08

-C'est délicieux ! fit Emma, en mangeant son caviar, provenant tout droit de Russie.

-Vous m'en voyez ravie, mademoiselle ! s'écria quelqu'un derrière moi.

Je n'eu pas le besoin de me retourner, pour savoir que le parrain était là.

Le parain, entourer de ses gorilles de garde du corps.

-Et vous, jeune homme, est-ce à votre goût ? Aimez-vous cette soirée ?

-Les sushis sont à mon goût, la soirée l'est moins, pour le moment. répondis-je.

Il me considéra quelques instants, avant de rire. Un rire sonore, mais sincère :

-Hahaha ! Ne vous inquiétez pas, le meilleur est à venir ! Amusez-vous bien !

-J'y compte bien. répondis-je en continuant de manger.

Il s'en alla.

-Je me demande s'il sait, qu'il vient de risquer sa vie, en se mettant derrière toi ? demanda t'elle, un sourire moqueur sur les lèvres.

-Je pense qu'il n'en sait rien, après tout, il a été assez fou pour m'inviter.

Elle eut l'air d'approfondir mentalement la question.

-En faite, tu es venu seule ? demandai-je, curieux.

-Non. James est là aussi. Va savoir où !

James, son assistant.
Je ne l'avais jamais rencontrer, mais grand-père avait confiance en lui.
Il devait être douer.
J'entendis le pas de mère, se diriger vers moi.

A l'instant où elle posa sa main sur mon épaule, je sus que le "spectacle" avait commencé.

Je pouvais sentir l'odeur de la mort dans la salle.

L'odeur d'un corps mort, n'avait rien à voir avec l'odeur du sang.

-Eh bien, mon amour, que se passe t'il ? Je te sens tendu... me chuchota mère.

Je me repris, en expirant profondément.

Ma poker face était de nouveau à sa place.

Un assassin ne devait jamais montrer ces émotions.

Jamais.

-Le spectacle a commencé, mère. l'informais-je.

Elle eut l'air ravi et se dirigea vers le buffet, d'un semi-pas dansant.

-Déjà ? demanda Emma. J'espère que ce soir sera intéressant...

10.

Je me leva et chercha du regard, d'où provenait l'odeur de la mort.
Il n'y avait plus beaucoup de couple sur la piste, la plupart était assis, en train de manger.

9.

Je remarqua alors, que quatre personnes été assises aux quatre coins de la salle.
Les quatre avaient la même position : avachi, la tête baisser.

8.

Je me dirigea d'un pas silencieux vers l'un des corps.
L'homme était mort.
Encore chaud, mais mort.
Je l'inspecta et je fis de même avec les autres, discrètement.
Quatre hommes, aucune femme.

7.

J'essayais de trouver une explication à leur mort.
Qui et comment.
Je devais le savoir.
C'est en les inspectant, que je compris rapidement le "comment".
Rester le "qui".

6.

Une silhouette qui me parut familière passa dans mon champs de vision.
Un jeune garçon brun, un peu plus grand que moi.
Je le connaissais.
Oui, c'était bien Rudy Alvarez : un assassin assez doué, venant du Mexique.
J'avais déjà examiner ces méthodes : il était très bon !

5.

Je m'approcha de lui, doucement.
Je lui posa une main sur l'épaule gauche.
Il fit un geste de défense, mais il fut trop lent.
Je l'avais déjà bloquer et stopper.
Il fut surpris.

-Buena tarde, Rudy ! le saluais-je.

Il m'observa, tout en levant un sourcil.

Je retira un peu mon masque, de sorte qu'il voit mon visage.

Lorsque j'eu lu la compréhension (et la stupéfaction) sur son visage, je remis mon masque.

-Mister Lionel ! Cela faisait longtemps ! Je suis surpris de vous savoir ici ! On ne m'avait pas prévenu de votre présence ! chuchota t'il avec enthousiasme.

J'hocha la tête.

-Mais le parrain a dû perdre la tête, à vous invitez ici ... continua t'il.

-Bah, d'après ce que j'ai constaté, le "spectacle" a déjà commencer ! soupirais-je.

4.

Il fit un sourire nerveux :

-Je suis désolé, Mister, mais je suis attendu par le parrain de ce bal ! Je reviens au plus vite ! me dit-il en partant.

Je souris en le regardant partir.
De ce que je savais de lui, il n'avait pas eu une vie facile.
Du tout même...

3.

Je le plaignais d'avoir dû devenir un assassin à la solde des pires crapules de la planète, juste pour gagner de l'argent et l'envoyer à sa famille, se trouvant au Mexique.

Je chercha encore un peu du regard, dans la salle, si quelqu'un d'autre, aurait pu commettre ces meurtres.
Mais je n'apercevais personnes de vraiment doué, capable de faire ça.

2.

Je me retourna et repartis vers ma place, que ma mère avait prise pour manger à son tour.

Je m'assis donc prés d'Emma, dos aux buffets.

J'avais vu sur toute la salle.

1.

Les gens avaient recommencer à se lever et à danser. L'orchestre avait commencé un air, me paraissant vaguement familier.

0.

...

C'est là que je l'aperçus.

Une silhouette passa devant moi.

Je ne fis attention qu'à lui.

Pas à la personne qui le portait à la ceinture, mais lui.

Je sus à cet instant qu'il m'appartenait.

D'où ?

Comment ?

J'eu un mini flash-back de quelques secondes à peine, mais qui me déstabilisa.

Une explosion, une corde, moi, étant mal au point, une jeune fille courant vers moi, elle saigne.

Du sang.

Beaucoup de sang !

Je me pris la tête entre les mains.

J'avais mal.

Très mal.

Pourquoi voir ce poignard m'avait-il fait autant d'effet ?

Qu'avais-je vu, au juste ?!

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