Un homme venait régulièrement ici, si ponctuel que, si un peintre devait immortaliser ce lieu, il n'aurait pu omettre sa silhouette sur le banc. Il était là chaque jour, à la même heure, au même endroit, par tous les temps, sous la pluie battante ou dans la neige épaisse. Toujours assis exactement au centre de la planche de bois, avec une précision rigoureuse, sans jamais dévier d'un centimètre.

Chaque matin, à 7 h 15 précises, il prenait place, journal en main, tenant de l'autre un gobelet blanc, certainement rempli d'une boisson caféinée. À 7 h 45, il repartait. Parfois, on le voyait esquisser un sourire fugace, perdu dans les lignes de son journal, comme si quelque chose, entre deux nouvelles, réussissait à le distraire de sa routine parfaite.

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Bonjour voici mon deuxième chapitre, les critiques m'aideront grandement.