Les sanglots coulent sur mes joues tandis que les coups sur la porte sont de plus en plus fort.
Je rassemble toute les forces qu'il me reste et me muni de la seule potentiel arme présente dans ma chambre. Je tiens fermement ma lampe de bureau dans ma main droite et compresse la plaie avec ma main gauche.Je souffle un bon coup et fixe la porte. Je ne peux pas me faire tuer sans rien tenter pour me sauver.
Soudain des bruits sourds se font entendre de l'autre côté. La porte ne bouge plus. Je parviens à entendre des gémissements sourds et un coup de feu. Je reste immobile et fixe ma porte. Dois-je sortir ? Que s'est-il passé ? M'attends- il ? Est ce un moyen de me faire sortir ?
Je colle mon oreille à la porte. J'entends des pas se rapprocher, je recule. Quand une voix d'homme, la voix d'Akin me dit:
- Tu peux sortir, c'est Akin.
- Il n'est plus là ?
- Non je l'ai tué.
Je laisse tomber au sol mon arme. Je tourne le verrou et abaisse la poignée. Je trouve en face de moi, Akin, avec du sang sur son tee-shirt blanc . Je me jette dans ses bras, effrayée, je le remercie de m'avoir sauver la vie. Mon regard tombe sur le corps inanimé de l'homme, ce qui me donne froid dans le dos. Je sers encore plus fort Akin et ferme les yeux, d'où s'échappe quelques larmes.
Je le sais désormais, je peux lui faire confiance.
Je desserre les bras et recule :
- Tu as quoi à l'épaule ? m'interroge t'il.
- Je me suis pris une balle, mais ça va aller.On fait quoi maintenant ? demandai-je.
- On s'en va et vite. Quelqu'un sait qu'il est là, s'il ne répond plus au talkie ou s'il ne revient pas, ils vont venir le chercher. Il faut vite te soigner.
- On laisse le corps là !m'exclamai-je paniquée.
- Oui, vient on s'en va !
Je retourne sur mes pas, reprends mon sac,jette un dernier regard dans cette pièce. Je descends les escaliers . Akin est déjà dans la voiture, je le rejoins.
Il démarre rapidement, ne me laissant que quelques secondes pour regarder mon ancienne maison.
Le faite de compressée mon épaule avec ma main, commence à ne plus suffir. Le siège qui était par le passé beige, est devenu rouge sang.
Akin effectu des vas et viens visuelle entre moi et la route. Il ne cesse d'accélérer.
- On va où Akin ?
- On va à l'hôpital, là-bas ils auront ce qu'il te faut .
Le paysage devient flou, puis tout noir.
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