Je me suis souvent dit que ton romantisme inconscient me soulevait la poitrine. Je suis niaise, je ne sais comment davantage m'exprimer sur ce point. À l'aide de mots sûrement ? En fait, il n'y aura jamais rien pour te décrire. Mais aussi, il y aura toujours trop pour te décrire. Je me répète, ou me contredis-je ? Chaque objet, chaque fait, tout te représente. Et tu sais quoi ? Même le contraire du mot "adoration". Simplissime. Je me déteste parce que je t'aime. Bordel dans ma tête, elle déborde de douceur. Qu'est-ce que j'écris, qu'est-ce que je chante ? Je t'aime ou pas ? J'suis juste une gamine. J'ai dit que tu étais parfaite ? Ah. Tes défauts sont les pires à mes yeux. L'inconscience d'une douleur que tu m'infliges - tu m'infligeas l'amour. Il y a des jours, des semaines passées comme des mois. L'émoi, l'émotion, je suis émotive. Oh. Que je pars loin quand tu m'émoustilles. Je te détesterais presque. Parce que sur le coup, ça me fait bien chier d'être tombée amoureuse de toi. 

Mais hier tu m'as dit. Tu m'as dit que ce sentiment était dur à contrôler et que tu étais toi-même passée par là. Cet agacement, cette rage, cette colère, cette fureur : ce mot, il commençait par un H. 

H comme  H A I N E