« Et un jour, où Dieu se sentait de très mauvaise humeur, il a fait une énorme bêtise ».

Je commence cet article sur les Arches de la Passe-miroir par la traditionnelle citation de début. Je pensais commencer avec la deuxième phrase du premier chapitre du premier tome ou toute autre citation ayant trait à une particularité d'une Arche. Et puis, je me suis dit que la meilleure manière de commencer n'était pas d'en prendre une spécifique, mais de sélectionner le moment où leur histoire a commencé.

Le monde de la Passe-Miroir ne ressemble à aucun autre à cause du fait que la moitié du monde a été englouti dans l'Envers laissant ce grand vide et ces Arches flottant au-dessus d'un cœur nébuleux. Cette spécificité qui est censé être un décor se révélera être en fait le cœur de l'intrigue ou du problème. J'ai donc estimé que cette citation était la meilleure pour vous introduire tout ce beau monde !

Un petit mot avait de débuter : cet article était censé être le Spécial Noël ou Spécial Nouvel an. Nous sommes le 12 janvier. Du coup, ce sera le Spécial 12 janvier ! Je viens d'inventer une nouvelle date importante dans le calendrier. Ne me remerciez pas.

Donc, qu'allez-vous trouvez dans cet article sur les Arches ? Déjà une petite genèse de ces arches et la symbolique, et enfin un petit tour d'horizon des Arches que nous avons vu dans les quatre tomes de la PM, puis des zooms sur les 17 autres arches et leurs 186 arches mineures (je déconne, juste les majeures).

Bonne lecture !

La genèse des Arches.

Comme j'ai pu l'énoncer dans ma petite préface, les Arches ne sortent pas que de l'imaginaire de l'auteur mais d'un accord avec l'Autre et POUF, un monde brisé apparait. Je résume particulièrement mal, mais si vous avez lu, vous visualisez la scène du miroir.

Les reflets jouent un rôle primordial dans cette affaire et ces bouts d'Arches éparpillés nous renvoient des images différentes tels les fragments d'un miroir brisé. Bref, le concept des Arches flottantes est très sympa, mais en y réfléchissant bien, cela reste que des fragments d'une ancienne unité et la nature a horreur du vide : en conséquent, l'équilibre est particulièrement ténue, et il ne manquait qu'une chose pour que tout parte en vrille.

Aussi le terme d' « Arche » dans ce naufrage du monde, n'est pas anodin. Il existe de nombreuses définitions autour de ce mot, parmi lesquelles on trouve :

1) une structure architecturale se rapprochant de la forme d'un arc,

2) le coffre-armoire où se range la Torah (j'espère que je vous ai bien mis la musique d'Indiana Jones en tête maintenant),

3) partie d'un pont comprise entre deux appuis (bref un machin qui fait le lien entre deux trucs, mes définitions sont de plus en plus précises ma parole),

4) Membre de la famille des arcidés, des bivalves dont la coquille a une dentition taxodonte (c'est pas moi qui dit c'est Wikipedia, je n'ai aucune idée de ce que je raconte... Je rêve ou j'ai complètement digressé dans mes definitions?)

Mais c'est d'une cinquième interprétation dont j'aimerais parler : l'arche en tant que bateau. La fameuse arche qui, dans la tradition biblique et plus précisément dans l'Ancien Testament, non seulement permit de sauver Noé mais également un couple de chaque espèce animale (sauf les licornes).

Si je réfute la définition d'arche en tant que lien (entre deux appuis, entre l'homme et Dieu...), c'est parce que je ne conçois absolument pas ces bouts de terre flottante comme des liens. Parce que ces Arches ne sont pas vraiment des liens, chaque Arche est on ne peut plus éloignée des autres, elles sont différentes et ne se mélange pas (à quelques exceptions près, Babel en tête). Les relations sont assez rares... Ce n'est pas un lien entre l'Envers et l'Endroit...

Ce sont juste des ruines à la dérive sur le vide où on put sinon se réfugier, au moins échapper à la catastrophe qui a avalé la moitié du monde.

Dans la tradition Biblique, Dieu a déclenché le déluge pour se débarrasser de l'espèce humaine qui foutait trop la merde à coup de guerres, péchés et tout le package des vices humains (« Alba raconte l'Ancien Testament comme un pied » première partie). Dans la PM, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais c'est sensiblement la même chose. Dieu/ Dilleux (ne jouons pas sur les mots) a causé le naufrage du monde à cause des guerres qui menaçait l'île et ses protégés, condamnait les rescapés à dériver sur leur morceau de terre suspendu.

[Edit] En écrivant cet article, je me suis demandée si cette interprétation était juste. Et il se trouve que oui. Lorsque pour compléter mon modeste article sur les Arches, je suis allée faire un tour sur les FAQ (la numéro 2 pour être précise), l'auteure avoue avoir revisitée des thèmes bibliques comme l'épisode du déluge (où il y a cette fameuse arche de Noé) et Babel (dans... ben... l'Arche de Babel tout simplement). Mais toutes les inspirations notamment concernant la sacralisation de livres, Déluges, Genèse (« Au début nous étions un »).... Feront peut-être l'objet d'un article entier (est-ce que ça en intéresse au passage ou pas ?). D'autant que les inspirations passent d' « Arsène Lupin » au « Roi et l'Oiseau ». Donc ça peut être sympa comme thème d'article, mais je m'égare.

Poursuivons, le déluge, c'est la grande Déchirure dont le souvenir, bien que les gens ne se souviennent plus exactement à quoi cela fait référence (quoique tout le monde s'accorde à dire que ça a été terrible). Et je vais m'arrêter là car parler de la symbolique Déluge/ Grande déchirure est passionnant mais pas vraiment le sujet.

Donc pour conclure cette intro, les Arches sont des morceaux de terre à la dérive au milieu d'un monde brisé qui sert de refuge aux « survivants ». Choix de mots pertinents. Disséminés aux quatre coins de la planète, chaque arche possède sa culture, son climat, architecture, sa faune et sa flore... Et l'Esprit de famille qui va avec.

Cette diversité tant de personnages que de lieux est donc fascinante et mérite qu'on s'y attarde au cas par cas.

Anima.

Anima est la première Arche que nous découvrons par la force des choses puisque c'est sur elle que l'histoire commence.

Tout d'abord le nom ! Il n'y a pas besoin d'aller chercher très loin. En latin, « anima » signifie : l'âme, l'esprit, le souffle (A ne pas confondre avec « animus » qui veut dire force et volonté). Il existe bien une autre signification d'Anima, mais il s'agit d'un terme en psychologie étant la représentation de la femme dans l'esprit féminin auquel il faut se confronter. Excepté le fait que cela met au cœur d'Anima la femme et effectivement, les femmes sont particulièrement importantes dans le système d'Anima (on en reparlera), cela mit à part, je ne pense pas que la signification vienne de là.

Bref revenons sur la traduction latine ! C'est d'ailleurs d'où vient notre mot « animer », c'est-à-dire que les choses prennent une âme et sorte ainsi de leur immobilité et de leur condition simple de chose. Autrement dit, sur Anima, on anime les objets en leur insufflant un esprit ou une âme. Dans les premières du chapitre, ne dit-on pas que les vieilles maisons ont un sale caractère, dépassant donc le stade de l'âme ? Les objets développe ainsi leur propre personnalité, avec une intelligence incomparable à celle d'un adulte, mais au moins équivalente à celle d'un animal. L'écharpe d'Ophélie se comporte d'ailleurs comme un véritable animal de compagnie, capable de s'attacher, de développer de la loyauté... L'héroïne a été capable d'apprivoiser la serrure de la porte de fond du jardin de gentilhommière de Bérénilde dans le Tome 1. Cela en plus du fait que les objets sont capables de se mouvoir ! Plus (comme les horloges) ou moins (comme les maisons).

Ce pouvoir d'animer les choses n'est pas rare, mais c'est très original la manière dont l'auteure a tourné ce pouvoir en insufflant de la personnalité aux objets. Quand je voyais tout cela, je ne pouvais m'empêcher d'avoir l'image du sucrier animé par Merlin dans la chanson Higitus Figitus.

Un petit mot sur le pouvoir d'ailleurs : le terme d'animisme fait aussi référence à une croyance en un esprit, une force vitale, qui anime les êtres vivants, les objets mais aussi les éléments naturels, comme les pierres ou le vent (ce qui n'est pas le cas des pouvoir sur Anima qui doivent se contenter des objets), ainsi qu'en des génies protecteurs. Si on s'éloigne un peu de la « croyance », l'idée d'un esprit dans les objets demeurent.

(Petite parenthèse. Cela m'évoque un peu le mythe de Galatée et Pygmalion, habitant de l'île de Chypre (et même son roi selon les versions). Particulièrement doué de ses mains, il était un sculpteur réputé et refusait toutes les avances des femmes qu'ils trouvaient toujours imparfaites. Un jour, il sculpta une statue représentant une femme parfaite telle qu'il le concevait. Il en tomba même amoureux une fois le travail achevé. Il en devenait fou quand la déesse Aphrodite décida d' « animer » la statue en lui donnait une âme et en la rendant humaine. Bref, alors, oui le mythe est différent du pouvoir animiste, mais je trouve que le concept d'insuffler une âme aux objets est assez proche en fait, l'écharpe d'Ophélie n'a-t-elle pas sa propre personnalité ? Et vous, qu'en pensez-vous ? Un mythe ou une histoire qui vous évoque ça ? )

C'est amusant de voir que les mentalités et les ambiances changent quand on se balade sur les Arches. C'est ainsi que je trouve que l'atmosphère d'Anima correspond particulièrement bien aux pouvoirs qui leur est attribué.

Ainsi, si Anima règne une ambiance de village. D'une part, tout le monde connait tout le monde, et de fait, tout le monde est cousin à plus ou moins des degrés éloignés (il existe même des registres de dérogation de consanguinité). Toutefois, il règne un air très bon enfant de fait, où les fêtes sont monnaie courante et toujours dans le style « fête de village » comme les Tocantes du Tome 3. La vie y est très enlevée, dynamique, familiale... Ce qui donne aux repas des airs de « C'est la fête » dans la Belle et la Bête (on se rappellera de la tête que tirera Thorn devant un tel déjeuner).

Bref, les Animistes apparaissent un peu comme des enfants avec leur pouvoir d'animer des objets : Anima semble être un immense terrain de jeu ! Contrairement aux pouvoirs sur les autres Arches qui sont clairement montrés de manières offensives (mis à part peut-être quelques pouvoir sur Babel), les animistes sont présentés comme vraiment pacifiques et assez inoffensif : leur don est surtout un jeu et une chose tellement présente dans leur quotidien que c'est devenu plus qu'une part d'eux, mais une part de leur univers. Leur pouvoir n'est pas une manière de se distinguer les uns des autres, mais au contraire de former une famille.

Quelque part, ils me font un peu penser aux Hobbit de la compté au début du seigneur des anneaux ou tel que présenter dans le Hobbit : manger, profiter de ses amis... Et voilà, une vie paisible, calme et respectable. Sur Anima on n'aime pas vraiment ni les incidents et la violence, ni même les aventures d'ailleurs, ce sont des choses désagréables qui ne vous apporte que des ennuis et retarde votre dîner. Sur Anima, on vit une existence tranquille et rien d'inattendu ne se produit jamais.

Toutefois, contrairement aux Hobbit, leur univers n'est pas inspiré de l'Ecosse et l'Irlande, mais plutôt de la Belgique et plus précisément des Wallons. Leur patois d'ailleurs est emprunté au patois belge. Selon les propres termes de Christelle Dabos, elle a « eu un vrai coup de foudre pour les Wallons, leurs petites expressions, leurs manières franches et leurs jolies maisons de brique ». Dans son esprit, les Animistes tiennent beaucoup des Wallons à ce niveau-là. Je ne sais pas si vous avez lu Astérix chez les Belges, mais dans ce cas pas besoin d'être belge pour identifier les expressions patoises des wallons, « carabistouille » notamment.

Enfin bref, revenons à nos moutons ! On nait, on s'épousaille, on meurt. Le système est particulièrement rigide. En dépit du fait qu'il s'agisse d'un matriarcat, les femmes (et les hommes on note) sont obligés de se marier, le mariage étant la seule institution respectable pour les deux genres.

Mais contrairement aux autres Arches, il existe un vrai esprit de solidarité entre les membres surtout cimenté par les relations familiales. Les familles sont gigantesques et s'il arrive quoique ce soit, même au troisième cousin au quatrième degré issu de germain, on rapplique pour l'aider ! Go, on s'embarque sur le dirigeable d'Arthémis de force et en avant pour le Pôle ! En dépit de certains aspects de la vie sur Anima qui peuvent paraître obsolètes pour nos normes modernes, je trouvais cela vraiment adorable de les voir si souder ! Et ça, c'est plutôt commun à Anima, il ne semblait pas évident que les familles sur le Pôle/ Babel se soutiennent vraiment (les sœurs d'Archibald, je vous vise très fort !).

Mais d'où peut bien venir un caractère aussi tranquille et conciliant ? Avec le pouvoir animiste, il aurait pu concevoir des armes... Avec le basculement dans l'Envers, Anima ne semble jamais avoir connu de conflits internes ou externes. Quelle peut bien être la raison ? Leur paysage : des montagnes et des lacs, des forêts de pins... Que voilà un cadre apaisant et tranquille ! Pas de conditions climatiques compliqués (genre sécheresse ou mousson), le climat doit être continental, donc avec des hivers très froid, mais mille fois moins que ceux du Pôle ! Bref, le climat est aussi doux que les habitants. Il n'y a donc pas de raison externe de se battre pour sa survie.

Deuxièmement, les valeurs qui semblent s'être imposé surtout avec les mariages entre les Sans-pouvoirs et les animistes (jusqu'à ce que tout le monde soit animiste d'ailleurs) laisse entendre une absence de discrimination dans ce sens et l'établissement d'une vraie solidarité entre les membres, cimenté par le fait que tout le monde soit de la même famille avec peu de variantes dans les pouvoirs animistes. Ainsi, il n'y a pas de compétition entre les habitants et une sorte d'égalité où les Doyennes font figure d'exception.

De fait, grâce à cette solidarité et égalité, tout le monde a de quoi subvenir largement au besoin de sa famille, même lorsqu'elle est large (Lors des fêtes, les gaufres sont distribuées gratuitement ! De la bouffe gratuite ! Vous vous rendez compte !).

On rappelera les critiques acerbes de la tante Rosaline sur la multiplication des fêtes sans queue ni tête. Ne serait ce pas un moyen pour les Doyenne de divertir la population (du pain et des jeux) pour qu'ils oublient ce qui est importante ?

Il n'y a pas l'air d'avoir de système vraiment d'argent et pas non plus de distinction entre riches et pauvres. Tout le monde semble être sur le même pied d'égalité en termes de richesse, après, il y a certains postes qui paraissent plus hauts que d'autres mais cela restent plus ponctuels comparé aux nobles et aux domestiques du Pôle, aux enfants de Pollux et aux autres sur Babel... En clair, les habitants d'Anima peuvent prendre du temps pour eux, donner une existence très confortable à leur famille et amis...

Bref, tout semble être conçu pour que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes. Elevés dans un tel environnement (on est le produit de son éducation qu'on le veuille ou non), les animistes sont devenus des personnages pacifistes, tranquilles, casanier et bons enfants. Ils sont rares ceux qui cherchent vraiment à voyager et à voir autre chose (même Ophélie n'avait aucune envie de quitter son musée !), l'oncle Augustus étant une vraie exception. Quand tu es content de ce que tu as et que tu n'as aucune envie d'aller voir ailleurs, il est compliqué que naissent des conflits

Ceci étant dit, que pouvons-nous dire d'autre sur leur système ? Eh bien il s'agit d'un matriarcat. C'est rare, trop rare si vous voulez mon avis, de voir un tel matriarcat. Il est effet plus courant de voir des patriarcats parfois particulièrement extrême. Ainsi, au sommet d'Anima, on trouve les véritables dirigeants : les Doyennes (car oui, tout comme Farouk, l'esprit de famille est plus intéressé par les étoiles que par ses descendants). Je vais citer directement l'auteur pour vous parler d'elle :

« Chaque Doyenne possède à la base un animisme qui lui est propre. La spécialisation d'un pouvoir vient à la fois des parents (mimétisme) et de la personnalité de l'Animiste. Toutefois, une femme qui devient Doyenne acquiert un statut auxquels les objets animés sont sensibles. Ainsi, tous les biens mobiliers et immobiliers publics d'Anima obéissent aux Doyennes ».

Cela peut venir du fait peut-être que leur esprit de famille est une femme (cela ne suffit peut-être pas à expliquer, mais c'est une possibilité). Car oui, je parle, je parle ! Mais je n'ai pas encore évoquée Artémis, la « maîtresse des objets » selon son titre officiel que l'on peut trouver dans la carte conçue par l'autrice.

Artémis est donc l'esprit de famille de l'Arche d'Anima. Si le nom de l'Arche évoque le pouvoir de ses descendants, son nom en soit, est celui de la déesse de la chasse et de la Lune (entre autre). On remarquera qu'une bonne partie des Esprits de Famille du monde la PM provient de la mythologie. Donner aux Esprits de Famille des noms de dieux, je ne sais pas vous, mais cela renforce dans mon esprit leur aspect sacré (au cas où leur taille et leur immortalité ne vous aurait pas aidé). Comme tous les esprits de famille, à l'exception de Janus, on a arraché à Artémis une page de son livre consacré à sa mémoire.

Condamné non seulement à vivre éternellement, mais en plus à tout oublié de sa vie passé, Artémis a trouvé un exutoire dans les étoiles. Qu'importe l'instant où elle lèverait les yeux, les étoiles seraient toujours là contrairement à ses descendants qui s'enchaînent au gré de la vie et de la mort.

Artémis, si elle a eu des relations avec certains de ses descendants, voilà bien longtemps que ce n'est plus d'actualité. Tout comme la déesse grecque, Artémis est donc la figure célibataire aux activités d' « homme » et habillé en homme. Ce qui l'intéresse, ce n'est pas son apparence mais sa passion.

Artémis représente le monde sauvage, à la différence de son frère Apollon, alors qu'elle soit attaché à une Arche moins raffinée que les autres est pertinent, d'autant que selon les mythes Arthémis est également la déesse des montagnes qui lui sont dédiés (après qu'elle en eu fait la demande à Zeus). Or, si vous vous rappelez bien de ce que j'ai dit au début, Anima est surtout composée de quoi ? De montagne, bravo Einstein, tu suis.

Voilà pour les points de ressemblances, mais puisque l'Artémis de la PM n'est pas une transposition fidèle de la figure mythologique (logique), il existe de nombreux points de différence que je ne vais pas m'amuser à énumérer ici, car ce serait inutile et absolument pas pertinent. Juste je tenais à souligner qu'Artémis était surnommer « la Bruyante » à cause de sa manie à donner de la voix lors de ses chasses, alors que les Esprits de Famille sont les personnes les plus calmes du monde (quand on n'interrompt pas leur histoire comme avec Farouk...).

Bon, je pense avoir fait le tour d'Anima ! Passons aux autres Arches !

A suivre...

Voilà la première partie de cet article Spécial !

Je pensais que ce serait court mais comme d'habitude je me suis un peu emballée... je crois même séparer la suite en deux parties... Bref, la prochaine partie, surtout consacré au Pôle devrait sortir dans le courant de la semaine !

J'espère que ce format qui change un peu de ce que j'ai l'habitude de faire vous a plu ! Qu'en avez-vous pensé ? Des choses à rajouter ? Des critiques pour améliorer tout ça ?

Quelle est l'Arche qu'on n'a pas vu dans la PM auriez-vous envie de découvrir ?

Je vous souhaite de bonnes lectures, portez-vous bien et à la prochaine !

Que l'écharpe soit avec vous !