chapitre 7
Comme il a été dit plus tôt, cette ville était si petite que tout le monde se connaissait. Donc, le nom du dénommé disparu ne lui était pas indifférent. Cet étrange homme toujours cloué dans ce foutu parc, comme si l'arbre avait pris racine en lui et ne lui permettait plus de s'évader, était un mystère. M. Erninger ne lui avait jamais adressé la parole, sous prétexte que Hamlet était trop étrange pour être fréquenté par une personne comme lui. À ses pensées, il entendit quelque chose toquer à sa porte. Il invita la personne à entrer et se retrouva nez à nez avec Mademoiselle Elizabeth, qui marcha vers un siège et s'y installa.
— Bonjour, Mademoiselle Elizabeth, comment puis-je vous aider aujourd'hui ?
— Bonjour, Monsieur Erninger. Je voulais savoir s'il était possible pour nous d'obtenir un prêt à la banque pour élargir notre boutique.
Elizabeth était une femme séduisante avec de bonnes manières ; ses longs cheveux blonds tombaient le long de son dos, caché par une grande veste beige, et son chapeau ne laissait apercevoir qu'à moitié son doux visage. M. Erninger se laissa longuement distraire par sa beauté, se disant qu'il méritait une femme comme elle et non la « femme » qu'il avait à la maison. À ses pensées, il sourit et un souvenir refit surface dans son esprit. Mademoiselle Elizabeth l'appela car Monsieur Erninger ne répondait pas à sa requête. Il leva la tête et posa ses yeux sur elle.
— Bien évidemment, si Mademoiselle le réclame, je n'aurais eu mauvaise grâce à refuser votre demande, n'est-ce pas ?
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