05
Arriver devant les appartements de mon frère aîné, je frappa discrètement.
19 ans, 1m75, une silhouette bien taillée, des cheveux brun foncé et des yeux turquoise.
Son apparence faisait frémir les filles, lorsqu'il sortait du domaine !
Et là, lorsque j'ouvris la porte, je découvris une scène... qui me donna l'envie de la refermer immédiatement !
Il était assis sur son lit double, posant tél un mannequin, les bras grand ouvert, attendant que j'aille certainement lui faire un câlin.
Ce dont j'avais passer l'âge...
-Entre, ne te fais pas prier, Nel ! me dit-il de sa voix grave.
Il m'agaçait.
Vous connaissez le type du "grand frère surprotecteur" ?
Et bien lui, c'est encore pire.
J'entra dans la chambre.
Il s'allongea sur le ventre et tapota la place à côté de lui.
Je soupira, mais le fit quand même :
-Et donc ? Pourquoi est-ce que tu m'as appelé ?
-Qu'est ce que tu peux être froid, Nel ! Alors que j'ai fait, ce que maman m'a demandé...
J'ai levé un sourcil :
-Pour le millième fois, ne m'appel pas Nel !
Il balailla mes propos de la main et fit un grand sourire :
-Alors comme ça, tu as ramené un drôle de chaton, cette fois-ci ?
Je ne répondis pas.
-Je me suis...renseigner. Son tuteur est bien son oncle, le frère à son père. Il les a pris sous son aile pour toucher l'argent de l'assurance-vie de son frère et sa femme. Apparemment, il a beaucoup de dettes. Sa soeur a un problème cardiaque. Elle a besoin d'une chirurgie à coeur ouvert. Cette jeune fille... Ines ? Elle n'a pas de chance. Ou plutôt, elle en a eu une, de t'avoir rencontrer. Même mère est tombé sous son charme !
Le savoir et l'information sont les vrais talents de mon frère.
Il est capable de recevoir, n'importe quels informations de n'importe où.
Il sait tout.
Et il utilise sa beauté naturelle contre ses cibles. Mais ce qui m'agacé le plus, était son côté casanier !
-Je vois. Et donc ? Quel est la raison de ton appel ?
Alan soupira.
Il prit son ordinateur portable, poser sur sa table de nuit et l'ouvrit devant moi.
-Tu es froid. Avant, tu étais beaucoup plus mignon et abordable ! Tu étais adorable, souriant, doux...
-Et facilement influençable ? complétais-je.
Il le tapota la tête :
-Aussi ! Mais comment as-tu fais pour tourner ainsi ? Tu es devenu ... étrange ! Tu es coincé, renfrogner, tu te caches et tu es froid et distant !
-Un assassin ne doit jamais révéler ces émotions. chuchotai-je.
-Je suis ton frère, tu pourrais te détendre !
Tout en l'ignorant, je me concentra sur l'écran.
Une page de robe de soirée pour femme.
Je faillis m'étouffer.
-Un de tes nouveaux passe-temps bizarre, c'est ça ?
-Non, juste maman qui demande à ce que tu choisisses sa tenue de ce soir.
J'avoue avoir eu peur...
Je finis par choisir une tenue, qui lui irait certainement bien.
Il me conseilla aussi sur ma propre tenu.
Puis ce fut tout.
Il ne restait que 5 heures avant le bal.
5h avant que je ne le vois.
5h avant le déblocage de ma mémoire.
Notre famille est prioritaire, sur toute les commandes du monde entier. Ce qui est pratique.
Nous avions reçu nos tenus en deux heure chrono.
Mère vint dans ma chambre, et tourna sur elle-même :
-Lionel, tu as parfaitement choisi ! Comment me trouves-tu ?
-Bien, Maman, toujours aussi belle ! m'exclamai-je, en finissant de mettre ma cravate.
-Mon chérie, j'ai si hâte de voir ce bal ... peut-être même, que ce sera un fiasco, mais je veux m'y amuser !
Elle aussi, pensait que c'était mal partit !
-En faite, mon chéri ... tu ne me demandes pas, ce que la petite Ines a choisi ?
J'haussa les épaules.
Je me débattais avec ma cravate.
Elle s'approcha et me la prit des mains, pour faire le noeud elle-même :
-Pour ça, tu es comme ton père ! Adroit pour le meurtre, mais même pas fichu de faire un noeud de cravate correcte ! Enfin, la petite Ines deviendra une maid de cette maison. Je ne sais pas encore de qui, mais j'y réfléchis...
Quelqu'un toqua à la porte.
-La voiture est déjà avancer, madame ! annonça Benoît.
-Bien. Lionel tu es prêt ?
-Je pense que oui. Mais maman, où est papa ? Je ne l'ai pas vu aujourd'hui !
-Ton père est en mission vers Marseille, je crois bien qu'il rentrera demain. C'est donc le meilleur moment pour s'amuser ! Allez, viens !
Elle m'entraîna avec elle.
En plein dans le couloir, Alan voulu me sauter dessus, pour me prendre dans ces bras.
Mais il fut trop lent : je fis une pirouette pour atterrir derrière lui, et je l'étrangla légèrement, tout en lui immobilisant le bras droit.
Il leva le bras gauche, avec difficulté, pour se rendre.
-Lionel, nous n'avons pas le temps ! Et puis, cessez vos enfantillage ! On ne fait pas de grappling sur sa famille ! s'exclama mère, en avançant.
Je le lâcha et il reprit sa respiration.
-Bonne soirée ! me lança t'il, alors que je courais, pour rattraper ma mère.
On entra dans la voiture.
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