ღ Chapitre 16 - Le jeu du chat et de la souris ღ
Habillé spécialement pour l'occasion, Ruben jette un coup d'œil à son reflet dans le miroir une dernière fois. D'ici quelques minutes, les deux frères se rendront au domicile de leurs géniteurs pour partager un dîner en famille comme ils n'en ont pas eu l'occasion depuis longtemps. Rien que d'y penser, il appréhende. Et s'il les décevait encore ?
La dernière fois déjà, le ton était vite monté... Lorsqu'il avait annoncé sa volonté de poursuivre des études dans le sport et de se produire dans des bars certains soirs, ses parents avaient décidé d'un commun accord de lui couper les vivres. Respectivement chirurgien et avocat de profession, il était inconcevable pour eux d'avoir un fils raté... Attaché à eux, Ruben avait été très affecté par ce jugement qu'il estimait dur et injuste à son égard. Gustav, quant à lui, était la fierté de la famille. Étudiant en troisième année de commerce, son avenir était tout tracé : il deviendrait un grand chef d'entreprise. Ils en mettraient leur main à couper !
Pénétrant en trombe dans la chambre de Ruben, Gustav, de deux ans son cadet, le ramène durement à la réalité.
— Alors ? Comment tu me trouves ? s'enquiert-il en tournoyant sur lui-même.
— Je n'ai aucun doute sur le fait qu'ils seront heureux de te voir porter le costume qu'ils t'ont offert pour te féliciter de passer dans la classe supérieure, assure Ruben. Il te va à ravir.
— Merci, frérot. Ta chemise et ce pantalon te vont très bien aussi. Ils seront ravis que tu sois là ! Tu leur manques, tu sais...
— Si c'était le cas, ils répondraient à mes appels et aux messages que je leur envoie régulièrement pour avoir des nouvelles, tu ne crois pas ? soupire-t-il, le cœur gros.
L'air consterné, Gustav ouvre la bouche, puis la referme aussitôt. Visiblement, il ne s'attendait pas à de telles révélations... Yolanda et Kristian Hovda lui auraient donc menti pour s'attirer ses bonnes grâces ? Tout compte fait, ce ne serait pas étonnant...
— Excuse-moi, je passe vraiment pour un abruti pour le coup. J'étais persuadé que vous étiez en contact malgré cette histoire qui s'est passée il y a des années...
— Oh, rassure-toi, ils me parlaient de temps en temps, même si ça restait rare. Ce n'est que depuis deux-trois mois que c'est le silence radio...
— Peut-être que ce soir vous parviendrez à repartir sur de bonnes bases ? Aie confiance, siffle-t-il alors, tel Kaa, le serpent du Livre de la Jungle.
— Je ne sais pas, on verra bien... Rassure-moi, tu ne leur a pas parlé de mes notes, hein ? Il ne manquerait plus qu'ils sachent que cette année je n'obtiens qu'une majorité de B*... Là, ça serait la fin.
— Non, non. Je ne leur ai rien dit, ne te tracasse pas. On ne parlera pas de nos résultats, t'inquiète !
— Super, merci beaucoup. Je ne veux pas te presser mais je pense qu'il vaudrait mieux qu'on y aille. Si mes souvenirs sont bons, papa et maman ne supportent pas les gens qui arrivent en retard...
— Tu as raison, ne traînons pas !
Prenant leurs cliques et leurs claques, Ruben et Gustav rassemblent assez de courage à eux deux et dévalent l'escalier de marbre qui mène à la sortie. La porte d'entrée franchie, ils accélèrent encore l'allure et il faut l'avouer, courir avec des vêtements près du corps n'est pas chose aisée ! Ce n'est qu'une fois arrivés à la voiture du plus jeune frère qu'ils s'autorisent à reprendre leur souffle. Maintenant que le plus dur est fait, ils peuvent se préparer psychologiquement à ce que leurs parents leur réservent...
Les cinq kilomètres qui séparent les deux lieux d'habitation sont parcourus assez rapidement. Gustav se gare le long du trottoir à la place qu'il occupe d'habitude. Les deux garçons descendent du véhicule, tout deux étreints par une sourde appréhension.
Désormais face à leur maison d'enfance, ils prennent le temps de l'observer quelques instants. Les Hovda ont toujours aimé montrer qu'ils avaient de l'argent. Entourée d'arbres centenaires, elle se détache de par sa taille imposante et par son style des maisons du voisinage. Ressemblant aux demeures de planteurs que l'on retrouve en Louisiane, le perron de celle-ci, soutenu par des colonnes de bois, les intimide. Le cœur prêt à sortir de sa cage thoracique, Ruben essaie de prendre sur lui en remontant le sentier dallé jusqu'aux quelques marches qui les attendent. Gustav croirait presque retrouver Charlie et son angoisse quasi-continuelle... Toutefois, il se met à la place de son frère : revenir dans un lieu où l'on a été sommé de ne plus jamais remettre les pieds serait une épreuve pour n'importe qui...
— De toute manière, si les choses tournent au vinaigre, j'aurai toujours la possibilité de rentrer chez moi à pied, le prévient Ruben, alors qu'ils arrivent devant la porte d'entrée, elle aussi faite de bois.
— Ça va aller, Ruben. Je suis là...
— La fois passée aussi, et pourtant, ça n'a pas empêché de dégénérer... lui fait-il remarquer, amer.
— Si mamie est là, elle prendra ta défense. Elle fait toujours tout pour ses petit-fils.
Soufflant un bon coup, Ruben l'informe qu'il se sent prêt.
Allez, tu peux le faire, se motive-t-il par la pensée.
Le fait que Kristian Hovda ouvre ne présage rien de bon. L'air dur, il adresse un regard lourd de sens à Ruben et le détaille de bas en haut. Visiblement, il n'est toujours pas le bienvenu.
Mais à quoi songeait-il en venant ici ? Forcément, ces querelles de famille datant de plusieurs années ne s'envoleraient pas par l'opération du Saint-Esprit !
— Entrez les garçons, je vous en prie. Ruben, je vois que tu as fait un effort pour être à peu près présentable mais comme d'habitude, tu n'arrives pas à la cheville de ton frère, lui reproche-t-il.
— Papa, fais un effort, lui intime Gustav, en sentant la colère commençant à s'immiscer en lui.
— Très bien, très bien, accepte-t-il. Enlevez vos chaussures et rejoignez-nous dans la salle à manger pour le repas. Nous avons quelque chose d'important à vous dire.
Surpris par cette annonce dite sur un ton venant d'outre-tombe, les garçons froncent les sourcils. Pourvu que ce ne soit rien de grave.
Depuis la dernière fois où Ruben est venu, rien n'a changé. Les meubles du corridor en marbre lui apparaissent toujours aussi austères et impersonnels. Le carrelage immaculé est dénué de chaleur. Tout compte fait, cette décoration faite uniquement de blanc et de couleurs froides leur sied à merveille... D'effroi, les poils de ses bras se hérissent. Il ne s'habituera jamais non plus à ces sinistres animaux empaillés situés en hauteur qui le terrorisaient étant enfant. Lui qui déteste la chasse ne peut supporter ces trophées que son père, chasseur à ses heures perdues, se plait à rapporter. D'ailleurs, chaque fois qu'un nouveau visiteur pénètre dans cette gigantesque bâtisse, il a le droit à des explications bien détaillées du cinquantenaire.
— Tu viens ? le rappelle à l'ordre Gustav, en chuchotant pour ne pas que Ruben se fasse sermonner.
— Oui, pardon. Je te suis.
Sur ses talons, Ruben sent ses jambes se transformer en coton au fur et à mesure qu'il avance vers la pièce de vie. Sa mère ayant été la plus dure dans ses propos, il angoisse à l'idée de la revoir.
Combien de femmes disent à leur enfant qu'elles regrettent qu'il soit né ?
Combien de femmes disent à leur enfant qu'elles regrettent de l'avoir connu ?
Combien de femmes disent à leur enfant qu'elles ont honte de lui et qu'elles prient chaque jour pour qu'il ne soit plus leur fils ?
— Oh, Gustav ! Quel plaisir de te voir ! La maison est tellement vide quand tu n'es pas là dans la journée, les accueille-t-elle, en ignorant superbement l'aîné de la fratrie.
Mal à l'aise, Ruben garde ses distances. S'il s'approche, il sait pertinemment qu'elle ne va pas se gêner pour se plaindre qu'il envahit sans son accord son espace personnel.
— Installez-vous, nous allons commencer à manger, impose-t-elle.
Obéissants, Ruben et Gustav s'installent l'un face à l'autre. Leurs parents étant chacun à l'autre bout de la table, ils se risquent à se détendre. Pour l'instant, le dîner n'a pas tourné à la catastrophe. Y aurait-il du changement ?
Alors que le sportif commence à se servir, Yolanda reprend la parole et jette froidement.
— Mauvaise nouvelle, votre grand-mère, Ada*, est morte hier. Elle était atteinte d'un cancer du sein qui a été décelé il y a trois ans. Nous ne souhaitions pas vous en parler et lui avons demandé de ne pas le faire mais maintenant qu'elle n'est plus là, nous n'avons plus vraiment le choix, peste-t-elle, les lèvres décolorées tant elles sont pincées.
— Sachez aussi, déclare le père d'un air suffisant, qu'étant le fils unique de votre grand-mère, je suis le seul héritier de son immense fortune.
La mine entendue, il ajoute :
— Ce qui est logique en soi... avec tout ce que nous avons fait pour elle.
Profondément choqué, Ruben blêmit. La pince à salade qu'il tenait lui échappe des mains et retombe dans le bol de vinaigrette, éclaboussant au passage la robe que sa mère arborait si fièrement. Elle hurle folle de rage tandis que le jeune homme, ignorant ses cris, se relève soudain. C'en est trop pour lui. Comment ses parents ont-ils osé leur cacher la maladie de sa grand-mère adorée pendant tout ce temps ? Comment ses parents peuvent-ils ne pas réagir, sinon être agacés du décès d'Ada parce qu'ils se voient alors obligés de dévoiler cette terrible nouvelle ?
— Mais ce n'est pas possible ! s'emporte-t-il. Dites-moi que je rêve ! C'est tout ce que ça vous fait ? Bordel ! Papa, c'était ta mère !
— Ruben, tu changes immédiatement de ton ! Je n'ai pas l'habitude qu'un morveux comme toi me parle de cette manière. Si tu ne te sens pas capable de te contrôler, tu t'en vas ! tonne Kristian.
— Vous avez raison, je me casse ! Je ne regrette qu'une chose, c'est qu'elle soit morte alors que des pourritures comme vous continuent d'exister !
Tremblant de colère, il quitte la salle à manger précipitamment, enfile une nouvelle fois ses chaussures et laisse claquer la porte d'entrée, du plus fort qu'il le peut.
Les minutes qui passent lui font de plus en plus prendre conscience qu'il ne reverra plus jamais sa Mamie. À cause de ses parents, il n'aura jamais pu l'accompagner jusque dans son dernier souffle. Si seulement il avait su...
Rattrapé par les souvenirs, il se remémore sa dernière conversation avec cette personne qu'il a tant aimée.
« Je t'aimerai toujours, mon chéri. Si tes choix te rendent heureux, alors c'est tout ce qui m'importe. Je te soutiendrai toujours.
— Merci, Mamie. Je t'aimerai toujours aussi. Hormis Gustav, tu es la seule à m'accepter pour ce que je suis. Je te serai éternellement reconnaissant. Merci pour tout. »
Aveuglé par les larmes qui ruissellent sur ses joues et lançant son pied violemment dans une poubelle vide qu'il envoie valser plusieurs mètres plus loin, il se laisse porter par ses pas décidés vers une destination inconnue. Insensible au froid qui le mord, ignorant les passants qui le croisent, il avance sans but. Il se rend compte tout à coup que sa déambulation l'a conduit à l'immeuble de Charlie. Il s'arrête, hésite un moment.
De son côté, Charlie laisse mijoter un bon petit plat que Gabriel pourra déguster quand il rentrera du travail. Fière de sa recette de bœuf bourguignon, elle hume les délicieux effluves qui s'échappent de la cocotte posée sur le feu. Satisfaite de sa petite attention, elle fait les cent pas dans le salon. Toutefois, elle se retrouve vite interrompue par plusieurs coups secs frappés à la porte de leur logement.
Tiens, Gabriel a dû oublier ses clés en partant tout à l'heure ! Aurait-il fini plus tôt ? se questionne-t-elle, un sourire amusé sur le visage.
— Ah bah te voilà ! s'exclame-t-elle, en français. Je t'attendais !
Se retrouvant finalement face à Ruben, elle sursaute.
— Oh pardon, je croyais que c'était Gabriel, reprend-elle, cette fois-ci en anglais. Est-ce-que ça va ? s'inquiète-t-elle, après avoir remarqué les yeux rougis de son sauveur.
— J'ai besoin de parler... déclare-t-il, d'une voix à fendre le cœur. Je ne sais pas où aller. J'ai hésité à frapper, je ne veux pas te déranger. Je ne sais même pas pourquoi je suis venu ici, je suis perdu...
— Hey, entre donc, Ruben, parvient-elle à articuler toute chamboulée par la détresse de son ami. Tu es le bienvenu. Tu as bien fait de venir, tu vas me vider ton sac. Ça va te faire du bien.
Soulagé qu'elle ne l'envoie pas balader, il pénètre dans l'appartement que partagent Charlie et Gabriel, secoué par les sanglots. Puis, une fois ses chaussures retirées, elle l'entraîne en douceur jusqu'au canapé où ils s'assoient tous deux. Consciente qu'il n'est jamais facile de tout dévoiler d'une traite, elle patiente le temps dont il a besoin avant de s'ouvrir.
— J'étais à un repas de famille... Ma relation avec mes parents a toujours été tendue depuis qu'ils n'acceptent pas les études que j'ai choisies, commence-t-il.
Constatant sans doute qu'il ne va pas pouvoir continuer à se confier tout de suite, il s'arrête. Cette sensation de gorge serrée l'oppresse davantage. Il tente de se calmer.
— Prends ton temps, ça va aller, Ruben. Tu n'es plus seul, essaie-t-elle de le consoler. Je suis là.
— Ils m'ont annoncé que ma grand-mère était décédée d'un cancer... Elle était malade depuis trois ans... J'étais si proche d'elle, et je n'en savais rien... reprend-il, en reniflant de temps à autre, en plein désarroi.
De nature empathique, Charlie sent son cœur se serrer. La douleur qu'elle perçoit chez les gens la chamboule et lui donne envie de pleurer. Elle aimerait tellement les aider... Toutefois, elle a l'impression de ne jamais trouver les bons mots pour apaiser cette souffrance.
Malgré tout, elle décide de se lancer dans un monologue après avoir inspiré un grand coup.
— J'ai conscience que ça ne va pas atténuer ta peine mais je tenais à te dire quelques mots. Même de l'autre côté, rien n'arrêtera l'amour qu'elle ressentait pour toi. Tu sais, ça ne devait pas être évident pour elle de se battre continuellement contre cette foutue maladie. Elle devait sentir ses forces l'abandonner peu à peu. Maintenant, elle ne souffre plus. Elle s'évertuera à veiller sur toi autant qu'elle le peut. Elle t'aime, Ruben. Elle t'aimera toujours, conclut-elle, en caressant les cheveux du Norvégien, dont la tête repose maintenant sur ses genoux.
Recroquevillé sur lui-même, il l'écoute avec attention. Il a besoin de l'entendre parler de sa Ada. Ses mots sont si justes, exactement comme si elle était un ange tombé du ciel, rien que pour lui.
— Gabriel vient de me prévenir qu'il ne va pas rentrer ce soir. Il se rend chez vous pour passer du temps avec Lars et Gustav. Tu souhaites rester manger un petit quelque chose ? J'avais préparé une spécialité française pour ce petit fripon qu'est mon meilleur ami.
— Je veux bien, oui... Je peux rester dormir aussi ? implore-t-il, d'une voix timide.
— Bien sûr, il n'y a pas de souci. Je te prêterai des affaires de Gaby quand on ira se coucher.
— Merci, Charlie. Merci pour tout... dit-il, en relevant vers elle ses yeux bleus rougis par les larmes.
— Il n'y a pas de quoi. C'est entièrement normal, lui assure-t-elle.
— Tu ne me laisses pas, hein ?
— Bien sûr que non. Je vais juste nous servir. On va pouvoir manger sur la table de la cuisine. Ça te va ?
— Oui, ça me va. Merci, murmure-t-il en se redressant alors. Tu aurais des mouchoirs ?
— Je te les apporte.
Se relevant à son tour, elle va les chercher dans sa chambre et revient quelques instants plus tard.
— Tiens, les voici.
— Merci, c'est gentil.
L'abandonnant un moment, elle part disposer les morceaux de bœuf bourguignon dans leurs assiettes.
Méfiant, Ruben la rejoint. Ces odeurs ne ressemblent pas le moins du monde à ce qu'il connaît. Pourvu que ce soit bon...
— Tu m'en diras des nouvelles ? s'inquiète-t-elle soudain.
— Oui, bien sûr.
— Bon appétit, Ruben.
— Merci, Charlie. Bon appétit à toi aussi.
Touchée par ses vœux, elle attaque son plat.
Miam !
Elle qui avait peur de louper la sauce... Tout compte fait, ses craintes n'étaient pas fondées ! C'est une réussite. Même Ruben semble apprécier ce qu'il découvre.
— C'était délicieux, lui assure-t-il, une fois son assiette entièrement vidée.
Ravie, Charlie sourit de toutes ses dents et le remercie. Toutefois, elle se ravise bien vite. Ruben vient tout juste de perdre sa grand-mère, enfin ! À quoi pense-t-elle ?
— Je crois que je ne vais pas tarder, moi... l'informe-t-il, après avoir baillé, éreinté.
— Moi non plus. Je débarrasse et hop, au lit !
— Laisse-moi t'aider, ça ira plus vite. Et puis, au moins, ça m'aidera à penser à autre chose...
— Pas de problèmes. Allons-y alors.
Une fois la vaisselle terminée, Charlie va chercher un t-shirt ainsi qu'un jogging appartenant à Gabriel.
— Ça ira, j'espère ? Je vais me changer dans la salle de bain, le prévient-elle.
— Charlie ? se risque-t-il.
— Oui ?
— Ça te dérange que je dorme avec toi ? J'ai peur de rester seul... marmonne-t-il, penaud.
— Ça va peut-être te rassurer, répond-elle gravement. N'hésite pas à me réveiller si ça ne va pas. Je vais enfiler un pyjama, dit-elle en s'éloignant. J'arrive dans deux minutes.
— Merci, Charlie. Tu es extraordinaire. Ça me touche tellement que tu te montres autant présente et que tu ne me juges pas.
Très émue, elle le contemple.
— Jamais je ne te jugerai. Je n'aimerais pas qu'on me le fasse... lui certifie-t-elle d'une voix tremblante, avant de s'éclipser vers la salle de bain.
* Système de notation en Norvège : En conformité avec les accords de Bologne, la Norvège utilise la notation à l'aide de lettres allant de A (excellent) à F (insuffisant). La limite de passage est fixée à E. Sur les relevés de notes des étudiants figurent à la fois les notes et les crédits ECTS.
* Ada : diminutif du prénom germanique Adelheid – Adélaïde en français – noble et brillant.
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