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Arriver au bureau de mon oncle, je m'assis sur un fauteuil en cuire. Irena s'asseya face à moi.

Quelque chose vibra dans ma poche. Je sortis mon portable, dont j'avais oublié l'existence.

-Allo ?

-Nel, où es-tu ? chuchota Alan.

-Tu ne t'es pas encore fait attraper ? Eloïse perd la main !

-Chut ! Je me suis planqué pas loin de la cuisine... où es-tu ?

-Dans le bureau de notre oncle. Viens, il va tout avouer.

-On dirait que tu l'as déjà étiqueter criminel, avant de tout savoir... j'arrive !

Il raccrocha, d'un chuchotement paniquer.

Eloïse ne devait pas être loin...

J'attendis patiemment, jusqu'à ce que la porte s'ouvre à nouveau, sur mon oncle, à la tête résigner.

Il s'assit sur le fauteuil, aux côtés de sa fille.

-Puis-je commencer ?

J'hôcha la tête.

-Pour commencer, ce poignard, comme tu me l'as décrit et en effet censé t'appartenir, d'une certaine manière. Autrefois, il était dans notre famille. La coutûme étant que le plus fort de notre famille prenne cette lame d'argent et tue un dragon avec. La tâche accomplit, il devenait chef de famille. Pour ce qu'elle fait chez les Venzano, je n'en ai strictement aucune idée, pour tout te dire. Cette lame avait disparu de l'héritage familiale il y a longtemps, à l'époque de Johan Kleinz, le grand-père de mon père. Quoi qu'il en soit, la coutume disparu avec la lame, changeant nos règles.

-Je comprend pour le poignard, mais pourquoi me parait-il si familier ? Pourquoi grand-père s'est-il enfuit ?

-Je l'ignore. Mais ce qui est sûr, c'est que c'est à cause de ces satané Venzano ! Ils t'ont enlevé, lorsque tu étais petit et ...

-Faux ! s'écria Alan, en entrant dans la salle.

-Je te tiens, sale gosse ! s'exclama Eloïse, en l'étranglant par derrière.

-Tu en as mis du temps ! m'écriais-je, amusé.

Irena m'observait fixement.

-Eloïse, lâche-le, il va finir par s'évanouir ! ordonna Oncle Léo. Et toi, Alan, qu'y a t'il de faux dans ce que je viens de raconter ?

Celui-ci pris une grande inspiration, soulagé d'être relâcher, vint s'assoir à côté de moi et continua :

-Shino, sa nourrice est partie lorsque mère l'a viré. Lionel l'a suivit de son plein gré.

-Où sont les preuves ? Nous avons inspecter soigneusement toutes les vidéos surveillances du domaine, à cette époque. Je peux t'assurer qu'on voit clairement cette jeune fille, le forcé a monté dans une voiture !

Je n'en avais strictement aucun souvenir !

-Bref ! Et que s'est-il produit ensuite ? demandai-je, impatient.

-Nous t'avons chercher dans le monde entier. Nous avons fini par te retrouver en Italie, dans leur maison-mère. Alors qu'on t'avait enfin retrouvé, tu as été mêler à un conflit entre mafieux. Un groupe t'a enlevé avec ta nourice. Tout ce que je sais, du reste, c'est que lorsqu'on t'a retrouvé, tu étais dans un sale état, casi-amnésique, complétement secoué et que le frère de mon père a trouvé la mort. On ne m'a pas expliqué les détails...

-Tu n'étais pas sur les lieux ? demanda Alan, en pianotant sur son portable.

-Non, je m'occupais de faire disparaître cette famille grossière, qui avait osé s'en prendre à toi !

-Les Venzano ? demandai-je, surpris.

Il secoua la tête :

-Non, je parle des deuxièmes t'ayant kidnapper. Si je me souviens bien, leur nom de famille était ... c'est étrange, je ne m'en souviens plus. Enfin, lorsqu'on mon père et mon frère t'on retrouvé, tu étais enfermer dans un sale endroit, dans les mauvais quartiers de Dublin, en Allemagne. C'est tout ce que je sais.

Et c'était déjà pas mal.

Je ne me souvenais d'absolument rien.

Alan me tapota l'épaule et me montra son téléphone.

Je soupira, exaspéré.

-Qu'y a t'il ? demanda Irena.

Alan fit un sourire moqueur, tandis qu'Eloïse s'approcha et inspecta son portable :

-Apparemment, mon chère petit frère est de nouveau convié à une réception. Cette fois-ci, c'est en Italie et l'hôte sera... Julian Venzano.

-C'est une blague de mauvais goût... murmurais-je, de mauvaise humeur.

J'avais vu mourir le père, j'allais devoir tuer le fils !

Il avait pourtant était témoin de ce qui se produisait, lorsque l'on m'invitait !

-On y va ? proposa Alan.

-Qui te l'a annoncé ? demandais-je.

-Les jumeaux. Ils ont trié les lettres à ta place, en demandant en échange, que tu les prennes avec toi, lors de la réception !

Je soupira d'un desespoir feint, puis pris la main de mon frère à deux mains, avant de demander, l'air le plus sincère possible :

-Peux-tu me faire disparaître de la société pendant deux ou trois mois, le temps de m'enfuir loin des jumeaux, mon chère grand-frère ?

Il me tapota la tête, entrant dans mon jeu, et me répondit :

-Techniquement, mon petit frère adoré, notre famille n'existe pas, dans la socièté actuelle.

Je lâcha ces mains en claquant la langue, sous le regard amusé d'Irena.

-Eloïse ? implorais-je, de son côté.

-Je refuse de m'occuper de ces deux petits monstres ! s'exclama t'elle, en partant.

Adam et Xavier, mes monstrueux petits frères. Leur technique d'assassinat était redoutable !

Ils n'avaient que dix ans, mais ils avaient maîtriser l'art de rendre chèvre n'importe qui !

Lorsque leur cible était vérouiller, ils faisaient tout pour la tourmenter, jusqu'à pousser la personne à la folie. Soit leur cible se suicidait, soit ils tuaient leur cible en jouant.

Ne voulant pas me remémorer les choses attroces, dont j'avais été témoin, je décida de changer de sujet :

-Je vais essayer de faire quelque chose, pour les jumeaux. Mais je ...

A ce moment là, je sentis ma frénésie monter d'un coup.

Les yeux d'Oncle Léo devinrent violet. Je compris que les miens, devaient l'être aussi.

Je me précipita donc, hors de la pièce, pour découvrir d'où pouvait bien venir, cette odeur de sang.

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