☆ Chapitre - 29 ☆
Zackary
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Mais pourquoi hurle-t-elle de la sorte. Elle me chauffe depuis tout à l'heure. Elle ne veut que ça, que je la baise. Comme toutes les nanas que je trouvais en soirée ou bien dans les bars.
Je secoue la tête, « Non ma Zoé n'est pas comme ça », la défends-je.
Mais mon cauchemar est tenace, il l'a toujours été, il vit dans ma caboche fracassée, et au moindre problème revient me jeter à la gueule, ce que je suis et ce que j'ai fait. Cette hantise est ancrée en moi et ne veut pas me lâcher, même pas pour elle...
⤟⥈⤠ 18 mois plus tôt ⤟⥈⤠
Tout ce qu'elles veulent, c'est une bonne baise sans sentiments. Du cul pour du cul, rapide, satisfaisant et tout le monde repart de son côté comblé par ce bref moment primaire.
Qu'elles prennent leur pied ou qu'elles jouissent, je m'en tape royalement, tant que moi, j'ai pu me vider les couilles et oublier pendant ce laps de temps, bien trop court, toute la merde que j'ai dans le crâne, ça me va.
Ce soir, les nanas que je croise sont hypers chaudes et sont là pour faire la fête. Elles sont ici dans la même but que moi : se lâcher, s'éclater, et se faire plaisir.
En semaine, les virées ont un goût spécial, un goût de « tout est permis », il suffit d'un regard appuyé, pour se comprendre, et savoir ce que l'autre veut et attend. Un regard un peu plus désireux que le précédent, un hochement de tête, un sourire puis un signe, ont suffi à cette blonde pour me suivre dans la remise du bar.
« Sans se parler, sans un nom, sans préliminaires ».
Je la retourne contre la porte, à peine m'a-t-elle rejoint et fermer la porte. Je profite du laps de temps de sa surprise pour m'équiper, pour soulever sa minijupe, et pour écarter son string. Le souffle coupé par mes gestes et le silence, elle est déjà prête, « très bien », me fais-je la réflexion, de la voir à ce point excitée. Ma main agrippe sa gorge, se resserre, et je m'enfonce en elle en une poussée sans la moindre retenue, sans la moindre tendresse, ni même douceur. Je la pilonne encore et encore, jusqu'à ce que je me sois déversé dans cette putain de capote.
Mes muscles se relâchent, se détendent sous l'effet de cette jouissance, rapide, brute et brève. Je la relâche sans ménagement, et en un geste mécanique, je retire le réceptacle de mon plaisir, fais un nœud et le glisse dans la poche de mon jeans.
Le temps de ranger mon matos dans mon caleçon, j'entends la blonde reprendre son souffle, avant de se plaindre de ne pas avoir joui.
— Le Service... Après... Baise... N'est pas assuré.
Sous les insultes de la blonde, je claque la porte en sortant. Si elle savait ce que je m'en tape de ce qu'elle pense de moi. Je m'accoude au bar et commande :
— Un « Screwdriver », Oscar.
Mon grand verre arrive, et je le descends d'une traite. Putain, ça donne soif de baiser.
— Le même ! demandé-je en faisant glisser le verre vide vers le barman.
— C'est le dernier Zack, tu as assez bu ce soir ! me prévient-il.
— Occupe-toi de tes fesses. Je gère.
Le grand verre orangé arrive, toujours la même boisson. Une bonne dose de vodka et trois doses de jus d'orange pour enfumer tout le monde, vu que je suis encore mineur.
Je sais que le barman prend des risques en me servant de l'alcool, même si dans ce genre de bar, le patron s'en tape royalement du moment qu'on paye. D'ailleurs dans un mois, il ne me fera plus chier avec ça, j'aurai mes dix-huit ans et il ne pourra plus rien me refuser.
Cette fois-ci, je sirote mon verre tout en balayant la piste, à la recherche de la dernière proie de la soirée. La blonde m'a tellement fait chier avec ses jérémiades, que j'ai encore besoin d'évacuer la colère, qui coule dans mes veines.
La brune qui bouge son cul à outrance sur le manche de cet inconnu, pourrait faire l'affaire. Elle se donne en spectacle, elle veut qu'on la remarque. Je la détaille, la scrute, elle s'agite, continue de l'exciter, alors qu'elle n'a plus d'yeux que pour moi. Elle me chauffe en plaçant ses bras derrière sa nuque, tend ses seins vers moi. C'est bon ! Elle aura son compte, dès qu'elle aura lâché l'asperge qui la tient fermement, par les hanches. Mais l'inconnu n'en est pas un. Il a capté notre manège et l'engueule en la tirant par le bras, pour la sortir de la piste.
Sans me démonter, je fais un clin d'œil à la brune, pour lui faire comprendre que je l'attends aux chiottes. À elle de se débarrasser de son mec si elle a envie que je la saute. Son mec c'est son problème, pas le mien, moi je m'en tape qu'elle soit en couple, tout ce que je veux, c'est que son cul se déhanche sur ma queue à nouveau tendue. En attendant qu'elle se décide, je scanne la piste au cas où la brune me passerait sous le nez.
Je suis excité, je dois me vider !
Un groupe de nanas dansent, chantent, gesticulent et boivent pour fêter l'anniversaire d'une belle rousse. Je la détaille et sa mini-robe bandeau rouge ne me cache rien du menu. Un cul bien cambré, des hanches marquées, nickel pour que j'y accroche mes mains, avec des seins lourds qui me donnent envie de tirer sur le bandeau pour les démouler.
En me voyant la scruter, elle glousse, tout en me montrant d'un doigt, qui n'a rien de discret, à son amie. La danse qui suit m'est destinée, elle est dès plus sensuelle, des plus suggestive dans ses caresses, elle assume ses formes et en joue, tout en ne me quittant pas des yeux.
Elle me bouffe, elle me veut, elle va m'avoir !
Cinq minutes plus tard, elle file aux chiottes en me jetant un coup d'œil au passage, ce clin d'œil est pour moi le signal. Je la suis et attends qu'elle soit à l'intérieur pour la rejoindre. Je pousse la porte qui grince, et la trouve en train de se passer du baume brillant sur les lèvres.
« C'est ça ma belle, lubrifie tes lippes, » pensé-je. « Elles vont encore mieux glisser sur ma queue ».
Je vérifie que les cabines sont libres avant de verrouiller la porte d'entrée.
Je fonds sur elle comme un prédateur sur sa proie, et place ma main sur sa bouche, quand elle va pour me parler.
Pas un mot...
Pas un nom...
Pas de préliminaires.
Juste de la baise.
C'est ma devise.
Ses lèvres brillantes m'ont donné envie de plus, donc la rousse sera mon exception de la soirée... Je déboutonne mon jeans, sort mon matos prêt à l'emploi, tant je suis excité, et appuis sur sa tête pour qu'elle s'agenouille devant moi.
Mais elle reste là, plantée sans rien faire.
Elle est conne ou quoi ? Elle me regarde et attend. Si elle ne sait pas quoi en déduire, je vais lui expliquer en deux temps et trois mouvements, comment me faire plaisir.
Je prends ma queue dans ma main, fais quelques va-et-vient et de mon autre main, j'appuie sur ses joues pour qu'elle ouvre sa bouche en grand et sans ménagement, je la lui enfonce. Elle hoquette de surprise et à un haut-le-cœur. Putain, fallait que je tombe sur la seule nana qui ne sait pas tailler une pipe.
— Allez suce-moi ! la renseigné-je tout en bougeant dans sa cavité inerte.
Elle lève ses yeux larmoyants vers moi et j'ai pitié d'elle. Je ne suis pas un salaud. Si elle ne veut pas, je ne vais pas la forcer. Je me retire et je sens tout son soulagement, quand elle expire tout son air.
— Désolé...
Je la relève, la retourne pour qu'elle prenne appui sur le meuble du lavabo, et remonte sa robe sur ce cul bandant à souhait. Je place ma main sous son menton pour l'obliger à relever la tête. Je veux qu'elle me regarde la prendre au travers du miroir.
Je trouve ça tellement excitant.
— Tu préfères ça, hein petite salope ? affirmé-je en faisant coulisser ma queue dans le bas de son dos. Ta chatte ou ton cul ?
Putain mais depuis quand je demande aux nanas ce qu'elles veulent ?
Oscar avait sans doute raison.
Trop de vodka coule déjà dans mes veines, et je dis n'importe quoi.
Bon, je n'ai pas toute la nuit, elle attend quoi que je m'occupe d'elle ? Même pas en rêve ! Sans réponse de sa part, je prends son silence pour un « oui », et je m'équipe. Un coup d'œil à son cul m'indique qu'elle est trop serrée pour se que j'ai en tête, ça sera sa chatte, et au moment de l'empaler sur ma queue, on tambourine à la porte.
C'est Oscar qui gueule comme un putois pour que je lui ouvre.
Putain, il ne pouvait pas attendre que j'en aie fini avec ce superbe cul, avec cette poitrine si généreuse, que mes mains sont largement remplies.
Il hurle et me menace de défoncer la porte si je n'obéis pas tout de suite.
C'est quoi ce bordel !
Depuis quand il vient me faire chier parce que je tire un coup.
Je remballe mon matos encore équipé, redescends la robe de la rousse et recouvre ses seins, avant d'ouvrir la porte. J'ai à peine tourné la clé, qu'un mec m'allonge d'une droite. Je me retrouve le cul par terre. Je frotte ma mâchoire en regardant ce mec qui va connaître de mes poings, dès que je serais debout.
Mais c'est qui ce con ? Son mec ? Je le dévisage et vu son âge, ça m'étonnerait.
Oscar m'aide à me relever et me glisse à l'oreille :
— C'est mon boss ! La rousse est sa fille...
« Putain, j'ai tiré le gros lot ! » grimacé-je.
Non content d'être une sainte-nitouche, doublée d'une allumeuse qui n'assume pas, son papounet est le patron du bar. Et merde ! Il manquerait plus qu'elle soit vierge...
Je frotte mon pantalon, pour retirer la poussière avant de lui faire face, sans me démonter. Après tout, il n'avait qu'à pas laisser traîner sa petite fille chérie dans son putain de bar. Il sait bien que ça nique dans tous les coins, et...
— Zack, c'est ça ? me coupe-t-il dans mes pensées. J'avais prévenu ton frère, que je ne voulais plus de toi ici, cette fois-ci, il ne pourra rien pour toi. Tu vas entendre parler de moi, tu n'aurais jamais dû t'en prendre à ma fille, me menace-t-il.
Il sort en tirant la rousse derrière lui qui chiale comme une madeleine. C'est bon, je ne lui ai rien fait. Enfin rien qui nécessite d'en pleurer.
Ce n'est pas comme si je lui avais pris sa virginité...
⤟⥈⤠ Fin du flash-back ⤟⥈⤠
Virginité...
Putain Zoé !
C'est mon ange qui crie et me supplie de la lâcher ?
Qu'est-ce que je lui ai fait ?
J'ouvre les yeux et je la vois recroqueviller dans l'angle de la cabane, serrant fort le plaid contre elle.
Elle tremble.
Elle pleure.
Putain... Non pas elle ! Pas mon ange. Je n'ai pas pu lui faire ça ?
Je secoue la tête et essaye de me souvenir de ce qui s'est passé. Mais les bribes des souvenirs de mon passé se mélangent à ceux de mon présent, et je ne sais plus où j'en suis.
— Zoé, mon ange, dis-je en essayant de l'approcher. Je suis désolé si je t'ai fait du mal, je ne voulais pas... Putain de cauchemar à la con, hurlé-je en voyant ses larmes redoubler.
Je balance le mug contre le mur, et avant de tout détruire dans le chalet, j'ouvre la porte et sors.
J'étouffe.
Je dois fuir.
Je ne supporte pas de la voir en pleine détresse à cause de moi, ça me tue.
Elle a peur de moi... Elle tremble quand je m'approche...
« Bordel, rappelle-toi espèce de merde, tu lui as fait quoi ? » m'insulté-je.
Je ne me contrôle plus et frappe de mes poings dans tout ce que je rencontre. Arbres, branches, monticules de neige. Je termine à genoux, les mains en sang, je suis en sueur, en feu, et pourtant je suis torse nu, en caleçon et les mains enfoncées dans la neige pour arrêter les saignements et endormir la douleur.
Je vais attraper la mort si je reste là, mais je m'en fous. Si j'ai fait du mal à mon ange, je ne mérite rien d'autre que de souffrir.
Je sens un plaid se poser sur mes épaules, et des mains hésitantes passer sous mes bras.
— Rentrons, m'implore-t-elle d'une petite voix.
Elle ne me regarde pas, et la voir me fuir me fait peur. Je la suis et je constate qu'elle est habillée, ses bras sont croisés sur son ventre, sa tête est basse, tout comme mon moral.
« Bravo mec, c'est un anniversaire inoubliable que tu viens de lui offrir là ! »
J'avais prévenu grandma, que j'allais tout faire foirer, mais elle m'a convaincu que j'en étais capable, que par amour pour elle j'y arriverai, et voilà le résultat...
Putain, je me déteste ! Je me hais !
Si je lui ai fait du mal, je ne pourrai pas le supporter, je ne pourrais plus l'approcher, la toucher, l'aimer...
Et pourtant, quand je la vois m'attendre sur le pas de la porte, je n'ai qu'une envie, c'est de la prendre dans mes bras.
J'ai cette nana dans la peau. Elle a besoin de moi autant que j'ai besoin d'elle. Mais ça, Zoé ne pouvait pas le savoir avant que mon cauchemar ne me rattrape.
Comment je vais pouvoir lui expliquer tout ce qui me ronge ? Comment va-t-elle réagir ? Voudra-t-elle encore de moi quand elle saura quel détraqué je suis ?
Nous sommes assis devant le feu, elle soigne les plaies de mes mains, et me réclame d'une voix blanche :
— Explique-moi, je veux comprendre.
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😍 Coucou les Loulous d'amour 😍
Voici quelques réponses à vos questions !
Rien ne va être simple entre eux...
Que lui a-t-il fait ?
Zoé lui pardonnera-t-elle ?
😘 Gros bisous 😘
📚 Kty. Auteure 📚
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