Chapitre IX

Coucou ! Vraiment désolée. L'inspiration ne se contrôle vraiment pas. Je vais essayer de faire un plan de cette histoire, d'écrire les évènements et tout ça pour ne pas me perdre. Rien que pour votre patience, je vous fais un chapitre long exprès pour vous ! Et ça va être les examens, le stress et le bourrage de crane vont arriver.

Encore désolée. Bonne lecture ! ♥

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Je me demandais sans cesse ou était Haziel. Cela faisait cinq jours qu'il n'était plus venu en cours. Ce n'est pas que ça m'inquiétait, mais c'était étrange. Jacob n'avait pas voulu répondre à mes questions, il s'était contenté de m'ignorer. J'avais tenté de lui poser des questions un peu indiscrètes, il s'était braqué aussitôt. Une chose était sure, il essayait de tout garder pour lui.

J'avais aussi demandé à Amalia de lui demander, mais elle avait vite insinué que j'étais amoureuse alors que je n'avais plus insisté.

Je continuais mes recherches de plus en plus approfondies. Mais elles ne me menaient pas à une grande source. Rien à faire. Il fallait que je demande à quelqu'un d'impliquer dans toutes ces histoires et quelque chose me dit qu'il y en avait beaucoup. En tout cas, je ne perdais pas espoir. J'allais arriver à connaître le fin fond de cette comédie irréelle. Je me le promis.

Ma tante arrivait demain, dans l'après-midi. Il fallait absolument que je range la maison. C'était un vrai capharnaüm. Des chaussures dans toutes les pièces de la baraque, des vêtements sur le fauteuil. C'était aussi ma journée de lessive. Je ne comprenais pas bien le système de la machine à laver mais j'arrivais à la faire aller moyennement bien. Je mis quelques habits dans le séchoir. Mes habits ne rapetissaient pas malgré mon manque d'expérience dans ce domaine du ménage.

Je partis me faire à manger. Il n'y avait plus grand chose dans le frigo. Je devrais vraiment aller faire les courses mais avec les cours, les fantômes et mes recherches, je n'avais plus trop le temps. Je n'avais pas vu Théo depuis deux jours, déjà. Je devais avouer que sa présence enfantine me manquait énormément. Ce petit bout d'homme me faisait sourire et m'amusait. Il jouait des heures dans ma chambre, des fois. Il devait s'ennuyer, sans parvenir à passer de l'autre côté. Mais avec le temps, je commençais à m'attacher et j'avais peur que le jour où il devrait partir, je ne puisse plus le laisser s'en aller comme promis.

Mais en attendant, il était là. Il veillait sur les gens de sa famille. Je trouvais ça adorable. Je pense que je ferais la même chose si j'étais dans son cas. Il voulait rester attaché à sa famille, jusqu'à leur mort, sans doute. C'était compréhensible.

Je pris un paquet de biscuit salé et m'empiffrai sous le porche de la maison. Le soleil commençait tout doucement à descendre dans le ciel. Il n'allait pas tarder à faire nuit et je devrais rentrer à l'intérieur. J'avais l'impression que ma vie n'avait pas d'avenir. Je voulais des réponses à mes nombreuses questions.

Ma tante avait des choses à m'avouer, ainsi que ma mère. Elle ne pouvait décidément pas me cacher des choses le restant de mes jours. Et puis, elle était partie précipitamment. Ça n'annonçait rien de bon. Je détestais qu'on cache des choses à ses proches et qu'on pense que ça va leur faire mal de savoir la vérité.

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Mon téléphone vibra sur la table du restaurant, en face de moi et dans lequel je buvais seule comme une âme perdue. Je le pris et vis que c'était Amalia qui me demandait ou j'étais. Je lui répondis rapidement et indiquai le nom de l'établissement.

Ton prince charmant arrive ! Disait son message.

Je fronçai des sourcils puis haussai les épaules. Je ne voyais pas trop de quoi elle parlait. Elle n'envoya plus rien ensuite. La porte de l'établissement s'ouvrit deux minutes plus tard sur la personne que je craignais le plus en ce moment, je continuai de boire mon coca tranquillement.

D'une démarche féline et stylée, Haziel s'approcha de ma table, une expression neutre sur le visage. Tous les gens se retournaient sur son passage. Le prince charmant était vraiment erroné ! Sa beauté irréelle y était pour beaucoup, j'imagine. Il s'assit sans un mot, les mains dans les poches noires de sa veste en cuir.

- Salut, dis-je simplement en regardant par la fenêtre, la rue et les gens qui se pressaient à l'extérieur.

Il ne rétorqua rien et se contenta de me fixer, sans un mot. Il tendit ses jambes et scruta la pièce de ses beaux yeux qui changeaient régulièrement de couleur. Je fronçai les sourcils. Ça devait être une caractéristique d'ange démoniaque.

- C'est donc ici que t'aimes te planquer, déduit-il, avisant les lieux d'un drôle d'air. Y a mieux.

Je me renfrognai. Encore un mal de tête menaçait de faire son entrée. Je grimaçai et bus ma boisson cul-sec.

- Je ne pensais pas que tu viendrais me voir, commençai-je. C'est Amalia qui t'a prévenu, c'est de là que venait Le prince charmant ? J'aurais jamais cru qu'elle t'appelerait comme ça. Surtout qu'il y a encore deux semaines, tu étais le "diable" selon elle ainsi que Jacob.

Il esquissa un semblant de sourire qui dévoila à peine ses belles dents. La douleur à mon cœur me fit serrer des dents. Ça devait être le stress.

- Tu as encore mal, devina-t-il en penchant la tête sur le côté. Tu devrais rentrer chez toi.

Mes yeux se rétrécirent et je m'appuyai contre ma chaise en croisant les bras sur ma poitrine.

- Ça t'amuse ? Je grogne en lui lançant un regard agacé. Tu n'as rien de mieux à faire ?

- Oh, ma belle, souffla-t-il. J'ai tout ce que je voulais. Cette ville est hantée et tu continues de rester. Le jour où je retrouverai ton cadavre, j'écrirai Stupide sur ta pierre tombale.

Pas le moins vexée du monde, j'éclatai de rire. Je savais que je n'allais pas mourir tout de suite, je l'aurais su dans mes rêves les plus intimes.

- C'est ce qu'on verra, mon mignon, ne pus-je m'empêcher de dire avant de regretter mes paroles.

Il était aussi surpris que moi, mais réenfila son masque d'indifférence. Il voulait toujours que je parte. Mais pourquoi moi ? Pourquoi pas les autres ? Est-ce que ma présence l'empêchait de faire ces trucs mystérieux ? Et oui, je n'avais pas pu m'empêcher de faire des recherches spécifiques sur mon cher Ange Démoniaque. Oui, il était démoniaque. Grace à un livre que ma tante m'avait donné il y a des années, je connaissais mieux son espèce.

Ils gardent leur forme humaine malgré que des personnes aux dons uniques arrivent à apercevoir des ailes souvent de couleurs noires dans leur dos. Les anges démoniaques sont souvent déchus, à cause de leur rébellion face à leur Dieu. Ils servent alors Lucifer - aussi appelé Satan.

Leurs yeux changent de couleur et sont souvent sombres comme leur âme. S'ils sont sur Terre, c'est qu'ils sont déchus ou veulent tuer un humain. Le deuxième point est alors une circonstance rare.

Il est impossible pour eux de redevenir un ange du paradis. Aucun acte gentil ne peut y remédier. Ils sont condamnés à rester ce qu'ils sont devenus à jamais.

- En tant que médium, tu es en danger de mort. Je suis étonné que tu n'aies pas encore compris. Quand on te menacera, ne viens pas te plaindre dans les jupes de ta mère.

Maintenant, j'avais la moitié des cartes en mains. Il m'en restait encore l'autre moitié qui j'en étais sure, allait prendre encore plus de temps. Tout n'était pas fini. J'avais tout de même un tueur professionnel devant les yeux. Il tuait sans compter, que ce soit des innocents ou non. Et puis, m'introduire dans les pensées de quelqu'un était facile. Le problème était que celle d'Haziel restait obstinément fermée à clé. A double tour. Je ne pouvais pas deviner ses intentions ainsi que ses émotions. Mes pouvoirs n'étaient peut-être pas assez forts.

Quand je revins à la réalité, la chaise en face de moi était vide. Plus d'Ange.

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