chapitre 2

Depuis ce temps-là, des auteurs et des objecteurs de conscience appelant à une réforme de l'islam ont été assassinés par cette arme extraterrestre volée. Le colonel Laurent Dumas expliqua à l'inspecteur Le Duc que le FBI américain était également impliqué dans l'enquête, car des assassinats similaires avaient été perpétrés sur le sol américain, en particulier à New York.

Le ministre de la Défense ajouta une nouvelle dimension à l'enquête :

- Inspecteur, si vous acceptez votre nouvelle mission, vous vous rendrez à New York où vous collaborerez avec des collègues du FBI. L'arme stellaire a vraisemblablement été transférée aux États-Unis.

À l'inspecteur Le Duc fut remis deux billets d'avion : un pour lui et l'autre pour sa stagiaire Anne Vilaire, qui maîtrisait l'anglais. Ils devaient embarquer sur le vol Air France 45 A 226 en direction de l'aéroport JFK de New York le lendemain matin à 10 heures. Un véhicule de fonction les attendait devant le commissariat de la Place Gambetta à 9 heures précises.

Le lendemain, sous la pluie parisienne typique du mois d'août, Le Duc et Vilaire attendaient devant le commissariat. Ils furent récupérés par une Toyota Prius noire du ministère de la Défense. Pendant le trajet, ils conversèrent avec le chauffeur, commentant l'inconstance du climat.

Arrivés à l'aérogare de Roissy Charles de Gaulle, ils se dirigèrent vers l'enregistrement des bagages puis vers les Duty Free. Le vol décolla sans encombre, malgré une zone de turbulences traversée rapidement.

Dans l'avion, deux Juifs orthodoxes demandèrent des repas cashers, servis par l'équipage.

Après un vol de six heures, l'avion se posa à JFK. Le Duc et Vilaire passèrent les contrôles de sécurité et furent accueillis par des agents du FBI. Un homme nommé Peter Peterson, mi-canadien mi-américain, les salua en français avec un accent québécois. Il les présenta à ses collègues, Billy Adams et Ken Rotmann, qui accueillirent chaleureusement les enquêteurs français.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top