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Je ne pouvais m'empêcher de grimacer, en sentant l'odeur sucrée de toutes ces patisseries.

Une fois qu'elle eut finit le tout, sur un chocolat chaud, je l'entendis chuchoter :

-Ca fait du bien ...

Sasha se colla à elle :

-Tu as retrouvé des couleurs ! Je suis content que tu ailles mieux ! s'exclama Sasha, en se mettant contre moi. En te voyant dans le cerceuil, j'ai cru qu'il était trop tard...

-Moi aussi. Alors qu'on arrivait, tout le monde était paniqué ! Ne nous refais plus jamais de frayeur comme celle-la ! m'exclamais-je, en piochant ma dernière chips, avec déception.

-En tout cas, ça n'a pas l'air de t'avoir coupé l'appétit, contente pour toi ! dit-elle, en prenant l'air vexer.

Ayant passer du temps avec elle, je savais à présent qu'elle aimait faire semblant de bouder.

-'est vraiment le frère d'Aria ? demanda t'elle, en le dévisageant, alors qu'il discutait avec Nicolas.

-J'ai pensé la même chose, en le rencontrant ... mais ils ont le même caractère de cochon ! répondis-je, en riant.

Attend ... Nicolas ? Je commençais à vraiment être fatiguer : je ne l'avais pas vu arrvier !

-Dis donc, Monsieur l'ange ! Tu ferais bien de me dire les choses en face, si tu parles à mon propos ! fit Axel, en me regardant droit dans les yeux.

Oh ?!

Cherchait-il à commencer, une de nos bonnes vieilles disputes ?

-Si vous voulez vous battre, le jardin serait mieux qu'une salle à manger ! conseilla Lily.

Je détourna mon regard, pour regarder Lily et pouffer de rire.

-A force de se provoquer l'un et l'autre, on est arrivé à un terrain d'entente, ne t'inquiète pas. Cal n'est pas aussi bête et têtu qu'il n'y paraît ! fit Axel.

-Tu es tombé sous mon charme ? blaguais-je, ignorant l'insulte.

Lily explosa de rire, jusqu'à en pleurer.

Elle pleurait de rire, cela me rassura de la voir aussi bien portante et vivante.

Je remarqua que Sasha c'était endormi contre elle.

Je fis signe à Axel, qui prit Sasha sur son épaule, tél un sac à patate :

-Je vais le mettre au lit, dans notre chambre. Occupe-toi du reste. Je vais aller dormir aussi.

J'hocha la tête, voyant Nyx les suivre en quittant la pièce.

Lily finit par se calmer de sa crise de rire et reprit doucement son souffle.

-Cal, je peux te parler ? me demanda t'elle, soudain.

Vu la question, je compris qu'elle ne voulait pas parler devant Nicolas, qui était assis face à nous, en silence.

Je me leva en acceptant.

Je fis signe à Nicolas de ne pas nous suivre.

Il accepta avec peine.

On sortit du manoir, marchant jusqu'au jardin.

On s'assit sur un banc.

Jusque là, nous étions tout deux silencieux.

-Je t'écoute. annonçais-je simplement, en sentant un léger courant d'air.

Elle m'observa quelques instants, avant de me faire une bise sur la joue, telle une enfant :

-Merci d'avoir tenu ta promesse.

Je secoua la tête :

-Je n'ai pas vraiment de mérite, c'est Aria, que tu devrais remercier. C'est elle, qui a trouvé le moyen de te réveiller.

-Mais tu es venu pour moi, tu as tenu ta promesse.

Une promesse devait être tenu. Surtout lorsque je connaissais le sentiment de solitude, qui l'habiter là-bas.

Je la pris contre moi et la serra fort :

-Je suis content, que tu ne sois plus dans ce monde. Je sais à quel point c'est dur, d'être seul.

Elle hocha la tête, mettant sa tête sur mon épaule.

-Comment vas-tu ? demandai-je, encore un peu inquiet.

Le cyclone était vraiment impure et condensé. Aurait-elle des effets secondaires ?!

-Je me sens étrange, répondit-elle. Je suis heureuse d'être revenu, d'être à nouveau en bonne santé. Mais je suis bizarre...

-C'est à dire ?

Elle se détacha de moi et m'observa, droit dans les yeux :

-Je t'avais dit, que j'avais emprunté avec Nicolas ? Depuis que je me suis réveiller, je ne le sens plus. Nous n'avons plus de lien. Je me sens vide...

Inquiet, je pris son visage entre mes mains et la fixa.

Son aura n'avait pas changer. L'ambiance qui l'entourer non plus.

Je reniffla son cou, à ma recherche d'une quelconque odeur de miasme.

-J'ai pris ma douche, si c'est ce que tu cherches ! s'exclamait-elle, en riant.

-Très drôle, mademoiselle vampire ! Un vampire emprunte pour toujours ! Encore plus, lorsque c'est un sang pure ! Ce lien n'a pas pu disparaître !

Non, aucune odeur de miasme.

-Je ne ment pas ! fit-elle, en se levant.

-Je te crois. Je le vois bien, tu es froide, vis à vis de Nicolas.

Oui, elle l'avais totalement ignorer, dans la salle à manger.

-Mais Lily, je vais être franc avec toi. Ce n'est pas vraiment la chose la plus importante, à laquelle tu devrais penser. Appel tes parents, pour leur annoncer ton rétablissement. Annonce à la Reine et au Roi de Tir na nog que tu vas mieux et que tu dois partir. On est pressé et seul Axel peut venir. Nicolas ne peut pas venir avec nous...

Elle fit une drôle d'expression intrigué :

-De quoi tu parles, Cal ?

-Trop long a t'expliqué, mais le Septuor approche. On ne va pas tarder à tous être réuni... dis-je, en me levant.

Elle s'approcha et se colla contre moi, l'air angoissé :

-Que va t'il se passait ?

-Ne t'inquiéte pas, tout ira bien. Aria et moi, avons les choses en main.

D'ailleurs, j'allais devoir la rappeler, en espérant éviter les railleries !

-Il manque le dragon... fit-elle, en s'accrochant à mon haut.

-Apparemment, l'assassin a trouvé le dragon. Ne t'en fais pas !

-Lionel a trouvé le dragon ? Aussi vite ? fit-elle, surprise.

-Tu as rencontré l'assassin ? demandai-je à mon tour, choquer.

Elle leva la tête, l'air fière :

-Et oui ! C'est le dernier que j'ai rencontré, avant d'être submerger par ma tempête.

Je leva la tête, en soupirant.

Nicolas venait de sortir du manoir et nous avait vu.

Il devait surement s'inquiéter pour Lily, et nous voir ainsi coller l'un à l'autre, après avoir froidement été ignorer par sa moitié, ne devait pas arranger les choses.

-Qu'est-ce qu'il y a ? demanda t'elle.

Elle était dos à lui, elle ne pouvait donc pas le voir, entré à nouveau dans le manoir, la mine sombre.

-Nicolas vient de nous voir. Il parait très triste et blesser. Tu devrais lui dire, ou du moin, le mettre au courant. conseillais-je, sincère

Elle secoua la tête :

-La manière dont on s'est quitté n'était pas la meilleur. Je ne sais pas comment m'adresser à lui, à nouveau, sans le blesser...

Elle ressemblait à Emma.

Lorsqu'Emma avait peur de la réaction des autres, elle se tournait vers moi, pour que je m'en occupe.

Considérais-je Lily comme une petite soeur ?!

-Je m'en occupe ? proposais-je.

-Tu as changé... fit-elle, en m'observant.

-Non, je suis simplement redevenu moi-même.

Elle n'eut pas l'air de comprendre ma réponse.

Mais elle me demanda quand même :

-S'il te plaît, met-le au courant. Je t'en devrais une.

-Très bien. As-tu besoin de sang ?

Elle fit non de la tête.

-Bien, alors j'y vais ... dis-je, en la lâchant et me dirigeant vers le manoir.

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