AFK Petit nuage

Au final la mère ne vient jamais à l'appartement. Les garçons, eux, s'endormir sur le divan montant la garde pour ça venu. Cyril fut le premier à se réveiller avec les miaulements du chat qui réclamait à manger. Il constata qu'il était en partit coucher sur Yannick et sa respiration se coupa. Ils n'avaient pas quitter le divan et c'était assoupie l'un sur l'autre. Sûrement lui en premier, car Yannick avait l'oreiller sous sa tête, mais la couverture était par dessus le guerrier qui c'était servit du ventre de son copain pour appuyer sa tête.

C'était beaucoup trop de contact physique ça! Le binoclard ce redressa d'un coup avant de se rendre compte que son corps n'était pas en panique. Aucune sensation désagréable. Aucune sueur froide. Son corps ne réagissait plus au contact de Yan? Il ne le voyait plus comme un inconnu? Cyril se mordit la lèvre en le regardant dormir. D'une main tremblante, il vient passer sa main sur le pied du garçon et remonta, soulevant un peu le pantalon du garçon. Son corps trouvait se contact peau à peau totalement normal. Cyril sourit avant de descendre son regard sur sa main qui était poser sur le mollet du garçon toujours assoupi.

Toute les petites tâches de délavement partait du bout des orteils pour remonter sur sa jambe. Ça ne lui faisait pas mal, qu'il avait dit. C'était juste un manque de pigmentation. Il retira sa main et observa son copain toujours assoupi. Il vient prendre le bord de son chandail pour le soulever quelque peu. Sur la partie gauche de son corps, le délavement continuait. Cyril vient placer son doigt sur l'une des tâches et traça le contour. C'était étrange. Il n'y avait aucun relief. Aucune marque. Juste deux couleurs de peau sans paterne précis.

Une alarme incendie retentit et Cyril se redressa d'un coup en mettant ses mains sur ses oreilles. Tout ce bruit était tellement agressant. Ça le rendait furax. Confus. Perdu. Il avait envie de pleurer et de vomir à la fois. Son coeur palpitait et il voulait que plus un son n'atteigne jamais ses oreilles. Il vit des mouvement derrière lui et Yannick passer à côté de lui pour ouvrir la porte.

"Encore le troisième?" Demanda-t-il dans le couloirs.

"Toujours!"

"C'est pas des conditions de vie! On devrait avoir un mois de loyer gratuit pour endurer ça!"

Malgré le faible rempart de ses mains sur ses oreilles, Cyril entendait parfaitement les voisins de Yannick se plaindre et les bébés pleurer. Les larmes lui montaient au yeux. C'était tellement désagréable.

"Cyril. Va t'habiller. Ça va pas arrêter avant une éternité, alors on va aller manger ailleurs."

Cyril leva son visage sur Yannick qui l'observait inquiet. Il serra les dents et laissa une larme couler sur sa joue, puis il hocha la tête avant de se diriger vers la chambre. Il ce changea avec les habits dans son sac qu'il mit sur son dos avant de couvrir de nouveau le bruit et suivre son copain qui descendait les escaliers de l'appartement à la volée. Dehors il sentit tout le poids du monde le relâcher. Le silence enfin. Il respirait déjà mieux.

Ils allèrent dans un restaurant à déjeuner se remplir le ventre en silence et au moment de payer, le guerrier sortit sa carte débit.

"Je vais payer pour les deux." Dit-il tentant d'être le plus agréable possible.

Yannick haussa les épaules comme si ça lui était égale et le manque d'intérêt qu'il porta à Cyril lui fit mal. Il avait dit hier qu'il n'était plus fâcher. Pourquoi il ne faisait plus de blague et tout? On était le matin. Il était de mauvaise humeur les matins?

Dans la voiture pour le reconduire chez lui aussi le silence régnait. Ça l'aurait habituellement réconforter Cyril qui, à la place, angoissait à l'idée que Yan ne voulait vraiment plus de lui. Arriver à destination, Cyril voulut prouver qu'il ne serait plus jamais un gamin immature. Il tendit le 10$ qui lui restait dans le porte-feuille pour payer son essence et demanda s'il pouvait avoir un câlin avant de partir.

"Dans la voiture? On peut essayer." Répondit Yannick qui ne semblait pas convaincu.

Ils se détachèrent et se contorsionnaire un peu pour se serrer dans les bras. C'était étrange. L'archer ne disait rien et si le câlin n'était pas si inconfortable que ça, il semblait mort. Cyril mit fin à l'étreinte et sortit de la voiture pour retourner chez lui s'arrachant la peau de sa lèvre. À peine rentrer que son père apparut dans l'embrasure du salon.

"Tout va bien Cyril?"

"Oui." Répondit le garçon en enlevant son manteau et ses bottes.

"Tu es sûr?"

"Oui." Répondit-il un peu plus aggressivement avant de se diriger vers l'escalier.

Malheurs à lui, sa mère fit son apparition en haut des marches et il figea pendant sa monter.

"Tu es revenus!"

Elle descendit les marches pour le rejoindre et le serrer dans ses bras.

"Il est dehors? Je vais lui parler!" Dit la mère sans pour autant desserrer son étreinte.

"Non, il est partit. Ça va. Lâche moi. C'était juste une petite dispute et j'ai paniquer. Tout est beau là." Mentit Cyril qui voyait bien que la bonne réponse était non.

"Une petite dispute? Il ta fait pleurer! Personne fait pleurer mon bébé!" Se choqua sa mère.

"Laisse le tranquille. Tu vois bien que Cyril est vivant. Il ne veut pas que tu te mêle de sa relation. Des gars ça se parle. Ils se sont parler." Intervient le père.

La mère voulut répliquer à son mari, mais se retient voyant son fils se déprendre de son étreinte et aller se cacher dans sa chambre. Il déposa ses choses au côté de son lit et si coucha en soupirant. Il voulait juste se rendormir pour oublier toute les courbatures que le divan de Yannick lui avait donner.

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