VI- I wanted to forget
Bucarest, année 2016
Il rit un instant en voyant mon regard, lorsque nous nous sommes rencontrés l'année dernière j'étais perdue et blessé, il m'a soigné, nous n'avions pas réellement parlé les premiers temps, je ne lui ai jamais expliqué ce que j'avais fait ce jour-là. Finalement je n'aurai jamais cru cela possible un jour dans ma vie rencontrer quelqu'un avec qui je me sens apaisé. Je devrais aussi avouer que je n'ai pas recontacter le SHIELD depuis que je suis arrivée ici, eux aussi ne m'ont pas recontacté, je ne pense pas qu'ils soient réellement en danger, mais le monde a quelque peu entendu de leur retour. Mes yeux s'ouvrent sur le plafond miteux de l'appartement de James, en grognant j'étire mon dos le faisant craquer. Je sens la légère couverture blanche de James descendre de mon dos, mes cheveux noires se mettent directement en place dans mon dos, alors que je sors du lit, laissant la couverture dévoiler ma nudité. Attrapant mes sous-vêtements et le bas de jogging de James, j'ouvre la porte de la chambre pour le voir rentrer directement dans son appartement, au vu de sa tenue et de ce qu'il tient dans les mains, je suis certaine qu'il est sorti dehors. Un sourire naît sur ses lèvres alors qu'il me laisse l'approcher, il porte sa casquette comme son manteau et dans ses mains il tient ses pruneaux adorés. Je m'approche encore et pose ma main sur sa joue avant de poser délicatement mes lèvres sur les siens, le baisé est bref, mais cela n'a pas d'importance.
<Tu es réveillée, souffle-t-il
-Bien sûr, il me manquait ta présence dans le lit pour me sentir bien, je murmure contre ses lèvres >
Il sourit doucement, alors qu'il attrape avec sa main de chair ma taille et amène sa tête à aller dans mon coup. A quel point ai-je le droit à ce bonheur après tout ce qu'il sait passer ? Grâce à lui je ne rêve plus de mes anciennes souffrances, grâce à lui je me sens enfin à ma place, mais combien de temps aurai-je le droit à cela ? Son bras me lâche peu à peu alors qu'il se redresse, il me contourne et rejoint la cuisine qui est aussi le salon, je souris alors qu'il pose le repas sur la table et retire ses vêtements qu'il a ajouté pour sortir. Directement je m'assoie devant lui et il sourit, ce genre de sourire dont je suis certaine d'être la seule à connaître le goût, il me sert et un sourire naît à nouveau sur mes lèvres. Je sais très bien ce qu'il se passe dans le monde depuis quelques jours, mais James n'a pas l'air d'être au courant et même si j'aurai préféré ne jamais aimer quelqu'un avec un passé aussi fort que le mien. Même si je sais qu'il n'est pour rien dans l'attaque qui a été déclenché à Vienne, car il était avec moi.
<Tu rentres chez toi après le repas ? Me demande-t-il
-Oui, je dois aller quelques fois chez moi, je lui réponds
-C'est certains, que même si j'aimerai te garder pour moi, je ne peux pas. >
Quelques minutes plus tard, je partie de chez lui pour retourner chez moi et la première chose que je vis fut les bruits qui se font entendre. Laissant mon dos rencontrer le mur beige, je souffle un coup, devrai-je y aller et me faire découvrir ou devrai-je l'abandonner ? Attrapant mon manteau de costume et mes deux sabres je me mets à courir vers l'autoroute si ils ont bougé c'est par là, James habite très près de l'autoroute, dépassant les personnes qui ne bougent plus, je m'approche de l'endroit. Les bruits de combat se font très bien entendre, directement mes yeux voix quelque chose descendre vers l'étage souterrains où James se bat. Cette machine c'est celle de War Machine, les personnes qui sont venus l'arrêter ne sont personnes d'autres que les Avengers, d'un seul coup James lèves la tête et ses yeux bleus/verts s'ancres dans les miens, un doux sourire reste sur mes lèvres alors qu'une larme coule. Je t'aime, oui je t'aime James Buchanan Barnes. Me retournant je coupe le contacte entre nous, je ne peux rien pour lui, je ne peux plus rien, les Avengers sont un trop gros poisson pour bien trop gros.
<Ayako ! Je l'entends crier >
Et les larmes dégringolent de plus belle sur mon visage alors que je continue de marcher pour m'éloigner de ce lieu, si il savait comme j'aimerai pouvoir me battre pour lui, mais me battre contre ses héros est impossible pour moi. Alors avec douceur attrapant un de mes sabres dans la main je retire le fourreau et regarde mon reflet qui a l'air complétement différent d'autre fois est-ce parce qu'aujourd'hui je me bats pour quelqu'un que je trouve important et non pour moi. C'est une idiotie, mais je suis la meilleure pour les idioties, aussi vite que je peux je parcours le chemin qui nous éloigne et fini par sauter du premier étage de la route pour rejoindre le souterrain, j'arrive face à lui et il sourit avant que je me retourne et amène mon sabre à rentrer dans le ventre d'un homme en pliant mes genoux, me relevant mon sabre taille une blessure dans le coup de l'homme qui tombe.
<Ayako ? Demande-t-il
-C'est mon nom sur ça je n'ai pas menti James, j'ai été un agent, une marionnette du Japon, mais cela a changé, ne m'en-veux pas trop je t'en prie, je lui réponds en m'approchant de lui
-Tu dois partir, grogne-t-il en allant vers les voitures qui s'arrête
-Je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne, je souffle si bas que je ne suis pas sûr qu'il m'ait entendue
-Je te retrouverai toujours >
D'une certaine manière je sais ce que cela veut dire, je sais ce qu'il fait alors j'abandonne mon sabre pour qu'il puisse se souvenir de moi-même lorsque cela sera trop compliqué pour lui il saura qu'il peut revenir vers moi. J'entends le tintement du sabre alors que je fais à nouveau demi-tour pour partir, j'espère qu'il reviendra vers moi très vite, je me demande qui aurait pu croire que moi l'enfant mort aurait pu un jour rencontrer quelqu'un qui l'apaiserait. Alors que je me suis éloigné autant que possible, je me rends compte de la situation je ne peux pas rester à Bucarest, il est peut-être temps que je retourne à Chiyoda-ku l'une des villes où est implanté le Koanchosa-cho. Retourner à mes racines serait une bonne chose, le temps que James revienne jusqu'à moi, je ne compte pas retourner au SHIELD, je n'ai aucun réel allié là-bas. Coulson a déjà trop de problème à gérer je ne compte pas lui en ajouter.
<J'ai voulu oublier dans tes bras James et disons que cela à marcher même mieux que je l'aurai pensé, je te remercie pour l'amour que tu m'as offert chéri, ses mots sortent de ma bouche avec temps de lenteur et de facilité que cela me brise le cœur>
Bonus -> Bucky
J'ai fait ce qu'il fallait, j'en suis certain, elle ne pourra être blessé en étant éloigné de moi, il est mieux qu'aucun d'eux n'apprenne jamais son existence, parce que tous ces moments passé avec elle m'ont rendu heureux.
<Le sabre à qui appartient-il ? Me demande le noir aux ailes >
Aucune réponse ne sort de ma bouche, laissant un silence pensant dans le camion, personne n'a besoin de savoir quoi que ce soit sur elle, sur cette femme si exceptionnelle que j'ai rencontrée.
<Bon il ne veut pas répondre, alors le costume de chat c'est parce que vous aimez les chats ? Demande à nouveau l'homme
-Sam, souffle Steve >
Quelques minutes plus tard nous sommes arrivés et je me suis retrouvé éloigné des autres et enfermé à nouveau, l'endroit et sombre. Un homme en costume s'assoit devant moi avec un livre, il sourit doucement.
<Vous êtes le sergent James Barnes ? Me demande-t-il
-Oui, je réponds durement >
Que veut-il ? Me poser des questions je n'ai pas besoin d'un psy, surtout pas ce genre de personne qui veut interférer dans mes souvenirs, je n'ai pas tout récupéré, mais ceux que nous avons battit Ayako et moi sont bien plus important. Je dois les garder.
<Qui était la jeune femme avec vous ? Est-elle aussi dans l'armée ? Questionne-t-il
-Elle n'a rien à voir avec cela, je grogne en serrant les poings
-Pourtant ce n'est pas une simple arme qu'elle vous a laissé, mais un sabre valant énormément sur les marchés Japonais, certains historiens le recherche pour son authenticité à avoir appartenu à un empereur Japonais
-Il ne vous appartient pas ! Je devrais le rendre à Ayako quand je la retrouverai !
-Mais vous ne la retrouverait jamais soldat. >
Avant que je ne puisse me rappeler de quoique ce soit ce qu'il dit réveilla l'autre, lui qui n'était plus apparut depuis que je l'avais rencontré, Ayako Watanabe je te promet de revenir vers toi lorsque tout ira mieux. Alors ne croit pas ce qu'ils disent, je te retrouverai....
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