- Jasmine !!!
- Arthuro ... Que fais-tu ici bon sang ?
Tu ne devrais pas être ici. J'avais bien dit de me laisser tranquille.
- Pourquoi ? Pourquoi tu es partie ?
- J'avais mes raisons ! Justifia t-elle en essayant de détourner le regard.  Il y a toujours une raison. 
- Vraiment , donne-moi une seule bonne raison qui justifie que tu abandonnes lâchement ton bébé.
Elle ne répondit pas et se contenta de baisser la tête.
- Dis-moi Jasmine ! En la prenant par les épaules tout la secouant brutalement.
Elle ne répondit toujours pas .
- C'est ce que je me suis dit ! Il n' y a aucune raison valable qui justifie ce que tu as fait ! Lui Reprocha t-il alors qu'il la lâcha brutalement.
- Laisse-moi tranquille ... Murmura t-elle toujours la tête baissée. C'est tout ce que je demande.
- J'ai toujours eu une confiance totale  en toi malgré tout . Je t'ai aimée . Je  t'ai ouvert mon cœur. Je t'ai laissée entrer dans ma vie  . Pourquoi tu m'as fait ça? Pourquoi tu nous l'as fait ? Questionna t-il avec indignation .
- Je n'ai aucune explication à te donner ! C'est ma vie ! Je la vis comme je l'entends , borna t-elle de répondre .
- Si , tu m'en dois une . Je ne tarde de l'entendre.
- Certainement pas !
Elle se dégagea de son emprise pour s'en aller mais avant qu'il n'eût le temps de faire un pas il la retient.
- Où comptes-tu aller ? Maintenant que je t'ai enfin retrouvée , j'ai l'intention d'avoir réponse à toutes mes questions .
- Je t'en prie ! Je t'en supplie... Laisse-moi partir avant...
- Avant quoi ? Réponds bon sang !
- Je ne peux pas répondre à tes questions pour l'instant mais je te promets qu'un jour , j'y répondrai.
Au moment , où il allait répondre , il sentit la douleur d'un coup terrible à la tête . La douleur fût terrible et il s'écroula au sol . Tout devenait flou et après quelques secondes , il sombra dans les ténèbres.

Il se leva, ouvrit difficilement les yeux et ne se souvena de rien . Il avait très mal à la tête tout à coup . Il se demanda
Où suis-je ? Quel est cet endroit ? Pourquoi ai-je si mal à la tête ?
Soudain , tout lui revenait d'un coup ! Jasmine , son départ , son fils , son enquête enfin toute la situation . La réalité était cruelle.

Quand il fût arrivé à destination , il montra sa photo eux gens mais personne ne semblait avoir aucune information . Il se dirigea vers le petit magasin où le détective avait aperçu Jasmine. Il demanda au vendeur s'il la connaît mais ce dernier répond négativement . Il l'attrapa violemment et le menaçant
- Tu ferais mieux de me donner ce que je veux sinon je n'hésiterai pas à mettre le feu ici . Elle a été aperçue dans ce magasin et toi tu oses mentir .
L'homme prit peur et il dit à contre-cœur.
- Toutefois , j'ai aperçu cette femme.
- Continue ... Dit-il calmement sans douceur .
- Elle ne vient pas souvent ici et elle était toujours pressée.
- Je veux des informations qui peuvent m'être utile tout le contraire de ce que tu me dis .
-  Parfois , un homme avait l'habitude de venir la chercher. On aurait dit son mari.
Son mari , quelle mauvaise interprétation ! Il en était sûr , bref !
- Décris-moi l'homme ! S'empressa t-il de l'ordonner .
L'homme s'empressa d'entamer sa description mais quand il fût terminé . Arthuro ne reconnut personne à cette dernière .
- Je te laisse mon numéro si jamais tu l'aperçois encore une fois . Préviens-moi tout de suite et tu seras récompensé.
L'homme sourit pour la première fois depuis l'interrogation .
- Bien sûr Monsieur !
- Essaye de la retenir autant de temps qu'il faudra avant mon arrivée. C'est compris ?
- Oui monsieur ! C'est comme si c'était fait !
Oh l'argent !  pensa Arthuro
Il est capable de transformer les bourreaux en gentils vice versa .
Il quitta la boutique et se rendit à une auberge. Dans sa chambre, il observa le petit meuble à côté du tout lit presque luxueux , la peinture un peu abîmée et la petite fenêtre qui donnait une belle vue sur les environs .
Il se dirigea vers la fenêtre et regarda vaguement la vue magnifique qui s'offrait à lui . Aveuglé par les larmes , il se contenta de dire " Je la retrouverai "
Quand le lendemain matin , l'homme l'appela pour l'informer que la femme recherchée était dans son magasin. Il bondit dans sa voiture et roula à toute vitesse .
Quand il arriva , il aperçut Jasmine avec quelques courses qui s'en alla déjà . Apparemment , le vendeur n'a pas pu la retenir plus longtemps et au fond de lui, il savait que Jasmine ne se laisserait pas distraire facilement.
Il se cacha d'abord et la suivit prudemment . Après une dizaine de minutes , il a eu enfin l'avantage et l'attrapa par le bras et en la traînant sans un coin . Jasmine était choquée , désemparée , apeurée , morte de stupeur. Mais Arthuro aurait juré avoir vu une lueur de joie dans son regard ce fût en ce moment qu'il a eu la discussion la plus difficile avec elle.

Réveillé après le choc reçu sur la tête  , les questions bousculaient et restaient sans réponse.
Où est passée Jasmine? Qui l'a frappé ? Surtout de dos . C'était si lâche de la part de l'agresseur .
Pourquoi ? Pourquoi ?
Il se leva par terre ,remarqua que sa main était remplie de sang.
Il appuya sur la blessure et s'en alla.
Blessé , il conduit difficilement et arrivé à l'auberge , il trouva la propriétaire Alice mais il n'y prêta même pas attention.
Quand Alice l'aperçut , elle était choquée . Elle lui a tout de suite proposé son aide tout en lui demandant de lui raconter sa mésaventure.
Il ignora ses commentaires et monta directement dans sa chambre.
Une fois dans cette dernière , il se dirigea vers la salle de bain et essaya de se soigner .
Il avait si mal . Tous ses efforts fûrent en vain. Soudain , il entendit la porte s'ouvrit  . Quand il se précipita , il aperçut Alice toute souriante devant le seuil de la porte avec un kit médical.
- Que fais-tu ici ?
- La question ne se pose même pas . Je viens vous soigner monsieur.
- Je n'ai pas besoin de ton aide.
Je peux très bien me débrouiller .
- Je comprends mais toutefois je compte quand même vous soigner , décida t-elle en rentrant dans la pièce. 
- Sors de ma chambre ! Je ne laisse personne entrer dans mon espace personnel. Je ne laisserai personne me toucher...
Elle ne répondit pas et continua d'étaler les matériels médicaux.
- Asseyez-vous ! Ordonna t-elle sans sourire.
Il avait si mal tout à coup qu'il fut admettre qu'il avait besoin d'aide.
Il s'exécuta malgré lui .
La jeune femme s'asseya sur le lit près de lui et commença lui procurer des soins . Elle appliqua de l'alcool sur sa blessure et il poussa un cri de douleur.
- Aïe , ça fait mal !
- La douleur est temporaire.
C'est bientôt terminé.
En dernier lieu , la femme lui mit un pansement .
Elle se leva , ramassa ses affaires pour quitter la pièce mais au moment où elle allait sortir . Il se leva et la remercia sincèrement et profita de la situation pour s'excuser.
- Je m'excuse ! Mon comportement était ... Enfin désolé c'est que j'ai du mal à laisser des gens s'approcher de moi.
- J'accepte vos excuses . Et si ça peut vous consoler , vous les hommes vous jouez les durs . Vous n'êtes que des enfants à l'intérieur , sensibles , doux , vulnérables . Et vous osez traîter la femme de sexe faible.
-  Tu ne me connais pas ! Comment peux-tu porter un jugement sur ma personne ,se défendit-il presque rageux .
- Pas besoin ... La vérité c'est que vous êtes tous les mêmes , accusa t-elle sans rire . Prends soin de toi et fais attention !
Elle quitta la pièce en le laissant bouche bée. Quelle femme de caractère !