AFK Rien ne va plus
Au bout d'un moment, la porte de la voiture s'ouvrit et Yannick embarqua dedans pour rester figer de stupeur en voyant Cyril qui se redressait.
"Ça fait une heure que je te cherche!" Gueula Yannick surpris de cette apparition soudaine.
Cyril tourna le regard et haussa les épaules.
"Tu répond jamais à ton cell? Je tes appeler au moins 8 fois! Je venais prendre ma voiture pour parcourir les rues à ta recherche!" S'énerva Yannick.
Cyril croisa les bras et ce retient de l'envoyer promener.
"On rentre chez toi là?"
Il vit Yannick coller sa tête au volant décourager.
"On devrait commander un taxi. Faut pas conduire si tu as bu et fumer de la marijuana."
Yannick lui balança un regard féroce.
"Premièrement j'ai rien bu. Comment j'aurais pu boire en pensant l'heure à te chercher et tenter de te rejoindre? Ensuite, j'ai prit une pof il y a une heure! Je crois que je suis apte à pas faire d'accident!" S'énerva le jeune adulte.
"Je comprend pas pourquoi tu me crie après!" Demanda mécontent l'ado.
"Parce que ça fait une heure que je te cherche et tu réponds pas à ton putain de téléphone!" S'écria Yannick en tappant sur son volant.
Comme seul réponse, le guerrier haussa les épaules. Il l'aurait envoyer chier, mais il tentait de garder sa bouche fermer pour ne pas empirer son cas.
"Je te ramène chez tes parents."
"Non! Désolé!" Répondu apeuré Cyril en décroissant les bras.
Sa réaction fit sourire Yannick de fierté, mais le sourire mourrut rapidement et il démarra la voiture pour quitter le stationnement et se diriget vers son appartement.
"Je vais être très honnête avec toi. Ton attitude d'enfant de 5 ans est mieux de disparaitre avec moi."
Cyril se rembrunit sur son siège et tourna le regard vers la fenêtre. Il n'était pas un gamin. Il n'était juste pas bon avec les gens et n'aimait pas les partys.
Ils restèrent silencieux jusqu'à l'appartement et même une fois en dedans.
"Je vais prendre une douche." Avertit Yannick en prenant la salle de bain.
Cyril alla dans la chambre déposer son sac et enfiler son pyjama et retourna dans le salon flatter le chat en écoutant l'eau couler dans la pièce d'à côté. Après un moment, une alarme retentit. Cyril observa autour de lui avant de comprendre que c'était l'alarme incendie. Pourtant, elle ne semblait pas sonner. Il ouvrit la porte de l'appartement pour comprendre qu'elle sonnait dans tout le bloc. Paniqué, il referma la porte et aggrippa le chat au sol. Puis il se dirigea vers la salle de bain.
"Yannick, il faut évacuer le bâtiment. Sors."
"Une seconde."
"C'est urgent! L'alarme sonne. Il faut évacuer quand l'alarme sonne."
Il se tourna vers la chambre. Devrait-il aller chercher son sac pour que ses choses ne brûle pas? C'était ses choses.
"Yannick."
"J'ai dit une seconde! Je peux bien m'habiller, non?"
Mais plus l'alarme sonnait, plus le bruit devenait assourdissant dans la tête de Cyril. Comme un écho angoissant. Il laissa tomber le chat au sol et viens couper le bruit de ses mains. Il fallait sortir. Pourquoi Yannick ne sortait pas. Il ouvrit la porte de la salle de bain pour tomber sur lui en boxer et tenant un pantalon dans ses mains. Ses yeux figea sur sa jambe gauche couverte de tâche pâle.
"Non, mais! Alors quand tes parents entre dans ta chambre sans cogner ses la troisième guerre mondial, mais toi tu te gêne pas!"
Cyril referma la porte en sortant gênant, mais le bruit l'aggressant toujours il remis ses mains sur ses oreilles.
"Il faut sortir Yannick. C'est dangereux."
La porte derrière lui ouvrit et torse nu, mais avec son bas de pyjama, il vit Yannick passer à ses côtés pour ouvrir la porte de son appartement.
"C'est quoi encore?"
Quelqu'un dans le couloirs lui répondit.
"Encore l'alarme du troisième."
"Qu'il la fasse enlever, ça fait 3 fois cette semaine qu'elle sonne sans raison!" S'énerva l'archer.
"Le concierge est déjà aviser." Répondit l'un de ses voisins.
Des bruits d'enfant en pleurent ce fit entendre.
"Tu parles d'une heure pour sonner sans raison. Ils sont mieux d'éteindre se truc bientôt!"
Et Yannick continua un moment de gueuler avec ses voisins sur l'alarme incendie défectueuse qui sonnait sans raison depuis le début de la semaine.
Cyril lui gardait ses mains sur ses oreilles tentant d'étouffer le bruit. Il observa le dos de son copain qui tourna sur le côté en s'accotant à la porte. Les même tâches blanche de la grosseur d'une clémentine parcourait ses côtes de son côté gauche. Ça n'avait pas un l'apparence de ceux des léopards, c'était irrégulier et de plekn de forme. Qu'est-ce que c'était. On dirait que sa peau était délavé. Il fixa les tâches ce demandant si c'était une brûlure, douloureux ou contagieux. Sa mère allait faire une crise de coeur si...
Un chandail boucha sa vision et il monta ses yeux pour croiser le regard de son copain qui le dévisageait en terminant d'enfiler son haut.
"Le concierge va venir l'éteindre."
"On doit pas sortir?"
"Non, c'est une fausse alarme."
"Mais et si c'était une vrai et que vous pensez que c'est faux, car c'est arriver avant. Il faut sortir quand..."
"J'ai dit que c'était une fausse. Tout le monde confirme dans le couloir. Maintenant faut juste attendre que ça arrête de sonner."
"Tu dors avec un chandail?" Demanda Cyril presque déçu de ne plus pouvoir contempler les tâches.
"Habituellement, non, mais tu vois je me suis retenu de te traiter de pervers à admirer la vu, car j'ai bien vu la face de dégoût que tu faisais." Répliqua Yannick serrant de plus en plus ses poings.
"C'est quoi?"
"C'est mon corps! Voilà ce que c'est. Ta vraiment besoin d'une réponse a toute tes questions, n'est-ce pas? Oh, mais nous on peut pas t'en poser une seul. T'inquiète c'est pas la peste. Tu vas survivre."
Cyril détourna le regard. Pourquoi rien fonctionnait ce soir. Il faillit lâcher un je t'emmerde, mais le garda en lui.
"Tu sais quoi, t'avais raison depuis le début. Idée de merde que j'ai eu de vouloir te voir. On va régler ça. On se verra plus. Mon corps te dégoûte de toute façon. On va régler le problème. On va se coucher et demain je te ramène chez tes parents. Bon débarras. Tu me verras plus la face, puisque c'est ce que tu veux tant. Tu m'aimes pas. C'était l'attention que je te donnais que t'aimais. C'était idiot nous deux."
Puis Yannick tourna les talons pour aller dans sa chambre. Cyril sentit les larmes monter à ses yeux. Il tenta de les retenirs sans succès. Il s'assit sur le divan, les mains toujours en rampart à l'alarme et laissa les valves céder. Il avait tout merder comme toujours. Il était pas capable d'être normal. Il n'était pas capable de ce faire aimer. Il était désagréable et le serait tout le temps. Il avait mal au crâne du à l'alarme et la vision totalement embrouillé par ses larmes qui n'arrêtait plus. Quand l'alarme fini par arrêter il ne savait combien de temps il avait passer en boule sur le divan. Il se redressa et sortit son téléphone pleurant toujours autant.
"Maman? Viens me chercher s'il te plaît."
"Cyril? Qu'est-ce que tu as? Pourquoi tu pleures? Tu es blesser? Tu as eu un accident?"
"Je crois qu'il vient de rompre avec moi. Viens me chercher."
Il indiqua l'adresse à sa mère avant de quitter l'appelle et ce mettre à pleurer de plus belle. Il enleva ses lunettes et tenta d'éponger au fur et à mesurer que les larmes coulait puis il reçut un oreiller et une couverture qui tomba du ciel. Il tourna sa tête vers Yannick qui semblait encore de mauvaise humeur.
"Je pense pas que tu es l'espace nécessaire pour dormir sur le divan, mais visiblement comme tu me rejoind pas dans le lit je présume que tu veux vraiment plus m'approcher. Prend au moins un oreiller et une couverture."
Toujours en pleurant Cyril tenta de lui répondre.
"Je dors pas ici. Ma mère va venir me chercher."
"Tu es sérieux? C'est 45 minutes d'auto. 1h30 aller-retour. Ta vu l'heure?"
"Tu m'aimes pas de toute façon." Pleura Cyril continuant de mouiller les manches de son pyjama en tentant d'éponger ses larmes.
Le bouclé dévisagea Cyril un moment avant de soupirer et s'asseoir à ses côtés.
"Ta vu comment tu me traite? Ta été méchant avec mes amis. Tu chiale qu'on fait des trucs que t'aime pas, mais tu es le premiers à les faire. Tu juge mon corps."
"Je suis pas bon avec les gens, ok! Je le sais. Je fais de mon mieux. J'ai été full gentil aujourd'hui. J'aurais pu être dix fois pire, méga désagréable comme je suis bon, mais j'ai fait full d'effort. Je te le jure." Se lamenta Cyril. "J'ai rien dit contre tes tâches."
"Ta face parlait pour toi."
"Non, c'était le bruit. J'aime pas le bruit. C'était agressant. J'avais mal à la tête. C'était ça que j'aimais pas. J'ai rien dit sur tes tâches."
Yannick l'observa un moment s'en parler. Il commençait à ce calmer.
"Cyril rappelle ta mère. Elle va pas faire 1h30 de route à noirceur comme ça. Je vais te ramener chez toi demain."
"Non. Tu veux plus me voir. Je vais disparaitre. Je vais retourner dans ma chambre et rester là pour toujours loin de tout le monde. Tu va arrêter de te plaindre de moi comme ça. Plus personne aura à m'endurer. Jamais."
"Cyril..."
"J'ai rien dit sur tes tâches!" Cria le garçon en pleurant de plus belle.
"Ok, désolé. J'ai pas aimer comment tu regardais mon vitiligo. J'ai suréagit, ok. Désolé."
"C'est douloureux?"
"Non. C'est juste un manque de pigmentation. Comme les cheveux blond et les yeux clairs, mais sur la peau."
"Ok. Tant mieux si ça fait pas mal." Répondit Cyril dont les larmes commençait à diminuer.
"Rappelle ta mère, Cyril. Ensuite on parlera."
L'adolescent hocha doucement la tête avant de rappeler sa mère.
"Maman? Pas obliger de venir me chercher finalement."
"Je suis déjà en route."
"Bah vire de bord..."
"Non, je viens. Je vais parler à ce garçon." Répondit la voix déterminer de sa mère.
Cyril observa son copain les yeux grand ouvert.
"Quoi?" Demanda Yan qui n'avait pas suivit leur conversation.
"Ma mère veut te parler."
"Pourquoi? Passe moi là."
Cyril cacha le micro de son téléphone et observa Yannick paniquer.
"C'est qu'elle est pas contente... je lui avais dit que tu avais rompu avec moi."
Yannick fronça les sourcils en soupirant.
"Cyril, j'ai envie de te tuer là."
"Mais c'est ce que tu a fait!"
"Je veux pas ta mère qui débarque comme une folle dans mon appartement. Dis lui que c'est un malentendu et tout est régler. De virer de bord."
"Donc tu romps pas avec moi?"
"Cyril!" Se choqua Yan en pointant le téléphone.
Mais Cyril regardait toujours Yannick en attente d'une réponse.
"On va parler une fois que le problème de ta mère est régler. Dis lui de virer de bord et que tout va pour le mieux entre nous deux!"
Cyril approcha le téléphone de son oreilles doucement en fixant toujours Yannick qui lui faisait signe de parler a sa mère.
"Non, mais pas obliger maman. On va parler là."
"Oui et bien moi aussi je vais lui parler. Il se prend pour qui de faire pleurer mon bébé!"
Cyril lança des regards de détresse à Yannick qui se frappa le front.
"Donne."
L'ado lui tendit son téléphone que le hafling prit.
"Oui, bonjour. Je suis Yannick. On c'est vu brièvement chez vous et..."
Le guerrier observa Yannick en silence qui écoutait sa mère au téléphone.
"Ok, oui, mais..."
Il ne semblait visiblement pas capable de finir ses phrases.
"Écoutez madame, je pense que vous devriez vous stationner sur le bord de la route, c'est dangereux conduire en..."
"Ok... je me la ferme et je vous écoute..."
Yannick balança un regard noir à Cyril qui aggrippa le chat pour le mettre comme rempart devant lui..
"Oui, d'accord. Ne vous inquiétez pas je vais..."
"Mais vous allez me laisser parler, merde! Retournez chez vous pis je vais vous le ramener en un seul morceau moi-même. Vous êtes méga impoli de pas me laisser parler!" S'énerva Yannick.
Cyril faillit s'étouffer avec sa salive.
"On va régler nos problèmes sans l'aide de personne et je vais pas me laisser insulter par vous alors que vous me connaissez pas et que vous savez rien de l'histoire, alors mêlez-vous de ce qui vous regarde, pis retournez chez vous, Cyril est en sécurité avec moi!"
Puis il raccrocha en tournant son regard vers Cyril.
"Est folle ta mère."
"Tu me crois maintenant!" Dit Cyril en tendant sa main pour ravoir son téléphone.
"Tu lui avais dit quoi?"
"Juste que tu avais rompu. Elle va retourner chez nous?"
"Non." Répondit Yannick en serrant les dents. "On a 30 minutes pour faire fonctionner notre alibi avant qu'elle débarque ici."
"Désolé."
Yannick prit de grande respiration pour tenter de ce calmer et revient s'asseoir au côté de son copain.
"Bon, comme première bonne impression avec ta mère on repassera."
Cyril baissa la tête. Yannick était vraiment dans la merde et c'était entièrement sa faute. Il observa le garçon un moment et prit une grande respiration avant de s'approcher de lui et déposer sa tête sur son épaule. Yannick l'observa curieux.
"Cyril c'est pas le temps là. Faut parler."
Le guerrier se redressa d'un coup sec.
"J'ai rien dit de méchant a tes amis! J'ai poser une question, c'est l'autre qui la mal prit. Pis bah je voulais pas dire salut à tout le monde. J'aime pas les gens. J'aurais pu les envoyer chier, mais j'ai garder ma bouche fermer! Quand ta rien de gentil a dire, tu dis rien. C'est ce que j'ai fait! J'ai tout fait pour être le plus agréable possible. Je voulais même pas y aller à ce party. Je t'avais dit non. J'avais dit oui après juste pour pas que tu me ramène chez ma mère." Expliqua Cyril le regard baisser.
Il se mordit la lèvre avant de remonter les yeux sur son copain.
"J'ai rien dit contre tes tâches, mais si je dois dire quelques chose, alors... elles sont jolies. Pis j'ai pas honte de toi. J'aurais jamais honte de toi. Ça devrait plutôt être l'inverse, parce que c'est moi le problème. C'est pas pour rien que je suis toujours seul et méchant. Je suis juste bon à ça être méchant, alors aussi bien rester seul, car comme ça on se fait moins d'ennemi."
Yannick continuait de l'observer en silence.
"Je veux pas que tu romps avec moi. Je veux juste... tu es le rare humain que j'hait pas. Je veux pas te perdre."
"Je suis le rare humain que tu n'hait pas?"
"Ouais..."
Yannick retient mal un sourire et un léger rire.
"Toute un compliment."
Cyril baissa la tête ne sachant pas si c'était sarcastique ou non.
"Je suis désoler Cy. J'arrête pas de te pousser en dehors de ta zone de confort et attend de toi que tu agis normalement. Ton attitude ce soir à été un peu provoquer par ma faute."
Cyril haussa les épaules en détournant le regard.
"Je sais pas si je te l'ai déjà dit, mais... la plupart du temps... tu me plaît."
"Oui, tu me la déjà dit."
"Ah bon? Alors je vais arrêter."
"Non." Maugréa Cyril. "Continu, ça me rassure."
Il entendit Yannick ricaner à ses côtés.
"Est-ce que sa veut dire que tu romps pas avec moi?" Demanda l'ado inquiet.
"Oui, ça veut dire ça. Pour le moment."
Cyril lui offrit un regard noir et Yannick sourit amuser.
"Ça va dépendre de ce que tu m'offrira en échange. Je propose ton corps."
Gêner, Cyril sourit pour la première fois depuis le début de la soirée. Yannick refaisait ses jokes, ça voulait dire qu'il n'avait pas tout gâcher.
"Je peux t'embrasser?"
Le rouge fut bien vite la couleur dominante du visage du garçon qui hocha frenétiquement la tête en signe de négation.
"Alors un câlin?"
Les deux garçons se regardèrent un moment et Cyril fit une grimace de dégoût en s'approchant. Yannick vient entourer son corps de ses bras et le serrer contre lui 3 secondes avant de le relâcher.
"C'était moins désagréable que je croyais." Dit Cyril un léger sourire aux lèvres.
"Ça veut dire que je vais pouvoir recommencer." Nargua Yannick fier de lui. "Maintenant ta mère s'en vient, on fait quoi?"
"Ma lui parler. Elle insulteras pas mon copain sans subir ma colère." Dit Cyril tenta d'avoir l'air féroce.
Yannick rigola avant d'agripper son chat.
"J'ai confiance en mon guerrier protecteur. Il me sauve toujours la vie."
Long chapitre, sorry 🙈
Promis Cyril va être moins désagréable
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