21
On contiua de discuter un petit peu, mais mon oncle restait tendu et prudent.
J'avais bien compris qu'on ne tirera rien de plus de lui, avant qu'il ne se décide de parler.
-Que voulez-vous, pour le déjeuner ? demanda Irena en se levant.
-Ce que tu veux bien nous préparer ! s'exclama Alan en souriant.
Irena lui retourna son sourire et se tourna vers moi.
Je secoua la tête :
-J'irai moi-même en cuisine, plus tard. Merci quand même !
Elle fit une mine boudeuse, mais hôcha la tête, compréhensive.
Alors qu'elle sortait, notre oncle se leva à son tour :
-Et si je te montrais mes élèves ?
Je me leva, tout en jettant un regard à mon frère.
Pour toute réponse, il haussa les épaules en baillant.
Traduction :"maintenant qu'on est là, je vais pioncer".
Très élègant ... je soupira et me repris, suivant mon oncle, qui se diriger vers le jardin.
Le jardin étant en vérité, une grande étendu d'herbe sur environ 2 hectares qui finissait sur la mer.
Tout le domaine lui appartenait, il n'y avait donc aucune barrière, et pourtant, cette île possédait des protections, dignes d'un site sous le secret d'état !
Un baraquement était là, sur la gauche.
-Ceci est un bâtiment que j'ai fais construire pour que mes élèves aient un dortoire... ils sont de plus en plus nombreux, je n'avais donc pas le choix.
-Mon oncle, combien d'élèves as-tu, provenant de l'armée ? demandai-je, curieux.
-Seulement deux. La guerre, n'arrivant pas à sortir de leur mémoire, est devenu une addiction. Il faut que je les guérisse de cette manière de pensée. J'en ai un autre, aussi, mais il était tellement incompétent que l'armée elle-même m'a demandé de le former, je n'ai pas pu refuser en le voyant.
-Que veux-tu dire ?
-Tu verras par toi-même...
Il était bien mystérieux.
Surtout que, lorsqu'une armée prenait contacte avec nous, c'était pour de rare occasion... tout les dirigeants savaient qu'il ne fallait faire appel à nos services qu'en cas de génocide, qui est ce qu'on détestait le plus, à vrai dire.
-Dans tes élèves, as-tu une créature ?
Il me jetta un regard malicieux.
Il savait qu'une de mes passions, était d'en savoir toujours plus, sur ces créatures censé être légendaire.
Ils vivaient cependant parmis les humains, se faisant oublier en tant que "mythe vivant".
On arriva a l'entrée du batiment.
Il appuya sur une sorte de sonnette et m'entraîna avec lui, derrière le batiment.
Lorsqu'on y arriva, plusieurs personnes étaient là, en ligne.
Derrière eux, se trouvait des parcours, des machines de sport et de training et une mini aréne faite de filet.
Plusieurs d'entre ces personnes, me lancèrent un regard curieux, sceptique ou suspicieux.
Une silhouette familière fit un pas en avant, et s'avança vers moi, s'arrêtant à 3 pas :
-Jeune maître, c'est un plaisir de vous revoir !
Une silhouette svelte, dégageant l'ambiance d'une mère de famille bienveillante.
Ces cheveux noirs et long en queue de cheval, son visage aux traits fins et ces yeux marron clairs me dévisageait.
Sa peau blanche était recouverte de vêtement militaire.
Son débardeur noir... je mis quelques secondes, avant de me rappeler qui était cette jeune femme.
-Léna ! Je ne pensais pas te voir ici. dis-je, simplement.
Elle était l'assistante de ma tante, habitant à Hong Kong.
Avant de l'être, elle était dans les renseignements Russe.
Ma tante l'avait repérer et avait réussi à la recruter.
Que faisait-elle, ici ?
J'observa rapidement son corps de haut en bas, et compris le problème.
-Léna, comment vas ton coude droit et ton genoux gauche ?
Elle eut l'air surprise et pris un air gêné :
-Je ... je vois que vous avez l'oeil, comme toujours, jeune maître. Votre tante m'a fait venir ici pour que je puisse me reposer et trouver un moyen de guérir.
-Je vois. Je t'inspecterai après, voir si je peux faire quelques choses...
Elle s'inclina et présenta chaques personnes, debouts devant moi.
Etant des informations inutiles, j'oublia leur nom instantanément.
Une fois les présentations terminé, mon oncle me positiona face à eux et me présenta :
-Voici mon neuveu, Lionel. Il vous examinera durant cette après-midi. Je vous déconseille de le chercher et de lui désobéir. Bonne chance !
Et il alla s'asseoir sur une chaise que Madji venait de lui apporter, l'air de dire : "j'ai hâte de voir le spectacle".
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