09/07/2016
J'espère que je ne vous ai pas trop fait attendre.
Alors hier je n'ai pas pu vous raconter ce qui c'était passé le soir, donc je vais le faire maintenant...
08/07/2016
En étant dans la voiture, j'avais pu observer tout ce qui se passait autour de nous.
Des magasins étaient en feu, des voitures aussi. Des personnes traînaient dehors, en tout cas depuis que les informations avaient dit que le virus ne se propageait pas par l'air, les rues n'étaient plus vide.
En moins de 5 minutes, nous étions arrivés devant l'une des sorties de la ville. Des militaires s'étaient approchés de la voiture et avaient fait signe à mon père de couper le moteur, ce qu'il avait fait. Ils nous firent sortir de la voiture et nous dirigèrent à l'intérieur des tentes.
Ces dernières étaient remplies de personnes comme vous et moi, mais aussi de militaires et de médecins. C'était incroyable !
Bref, cela faisait depuis deux heures que nous attendions, assis sur des chaises. Mais arriva enfin un médecin qui s'excusa auprès de nous pour l'attente. Il nous dit qu'il y avait beaucoup trop de personnes qui voulaient quitter la ville et que les médecins sont en sous effectif.
Le médecin devait avoir une soixantaine d'année, il était proche de la retraite.
Il nous expliqua le protocole que nous allions subir pour savoir si nous sommes une menace pour la Terre entière.
En faite, cela était très simple, ils ne feront qu'une seule prise de sang et ensuite, au bout d'une heure nous aurons les résultats.
Moi qui avais horreur des aiguilles je n'eus pas le choix. Mais j'ai eu de la chance, je n'ai rien senti.
Après que nous ayons fait les prises de sang, nous avons patienté, comme il nous l'avait dit une heure.
Le médecin nous firent venir à lui. Lorsque nous étions proche de ce dernier, il retira ses lunettes et nous dit :
- Vous pouvez tous quitter la ville...
Nous nous regardions tous avec un énorme sourire, mais cette joie disparu immédiatement lorsqu'il dit :
- Hormis le petit Wyatt. Je suis désolé il a le virus...
Mon petit frère Wyatt se mit à pleurer et ma mère aussi.
Mon père quand à lui était en colère, il attrapa le médecin par sa chemise et le menaça. Avant que je ne puisse le raisonner pour éviter qu'il ait des problèmes, deux gardes s'approchèrent de lui et le mirent sur le sol, les mains dans le dos.
- Vous pouvez tous partir, nous nous occuperons du petit Wyatt. dit le médecin en se rhabillant.
- On ne partira pas sans Wyatt ! s'exclama ma mère.
Une fois calmé, mon père se libéra des deux gardes et supplia le docteur pour que nous puissions sortir de la ville. Mais le docteur, étant navré, refusa.
Mon père me regarda et ensuite regarda ma mère.
- On repart chez nous ! nous avait il dit.
Nous étions sortis des tentes et nous nous étions dirigés vers notre voiture.
On était partis pour rentrer à la maison, mais durant le chemin du retour, nous fîmes arrêtés par des centaines de personnes dans la rue. Ils avaient des armes à feu, des armes blanches et des torches. Ils se dirigeaient vers les sorties de la ville.
Il était impossible pour nous de rentrer chez nous, alors mon père fit demi tour et décida de nous emmener dans l'appartement de grand père.
On était arrivé aux pieds de l'immeuble avec notre voiture. J'étais descendu la première et avais pris ma valise et un sac de nourriture. Ma famille avait fait de même.
C'était ma mère qui avait les clefs de l'immeuble de grand père, alors elle les sorti et ouvrit la porte.
Quelques mètres après, nous étions en face de l'ascenseur en train de l'attendre.
L'appartement de papi se situait au 11èm étages, le dernier.
L'ascenseur était arrivé, mais il était trop petit pour que nous puissions mettre toutes nos affaires, alors, j'étais montée la première avec ma mère.
Dans l'ascenseur, je la voyais paniqué et triste, elle devait penser à Wyatt et aussi à grand père.
Les portes s'ouvrirent et ma mère sortit en première. Elle se dirigea vers la porte de l'appartement de son père, mit les clefs dans la serrure et tourna.
Elle pénétra à l'intérieur et me fit signe d'entrer....
À cette heure ci, 21h45, nous sommes en train de déballer nos affaires dans un silence infernal...
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top