Je vous remet la première partie parce qu'elle s' associe avec l'autre. 

Gros bisous. 

Le lendemain, Nina profita de son absence pour passer à l'acte, elle avait prit quelques affaires et prit place sur la chaise de bureau pour lui écrire une lettre, sa main trembla, elle avait l'impression de lui écrire une lettre d'adieu. Nina savait qu'il serait sans aucun doute furieux à son retour, mais elle avait bien l'intention de se débrouiller seule cette fois-ci, et elle voulait lui montrer qu'elle pouvait se faire face à ses problèmes sans son aide, seule.

Elle ferma l'enveloppe et la posa dans le petit lit de Lily, elle dormait à point fermé, son petit visage d'ange était si beau qu'elle retint une larmes.

Elle lui caressa le ventre, le cœur serré.

- maman revient très vite mon ange.

Nina s'en alla hésitante, mais ne rebroussa pas chemin pour autant. Elle descendit les marches et curieusement personne se trouvait devant l'entrée, incrédule elle se mordilla la lèvre en vérifiant que personne ne la suivait, puis à grande enjambées elle était sortie du palais et s'arrête en bas des escaliers en pierres les sourcils froncés.

Une jeep toute neuve était garée devant elle.

Coup de chance ou pas Nina monta à l'intérieur de la voiture en cherchant les clefs.

- Nina c'est ton jour de chance. Dit-elle en trouvant la clef sur le contact.

Elle démarra et roula jusqu'à la sortie, son cœur battait si fort que ses joues s'enflammèrent. Ses mains tremblaient sur le volant, elle jeta un coup d'œil dans le rétroviseur, le palais s'éloignait peu à peu. Soudain elle n'était plus certaine de vouloir partir, Adzar serait furieux quand il apprendra son départ, et pourtant elle continuait de rouler dans le sens inverse du palais.

Elle se demandait maintenant si ce n'était pas dangereux d'y aller seule.

Elle arrêta la voiture en plein milieu de la route, se pinça la lèvre et regarda autours d'elle inquiète, elle tapota ses doigts sur le volant tiraillée entre vouloir partir affronter Charles et faire demi-tour.

Puis au bout de quelques secondes, elle décida les mains moites de continuer son chemin, mais une minute plus tard le moteur brouta puis un nuage de fumé se mit à sortir du capot.

- mais qu'est-ce que......

Elle toussota quand la fumée entra dans le petit habitacle.

Elle agita sa main hors du véhicule en essayant de reprendre son air.

La voiture s'arrêta par des petites secousses, Nina toussa en fermant sa vitre et observa, démunis, la fumée épaisse sortir du capot de la voiture.

- Oh non !

De son côté Adzar frotta sa barbe songeur avec un petit sourire en coin, Lily s'était nichée dans son cou.

- maman a des talents d'écriture remarquable tu ne trouves pas ?

Elle avait prit le bout de la lettre entre ses minuscules doigts.

- votre altesse, votre épouse est partie depuis environ dix minutes.

- parfait envois quand même deux gardes vérifier en haut de la colline s'ils voyant sa position.

- bien.

Adzar lui avait sourit.

- j'ai hâte qu'elle revienne !

Raoul avait ri et s'en alla.

Adzar mit Lily sur son genou et lui fit des chatouilles sur le ventre.

Elle riait la bouche ouverte tandis qu'il s'était mit à taper du pied pour la bercer.

Nina posa ses mains sur la tête en la secouant, le silence de la route l'avait angoissé, elle pouvait entendre au loin des bourrasque de vent venir jusqu'à elle, ses joues devenaient brûlantes.

- c'est pas vrai ! Je suis maudite !

Elle frappa le pneu de la voiture et frappa du pied par terre les poings serrés.

Elle ouvra le capot alors qu'une forte odeur s'en échappait, quand elle eut assez visibilité, elle chercha d'où cela pouvait provenir mais en réalité elle n'y connaissait pas grand chose.

Puis soudain elle fit le rapprochement, la voiture parfaitement garée devant le palais, le personnels absents.

- Adzar ! Cria-t-elle furieuse d'avoir été piégée.

Puis la peur s'empara d'elle, elle était seule, au milieu de la route, entre les dunes, sous une chaleur écrasante.

Elle geint en se réfugiant dans la voiture et ferma les portes, puis cette idée lui parut ridicule.

Elle serra son sac contre elle et se retourna pour essayait de distinguer le palais.

Les histoires sur les scorpions, les serpents et toutes autres sortes d'espèces que Adzar lui avaient raconter lui arracha des larmes.

- je suis fichue !

Dans un élan de désespoir elle s'élança hors de la voiture, pour courir vers le palais, elle s'engagea dans le sables, pour ne pas attirer l'attention, au bout de quelques minutes elle vit le palais.

Enfin.

Elle y laissa sa chaussure en cours de route, des tourbillons fouettèrent son visage.

Malgré qu'il ait voulu l'empêcher de partir et qu'elle était furieuse contre lui, Nina ne désirait qu'une seule chose, le retrouver.

Elle avait l'impression que les secondes étaient des heures, mais enfin, au bout de son calvaire, elle passa les portes essoufflée. Dans un dernier effort elle parvint dans le hall,

Raoul s'y tenait les mains dans le dos visible amusé par sa situation. Nina le pointa du doigt.

- vous étiez au courant !

- de quoi vous parlez votre majesté.

- oh ne faîtes pas celui qui ne sait pas ! Elle avait retiré sa ballerine qui avait survécu à son périple et elle s'était mise à chouiner en revoyant l'énorme scorpion qui l'avait prise en chasse pendant sa course folle.

Puis elle s'arrêta de pleurer, leva la tête et redressa les épaules.

- où est mon très cher mari s'il vous plait ?

- dans son bureau.

- très bien ! Parfait, c'est parfait.

D'une démarche peu élégante, les cheveux en désordre, le visage poussiéreux elle monta les escaliers en ratant quelques marches, son sac à main semblait peser des tonnes, elle le laissa tomber.

Quand fut devant la porte elle se racla la gorge et ouvrit la porte.

Il était là, assis dans son fauteuil, avec toujours sa même prestance déconcertante.

Elle boita jusqu'à son bureau les yeux plissés en expirant furieuse, alors qu'il avait les yeux baissés.

Puis il les releva et la scruta de la tête aux pieds.

- tu as fait une bonne balade mon amour ?