Chapitre 4

Après le dîner, les deux Français sortirent de leur hôtel, prirent le métro du centre de New York et se baladèrent à pied dans Times Square, admirant les enseignes lumineuses du quartier.

Dans Times Square, de nombreux touristes du monde entier étaient présents, et des funambules ainsi que des cracheurs de feu donnaient des spectacles impressionnants. Anne Vilaire prenait des photos avec son smartphone des spectacles de rue.

Les deux Français s'assirent en terrasse dans un café de Times Square. Comme c'était l'été, le soleil s'était couché et la température était de 28 degrés.

L'inspecteur Le Duc commanda une bière et Anne prit un Coca-Cola Zéro servi avec des glaçons.

L'inspecteur Le Duc dit à Anne :

"Tout ce que nous savons, c'est que les terroristes sont en Amérique depuis une semaine."

"C'est vrai," répondit Anne. "Je pense qu'ils sont encore à New York."

"Le capitaine de la police m'a dit qu'ils sont probablement dans le quartier du Bronx."

Soudain, une explosion retentit ; l'inspecteur Le Duc et Anne Vilaire se retournèrent pour voir qu'une voiture piégée avait explosé devant la façade d'une galerie marchande de Times Square.

Un quart d'heure plus tard, des ambulances et des voitures de police arrivaient sur les lieux de l'attentat. Les forces de l'ordre bouclaient le secteur de Times Square. Il y avait des blessés et dix morts à cause de l'explosion.

Les chaînes de télévision annonçaient une revendication de l'attentat par l'État Islamique de Daech ; un kamikaze s'était sacrifié en laissant une vidéo sur Internet.

Au même moment, au sommet de l'Empire State Building, un groupe de touristes profitait de la vue sur New York depuis la terrasse. D'autres utilisaient des longues-vues pour observer le panorama.

Soudain, un homme d'origine nord-africaine, portant une casquette jaune et des lunettes noires, sortit l'arme extraterrestre et visa un couple libanais en criant "Allah Akbar" avant de tirer un rayon qui les désintégra. L'homme se jeta ensuite dans le vide et ouvrit un parachute, atterrissant au pied de l'Empire State Building avant de s'échapper dans la station de métro la plus proche.

Une minute plus tard, la police cernait la zone.

Ils examinaient les images des caméras de surveillance de la station de métro, mais l'homme était masqué par un foulard et portait une casquette.

De retour au commissariat de la 41e rue, le capitaine Black convoquait les deux Français dans son bureau, où deux militaires de haut rang de l'US Air Force étaient présents : le colonel Jim Gordon de la base de Cheyenne Mountain dans le Colorado et son assistant, le caporal-chef Peter Show de l'Unité UMID.

"Ce qui va être dit dans cette pièce est classifié secret défense," commença le colonel Gordon. Le capitaine Black fut prié de sortir, laissant les deux policiers français et les deux gradés de l'US Air Force.

"Les propriétaires de l'arme mystérieuse sont ici sur Terre," poursuivit le colonel. "Cette arme ne vient pas de notre monde, mais d'une autre civilisation d'une autre planète. Je vous expliquerai en détail en chemin, car vous venez avec nous dans le Colorado."

L'inspecteur Le Duc répondit :

"Nous sommes déjà au courant que l'arme vient de l'espace. Cela signifie que nous venons avec vous ?"

"Oui," confirma le colonel.

Deux heures plus tard, après avoir récupéré leurs affaires personnelles à l'Holiday Inn, les deux Français embarquèrent dans un jet privé à l'aéroport international John F. Kennedy de New York. Le bimoteur décolla en direction de Cheyenne Mountain dans le Colorado. Pendant le vol, du champagne et des canapés furent servis aux deux policiers français par une traductrice francophone de l'US Air Force.

"Une fois arrivés, vous serez logés sur la base de Cheyenne Mountain," expliqua le colonel. "Tout ce que vous verrez et entendrez est le secret le mieux gardé de la planète."

Trois heures plus tard, le bimoteur atterrissait sur la base militaire de l'US Air Force. Nos amis furent emmenés en jeep de la police militaire vers le complexe de Cheyenne Mountain. Le complexe, creusé sous terre dans la montagne, était sécurisé. La jeep traversa un long tunnel avant que les passagers ne prennent un ascenseur qui descendit à 10 km sous terre. Lorsque les portes s'ouvrirent, une ville souterraine se dévoila, surprenant les Français.

"Ici, vous vous trouvez dans la ville souterraine Alpha du Centaure Numéro 1," leur dit le colonel. "Ce lieu est conçu pour abriter les scientifiques et hommes politiques en cas de guerre nucléaire ou d'invasion extraterrestre. L'opinion publique ignore que la Terre est menacée par des extraterrestres hostiles. Le blackout sur la vérité concerne le crash d'un OVNI à Roswell en 1947. Chaque gouvernement de chaque pays participe à ce secret, en accord avec les extraterrestres."

Dans le bureau du colonel Jim Gordon, une boisson rafraîchissante fut servie par une charmante soldate. Puis, le colonel annonça :

"Cela va au-delà de votre imagination. Vous allez rencontrer deux extraterrestres de la planète Gougay."

Les portes s'ouvrirent et deux aliens entrèrent. De petite taille, à la peau grise et aux yeux ovales noirs, leur apparence suggérait une gravité plus faible que celle de la Terre. Ils communiquaient par télépathie.

"Je m'appelle Gaalaïk et voici mon compagnon, Palak, de la planète Gougay, connue de vos scientifiques sous le nom de Kepler 135b, située à quatre milliards d'années-lumière de votre Terre," dirent-ils par la pensée.

"Nous sommes vos voisins interstellaires les plus proches et nous sommes ici pour vous aider à récupérer une arme destructrice issue de notre technologie. Les islamistes extrémistes possèdent cette arme, récupérée suite au crash d'une de nos navettes sur la France. Il est essentiel que nous la récupérions, car elle peut détruire une planète entière, et la vôtre est en danger. Notre galaxie a déjà été le théâtre d'une guerre intergalactique destructrice, et votre monde est désormais menacé." Un des aliens montra une bataille galactique en image holographique 3D.

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