114

Je ne sais plus combien de temps j'étais rester là, à me tordre de douleur.

La notion de "temps" ne paraissait plus exister.

La douleur et la souffrance m'était insupportable, mais pourtant... une force étrange me poussait à la combattre et la surmonter.

Tremper de sueur, la salle tournoyait et je n'avais plus aucune sensation.

La porte s'ouvrit, laissant entrée un peu de lumière, dans la salle s'étant assombrit.

Nyx entra et s'approcha.

Son regard se fit maternelle et elle caressa mes cheveux, affichant un air triste.

La douleur me reprit, m'empêchant d'approfondir mes pensées.

-Caliel, je te promet de te sortir de là. Tout ce que tu subis n'est pas juste, tu n'as jamais dérogé des règles ... tu t'es toujours montré prudent, comme le veut ta Vertu.

Elle embrassa mon front et me sortit délicatement du lit, me portant tél une princesse.

J'avais tellement mal que je ne pu rien dire.

Je ne distinguais son visage que vaguement.

Au bout d'un moment, un ciel étoilé apparut devant moi.

Une douce froideur envahit mon dos.

Nyx me posa à même le sol, sur la terre ferme.

Encore souffrant, le fait d'être dehors me fit du bien.

Ma respiration se fit de plus en plus lente.

-Caliel, es-tu prêt à affronter la vérité ? demanda Nyx, d'une voix prudente.

Étant trop occuper à combattre la douleur, j'hocha la tête du mieux que je pu.

Elle s'assit à mes côtés et posa sa main sur mes yeux, m'obligeant à les fermer.

L'obscurité n'eut pas le temps de s'installer, que je me retrouva à nouveau assis sur ce siège.

Nyx apparut à mes côtés, comme si de rien n'était et observa les alentours.

La forme floue réapparu.

-Je suis si heureuse, que tu m'es écouté ! Je ... je ne voulais pas que tu affrontes encore seul une douleur si intense.

-Comment vais-je pouvoir l'aider ? demanda Nyx, en s'accoudant sur ma tête.

Sa nonchalance me détendit.

-Il suffit que vous restiez à ces côtés, mais essayez de ne pas vous impreignez de ces émotions passé.

Elles hocherent la tête, puis m'observèrent.

-Tu vas souffrir. me prévint la forme floue. Mais ça ne changera pas ce que tu es aujourd'hui, Cal.

-Si ça devient trop dur, dis-le. continua Nyx. Rappel-toi que je suis là.

Avais-je demander moi-même de me faire torturé ?!

N'étant pas très sur, j'hocha la tête, en guise d'acceptation.

Le miroir réapparu, me reflétant de manière totalement dévoiler.

-Un vrai monstre... chuchotai-je, pour moi-même.

-On y va ! s'exclama t'elle.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top