XX - Captifs

Difficile de savoir depuis combien de temps cela faisait qu'ils étaient enfermés. Impossible de se repérer dans le temps, en étant cloîtrés dans l'ombre, sans possibilité d'apercevoir la lumière du jour.

Alors qu'Amélia restait assise contre le mur de pierres froides près d'Anastasia, cela faisait déjà plusieurs minutes voire plusieurs heures que Natanaël secouait la grille, tirait sur les bateaux et empoisonnait le silence de fracas métalliques et de grognements de frustration.

Il donna un coup de pied dans la porte, le fracas résonna de nouveau dans le long couloir de cachots vides. Il passa sa main dans ses cheveux pour dégager son visage de quelques mèches puis se tourna vers Anastasia lorsqu'il l'entendît soupirer.

— Vous ne comprenez toujours pas que tenter de forcer les barreaux ne sert à rien ?

Natanaël haussa un sourcil.

— Je vous croyais bien plus obstinée que cela, Mademoiselle, grommela-t-il.

— Je le suis toujours, mais je n'use pas mon énergie inutilement.

— Je cherche un moyen de nous sortir de là.

— Je le vois oui, mais vous n'avez pas de pouvoirs, Monsieur Astassard, donc vous ne pourrez pas tordre ces barreaux !

Il se mordit les lèvres pour ne pas rétorquer puis détourna son regard. Ils se voyaient que très légèrement, comme si leur vue s'était habituée à l'obscurité au fur et à mesure. Il entoura les barreaux de ses mains, ferma les yeux puis colla son front contre ceux-ci.

— Laissez-moi appeler Filërys et...

— Non, gronda Amélia. Natanaël, je t'en conjure, sois clément.

— Je ne serai pas clément avec un roi qui nous enferme comme si nous étions leur ennemi ! S'ils le pensent tant que cela, autant réellement le devenir.

— La violence ne règle pas toujours tout.

— Ne commencez pas à me faire des leçons de morale, vous n'êtes ma mère que depuis quelques mois.

Amélia entrouvrit la bouche, sans trouver quoi rétorquer, quelque peu blessée. Elle tourna son alliance à son doigt, songeant à Lauan et ravalant sa fierté. Son fils venait de la vexer, et il y avait de quoi. Elle aurait souhaité être sa mère durant de nombreuses années et si elle l'avait pu, durant plus de cent ans. La vie en avait simplement décidée autrement et parfois, Natanaël ne pesait pas ses mots. Sa franchise était tranchante.

— Harold va se réveiller, intervint Anastasia, et il nous sortira de là.

Natanaël se redressa puis pouffa de rire. Il se laissa glisser contre la grille afin de s'asseoir, face aux filles qu'il distinguait à peine.

— Pourquoi riez-vous ? s'enquit la jeune femme.

— Harold était un traitre avant d'être un allié et parfois, je crains qu'il ne nous trahisse à nouveau.

— Il ne m'a jamais trahie, moi.

— Vous, certes, mais moi... je lui avais légué une place que bon nombre d'individus rêvaient d'obtenir au sein de mon Royaume et lui, il n'a rien trouvé d'autre que de me planter un couteau dans le dos.

— Il est temps de passer à autre chose, Harold vous a sauvé la vie, rétorqua Anastasia.

— Je suis passé à autre chose, mais mon esprit n'occulte rien alors je garde cette réticence, ce doute concernant Harold, quand bien même m'a-t-il sauvé la vie, j'ai déjà sauvé la sienne également.

— Il n'est pas si mauvais, déclara Amélia. Je lui ai parlé plusieurs fois lorsque nous naviguions, il vit avec beaucoup de regrets.

— Je l'espère, grommela Natanaël.

— L'amour nous fait parfois agir bêtement, il a compris la leçon.

— L'amour ? interrogea Anastasia.

— Harold m'a expliqué qu'il avait eu une aventure avec Aeria, la femme de Natanaël et...

— Mère, ça suffit, l'interrompit Natanaël. Elle n'a pas besoin de connaître cette histoire.

Anastasia, dans le noir, haussa les sourcils puis ramena ses jambes contre sa poitrine, elle les entoura de ses bras et posa sa tête sur ses genoux.

— J'ai connu l'adultère, moi aussi, expliqua-t-elle. J'étais folle amoureuse d'un camarade de chevalerie et c'était réciproque. Du moins, c'était ce que je croyais. Nous vivions une belle idylle avant que je ne me rende compte qu'il me trompait avec ma principale rivale. J'étais tellement en colère que lors de notre examen pour atteindre le rang de chevalier, je lui ai fait gouter le tranchant de mon épée. Aujourd'hui, elle doit vivre avec une jolie balafre sur son petit minois.

Natanaël esquissa un faible sourire, c'est une réaction qu'il aurait pu avoir. Il avait eu envie d'égorger Harold lorsqu'il les avait vu batifoler ensemble tous les deux mais il s'était retenu. La cause à cela ? Il n'en savait rien. Œuf -être était-ce Aeria, car depuis qu'il la connaissait, sa violence s'était quelque peu atténuée bien qu'elle n'avait jamais disparue.

— Enfin, tout cela pour dire que... je peux comprendre votre rancœur envers Harold, je ne connaissais pas cette histoire, reprit Anastasia. Néanmoins, je vous assure qu'il est remplit de bonnes intentions. Sans lui, je n'aurais jamais songé à venir sauver l'ex roi des Landes et sa compagne en plus de sa mère revenue d'entre les morts à Dranne. Il m'en a convaincue et j'ai fini par le suivre.

Natanaël tendit ses jambes dans la poussière, la tête collée contre un barreau.

— Hm... grogna-t-il, quelles étaient ses motivations ?

— Il m'a dit qu'il vous avait vu, un jour à Edhard alors qu'il vous pensait mort depuis près d'une année. Lorsqu'il s'était renseigné, on lui avait alors informé que vous partiez pour Dranne, pour gagner des jeux. Ne me demandez pas comment mais... il s'est douté que quelque chose arriverait et visiblement, il ne s'est pas trompé.

Kaïs. C'était lui cette chose mauvaise qui était arrivée. Si seulement les jeux avaient été organisées par Lauan lui-même, peut-être qu'aujourd'hui, Natanaël siègerai sur le trône des Landes. Dorénavant, l'avenir devenait de plus en plus incertain ; perdu sur une île au milieu de l'océan, un usurpateur sur le trône avec un pouvoir semblant dépasser toutes les limites connues à ce jour... rien ne laissait penser qu'il s'en sortirait.

Natanaël, lui, espérait revoir Aeria bientôt. Il n'était pas vraiment démonstratif, probablement ne se jetterait-il pas à son cou, cependant, la savoir près de lui lui suffirait, ainsi, il serait capable de la protéger comme il se l'était promis.

Dans leur cellule ténébreuse, ils dormaient, discutaient, tournaient en rond puis dormaient à nouveau. Parfois, Natanaël continuait de tenter de faire céder les gonds de la porte, ne souhaitant pas pourrir au fond d'un cachot sur une île perdue.

Puis un jour, la lumière de l'extérieur vint éclairer leur taudis. Des bruits de pas retentirent, puis des gardes se postèrent devant la grille. Amélia et Anastasia se levèrent aussitôt tandis que Natanaël était déjà debout, devant les gardes.

Ils enfoncèrent la clé dans la serrure, la tournèrent et déverrouillèrent la porte. Ensuite, lorsque Natanaël voulut les attaquer, ils le frappèrent avec le manche de leur lance à plusieurs reprises et quand le bon moment se présenta, ils lui saisirent les bras, les lui coincèrent dans le dos et attachèrent ses poignets dans ce qu'ils appelaient des menottes. Elles étaient en acier, maintenue par une planche de bois épaisse pour sceller ses deux mains. De cette façon, il n'avait plus de liberté de mouvements.

Les filles restant dociles, elles échappèrent à ce traitement de prisonnier. Ils furent alors escortés à l'extérieur. D'abord, ils durent se réhabituer à la lumière du jour, d'autant plus lorsque le soleil était si haut dans le ciel. L'hiver devait déjà être installé ailleurs dans les Six Terres mais ici, la chaleur persistait.

Ils descendirent la cité, Natanaël ne cessant de regarder autour de lui, les mains liées dans le dos. Incroyable domaine, malheureusement détruit, il n'en restait que des ruines mais il n'était pas difficile de deviner à quoi cela pouvait ressembler dans le temps.

On les ramena au palais, et comme la première fois, les habitants du village touchèrent leurs cheveux, leur peau, leurs vêtements... avant qu'ils ne soient enfin seuls dans la salle de trône jonchée d'or.

Le roi était assis sur celui-ci, son sceptre à la main, l'air pensif. Il se redressa lorsqu'il les vit arriver, remercia ses gardes qui les forcèrent à se mettre à genou devant le trône. Natanaël résista, néanmoins le coup de pied qu'on lui donna à l'arrière du genou le convainquit d'obtempérer.

— Votre séjour dans les cachots vous a-t-il fait réfléchir ? demanda le roi de son accent prononcé.

— Nous ne cherchons pas à vous nuire, tenta Amélia. Nous nous sommes échoués sur cette île mais nous cherchions simplement des armes capables d'anéantir notre ennemi.

Elle marqua une pause pour jauger le roi qui la toisait, les sourcils froncés, l'air interloqué.

— Cet ennemi risquerait de découvrir vos Terres un jour ou l'autre et il pourrait alors vous attaquer. Nous pourrions unir nos forces pour le combattre.

— Quel ennemi ? interrogea le roi.

Natanaël se trouvait entre les deux femmes et malgré toutes ses tentatives, dans cette position, les bras dans le dos, impossible de briser la planche qui scellait ses poignets.

— Il se nomme Kaïs, rétorqua la reine.

Le roi se redressa sur son trône, l'air déconcerté. Il entrouvrit la bouche avant que son visage ne soit traversé de toutes sortes d'expression : l'interrogation, l'incompréhension, la peur, la colère...

— Dërva... marmonna le roi.

Amélia tourna la tête vers son fils en même temps que lui. Tous les deux se jetèrent un regard. Un démon, Kaïs ? Cela pourrait expliquer beaucoup de choses...

— Ce Kaïs a pris le pouvoir dans notre Royaume et le peuple est ensorcelé par son aura, nous devons l'anéantir avant qu'il ne soit trop tard et que les Six Terres ne soient à sa merci, reprit la reine.

— Kaïs... Kaïs... grommela le roi. Kaïs est Dërva.

Le roi se leva à l'aide de son sceptre.

— Dërva a détruit nos Terres, il a recouverte de feu notre île si précieuse. Dërva a dévoré des familles, piétiné des animaux, des maisons puis a tout brûlé sur son passage. Tout... expliqua-t-il appuyé sur son sceptre doré.

— Mais... Dërva signifie démon et pour vous, les démons sont les Dragons, non ? souffla Anastasia.

— Kaïs est un Dragon, répondit le roi.

Natanaël baissa la tête, les lèvres pincées. Cela lui semblait tordu et pourtant, il fut renvoyé dans un souvenir lointain, auprès de sa douce épouse, Gorgia.

~

Tu ne me crois pas lorsque je te dis que l'âme de Thearsis est humaine ! Tu ne me crois jamais !

Gorgia faisait les cents pas dans leur chambre maritale, les cheveux lâchés qui descendaient jusqu'au creux de ses reins. Natanaël était assis au bord du lit, les coudes appuyés sur ses genoux, les deux mains jointes contre ses lèvres. Il fixait un point devant lui. Entre les étranges prières, les voix qu'elle entendait et dorénavant, cette histoire de réincarnation, Natanaël craignait que sa femme ne devienne folle.

— J'essaie de te croire mais...

— Arrêtes ! L'avait-elle interrompu.

Natanaël avait relevé la tête, étonné par ce ton agressif qu'elle avait employé. À cette époque, il n'était pas brisé, il n'avait pas cette violence en lui et ce besoin de se sentir supérieur face aux autres. Il était plus clément, plus patient...

— Tu me prends pour une folle, je le vois dans tes yeux...

— Gorgia... tu me parles de choses qui me dépassent. Ne pouvons-nous pas tout simplement vivre normalement ? J'irai voir mon père et ensuite nous... nous trouverons le moyen de faire une trève.

— Ton père te déteste Natanaël et penser qu'une trêve est possible avec lui me fais croire que tu es stupide et incapable de réfléchir comme un homme.

Natanaël s'était levé du lit, les mâchoires serrées. Il s'était avancé vers sa femme qui avait reculé de quelques pas. Il était grand, imposant, les épaules larges, et le regard qu'il adoptait était menaçant.

— Comment oses-tu... avait-il sifflé entre ses dents tout en levant son index à hauteur du visage de sa bien-aimée. Je fais tout pour toi, tout... je t'écoutes, je t'épaules et je te défends lorsqu'il le faut ! Et toi... toi tu m'insultes ?!

— Tu ne m'écoutes pas !

— J'ai entendu ce que tu avais à me dire, Gorgia, bon sang ! J'ai entendu que tu pensais que l'âme de Thearsis était en fait celle de cette femme que tu vois sans arrêt dans tes rêves ! Je le sais tout cela, je l'ai entendu !

— Mais tu ne me crois pas !

— Évidemment que je ne te crois pas, avait-il rétorqué plus calmement.

Il avait serré le poing puis baissé son bras, les lèvres retroussées. Finalement, il lui avait tourné le dos et s'était avancé vers la fenêtre, tentant de garder son calme. Il détestait lui crier dessus. Son amour pour elle était si fort que hausser le ton contre elle lui faisait du mal.

— Thearsis n'est pas la seule à s'être réincarnée, c'est certain et peut-être que... peut-être que moi aussi je suis un Dragon, enfin... peut-être que j'ai été un dragon. Mes cheveux sont roux, j'ai des dons que je ne peux expliquer... je suis orpheline... tout coïncide et...

— Je t'en conjure, il faut que ça cesse... avait soupiré Natanaël dos à elle.

Gorgia avait laissé ses bras pendre le long de son corps.

— Je te pensais mon âme-soeur, avait-elle marmonné visiblement déçue, mais je crois que je me suis trompée.

Natanaël s'était retourné vers elle.

— Es-tu sérieuse dans tes propos ? s'était-il offusqué.

— J'ai rencontré un homme.

Natanaël s'était pincé l'arête du nez tout en soufflant par la bouche.

— Un homme tu dis...

— Et lui, il m'écoute, il me croit. Il est comme moi.

— Mon père te viole, tu es enceinte et maintenant tu me dis que tu as rencontré un homme. Gorgia, je t'en prie... tu me tortures.

— Je suis tellement désolée...

Elle s'était avancée vers lui, cependant, lorsqu'elle voulut le toucher, il retira aussitôt son bras et la fusilla du regard. il arborait cet air déçu, fatigué.

— Je ferai tout pour toi... j'élèverai cet enfant, je tuerai mon père s'il le faut. Enfin... je suis prêt à lui déclarer la guerre, comment peux-tu me faire cela ?

— Nous étions si jeunes quand nous nous sommes rencontrés...

— Cet enfant est bien de mon père, rassures-moi...

Il la regardait, mais cela lui était difficile. Son cœur se brisait rien qu'à l'idée qu'elle ait pu avoir une aventure avec un autre homme. Pour lui, il n'y avait pas d'autres femmes. C'était Gorgia et il se voyait finir ses vieux jours près d'elle.

— Je ne t'ai pas menti, ton père est un monstre, Natanaël et il veut absolument ces œufs de Dragon... Nous devons les protéger, nous devons l'empêcher de prendre le pouvoir.

— Et ensuite ? Je tue mon père, et ensuite ? Tu pars avec cet homme et les œufs ?

Elle le regardait de cette façon qui le faisait fondre constamment. Ses yeux dorés, son visage angélique, sa prestance, sa personne toute entière. Elle avait posé sa main sur sa joue, puis s'était hissée sur la pointe des pieds pour lui déposer un tendre baiser sur les lèvres.

— Si je déclare la guerre, tu dois me promettre de rester auprès de moi, mon amour, avait soufflé Natanaël.

Il avait posé sa main sur la sienne et l'avait serrée.

— Tu ne peux pas me demander de faire de tels sacrifices et m'abandonner ensuite. Nous avons prononcé nos vœux lors de notre mariage, avait-il poursuivi.

Gorgia avait déglutit, les larmes au bord des yeux.

— Évidemment, je resterai auprès de toi... tu es mon premier amour.

Natanaël avait lâché sa main et baissé la tête tout en se mordant les lèvres, si fort que le goût du sang en avait imprégné sa langue.

— Mais pas le dernier...

~

— Natanaël ?! Insista Anastasia.

Il sortit de sa torpeur, toujours agenouillé les bras coincés dans le dos. Il releva la tête lorsqu'il constata que le roi était devant lui, appuyé sur son sceptre doré.

— Je vous ai posé une question, déclara-t-il.

— Excusez-moi... je n'ai pas mangé depuis des jours, je suis fatigué et blessé...

Son bras brûlé, tout comme sa jambe lui provoquaient de terribles douleurs et la faim lui tiraillait l'estomac. Ce n'était pas seulement un mensonge, certes, il s'était perdu dans ses pensées, mais son état physique était déplorable.

— Est-ce vrai que vous êtes immortel ? interrogea le roi.

Il fronça les sourcils puis jeta un regard à sa mère et à Anastasia avant de se concentrer de nouveau sur le roi.

— C'est probable.

— Est-ce vrai que votre Dërva vous écoute au doigt et à l'oeil ?

— Ce n'est pas un... Oui... je suis son Dragonnier.

— Alors si je vous libère, votre Dërva ne nous tuera pas ?

— Il est bien loin pour le moment de toutes façons...

Le roi fit un signe de tête à ses gardes. Aussitôt, ils empoignèrent les bras de Natanaël et le relevèrent brusquement. Enfin, on descella la planche et il put retrouver sa motricité. Il se massa les poignets rougis par ses menottes puis affronta le roi.

— Je réfléchirai à la faible possibilité de vous venir en aide, outre-mer, uniquement si vous me prouvez votre pouvoir, déclara le souverain.

Cela signifiait quoi pour lui ? Devait-il appeler son Dragon ou bien mourir sans être certain de bénéficier encore de son don d'immortalité ?

Le pari était risqué...



Je me suis amusée à concevoir la couverture de ce tome 3, qu'en dites vous ? Un peu plus sombre que les deux premières... l'aventure se corse.

Aussi, il y aura un tome 4, sûrement moins long que les précédents donc on pourrait même le considérer comme un volume 2 du tome 3.

Pourquoi cela ?
Tout simplement car l'univers est vaste tout comme l'histoire des personnages. Arrivé à plus de la moitié du tome, je me vois mal vous mettre un combat final avec l'élimination d'un ennemi surpuissant aussi rapidement (s'ils y parviennent évidemment). Je veux de la cohérence dans cette histoire et rien de précipiter. Alors j'espère que vous serez toujours à bord du navire d'ici là !

Dernière info, un concours se profile pour vous, lecteurs de l'Armure du Dernier Dragon.
Je vous concevrai un quizz sur les trois tomes, il conviendra d'y répondre. Si il y a égalité, il y aura un tirage au sort et la possibilité de gagner mon livre Jeu de Mains en format broché et dédicacé par mes petites mimines !

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