Attaque
Je pousse un grognement, me tourne, mais la main persiste à me réveiller et je reviens brusquement à la réalité. Mes yeux s'ouvrent, je vois Akin paniqué qui s'exclame :
- Vite mets tes chaussures ! On doit partir !
Je m'assois sur le bord du canapé et mets mes chaussures. Akin rassemble toutes nos affaires dans un sac, il met son arme dans sa poche. Bastien lui prends le sac d'armes et en prends lui aussi une.
Je me lève sans comprendre ce qu'il se passe :*
- Il se passe quoi les gars ?
- Prend ta veste on s'en va et vite, ils arrivent, répondit Bastien
- Qui ?demandais-je.
- Ceux qui ont enlevé tous le monde, ils sont là-bas. On voit les lumières au loin, on doit partir avant qu'ils ne nous trouvent.
Je vais vers la fenêtre et perçois de grandes lumières provenant de la forêt. Je reste pétrifiée, à seulement quelques mètres se trouvent ceux qui sont responsable de tout. Les garçons sont prêt à partir, nous ne prenons pas la voiture, ils nous trouveraient plus facilement.
Nous courrons vers la forêt, du côté opposé où luit la lumière. Nous nous engouffrons dans la forêt, Bastien est devant moi et Akin derrière. Je peine à courir, chaque foulée me fait souffrir, mon épaule m'handicape, je les ralentis.
Quand soudain Bastien s'arrête et nous indique de le suivre derrière un tas de bois. Bastien et Akin pose leurs sacs.
- Bon le seul moyen est de les tués. Angie baisse toi, reste adossé au bois d'accords, prends une arme au cas ou, il faudra que tu te défende, chuchote Bastien en le donnant un pistolet.
Bastien et Akin sont prêt à tirer, ils sont tous les deux face à des petits espaces qui se trouvent dans le tas de bois. Je suis assise à même le sol, tenant fermement mon arme dans ma main gauche, je suis dos à la scène. A ma gauche, se trouve un petit trou dans le tas de bois, je jette un coup d'œil.
La lumière se rapproche, soudain nous entendons :
- Vous êtes cernés, sortez d'où vous êtes. Nous savons exactement où vous trouvez.
La voix est masculine et provient probablement d'un mégaphone. Les pas sont de plus en plus prêt, ils sont nombreux. Je me mords la lèvre de rage et souffle un bon coup, Akin et Bastien s'apprête à tirer. Je dois moi aussi aide, je mets à genoux et passe mon arme par le petit trou que j'ai repéré. Bastien et Akin ne me voit pas, t'en mieux, ils essaieraient de m'en empêcher.
Les feuilles craquent sous leurs pas, la lumière est forte, je regarde une dernière fois par le trou, je peux voir six silhouettes. Les pas sont stoppés :
- Rendez vous, on est plus nombreux que vous.
La réponse de Bastien et Akin est le début des coups de feu. Je me positionne également, des balles volent dans tout les sens. J'entends des cris provenir de derrière notre mur de bois, je perds quelques larmes, nous volons ces vies pour nos vies. Je ne me serais jamais cru capable de cela.
Nous cessons le feu, plus aucun bruit ne résonne. Bastien nous fait signe de ne pas bouger, il se relève, seul ses épaules dépassent. Il regarde s'il reste des vivants, je scrute par le trou. Je vois soudainement bouger au sol et se lever une arme, je tire immédiatement dessus, l'homme s'écroule.
Bastien me regarde et me fait un sourire, je peux lire sur ses lèvres : merci. Je viens de le sauver, je n'en reviens pas, j'éprouve comme une chaleur dans mon cœur, une satisfaction. Bastien tire une dernière fois dans tout les sens et prend une lampe dans un des sac.
Moi et Akin observons à notre tour la scène. Bastien éclaire les alentours, rien ne bouge. Au sol, gis des corps d'hommes sans vie, je regarde au sol, j'ai honte. Bastien brise le silence :
- On reprend les sacs et on rentre au chalet. On repart demain pour la ville.
Akin et Bastien reprennent les sacs, nous passons à côté de tout ces cadavres, des frissons me remplissent le corps, cette image me restera à vie en mémoire.
Nous arrivons au chalet, Akin s'allonge sur des couvertures au sol, Bastien s'assoit sur une chaise en face de la fenêtre. Je me rallonge sur le vieux canapé et referme les yeux. Je tente de dormir mais une fois mes paupières closent, je revois tout ces corps sans vies.
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