était face à moi.
Mort ou abandon uniquement.
On se jaugea mutuellement, puis elle me sauta dessus.
Elle essayait de m'attraper le col de toutes ces forces, sans y arriver.
Aussi glissant qu'une anguille, oui.
Je la projeta contre un arbre, alors qu'elle venait de poser sa main sur mon épaule.
Elle utilisa l'arbre comme appuit pour rebondir sur moi.
Je l'esquiva, en essayant de lui mettre une grosse manchette dans la nuque.
Tel un chat, elle se mit à quatre patte, sans tenir compte de ma manchette, et essaya d'attraper mon cou avec ses pieds.
...
Elle osait essayer de m'étrangler avec ses pieds ?!
Je pris les devant en attrapant son cou et en le bloquant avec mon coude.
Son visage changea rapidement de couleur, tandis qu'elle essayait de se libérer de ma prise.
Pensant que ce combat avait été trop rapide et pas assez amusant, je la lâcha et recula rapidement en soupirant.
Je croisa vaguement le regard d'Alan, qui m'observer stupéfait.
Sans perdre de temps, Eloise me sauta dessus à nouveau, toutes griffes dehors.
Prise apres prise, je la bloquais et la poussais dans ses retranchements.
Elle se battait comme une lionne, mais ce n'était pas suffisant pour me mettre en danger.
J'augmenta le rythme, tout en trouvant le temps long.
Ce combat ne me soulageait pas du stresse et commencait à m'ennuyer.
Je m'impliqua un minimum et lui frappa le rectum, sans qu'elle ne s'y attende.
Cela mit une fin net au combat : elle tomba à terre, évanouie.
Le téléphone sonna, mettant une fin definitf à ce combat décevant.
Je soupira en me calmant.
Je me dirigea vers Stan, récupéra mon portable et me dirigea vers Alan :
-Change le rang d'Eloise. Elle s'est beaucoup affaiblit depuis la derniere fois.
-Tu avais l'air de t'ennuyer à mourir... fit-il, en tripotant son portable.
-C'était le cas. Allons à la plage, je dois me remettre de cette déception. dis-je, en allant rejoindre Irena qui courait déjà vers la mer.
Le reste de l'après-midi, je l'avais passé sur un transat, sous un parasole, à écouter le bruit des vagues, ainsi que les cris d'amusement de ma cousine.
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