Triskel, année 2014 

Cela fait deux ans, deux ans durant laquelle je suis restée prisonnière ici dans le SHIELD, le Japon m'a abandonné ici, normalement j'aurai dû avaler la pilule de cyanure, mais je n'ai pas pu le faire. D'une certaine façon j'ai toujours peur de la mort, alors que je me suis engagé dans l'agence Koanchosa-cho, elle a peut-être été créé bien plus tard que le SHIELD, mais d'une certaine façon nous sommes fait pour survivre plus longtemps qu'eux car nous ne tenons pas à nos coéquipiers. Mais aujourd'hui est un jour bien différent des autres, j'ai de la visite et cette visite est bien plus intéressante que tout ce que j'aurai pu un jour voir, le bruit de la porte qui s'ouvre se fait entendre dans toute cette pièce, un homme finit par se présenter devant ma porte, je ne vois que son visage à travers cette vitre. La porte s'ouvre m'offrant la vue de cet homme habillé de noir, son seul œil s'ancre dans le mien alors qu'un sourire fouteur de merde apparaît.

<C'est fou comme je suis enchanté de vous rencontrer après deux ans dans vos locaux, je m'exclame

-Ayako c'est cela ? Demande-t-il

-On dirait que vous avez fait des recherches sur moi, qu'avez-vous trouvé ? Mon prénom c'est tout, rien d'autre je pense...

-Vous êtes un agent de Koanchosa-cho, Ayako Sato nommé aussi agent Watanabe

-D'accord j'avoue le fait de me sortir que je suis un agent de Koanchosa-cho montre que vous avez cherché des renseignements, en quoi puis-je donc vous aider ?

-Bientôt le SHIELD disparaître et j'ai besoin de vous pour aider notre héros national

-Pourquoi moi, je suis certaine que vous avez beaucoup d'agent préparer >

Il ne dit rien d'autre, mais sourit drôlement, la porte de ma prison s'ouvre d'un coup me faisant sursauter, alors qu'il sourit en remarquant mon incompréhension. Est-ce que c'est une façon de me dire que je suis libre ? Pourquoi quelqu'un prendrait la peine de me libérer qu'est-ce que je peux bien lui offrir pour qu'il fasse cela ?

<Vous pouvez partir, quelqu'un vous attend dans le couloir avec vos armes, dit-il en partant

-Pourquoi ? Qu'est-ce que vous voulez en échange ? Je demande

-Ce n'est pas vous qui m'offrirez ce que je cherche, mais la personne qui tente de vous retrouver depuis vingt-cinq ans

-Comment pouvez-vous savoir cela ? Je demande les yeux remplis d'eau

-Je sais tout, le SHIELD a été créé pour protéger et aider >

Aider ? J'aurai aimé qu'on m'aide ! Je voulais mourir, je voulais rester morte et cet enfoiré m'a charcuté comme si je n'avais jamais rien été d'autre qu'un foutu animal à l'abattoir. Je ne dois rien à personne, alors comment peut-il penser qu'il aura ce qu'il veut ? Après tout ce que j'ai fait pour fuir le passé cet l'homme l'a déterré si facilement, il a retrouvé ce nom en un claquement de doigt. "Sato" c'est un nom que plus personne n'a utilisé depuis vingt-cinq ans, après tout ce que j'ai dû faire pour en arriver là, personne ne mérite de souffrir autant pour ramener quelqu'un, personne ne veut souffrir autant....

Je passe finalement la porte après quelques secondes d'attentes, les murs blancs qui couvrent ma vision, le couloir est rempli de porte comme la mienne et derrière chaque porte se cache quelqu'un, quelqu'un qui a été à ma place, un homme armé et habillé de noir sourit en me remettant mes sabres. On dirait que je redeviens à nouveau un samouraï, récupérer mes sabres c'est comme récupérer mon honneur, mais juste un instant encore je doute de ce que je vais réellement faire, ce monde n'est pas le mien, l'Amérique n'est pas ma maison et ne le sera jamais. Je suis née à Osaka en 1975, j'ai passé cinq ans de ma vie à grandir dans les coutumes japonaises à apprendre des histoires de samouraï car il aimait cela, puis tout s'est arrêté. Alors je suis devenue une combattante et j'ai été retrouvé par Koanchosa-cho qui m'a offert une maison, une vie, une identité. Finalement mes mains attrapent automatiquement mes deux sabres, avançant j'abandonne cet homme derrière, je n'ai plus qu'à trouver des habits et tout ira bien, disons que la combinaison de prisonnier du SHIELD est l'une des choses les plus visible du monde. Une porte différente des autres se trouve devant moi, attrapant la poignet la porte grince quelque peu alors, derrière si trouve à nouveau un couloir sauf que quelque personne y passe tous habillé de bleu et noir avec le logo du SHIELD gris.

<Vous êtes l'agent Sato ? Me demande une voix féminine à ma droite

-On peut dire cela, je souffle >

Me retournant je tombe sur une jeune femme blonde aux yeux verts, elle porte une combinaison noire, elle me sourit et me montre les vêtements qu'elle tient dans la main. Mes yeux parcourent à nouveau ce qui m'entoure, des caméras sont tout autour de nous, l'endroit est beaucoup plus sombre que l'autre couloir et les prisons.

<Ce sont vos vêtements, me dit-elle m'amenant à me concentrer à nouveau sur elle

-Ceux que je portais il y a deux ans ? Je demande

-Non, l'agent Coulson les avait trouvés dans votre hôtel

-Vous n'avez vraiment aucune honte, je souffle en attrapant mes vêtements

-Je vais vous montrer où vous pourriez vous changer >

Elle me sourit grandement, alors que je la suis elle marche doucement certainement pour ne pas m'effrayer, des bruits de pas se font entendre, mais très vite quelqu'un passe à côté de nous et c'est comme je le connaissais une sensation accoutumée se fait ressentir en moi. Des cheveux noirs, c'est tout ce que j'ai pu voir, mais c'est comme si je le connaissais.

<Agent Sato ? M'appelle la jeune femme >

Je regarde une dernière fois le jeune homme et retourne me concentrer sur la jeune femme qui m'attend à une porte.

<Je ne connais pas votre nom, mais vous connaissez le mien, je souffle en fronçant les sourcils

-Bobby Morse, me dit-elle en souriant >

J'entre dans la salle après l'avoir rejoint et elle ferme derrière me laissant seule dans la salle, elle est elle aussi énormément sombre, il n'y a aucune fenêtre, seulement un lit et une armoire tous les deux coloré de noir. Je laisse les vêtements tomber sur le lit, mon pantalon en cuir, mon col roulé et bien sûr ma veste de costard, on peut dire qu'il a trouvé les bons vêtements.