Elle me suivit du mieux qu'elle pu, à travers la foule.

On se rapprochait de la forêt, qui se trouvait à l'entrée de la ville.

Arriver devant un grand portail noir, elle me demanda enfin :

-Où est-ce que tu m'emmènes ? C'est quoi ce job ?

Oh ! La petite naïve avait mit son temps à réagir.

Je me retourna, en ayant un grand sourire moqueur :

-Je ne te l'ai pas dit ? Tu ne voulais pas vendre tes organes ?

-Ah... si ... dit-elle un peu effrayer.

Elle m'observait à présent avec un regard larmoyant.

-Ah ! Je crois, que j'ai oublié de me présenter, aussi. Je m'appel Lionel. Lionel Kleinz.

Son regard changea du tout au tout.

A présent, elle m'observa de manière débile.

Je me mis à l'ignorer et a poussé la grande porte.

Une grosse silhouette noir et poilue me sauta dessus, sans réussir à me déséquilibré.

Dark, mon chien.

Enfin, le chien de garde de cette entrée, plutôt...

Je lui fis signe d'entrer, ce qu'elle fit avec hésitation.

Elle observa le chien.

Celui-ci la fixait aussi.

Se comprenaient-ils, entre même niveau intellectuel ?!

Non, Dark était surement plus futé !

Je souris à cette pensée.

Dark alla la renifler.

Elle ne bougea pas d'un pouce, jusqu'à ce qu'il s'en alla.

-Je... c'est vraiment ... tu es vraiment un Kleinz ?

-Oui, mais si tu veux vraiment gagner vite ton argent, va falloir que tu ais le courage de me suivre jusque chez moi. C'est plus profond, dans la forêt. Es-tu prêtes ? Ou vas-tu renoncer ?

Elle inspira profondément et m'observa avec toute la défiance, dont elle pouvait faire preuve.

Prenant son regard comme une réponse, je me mis a marché.

Elle devait réélement être prête à tout, pour sa petite soeur...

La moitié de la forêt était notre domaine.

Pour moi, ce n'était qu'un grand jardin, où j'avais du temps à perdre.

Pour les étrangers, c'était un grand labyrinthe naturel...

-En faite, c'est quoi ton prénom ? demandai-je.

Non pas qu'elle m'interessait, mais l'appelait "hé" ou "toi", n'était pas polis.

-Ines. me répondit-elle sans hésitation.

De pire en pire.

Sa naïveté n'avait pas de limite ?!

Je marchais à mon rythme, mais elle réussit à me suivre, tant bien que mal jusqu'au domaine.